Je fais le guet devant le gué et cela me remplis de bonheur
je savoure la puissance, ce pouvoir que j'ai sur l'autre
la virilité de ma position, dans cette guerre ou je contrôle
celui qui voudra franchir l'étroit passage convoité.
C'est dingue comme cela me rends gai !
Elle fait sortir ces vers de terre. Elle aime tresser les mots par leur racine, exploiter leur ramification, apprivoiser la nature de la phrase. Son savoir-faire, s'exprimant sur cette feuille, transpire de tout son hêtre, elle est bien armée. Les pensées, lierre enroulé jusqu'à la cime de son ennui ne résistent pas au cisaillement d'une plume bien aiguisée. Les lignes s'accumulant, de plus en plus serrées, témoignent du temps qu'elle passe, penchée sur elle même, recroquevillement intellectuel.
Le collège, le lycée, la famille je supportais pas. Impression d'être dans un asile de fous, que ce soit vis à vis des profs que des autres élèves.
Calculait la vitesse du vaisseau Apollo autour de la Lune et ces choses là sur une des premières calculatrices scientifique programmable Casio 180 plutôt que d'écouter des cours de merde sur Molière.
Attendre 18 ans pour l'armée de l'air, putain 4 ans a attendre...
Lisait et relisait Saint Exupery, Vol de Nuit, Terre des Hommes, Courrier S
En images, une simple pub pour un parfum. Un chambre d'hôtel, un homme au téléphone, une femme a ses côté, une conversation mystérieuse ... Un mari et sa femme, un business-man et une escort girl, un homme et sa maitresse ? Une belle décapotable qui parcourt les rues d'une ville de lumière. Un rendez-vous énigmatique empreint d'une sensualité à la fois glacée et brûlante. Et une musique enivrante, subtile, lancinante, habile équilibre entre spleen et idéal.
Cette sensation de feutré de la
Le brousouf régulier de ce souffle séculier commence à poindre dans ma nuit. La tâche là bas marquée, s'attache à se démasquer sans se dissocier de ce bruit. Les jets portent une légère odeur de bois brulé, d'huile et de suif échaudés. Le ciel déjà peu clair se recouvre, obscurcis par ses crachats de vapeur. Dans un temps qui ralentis, l'énorme engin envahis l'espace du quai tout gris. L'implacable mécanique dans un crissement de freins fait vibrer tout son métal.
En cette heure impossible j'
Je suis la allongée sur cette table, des personnes sont autour de moi, des visages familiers, je tente de me souvenir de leurs noms, de leurs prénoms, de ses liens qui nous unissent, mais je suis trop fatiguée pour trouver la force de m'en souvenir, mes yeux sont humides, j'ai sans doute versé quelques larmes, une voix me demande de me calmer que tout va bientôt s'arrêter, j'ai mal, mes muscles, mes yeux, pourquoi je souffre, je regarde autour de moi et j'ai l'impression d'être dans une cage, de
Il est 20:45, lundi soir, après une journée de travail, journée qui débute à 05:30 et qui se termine à 21:30. Je suis devant ma feuille blanche, et je me demande par ou commencer, dire que je vais bien, alors qu'au fond je sais que je vais mal, je suis un clown qui se maquille tout les jours pour impressionner ces collègues pour sa joie de vivre, son ambition, sa motivation, mais le soir lorsque je prends ma douche j'enlève ce masque joyeux pour retrouver un sourire fade, qui tente de se voiler
Morphée aime à jouer avec mes nerfs
Il ne se laisse pas saisir, l'éphémère
Plein de fourberie, peut être de rancoeur
Il s'amuse, peu importe l'heure
Sa meilleure ruse est la diversion
Cela peut être sous la forme d'un plaisir
Formidable accélarateur temporel
Ou bien un souci, une question existencielle
Mais bien souvent je dois en convenir
C'est cette incéssante obsession
Fier de m'abandonner
Il me nargue en laissant ses traces
Et je devrais implorer pitié
Pour qu'en un
Il est 20:14, un dimanche, comme les autres, hier je suis allée voir le dernier film de Guillaume Canet " Les petits mouchoirs ". C'est un très beau film, à la fois drôle & émouvant. Je vous rassure je n'en dirai pas plus, pour ceux qui souhaitent aller le découvrir au cinéma.
Ce film m'a fait comprendre, que la vie ne tient qu'à un fil, et que même si on tente de la gérer du mieux qu'on peut, il y a toujours un moment où elle nous échappe. C'est très dur de tenter de diriger sa vie
Il camoufle ses chutes par des cascades, détourne la conversation par des pirouettes. Il rit de ses échecs et de ses blessures. Il ne s' est pas encore rendu compte que son silence l'emmure. Comme si sa douleur allait disparaître, s 'il ne la montre pas. Il joue de ce déguisement, son numéro parait bien rodé. Le maquillage, ne laisse rien paraître même pas les cernes. Ce masque est l'illusion parfaite avec lequel il les berne. Il abuse de sa capacité à faire semblant, tel le prestidigitateur alc
L'automne
Ah que les couleurs de l'automne sont chatoyantes
ce rouge-orange
ces feuilles pourpres
ce dégradé de couleur dans les arbres
ces chemins forestiers de toute beauté
jonchés de feuilles aux différentes couleurs
que j'aime l'automne
me promener main dans la main
courir sous les branches mouillées
essuyer mes lunettes constellées de gouttes d'eau
sourire à la nature qui est en train de s'éteindre
comme moi d'ailleurs
je contemple ces arbres dénudés
qui sont en
Ce soir j'aimerais l'aborder
poser mon sourire à bord des
contours de ses yeux là, bordés
par les reflets d'mes émotions.
J'aimerais tant que la bordée
de mots doux à son abord dès
que j'les dirais fassent sensation.
Ce soir j'aimerai la border
mais j'ai la trouille, sans rémission.
Je n'ferais rien, pas d'émission.
Ce billet invite à faire un rapprochement entre "jeux (vidéos)" et "éducation/formation". Cette fusion me fait penser ni à un jeu, ni à une école mais à un concept : la ludification.
Des écoles d'ingénieurs comme 42 utilisent la ludification pour faciliter l'apprentissage. On reprend les codes du jeu vidéo : développement de compétences, augmentation des statistiques, trophées, etc. et on les inclut dans l'apprentissage qui reste classique. Il "suffit" de développer le "jeu" de l'apprentiss