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Artiste du mois - Par Rousskaia


Maïwenn

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L'artiste du mois : Daniela Edburg

Un monde kitsch

Un humour coloré, décalé, sucré, et empreint de féminité. Voilà ce qui qualifie principalement l’œuvre de Daniela Edburg, photographe mexicaine, née en 1975 aux Etats-Unis.

La jeune femme possède un univers bien à elle, ultra-kitsch, drôle et haut en couleur, même si la mort, qu’elle trouve très séduisante, reste son thème de prédilection.

Son idée de départ ? Faire des remakes de ses peintures préférées. Daniela Edburg reconnaît par exemple que c’est le célèbre tableau La Mort de Marat peint par Jacques Louis David qui lui a inspiré Death By Shampoo. <br style="mso-special-character:line-break">

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Mais ses références vont encore bien au-delà de la peinture. Ses photographies (et notamment la série Drop Dead Gorgeous) sont emplies de références cinématographiques, comme en témoignent Death by Bananas, clin d’œil évident à Hitchcock et ses oiseaux, ou bien Death by Cotton Candy dont la tornade de barbe à papa lui a été inspirée par celle du Magicien d’Oz.

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Daniela Edburg a le sens du détail et de la mise en scène. Elle prend tout ce qui lui tombe sous la main (en se basant notamment sur une palette de couleurs particulière) pour créer un univers propre à chacun de ses personnages. Personnages qui sont très majoritairement de sexe féminin, des amies pour la plupart puisque la photographe ne travaille jamais avec des modèles professionnels.

Le shooting peut ensuite prendre place n’importe où, que ce soit dehors, chez un ami ou même chez sa grand-mère.

Dans sa série la plus connue, Drop Dead Gorgeous, Daniela Edburg met en scène de belles jeunes femmes, tuées par... du Nutella, des biscuits Oreos, un sèche-cheveux, du café, de la barbe à papa, une boîte de Slim Fast, un grille-pain, des M&M’s, des gâteaux ou encore de la cire d’épilation, le tout dans un décor aux couleurs vives et féminines, et à l’allure parfois rétro, le but étant de donner un côté glamour et kitsch à une scène cadavérique.

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Pourtant, ce ne sont nullement la nourriture ou les produits de beauté qui sont visés mais plutôt la relation, d’abord d’amour puis de haine, que les femmes entretiennent avec ces produits. Car Daniela Edburg le sait, quelle femme serait capable de résister à l’appel désespéré d’un pot de Nutella qui ne demande qu’à être englouti à la cuillère ? (Non Mesdames, n’essayez pas de nier, le chocolat est notre péché mignon à toutes…)

Mais il y a le revers de la médaille car une fois passé le plaisir de s’empiffrer, il reste un affreux mal de ventre et le regret d’avoir mangé telle une ogresse, le regret d’avoir cédé à la tentation offerte par tant de bonnes et belles choses.

Cependant, la photographe refuse de considérer son travail comme une critique de la publicité ou de la société de consommation, bien que ce soit ainsi que beaucoup l’interprètent. Elle considère plutôt ses œuvres comme une exagération de sa propre réalité.

En plus de la mort et de la consommation, Daniela Edburg s’intéresse également à la bombe atomique et au tricot dans sa série Killing Time.

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Je vous invite à aller faire un tour sur le site de cette artiste, Mon lien, où vous pouvez retrouver l’intégralité des séries Drop Dead Gorgeous et Killing Time, mais aussi une troisième série intitulée The Remains Of The Day.

Rousskaia

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