Donald Trump : président des Etats-unis

Lorsque le peuple ne vote pas dans le sens qui vous arrange, le peuple est idiot et il faudrait court-circuiter la démocratie? Vous trépignez, vous enragez.

Trépigner mais pas du tout !

Juste que la dernière fois qu'on a eu un débile mental président des USA, ça a fait des centaines de milliers de morts et Daesh, mais bah... on va pas trépigner pour si peu :D on s'y habituera.

Ah la la...

C'est précisément aux limités à l'insulte que viennent dire une frange d'américains par ce vote : gtfo ^^

Enfin !

Un clown à la présidence.

Le monde va pouvoir se marrer un peu.

Nous, on a un guignol. Si t'as quelques curiosités reprend ce que pensait la presse internationale en 2012. C'est édifiant ....

Il n'a pas encore prit ses fonctions.

On pourra juger de son programme qu'au cours de son mandat jusqu'à la fin.

Par contre, je vois très mal les partis politiques français de l'extrême gauche à la droite travailler avec lui; y compris dans l'UE.

J'aimerais bien voir la tête s'il réussit !!! Ça mettrait à mal les haineux français style antifas,...

Question points de vue, il me semble que Trump nous a bien arrosé avec ses outrances...

"Écouter ceux qui nous ressemble", tu ressembles à Trump toi ?

Milliardaire, payant pas d'impôts, vulgaire, incapable de situer les Pays-Bas sur une carte et affublée d'une blondasse flamboyante yougoslave ?

NON je crois qu'il parle de l'américain moyen. Celui qui n'est jamais sorti de son état et qui ne situe pas l’Europe sur une carte... Normal ! le système éducatif américain est tel qu'ils n'apprennent pas l'histoire et la géographie du monde à l'école...

notre grand tort est de juger les américains selon nos valeurs et non les leurs...

Valeur du travail (conquête américaine du 18e) dans un pays JEUNE sans histoire lourde de 2000 ans !, valeur du bruit des armes (liées étroitement à ladite conquête), valeur du 1er amendement qui même s'il elle est un mythe, est fondamentale pour l'américain moyen.

Et vous savez, je suis allée aux USA et en dehors de NY, LA... dans les campagnes où les américains blancs et pauvres, vivent misérablement ! il suffit de circuler en dehors des circuits touristiques... C'est effarant !!! et pourtant ils sont extrêmement accueillants et gentils (oui oui...) mais ils n'en peuvent plus de tant de mépris des élites, des branchés NYkais... Ceux qui voyagent , qui sont toujours interviewés par les médias...

Ces américains là ne ressemblent pas à TRUMP mais ce sont eux qui l'ont amené à la présidence...

Nos élites français feraient bien d'en tirer quelques leçons. Le peuple finit toujours par se lasser des injustices et à en faire payer le prix aux responsables...

c'est avant une élection qu'il faut se mobiliser ,et pas après ...

cette réaction d'Américains ou d'autres est idiote ,non constructive ,clivante ...il y a peu ou prou la moitié des votants qui s'est mobilisée pour élire un président. On peut en penser ce que l'on veut il n'empêche qu'il sera président pour les quatre ans qui viennent ,et supputer par avance qu'il sera un mauvais président est stupide ...

Il sera toujours temps de le critiquer au fur et à mesure de son mandat ,et d'en faire une tête de Turc à la fin de celui ci ...

En tous cas je le crois capable de faire aussi bien qu'Obama ,et même j'espère mieux

...

En janvier 2009, lorsque Barack Obama entra à la Maison Blanche, c’était l’euphorie planétaire. Le 44ème président était présenté comme l’ultime vecteur de changement, le symbole par excellence de l’espoir renouvelé, celui qui devait marquer à jamais le destin de l’Amérique et du monde. Il était encensé par les médias qui ne reculaient devant aucun superlatif pour décrire leur «super-héro». Et il était adulé de ses électeurs qui voyaient en lui le sauveur de l’humanité. On pouvait même se procurer des T-Shirt, des tasses, des épinglettes, des affiches et même des poupées à son effigie. C’était le culte de la personnalité à son paroxysme.

Violente réalité

Six ans plus tard, l’ivresse de l’espoir s’est évanouie pour faire place à la violence de la réalité.

La récession, qui a durement secoué les États-Unis, a pris fin en juin 2009. Les indicateurs économiques devraient donc logiquement indiquer un redressement de la situation, d’autant plus que la rhétorique enflammée et les promesses de jours meilleurs qu’Obama déclamait avec aplomb ne souffraient aucune contestation. Et pourtant !

En 2008, 13,2% des Américains vivaient dans la pauvreté. Aujourd’hui, ce taux se maintient à 14,5%.

En 2008, 9,3% des Américains recevaient de l’aide alimentaire, contre 14,6% en 2015, soit une hausse d’environ 15.000 personnes par mois.

En janvier 2009, la durée moyenne du chômage était de 19,8 semaines. En avril 2015, elle était de 30,8 semaines. Au cours de la même période, le nombre d’adultes ne participant pas au marché du travail a grimpé de 15,7% pour atteindre maintenant 93,2 millions de personnes.

Toujours en janvier 2009, soit au cœur de la récession, 12,5 millions d’Américains occupaient un emploi dans le secteur manufacturier. Aujourd’hui, en dépit de la reprise, ils ne sont plus que 12,3 millions.

De 67,8% qu’il était en 2008, le taux d’accès à la propriété a plongé à 63,7%, soit son plus bas niveau depuis 1967.

En 2008, les États-Unis occupaient la 9ème place (sur 161 pays) pour leur PIB par habitant. En 2014, ils avaient glissé à la 13ème place. Et que penser du fait que, selon les plus récentes statistiques, 52,5% des travailleurs américains perçoivent un revenu annuel inférieur à 30,000$ ?

Quant à la dette du gouvernement américain elle a bondi de 79,4%, ou 8 billions $. Alors qu’elle représentait 73,5% du PIB en 2008, elle atteint maintenant 102,7%.

Record de médiocrité

Affirmer que le bilan économique d’Obama est lamentable serait un euphémisme. Il devait être le sauveur de l’empire américain. Il a été son fossoyeur.

À ce désastre économique s’ajoutent les nombreux scandales, comme celui de Benghazi, celui relatif au harcèlement administratif par le fisc américain des groupes non sympathisants aux politiques du président, ou encore celui de l’espionnage des journalistes par le département de la Justice. Autant d’exemples qui illustrent les abus de pouvoir effrontés et croissants des démocrates.

Obama n’a pas été le Messie que tout le monde espérait. Et il n’a été ni un grand leader, ni un bon président, ni même un président moyen. Il a réussi à être l’un des pires présidents de l’histoire américaine. J’ignore qui remportera les prochaines élections. Mais chose certaine, son successeur pourra difficilement battre pareil record de médiocrité !

Il ne faut pas s'étonner du vote des Américains et ce qui est pire c'est l'engagement dans les conflits mondiaux qui a battu tous les records ,même celui de Busch ...

ce bilan fait penser à celui de la France et de Hollande ,mais l'image du président est différente ... Hollande est rondouillard ,pas franchement sympathique ,blafard alors qu'Obama est sympathique ,dynamique ,hâlé ,sportif ....

incroyable ,ce que l'image peut susciter comme sentiments/actions irraisonnées....

Lorsque le peuple ne vote pas dans le sens qui vous arrange, le peuple est idiot et il faudrait court-circuiter la démocratie? Vous trépignez, vous enragez.

Ce sont des mauvais joueurs!

Ça c'est ton fantasme. L'un des ressorts fondamentaux de l'électorat pro-Trump est apparemment le désir (illusoire) de revanche à prendre sur l'establishment, et il me semble que ton erreur consiste à projeter également ce genre désir sur tes adversaires supposés.

C'est bien entendu une illusion, car Trump représente tout aussi bien le big business et les lobbies banquiers que les représentait Clinton. Il est lui-même un produit, certes paradoxal, de ce même establishment, et sa politique dans ce domaine ne devrait pas tellement différer de sa rivale malheureuse, juste en un peu plus brutal et en un peu plus cynique.

Clinton représentait l'élite des universités de l'Est, du buisness entre élites mondialisées sur le dos du peuple américain, des frontières ouvertes à tous vents, et de l'enrichissement par le lobbying. Trump représentait le rêve américain du mec qui se batit sa fortune par ses propres capacités, même si son pére n'était pas n'importe qui, entre Jeff Bush d'un coté, et Clinton de l'autre, y'avait pas photo. Ce qui a joué aussi c'est l'idée qu'il était imperméables aux financement de campagne venus des pays du golfe, notamment.

Maintenant, avant de dire que c'est illlusoire, attends au moins le mid terme du premier mandat, et là tu pourras commenter. Moi j'aimerais le voir négocier avec le sénat, ca va être quelque chose....

En face, je ne pense pas que l'on trépigne ni que l'on enrage. Certains (les gauchistes les plus militants) se désespèrent à la rigueur. Mais je pense que la plupart acceptent le jeu électoral ou bien se font philosophes quant à ce que cette élection révèle comme malaise global aux USA. J'espère pour ma part que le parti démocrate se réformera de l'intérieur, et se posera de saines questions quant au fait d'avoir voulu mordicus privilégier certains intérêts égoïstes de classe (et ce grâce à des moyens très peu honnêtes) par rapport à ceux de la plupart des militants démocrates issus de milieux plus modestes, qui avaient bien entendu choisi Sanders.

Au contraire, c'est une énorme claque de voir que malgré le poids de toutes les armes habituelles, les élites qui avaient choisi leur candidate n'ont pas pu matter l’électorat américain. Bien sur la surprise passée, ils vont se dire que le Trump va être gentiment contrôlé, les dégâts limités, et lâché en rase campagne aux prochaines élections pour s'en débarrasser, mais il n'empéche que ce bras d'honneur, cette révolte démocratique contre les élites va laisser durablement de traces dans la psychologie de l'establishment politique américain, et ça, cela aura des conséquences.

Peut être qu'une des grosses surprises de cette élection, au delà du fait que l’électorat blanc a voté Trump, c'est que le vote des minorités n'est pas acquis, contrairement à un pays comme la France. Ni des femmes d'ailleurs.

Et du côté français, il y aura sans doute certaines leçons à tirer vu que la vague néo-populiste est un phénomène mondial.

En effet : les peuples ne veulent plus du mondialisme, du sans frontiérisme ,de l'immigration de masse. Et plus vous ignorerez cela, plus le retour de manivelle sera énorme.

Sont pas cathos les amerloks mais protestants de divers courants...

En 2014 (sources wikipedia, l'encyclopédie libre)

70,8 % des américains se déclarent chrétiens

46,5 % : protestants

20, 8 % : catholiques

22, 8 % : sans religion

1, 9 % : juifs

0, 9 % : musulmans

Trump sera un meilleur président que Bush !!!bien sur il n'a pas la classe d'Obama !!!mais Obama à oublier les pauvres !!!! .......

et nous avec Hollande ,nous sommes mal placés pour donner des leçons aux amerloques !!!!!

NON je crois qu'il parle de l'américain moyen. Celui qui n'est jamais sorti de son état et qui ne situe pas l’Europe sur une carte... Normal ! le système éducatif américain est tel qu'ils n'apprennent pas l'histoire et la géographie du monde à l'école...

notre grand tort est de juger les américains selon nos valeurs et non les leurs...

Valeur du travail (conquête américaine du 18e) dans un pays JEUNE sans histoire lourde de 2000 ans !, valeur du bruit des armes (liées étroitement à ladite conquête), valeur du 1er amendement qui même s'il elle est un mythe, est fondamentale pour l'américain moyen.

Et vous savez, je suis allée aux USA et en dehors de NY, LA... dans les campagnes où les américains blancs et pauvres, vivent misérablement ! il suffit de circuler en dehors des circuits touristiques... C'est effarant !!! et pourtant ils sont extrêmement accueillants et gentils (oui oui...) mais ils n'en peuvent plus de tant de mépris des élites, des branchés NYkais... Ceux qui voyagent , qui sont toujours interviewés par les médias...

Ces américains là ne ressemblent pas à TRUMP mais ce sont eux qui l'ont amené à la présidence...

Nos élites français feraient bien d'en tirer quelques leçons. Le peuple finit toujours par se lasser des injustices et à en faire payer le prix aux responsables...

Et bien ça fait plaisir de voir quelqu'un qui sait de quoi elle parle !

Lorsque j'habitais à Los-Angeles, à la fin des années 1980 j'ai eu l'occasion, en écoutant les rares touristes Français de cette époque, de comprendre à quel point notre pays était celui de la critique permanente et systèmatique des autres pays et des autres personnes qui habitaient ces pays !!

- " oh, t'as vu comment ils mangent, t'as vu comment ils s'habillent, t'as vu comment ils parlent etc. etc. etc."

C'était tellement insuportable que je me gardais bien de leur dire que j'étais français, j'avais trop honte !!

Quand on habite à l'étranger, quel que soit notre pays d'origine, on peut prendre du recul par rapport à ce pays dont nous sommes originaire !

Bien entendu qu'il faut regarder les américains SANS se comparer à eux. Sinon on ne voit rien et on repart avec des "clichés" plein la tête, et c'est bien dommage...

Quand à Trump, il n'aurait JAMAIS été élu sans l'apport précieux de la "middle-class" tellement "déclassée" depuis des années par un système qui privilégie une ultra-minorité de super-riches au détriment de cette middle-class (les pauvres n'ont déja plus d'argent dans les poches)

Il faut reconnaître que les médias ont fait des progrès considérables pour BIEN nous informer des tenants et aboutissants de cette élection, et je leur rend hommage...

Trump sera un meilleur président que Bush !!!bien sur il n'a pas la classe d'Obama !!!mais Obama à oublier les pauvres !!!! .......

et nous avec Hollande ,nous sommes mal placés pour donner des leçons aux amerloques !!!!!

Nous ne sommes même pas placé du tout!

L’inconnue de l’abstention

Aux Etats-Unis, dans certains Etats qui ont basculé dans la nuit de mardi, on retrouve la même sociologie que celle de l’électorat du vote FN en France : « Des blancs non éduqués, comme dans le Michigan ou en Pennsylvanie », indique Alix Meyer. Alors que dans l’Hexagone, le vote ouvrier s’est largement rabattu sur le Front national.

Pour Luc Rouban, l’élection américaine et les erreurs des sondeurs sont le symbole d’une grande inconnue : « Il existe toute une partie de la population qu’on connaît assez mal, ce sont les abstentionnistes. C’est la partie invisible de l’électorat, celle qu’on n’entend jamais. Ils ne répondent pas aux enquêtes d’opinion, ne viennent pas aux meetings mais ils peuvent se mobiliser lorsqu’ils l’ont décidé. Numériquement, ils peuvent être importants. »

Sur 20minutes : http://www.20minutes.fr/monde/1958775-20161110-presidentielle-americaine-trump-president-brexit-fn-si-vraie-minorite-elites

Le vote des Américains est un net refus de la mondialisation et de l'immigration massive ..

Juppé devrait avoir honte des propos qu'il a tenu ce soir

Sarkozy a eu tout de même la décence de dire que cela pouvait poser des questions aux politiques .

Juppé très agressif ce soir à la TV montre bien qu'il n'a qu'un seul programme ..Faire barrage au FN ,insulter ouvertement ce parti

l'intox en permanence avec le soutien des médias )

oui, un seul media pro-Trump aux USA.

Juppé nul et ça promet, relier le vote à Marine le Pen, ça sent le papi qui devrait prendre sa retraite.

Trump, c'est aussi la victoire des campagnes sur les villes.

absolument, les non-sondés.

"Et ça hurle, et ça s'indigne, et ça pense qu'on va tous mourir dans une demi-heure.

On a Josiane Citoyennedumonde, responsable de la rubrique "trucs artistiques inutiles subventionnés par le PS" chez France Culture, qui vient de moucheter les murs de ses toilettes sèches, devant les yeux de son copain Philippe Sarouel qui termine son hémorragie cérébrale en lisant Médiapart.

On a Jean-Pierre Diversité, porte parole d'un parti politique qui fût de gauche, qui nous explique qu'on est en train de vivre un truc bien pire que la Shoah et l'extinction des dinosaures réunis, que ça lui rappelle les années 30 et que ta sœur en interracial dans le parking à Vélib.

On a Gérard Lâcheté, député de droite, qui est parfaitement d'accord avec Trump mais qui va quand même lui chier un peu à la gueule pour pas passer pour un facho.

On a Enzo Mononeurone qui fait des statuts Facebook avec des émoticônes énervés, en espérant réussir à serrer Manon Che Guevara, qui vient de rentrer en première L et qui hésite entre aller manifester contre l'extrême-droite ou se taper Kévin Squatteur, le révolutionnaire débile qui a redoublé deux fois sa terminale.

QUOIQU'ON EN DISE, la victoire de Trump, c'est la victoire des pauvres, des usineux, des chômeurs, des crève-la-dalle. Le peuple. Si, si, rappelez-vous: ces dizaines de millions de connards qui n'en peuvent juste plus de se faire courtoisement enculer depuis des années.

Le parallèle avec la France est criant, on a exactement le même contexte chez nous.

Je m'adresse aux politiques, aux journalistes et aux bien-pensants d'une manière générale: au lieu de nous traiter de racistes, d'abrutis ou de consanguins, demandez-vous pourquoi on vous déteste autant, demandez-vous pourquoi les flics manifestent, demandez-vous pourquoi tous les ouvriers sont passés du PC au FN, demandez-vous pourquoi on n'en peut plus.

Quand on trompe sa copine cent fois de suite après lui avoir fait cent fois les mêmes promesses, faut pas s'étonner qu'elle aille se faire cartonner ailleurs.

Les Américains ont eu Trump. Si on a Marine, faudra pas venir chialer."

Marsault

Le parallèle avec la France est criant, on a exactement le même contexte chez nous.

Mais oui, c'est criant, alors baver sur Trump tandis que le peuple est en train de nous faire la même, c'est de l'humour ou quoi ? puisque c'est baver sur le peuple qui l'a élu.

Trépigner mais pas du tout !

Juste que la dernière fois qu'on a eu un débile mental président des USA, ça a fait des centaines de milliers de morts et Daesh, mais bah... on va pas trépigner pour si peu :D on s'y habituera.

Ah la la...

Ben ! Quand l'auteur de ce topic avoue se "branler" devant les commentaires de ce qu'il appelle pompeusement (sans mauvais jeu de mot, quoi que ....) "l'axe du bien", on ne peut qu'être interloqué par la pauvreté intellectuelle des sympathisants frontistes du forum.

Personnellement, je n'appelle pas cela trépigner, mais plus faire preuve de lucidité face aux propositions ultra-inquiétantes de TRump:

http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/10/2456231-politique-etrangere-de-trump-le-grand-saut-dans-l-inconnu.html

- Affaiblissement de l'alliance atlantique

- Remise en cause de l'ensemble des traités internationaux, notamment ceux sur le climat

- Dénonciation des accords nucléaires avec l'Iran

- Envoi de dizaines de milliers de soldats américains contre Daesh

- Guerre commerciale à outrance avec la Chine,

- "Réconciliation" avec la Russie, dont V. Poutine déclare à son sujet qu'il est un "homme brillant" (sic ! ! ! )

Mais aussi:

- Construction d'un mur anti-migrants financé par le Mexique

- Interdiction des musulmans sur le sol américain

- Financement par les européens de l'effort de défense américain dans l'OTAN

- Isolationnisme américain du devant de la scène internationale.

Etc etc .....

Libre aux petits branlotins assumés d'extrême-droite de s'imaginer que leur champion proto-fasciste appliquera son programme politique et économique SANS déclencher une guerre internationale majeure.

Comme on dit souvent, au Royaume des aveugles, les borgnes sont rois !

Mais oui, c'est criant, alors baver sur Trump tandis que le peuple est en train de nous faire la même, c'est de l'humour ou quoi ? puisque c'est baver sur le peuple qui l'a élu.

Oh les américains n'ont pas besoin qu'on bave sur le peuple qui l'a élu de l'étranger, ils le font très bien eux-mêmes.

http://www.sudouest.fr/2016/11/10/manifestations-anti-trump-aux-etats-unis-les-gens-ont-raison-d-avoir-peur-2564083-5394.php

https://twitter.com/hashtag/notmypresident

La majorité finira sans doute par l'accepter, mais parler de "peuple" est un peu...comment dire..emphatique.

Si je peux être d'accord avec la conclusion de Marsault, son texte m'est assez médiocre. Il ne met pas les mots justes et pèche encore avec ceux qu'ils conspuent : un esprit de revanche méprisant et superficiel. Well-thinking demeure un terme de journaleux petit bourgeois qu'on brandit pour se la péter rebelle. Le coeur du problème, le libéralisme, n'est jamais évoqué.

D'autre part, inutile de se palucher sur une pseudo revanche sur l'establishment, puisque D. Trump va vite lisser ses positions par la force de la machine institutionnelle américaine. Et il a déjà commencé dans ses premières heures de président, qui ne pourra pas gouverner sans l'aide du parti Républicain bien loin d'être acquis à toutes ses idées.

Je ne suis pas mécontent que le libéralisme à tout crin, qui a effectivement creusé les inégalités, que ce soit aux USA et en France, avec un cynisme sans borne, qu'on nous assène comme pensée majoritaire et pas d'autres choix (bref, pensée unique, et coucou à DDR) ait pris un grand de latte dans la tronche.

Je ne pense pas que ce sera D. Trump qui endiguera la financiarisation de l'économie. Je pense d'ailleurs qu'on pourra jauger l'épaisseur de l'homme dans ses actions envers par exemple le Michigan qui a été littéralement mutilé, en particulier Détroit, par l'idéologie libérale et qui est sans surprise passé de démocrate à républicain.

Ceci étant, je doute sérieusement de la porté des secousses tant que l'on n'aura pas changé ce qui forme l'architecture de nos Etats, et particulièrement en France, pour récupérer le pouvoir : la constitution.

Ce qui est amusant, c'est la presse dans son ensemble, après être tombée de l'armoire devant le résultat qu'elle juge démoniaque, et qui prouve son manque de perspicacité, elle recommence déjà à se voiler la face, chercher et présenter tout ce qui peut, pourra nuire à ce nouveau président.

Toujours cette bêtise militante qui la contraint à ne pas regarder en face les problèmes de démocratie qui s'installent partout en Europe et ailleurs.

Je dirais complice plus qu'intéressée.