Assis sur mon nouveau canapé, au bord de la cheminée, contemplant l'horizon à la fois invisible, et éternel, j'admirais intérieurement la valse nostalgique de mes démons. Majestueuse, je me mis à fermer les yeux, pour ne focaliser mon regard que sur cette fabuleuse hallucination. Aucun faux pas, aucune fausse note, mais une musique, et des sons que je n'avais encore jamais entendu. Ce rêve me transportait peu à peu vers une autre dimension, une autre réalité de ce monde vide, sale, sans espoir d'un avenir meilleur, et hypocrite.
Depuis toujours, j'aspirais à un monde plus juste, plus idyllique... Un monde qui était le reflet de mon âme. Un monde rêveur. Ce jour là, les créatures nées des fantasmes de mon esprits se réveillèrent, pour me plonger dans un profond sommeil. La passerelle entre la réalité et mon imaginaire me permis de traverser ce voile à la fois impénétrable, et opaque. J'ai enfin pu découvrir le bonheur. Ce bonheur qui ne porte aujourd'hui qu'un seul nom : le tien. Le jour où mon rêve sera éternel, je pourrai tout te raconter, et alors tu comprendras pourquoi les cicatrices de mon âme ne se sont jamais effacées, et pourquoi elles ne s'effaceront probablement jamais. Quand ce jour arrivera, nous serons Tout les deux près : toi, tu auras la capacité d'écouter, et de comprendre, et moi, j'aurai la capacité de parler, et d'expliquer
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