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Coucou amis lecteurs,

Le mois dernier, nous avons laissé Boro qui s'est enfin décidé à donner de ses nouvelles à sa cousine, l'actrice Maryika Vremler qui est installée à Berlin et qui a des ennuis avec les S.A. en la personne du jeune aristocrate prussien Frierich von Riegenburg.

La troisième partie du roman s'ouvre sur la ville de Berlin qui est en effervescence. La campagne électorale pour le renouvellement des députés du Reichtag bat son plein, avec les partisans du parti communiste et ceux du parti national-socialiste qui s'affrontent dans les rues. En plus, l'été est très chaud. Pendant ce temps, Maryika erre dans son appartement berlinois ayant pour seule compagnie sa domestique, Martha. En cette période de l'année, sa carrière professionnelle ralentit et ses relations sont indisponibles, que ce soit Wilhelm Speer, Barbara Dorn, sa doublure lumière ou Leni Riefensthal. De plus, son cousin ne répond pas aux lettres qu'elle lui envoie. Et depuis ses mésaventures avec les S.A. et Frierich von Riegenburg l'ont plongée dans une sorte de dépression. Martha qui trouve la situation pesante, suggère à Maryika de prendre un amant ou de reprendre contact avec le jeune Prussien pour qu'elle puisse voir du monde. Cependant, Martha, est une jeune femme issue de la campagne est captivée par Berlin et la somme de connaissance qu'elle abrite. Elle demande à Maryika si elle peut lui emprunter un livre, ce à quoi Maryika répond par l'affirmative, à la grande satisfaction de la domestique qui lui avoue sans détour qu'elle se serait servie si la réponse aurait été négative. Maryika lui demande de descendre pour essayer de trouver le marchand de glace, ce à quoi la jeune s’exécute. Au même moment, un orage se met à éclater et le téléphone sonne. Martha décroche, et Maryika pensant que c'était son galopin de cousin, demande si c'est Paris avant que Martha lui dise que c'est Friedrich von Riegenburg qui est au bout du fil.

Elle prend la communication, mais à contrecœur. Ce dernier lui apprend qu'il doit se rendre à un dîner avec les dirigeant du NSDAP et qu'elle doit l'accompagner. Elle tente de résister, mais cela s'avère inutile et elle doit s'exécuter. Alors qu'elle se prépare pour ce dîner où elle n'a pas envie d'apparaître, elle décide de téléphoner à Leni Riefensthal pour savoir où en est le projet de film dans lequel la jeune actrice doit avoir le rôle principal. Son correspondant étant absent, elle retourne à sa coiffeuse et décide de mettre tous les atouts de son côtés pour éviter d'avoir des ennuis avec Friedrich von Riengenburg et ses sbires. Quelques temps plus tard, elle se présente sur le perron de l'hôtel Nürnberg et le jeune Prussien vient à sa rencontre. Il lui prend le bras et la présente à son bras doit, un certain Helmut Krank avant de la présenter aux autres convives présents dans la salle. La jeune femme est choquée par le comportement des femmes de l'assistance, et plus particulièrement de la compagne du bras droit de son bourreau. Celui-ci explique qu'Helmut est peut-être un simple d'esprit, mais il œuvre pour la Grande Allemagne et que sa compagne est une pure aryenne, et non une juive. Ce qui choque Maryika au plus haut point. Au cours de la soirée, il prend des nouvelles de sa carrière, de ses projets futurs comme le film qu'elle doit tourner avec Leni Riefensthal qu'il soit possible que le projet de se concrétise pas et dernier film de Wilhelm Speer qui est en écriture. Maryika comprend, avec le film de Leni Riefensthal, qu'il est capable de nuire à sa carrière. Il n'oublie pas de prendre des nouvelles du cousin Boro, nouvelles que Maryika n'a pas eu depuis son dernier coup de téléphone, il y a de cela quelques mois. Friedrich von Riegenburg dit à la jeune femme de le tenir au courant quand elle aura des nouvelles de son cousin, et plus particulièrement de l'avenir de la pellicule photographique qui n'est pas réapparue. Maryika décide de quitter l'hôtel, ne supportant plus ce qu'elle voit, mais Friedrich von Riegenburg tente de la retenir, en vain.

Quelques jours après cette soirée, la jeune femme reçoit un appel de son metteur en scène qui lui annonce que le scénario du film, Der Weg des Todes, est prêt et que le tournage, après que les producteurs aient enfin réussi à trouver les fonds pour le financer, pourra commencer à l'hiver. Maryika est si ravie qu'elle l'invite à dîner le soir-même chez elle. Non seulement elle invite l'homme à qui elle doit sa carrière, mais elle décide de préparer elle-même le repas, au grand étonnement de Martha qui s'étonne qu'elle préfère la compagnie d'un homme âgé à celui d'un grand et beau blond, faisant référence à Friedrich von Riegenburg. Maryika la fait taire. Avant que débute la soirée, Maryika reçoit le coup de téléphone qu'elle attendait de la part de Leni Riefensthal. Celle-ci demande à la jeune femme si elle peut passer la voir pour lui parler du film, ce à quoi la jeune actrice répond par l'affirmative. Il ne faut que quelques minutes à la cinéaste pour arriver chez Maryika. Elle lui annonce qu'elle n'aura pas le rôle dans son prochain film, La lumière bleue, car les producteurs veulent qu'elle joue le rôle principal, en plus de le réaliser. Ce à quoi elle répond que cela l'arrange car le tournage du prochain film de Wilhelm Speer débute un peu près en même temps ce qui explique le dîner en ces murs. Leni Riefenstham prend congé de Maryika. Comme Leni Riefensthal et Wilhelm Speer ne s'entendent pas, Maryika espère qu'ils ne vont pas se croiser dans le vestibule, ce qui n'est pas le cas. Elle propose tout de même à la cinéaste de rester dîner avec eux, ce à quoi elle répond par la négative et qu'elle a d'autres projets pour la soirée. Elle vient à la rencontre de Speer, heureuse de le revoir. Celui-ci lui dit qu'il veut qu'elle lise le scénario en premier et les larmes lui montent aux yeux car non seulement, il lui fait confiance au point de lui confier le rôle principal dans le film, mais en plus, c'est la fin de sa période de solitude et de sa crainte suite aux menaces de Friedrich von Riegunberg.

Quelques jours après leur retrouvailles, Speer et Maryika commencent les essais de leur prochain film. Le rôle principal masculin est tenu par un ténor du cinéma allemand, Emil Janning. Alors que Maryika assiste à sa transformation physique en Théan von Hasler, une jeune aristocrate tombée à la déchéance pour l'amour d'un homme, par le talent de sa maquilleuse, Lotte, elle rejoint le plateau où est Gustav Umlauff, l'impressario. Il lit la presse spécialisée qui, loin d’encenser le film, critique le choix de Wilhelm Speer d'avoir choisi une petite maison de production, affiliée au parti communiste, au lieu de tourner son film avec tout les moyens logistiques et humains que la UFA aurait pu mettre à sa disposition. Quelques heures plus tard, une conférence de presse est présente et les journalistes présents s'interrogent sur les choix de Wilhelm Speer qui préfère faire un film sur la condition humaine qu'un film exaltant les valeurs de la Grande Allemagne. Speer explique qu'il refuse de faire de l'idéologie et que si son choix de maison de production a été fait, c'est pour qu'il puisse travailler librement, liberté que la UFA ne lui garantissait pas. Ce qui choque les journalistes. Certains lui reprochent d'entraîner dans sa chute deux des vedettes du cinéma allemands que sont Maryika Vremler et Emil Janning, ce à quoi le réalisateur répond qu'ils ont fait un choix professionnel et qu'il ne les retien pas. Maryka, ayant assisté à la confrontation depuis une pièce plongée dans la pénombre, est en larmes.

Martha Kipmüller, la domestique de Maryika, est une jeune femme de vingt et ans venue en ville pour gagner son trousseau de voyage. Elle est originaire de Souabe. Elle a la simplicité et la naïveté de la jeune fille issue de la campagne. Un soir, alors qu'elle était de sortie, elle se rend au cinéma qui, pour elle, doit être quelque chose de divertissant. En général, elle va voir des comédies musicales. Mais ce soir-là, elle va voir un film réaliste à tendance marxiste. Alors qu'une scène terrifiante se présente, elle ferme les yeux et agrippe la veste de son voisin de siège. Elle fait connaissance de cet homme d'une cinquantaine d'années, marié et père de famille, professeur d'histoire et proche des idées marxistes. Elle se rapproche de plus en plus de cet homme dont elle commence à partager les idées politique sur la société prolétaires. La jeune femme s’intéresse de moins en moins à son fiancé, boulanger de profession, resté au pays et dont elle ne donne plus de nouvelles. Et elle s'intéresse de moins en moins son travail, ce qui inquiète un peu Maryika. Si Martha refait le monde avec l'homme qui est devenu son amant, elle ne se doute pas qu'un soir, la mort va venir à sa rencontre une nuit d'octobre.

Et le responsable de la mort de Martha Kipmüller n'est autre que Henrich, l'un des homme de mains de Friedrich von Riegenburg et celui qui a terrifié Maryika à Munich. Il est au volant d'une voiture qu'il a volée au niveau de la gare et la mission que lui a donné Friedrich von Riegenburg : attenter à la vie de la domestique de Maryika Vremler sans être pris sur le fait (dans le cas contraire, il sera désavoué par les siens) sans mettre en cause le parti national-socialiste à la veille de grandes élections. Il ne doit pas y avoir de témoin de l'accident. Il connaît parfaitement l'emploi du temps et l'itinéraire de la jeune femme quand elle prend sa soirée pour rejoindre son amant le professeur. Il attend le bon moment pour commettre son forfait. En attendant sa victime, il pense à son histoire, au fait qu'il a commencé à tuer des êtres vivants avec des oiseaux, en débutants avec les pigeons sur le chemin de l'école avant de s'en prendre à ceux de son père biologique (son père officiel était alcoolique et violent avec sa femme, qui elle, avait des aventures avec tous les hommes du quartier) avant de s'aguerrir et de commencer à tuer des hommes. Il reconnaît, en voyant le visage de sa victime, la terreur que celle-ci éprouve quand elle va mourir. Dans le cas de la jeune domestique, il attend le moment opportun pour la renverser, quand elle sera au milieu de la chaussée et qu'elle ne pourra ni reculer, ni avancer. Une fois sa besogne effectuée, il se rend vers une maison avec un jardinet, demande la maîtresse de maison avant que chacun des deux décline leur identité respective. La femme a pour mission de se faire embaucher par la jeune Maryika Vremler, que la concierge de l'immeuble dans lequel vit la jeune femme va introduire dans son entourage, en qualité de domestique et elle doit faire un rapport quotidien sur les activités de la jeune femme à Friedrich von Riegenburg. Sans le savoir, la jeune femme va devenir l'objet d'une surveillance accrue de la part des nazis.

Maryika est désemparée de la mort de sa jeune domestique, et pendant des semaines, elle refuse de la remplacer. Cependant, frau Spitz, qui est le nom de la femme qu'Henrich est allé voir le soir de l'assassinat de Martha, se présente chez elle. Elle préfère s'acquitter des tâches domestiques elle-même quand son emploi du temps le lui permet. Alors qu'elle rentre chez elle après d'être rendue, comme chaque semaine sur la tombe de l'infortunée Martha, elle reçoit un appel de Munich. C'est le réceptionniste du Regina Palast qui lui téléphone pour lui annoncer que la commission qu'elle avait confiée au groom, Ruddi Reinecker qui a été licencié pour avoir volé les clients de l'hôtel, n'a pas été effectuée et il demande à la jeune femme s'il doit lui renvoyer le paquet, ou bien l'envoyer au destinataire. Elle comprend très vite qu'il parle de la pellicule et elle lui demande d'envoyer le paquet à son destinataire. Après avoir pris congé du réceptionniste, Gustav Umlauff se présente chez elle car le temps presse pour la préparation du tournage du dernier film de Wilhelm Speer et les préparatifs doivent se faire rapidement. De plus, il estime que Maryika n'a pas à s'occuper des tâches domestiques et qu'elle doit employer quelqu'un pour s'en occuper. Leur choix s'arrête sur frau Spitz qui vient s'installer dans la semaine. Elle prend rapidement possession des lieux et voyant la détresse de la jeune femme, elle lui dit de se tourner vers l'avenir et non pas vers le passé, surtout quand on a perdu une personne proche. Et pour cela, il faut avoir un idéal à défendre. Après lui avoir dit ça, elle va dans sa chambre et fait une liste des personnes vivant dans le quartier à arrêter avant de se coucher.

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