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Le monde (la société) est-il la somme de nos individualités, ou son contraire ?


Guillaume_des_CS

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le monde vit. Enfin, c'est ce qu'il se raconte... Il s'énerve, se débat, se combat. Comme avant. Comme toujours. 

Moi, je m'ennuie. Je rêvasse. Comme avant. Comme toujours...

Allons-nous nous rencontrer ? J'en doute. Mon rêve n'est pas "utile" au monde... Et le monde est étranger à mon rêve.  

L'un et l'autre se critiquent, se jugent, sans se parler, sans communiquer. 

Suis-je normal ? Suis-je anormal ?

Et vous, où êtes-vous ? De quel côté êtes-vous ? Y a-t-il vraiment deux faces ? Ou les ai-je rêvées ?...

Le monde (la société) est-il la somme de nos individualités, ou son contraire ? Mais au fait : quel est le contraire de la somme ? (Et pourquoi ne peut-on poser ce problème sous l'angle mathématique ?)

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Membre, Posté(e)
Lasko Membre 117 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Par chez moi, le monde est une prolongation de nos sens et de nos pensées. De même, la société est le reflet de nos comportements.

C'est une simulation de notre "cerveau" propre à permettre les actes que nous voulons accomplir. Ainsi: autre volonté, autre rêve, autre monde.

Les rêves se combattent ou se conjuguent, ce sont des forces qui influencent le monde et celui qui le perçoit. Celui qui cesse de payer sa cotisation à la perception consensuelle ou commune du monde devient forcément un anormal. Il découvre que le monde possède une infinité de facettes.

D'ailleurs, les mots rêve et volonté sont ici employés de façon anormale(peut-être). Ils ne se réfèrent ni à nos idées ou idéaux intellectuelles ni à nos volitions de surface. Non, c'est plus profond. J'ai récemment vu un interview de Bourdieu qui au cours d'un échange reprend son interlocuteur comme ceci: "l'honnêteté ne suffit pas, nos inconscients sont très puissants".

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 624 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 11 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Le monde (la société) est-il la somme de nos individualités, ou son contraire ?

A quoi bon ce genre de questionnement ?

Supposons un instant que la somme ou le contraire des individualités façonne le monde ?

Une fois cette conviction ancrée chez vous, en quoi cela change -t- il le cours des évènements.

A quoi bon s’interroger sur un sujet sans réponse crédible ? :D

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"Pour que la volonté générale soit accomplie, il faut que les volontés particulières s'y rapportent.

Ce n'est pas assez de dire aux citoyens , soyez bons; il faut leur apprendre à l'être.

Ce ne sont ni les murs ni les hommes qui font la patrie: ce sont les lois, les mœurs, les coutumes, le gouvernement, la Constitution, la manière d'être qui résulte de tout cela.

C'est du premier moment de la vie qu'il faut apprendre à mériter de vivre; et comme on participe en naissant aux droits des citoyens, l'instant de notre naissance doit être le commencement de l'exercice de nos devoirs.

Partout où le peuple aime son pays, respecte les lois, et vit simplement, il reste peut de choses à faire pour le rendre heureux.

Chacun met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale. Cet acte d'association produit un corps moral et collectif qui se nommait Cité et que l'on nomme aujourd'hui République ou Corps politique."

JJ Rousseau

Vous semblez être un citoyen nombriliste. Regardez au loin.

 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 502 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

difficile de répondre car , l'époque fait-aussi l'humain , pourquoi ?

et bien , les époques précédentes , en dessendant dans les siècles du passé , les gens n'étaient pas assaillie par beaucoup de faits se passant très loins ou prés d'eux .

aujourd'hui , nous savons et voyons ce qui se passe dans le monde et parfois à la seconde prés .

il est peut-être dangereux pour notre conscience et autres , de chercher à se situer moralement ou autres , dans un innexitricable contexe mondiale ?

bonne journée

 

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Membre, 62ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Est-ce que tu peux rêver quelque chose que d'autres ne pourraient pas rêver ? D'un point de vue de l’ontogenèse, l'individu est un reflet du monde, d'un point de vue de la phylogenèse le monde est la somme des changements apportés par les individus.

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Membre, 79ans Posté(e)
Est.ce.des.ailles Membre 75 messages
Forumeur Débutant‚ 79ans‚
Posté(e)

Le monde est la somme des rêves de chaque particularité.

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bon, jusque là je ne vois que des répétiteurs de leçons qui fuient le sens de ma question (à supposer qu'ils soient capables de l'avoir comprise, ce qui est loin d'être certain...). 

Je me demandais hier soir pourquoi j'avais finalement renoncé à ma participation à ce forum ; je crois que je commence à m'en souvenir... 

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 274 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Le monde vit. Enfin, c'est ce qu'il se raconte... Il s'énerve, se débat, se combat. Comme avant. Comme toujours. 

Moi, je m'ennuie. Je rêvasse. Comme avant. Comme toujours...

Allons-nous nous rencontrer ? J'en doute. Mon rêve n'est pas "utile" au monde... Et le monde est étranger à mon rêve.  

L'un et l'autre se critiquent, se jugent, sans se parler, sans communiquer. 

Suis-je normal ? Suis-je anormal ?

Et vous, où êtes-vous ? De quel côté êtes-vous ? Y a-t-il vraiment deux faces ? Ou les ai-je rêvées ?...

Le monde (la société) est-il la somme de nos individualités, ou son contraire ? Mais au fait : quel est le contraire de la somme ? (Et pourquoi ne peut-on poser ce problème sous l'angle mathématique ?)

Il y a bien deux faces. D'un côté, l'on a affaire à un complexe de solutions, génératrices de nouveaux problèmes. Le progrès est dénué de finalité. Il crée des déséquilibres, qui sont ensuite vécus comme autant d'incitations à les résoudre. Les nouvelles solutions ne cessent d'engendrer de nouveaux déséquilibres. Ainsi le monde moderne, pour ce que nous sommes capables de comprendre, s'est enfermé dans des suites de rétroactions, apparaissant comme un enchaînement de nécessités implacables. Les exemples sont innombrables. Ces nécessités enserrent toute la vie sociale. Plus le progrès accélère, plus les risques sont grands, plus le progrès est impératif (puisqu’il faut bien solutionner ces problèmes, sauf à renoncer à vivre).

Toute la vie affective, intellectuelle et morale subit la sélection par ce complexe. Ce qui est compatible, selon son degré de compatibilité, est favorisé. Ce qui est incompatible est voué à l'insignifiance ou pire. L'homme doit être rééduqué entièrement pour accepter de vivre dans cet univers. Cette rééducation se fait en douceur, la plupart du temps. Mais certains signes ne trompent pas. 

Ainsi il y a cette face monolithique, par rapport à laquelle l'autre face apparaît. Faîte de particularités, dès lors. Qui se divisent sans cohérence, sans force, sans prise sur le monde.

La mélancolie ronge les âmes.

 

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Membre, 62ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Bon, jusque là je ne vois que des répétiteurs de leçons qui fuient le sens de ma question (à supposer qu'ils soient capables de l'avoir comprise, ce qui est loin d'être certain...).

Tu viens de répondre à ta question...

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 067 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Le monde vit. Enfin, c'est ce qu'il se raconte... Il s'énerve, se débat, se combat. Comme avant. Comme toujours. 

Moi, je m'ennuie. Je rêvasse. Comme avant. Comme toujours...

Allons-nous nous rencontrer ? J'en doute. Mon rêve n'est pas "utile" au monde... Et le monde est étranger à mon rêve.  

L'un et l'autre se critiquent, se jugent, sans se parler, sans communiquer. 

Suis-je normal ? Suis-je anormal ?

Et vous, où êtes-vous ? De quel côté êtes-vous ? Y a-t-il vraiment deux faces ? Ou les ai-je rêvées ?...

Le monde (la société) est-il la somme de nos individualités, ou son contraire ? Mais au fait : quel est le contraire de la somme ? (Et pourquoi ne peut-on poser ce problème sous l'angle mathématique ?)

Bonsoir Monsieur Guillaume (ça fait un peu pompeux, non?), j'ai plaisir à vous revoir de temps en temps!

J'ai relu au moins trois ou quatre fois ce que vous avez écrit. je n'arrivais pas à savoir comment j'allais vous répondre. D'ailleurs, je commence sans savoir où je vais aller...

J'ai l'impression que vous utilisez le mot "monde" dans le sens "les gens", la société? C'est ça? (pardon, la suite me donne la réponse...)

Si la volonté de rencontre est maintenue par chacun, pourquoi n'y aurait-il pas de rencontre? Voulez-vous rencontrer? Savez-vous ce que ou qui vous voulez rencontrer? Maintenir une volonté pour créer une pression, pour créer une influence.

Vous rêvez d'un monde étrange, étranger? Mais s'il fonctionne comme celui qui le critique, qui juge sans les codes de communication, alors il n'est pas si étranger au final, non?

Regardez, je suis à côté de vous et je regarde dans la même direction que vous, en doutez-vous? Ne le voyez-vous pas? Je ne suis pas d'un côté ou d'un autre, je suis le lien qui unit les deux, le pont qui permet de passer de l'un à l'autre.

Je ne suis pas forte dans la complexité, quel est le contraire de la somme des individualités? Serait-ce la soustraction de nos individualités? Le monde serait le résultat de la soustraction de chacune de nos individualités? Mais alors quelle réalité lui resterait-il mis à part l'idée qu'on s'en ferait? Pourquoi ne pourrait-on pas poser ce problème en mathématiques (je n'ai pas votre connaissance des mathématiques...)

Repassez, je vous ferai un peu oublier les raisons qui vous font déserter ce forum (c'est prétentieux, ou suffisamment fou pour être tenté?). Ou rencontrons-nous...

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

l'intelligibilité mathématique nous enferre dans la matérialité et donc dans une vision additionnelle "des réalités" possibles, nul doute que de rechercher à comprendre le monde par ce biais ne finisse par rendre toutes compréhensions aussi absconses que l'auteur de la question...

 

 

P.S et de tout accord avec Loufiat sur sa crypto-analyse de ce qui nous tient "ensemble"...

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Membre, 35ans Posté(e)
ÈléonoreK Membre 330 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 14/11/2020 à 22:16, Guillaume_des_CS a dit :

Le monde vit. Enfin, c'est ce qu'il se raconte... Il s'énerve, se débat, se combat. Comme avant. Comme toujours. 

Bonjour Guillaume.

Si tu dis : "le monde", en parlant de la société, (et même là je ne sais pas s'il y a moyen d'être clair, c'est quoi la société ? ), alors il ne vit pas, une société ne vit pas. Est-ce que ça se combat une société ?

Il faut avoir du temps à perdre, est-ce qu'on peut vouloir changer la société ? Si parvenir à changer des lois, une morale, des préjugés etc, revient à changer la société, alors peut-être que oui mais ça me semble encore une peine perdue. Changer réellement, voila ce qu'il faudrait clarifier. Si l'on pense qu'une société est la somme de personnes conscientes, je ne vois qu'une seule chose à faire, changer sa propre personne consciente et faire autant que se peut que ce changement fasse craquer ce qui ne veut ou ne peut changer.

Moi, je m'ennuie. Je rêvasse. Comme avant. Comme toujours...

Tu t'ennuies parce que tu rêvasses ? Lorsque je rêve c'est tout le contraire de l'ennui, c'est l'intensité qui se met en œuvre.

Allons-nous nous rencontrer ? J'en doute. Mon rêve n'est pas "utile" au monde... Et le monde est étranger à mon rêve.  

Ce n'est pas se rencontrer qui compte, c'est poser les mains ensemble sur le même  ouvrage.

L'un et l'autre se critiquent, se jugent, sans se parler, sans communiquer. 

Oui, c'est vrai, et entendras-tu ce que je te réponds comme une critique vaine ?

Suis-je normal ? Suis-je anormal ?

Je te souhaite d'être anormal au-delà du peu, la norme c'est la mort.

Et vous, où êtes-vous ? De quel côté êtes-vous ? Y a-t-il vraiment deux faces ? Ou les ai-je rêvées ?...

Moi, je suis Open Accès, un pied de ce côté et un pied de l'autre, mais je sais bien que je ne veux habiter ni dans l'un ni dans l'autre.

Le monde (la société) est-il la somme de nos individualités, ou son contraire ? Mais au fait : quel est le contraire de la somme ? (Et pourquoi ne peut-on poser ce problème sous l'angle mathématique ?)

C'est l'esprit de calcul qui a construit ce monde, le contraire de toute somme est égal à zéro, le contraire de la somme est aucune autre des opérations possible, celle qui retranche ou celle qui divise, ou celle qui multiplie, rien n'est utile de tout cela maintenant, seul zéro et un existent.

 

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
Le 15/11/2020 à 23:09, Ambre Agorn a dit :

...

Repassez, je vous ferai un peu oublier les raisons qui vous font déserter ce forum (c'est prétentieux, ou suffisamment fou pour être tenté?). Ou rencontrons-nous...

Jolie déclaration. Une réponse évidente à la question posée. Le monde avance en désordre dans la direction où chacun de nos coeurs le poussent. Parfois, vers la boue et la pénombre. Parfois, vers la lumière.

@Guillaume_des_CS, si ce forum t'apporte un lien amical ou amoureux, tu ne regretteras pas d'y avoir participé. ;)

Puisse votre rencontre avoir lieu... et vous apporter un peu de bonheur ! :fleur:

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 067 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Persil-Fleur a dit :

Jolie déclaration. Une réponse évidente à la question posée. Le monde avance en désordre dans la direction où chacun de nos coeurs le poussent. Parfois, vers la boue et la pénombre. Parfois, vers la lumière.

@Guillaume_des_CS, si ce forum t'apporte un lien amical ou amoureux, tu ne regretteras pas d'y avoir participé. ;)

Puisse votre rencontre avoir lieu... et vous apporter un peu de bonheur ! :fleur:

Il y a rencontre lorsqu'il y a un équilibre de créé, une compréhension, une réponse attentive à une demande, une demande à une réponse. Il y a rencontre lorsqu'il y a mise en présence. Autrement dit, la rencontre est possible s'il y a une certaine présence dans l'attention, une certaine intensité dans l'attention. Ici, sur le forum, je peux lui apporter cette attention. Ce qu'il en fera ne dépend que de sa volonté.

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Il y a rencontre lorsqu'il y a un équilibre de créé, une compréhension, une réponse attentive à une demande, une demande à une réponse. Il y a rencontre lorsqu'il y a mise en présence. Autrement dit, la rencontre est possible s'il y a une certaine présence dans l'attention, une certaine intensité dans l'attention. Ici, sur le forum, je peux lui apporter cette attention. Ce qu'il en fera ne dépend que de sa volonté.

C'est un homme avisé. Il en fera bon usage ;)

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 14/11/2020 à 22:16, Guillaume_des_CS a dit :

Le monde vit. Enfin, c'est ce qu'il se raconte... Il s'énerve, se débat, se combat. Comme avant. Comme toujours. 

Moi, je m'ennuie. Je rêvasse. Comme avant. Comme toujours...

Allons-nous nous rencontrer ? J'en doute. Mon rêve n'est pas "utile" au monde... Et le monde est étranger à mon rêve.  

L'un et l'autre se critiquent, se jugent, sans se parler, sans communiquer. 

Suis-je normal ? Suis-je anormal ?

Et vous, où êtes-vous ? De quel côté êtes-vous ? Y a-t-il vraiment deux faces ? Ou les ai-je rêvées ?...

Le monde (la société) est-il la somme de nos individualités, ou son contraire ? Mais au fait : quel est le contraire de la somme ? (Et pourquoi ne peut-on poser ce problème sous l'angle mathématique ?)

Bonjour,

Appétit + espoir -> rêve

Ici, l'espoir est une causalité hypothétique, et le rêve est une génération spontanée mâle.

Le rêve naïf consiste à court-circuiter, à plastifier, honnêtement ou non, cette causalité.

Ma foi, le fictif est parfois plus excitant que le réel, à chacun de gérer sa propre machine à rêve.

L'erreur impardonnable serait de croire en la gratuité du rêve.

 

Là où je ne vous rejoins pas, c'est sur votre hermétisme péremptoire entre le rêve et la réalité.

L'environnement est un média superplastique, et nous en sommes les systèmes de référence.

Ainsi, mental et physique sont susceptibles d'entrer en symbiose : en circularité extrapolative et illustrative.

L'espace n'est pas neutre : il est incurvé par le fonctionnalisme de l'esprit, son dimensionnement notionnel.

Si votre appétit est grand, que votre rêve est réaliste, et que votre espoir est crédible, alors vous pourrez détourner le destin d'un partenaire et réciproquement.

Cordialement, Fraction

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 16/11/2020 à 13:27, ÈléonoreK a dit :

 

Bon, d'abord, Merci ! Merci pour cette contribution précieuse ÉléonoreK. Bien sûr, je suis juge et partie. Ce que tu exprimes (ce que j'en veux comprendre) flatte ma sensibilité profonde. Mais (comme toi, je suis sûr), je passe ma vie (chaque seconde de ma vie) à questionner ma sensibilité, mes idées, mes ressentis, mes analyses (pas mes convictions, pas mes certitudes, pas mes "appris" (récitatifs)... car je n'en ai pas.).

Non, Éléonore, je ne limite pas "mon" monde à la société ; j'entends, (étant une sorte d'autiste...), le monde que je perçois ; à savoir : l'humanité. Car "Mon" monde à moi se résume à ce concept d'humanité. Dès lors, de quel monde parlé-je ? Qu'est-ce que "cette" humanité-là ? C'est simple (just kidding...) : "l'humanité" est l'avenir de l'espèce à laquelle j'appartiens. Alors, qu'est-ce que cet "avenir" ? Personne, pas même moi (tu imagines ?), n'a la réponse. 
Et pourtant, chacun de nous la porte en soi... 
Mais "la porter" n'est pas "la formuler" (pouvoir le faire, pouvoir la faire...). Nous sommes incapables de la formuler...
Pourquoi ? 
Parce que nous raisonnons. (D'où ma diatribe [un peu ridicule, et malheureusement agressive] contre les "répétiteurs" de leçons...) Nous sommes enfermés dans un raisonnement... Nous sommes incapables de créer notre propre avenir. Nous sommes... impuissants. Nous sommes... morts.

« ...une société ne vit pas ? Est-ce que "ça" se combat une société ?...» : Comme j'ai dit, mon monde (dans le sujet) ne se limite pas à la société (l'espace social, à savoir le lieu d'exercice de la seule interactivité (inter-individualisation ?) humaine. Je posais la question sous l'angle métaphysique (philosophique, et non, limitativement sociologique) ; cependant, un pont existe entre les deux : c'est la dimension systémique de la société ! Car oui, dans l'approche systémique, la société est bien vivante ! Oui, le système social est un quasi organisme, comme tout autre système ; comme tout système. Et dès lors qu'on accepte qu'il est "vivant" (même avec des guillemets), on le voit autrement... 
Est-ce qu'un système peut se combattre lui-même ? Oui, et non. C'est une question d'interprétation je crois. Oui, si l'on regarde du côté de l'entropie nécessaire à l'homéostasie (une sorte d'équilibre indispensable à la survie...) du système. On peut considérer qu'une lutte des énergies internes permette cette entropie (permette l'organisation des énergies éventuellement contradictoires pour atteindre à l'équilibre nécessaire à la maintenance, la pérennité du système, etc.) ; 
non, si l'on récuse la société en tant que système.
Mais alors, qu'est-ce d'autre ?... (Ta réponse, le cas échéant, m'intéresse...)
Pour moi : oui, une société vit, et non seulement elle vit, mais elle vit indépendamment de ses éléments "apparemment" constitutifs (à savoir, en l'occurrence, les êtres humains...) ! 
Pour une raison simple d'ailleurs : c'est qu'elle n'est pas seulement constituée d'eux (les êtres humains). Elle emporte dans son entité (constitutive) d'autres dimensions... Comme par exemple, mais pas exhaustivement, tant la liste serait longue, mais ici je veux "enfoncer le clou" : leur histoire ! (l'histoire même de ces êtres humains ; mais en fait : la perception et la représentation qu'ils s'en font eux-mêmes à l'instant même où l'on définit la société !) Autrement dit, une société est un être de chair ET de pensée...
Oui, définitivement, ...vivante, "la" société !
Se pose alors, j'en conviens, la question de notre puissance (à nous, humains) sur cette vie, sur la vie de cet organisme. 
Et c'est bien ma désespérance à pouvoir y répondre que j'énonce maladroitement dans le sujet de ce post...

« Si parvenir à changer des lois, une morale, des préjugés etc, revient à changer la société, alors peut-être que oui mais ça me semble encore une peine perdue. » : Je te rejoins totalement ! 
Par contre, on peut, selon moi, changer la société (l'organisme que je décris ci-avant) ! Oui, on peut. Mais pas de l'intérieur... Il faut transcender l'objet ! Il faut le voir, le concevoir, le percevoir de l'extérieur de lui-même, mais en restant soi-même à l'intérieur. Il faut... rêver ! Rêver qu'il est possible d'échapper à son carcan. Rêver qu'il est possible de penser le "monde" (justement) autrement ! Rêver que l'objet lui-même (la société) n'est qu'un mauvais rêve, un cauchemar, duquel on peut se réveiller ! 
Mais un tel rêve est presque... inhumain. L'homme ne fait que reproduire sa vie dans ses rêves, et vice-versa. Même le bouddhisme (etc.) en est là... Même Bachelard (dont j'ai montré souvent ici, sur ce site, combien je le considère), même Bachelard n'est pas allé au-delà... 
Fais-je mieux ? Moi ?! Soyons sérieux... 
Nous sommes condamnés. Sommes-nous damnés ? Je ne suis pas religieux. Je crois, donc, que même condamnés, nous pouvons nous surpasser, et nous libérer... 
Jamais, jamais ô grand jamais ! il n'y a eu autant d'intelligences humaines sur cette planète ! Jamais. Cette multitude forme – potentiellement – l'Humanité. Comme je l'ai dit : son propre avenir. N'est-il pas temps de réunir cette multitude éparse ? Cette multitude... adverse !? Cette... énergie ? Cette... vie ?

« ...je ne vois qu'une seule chose à faire, changer sa propre personne consciente...» : je te rejoins, là encore, totalement ; j'ai dit la même chose, ici, sur ce site (et ailleurs), il y a un an ou deux ; je l'ai énoncé, de mon côté, à travers deux principes : « "je est le centre de tout" et "il n'est de responsabilité qu'individuelle" » Je ne vais pas ce soir, ici, ré-énoncer ou re-définir ces principes (je l'ai fait, sur ce site : taper "kovanien"), mais il est clair à mes yeux que lorsque tu dis toi-même que chacun de nous porte en lui une (selon moi "la" seule) solution à notre problème (...) collectif, tu me rejoins (ou l'inverse, peu m'importe, je n'y mets aucune vanité...)

« Tu t'ennuies parce que tu rêvasses ? Lorsque je rêve c'est tout le contraire de l'ennui, c'est l'intensité qui se met en œuvre.  : Oui, et tu rejoins ici mon ami Bachelard... Si tu savais comme je vous envie tous les deux !... Je ne sais rien de toi (ou à peu près) Éléonore, mais je peux me positionner en regard de Gaston : il est mal né, comme moi ; mais lui, a été aimé. C'est l'amour qu'il a reçu qui l'a fait. L'amour est la clé de toute humanité. Autrement dit : la mienne (mon concept d'humanité) ne vaut que ce qu'elle vaut... Elle est fondée sur l'intelligence (l'intellect)... Elle est froide. Tombale... J'aimerais bien rêver avec vous... Tout près de ce feu si chaleureux qu'il a si bien compris. Tout proche de cette osmose avec l'univers...
Non. Moi, je suis un chevalier de l'Apocalypse ! 

« Ce n'est pas se rencontrer qui compte, c'est poser les mains ensemble sur le même  ouvrage.» : Pour poser les mains ensemble sur le même ouvrage, ne faut-il pas d'abord se rencontrer ?... Pourtant, tu as raison de souligner que la rencontre elle-même est insuffisante ; encore faut-il accomplir le geste commun... C'est tout le problème d'ailleurs des "médias sociaux" ! Les gens s'y rencontrent virtuellement, mais il ne naît rien de ces pseudo-rencontres, ou, quand il en résulte quelque chose, c'est quelque chose de (nouveau) virtuel ! Par exemple, le gilets jaunes ne sont pas rencontrés via Facebook ; mais de la rencontre virtuelle de gilets jaunes sur Facebook est née une représentation sociale acceptable des gilets jaunes ! C'est totalement surréaliste... (et c'est symptomatique de la nécessité d'entropie pour le système social dont je parlais un peu plus haut...)

« Moi, je suis Open Accès, un pied de ce côté et un pied de l'autre, mais je sais bien que je ne veux habiter ni dans l'un ni dans l'autre. » : Non, Éléonore ; quand tu refuses de choisir ton camp, tu choisis le camp du plus fort. Or, ici, le plus fort, c'est le plus fou. Non ?...  Ai-je vraiment besoin d'en dire plus ?...

« le contraire de toute somme est égal à zéro, le contraire de la somme est aucune autre des opérations possible, celle qui retranche ou celle qui divise, ou celle qui multiplie, rien n'est utile de tout cela maintenant, seul zéro et un existent. » : les fondements mathématiques de la première partie m'intéressent (le contraire de la somme étant, je crois, la somme des opposés) ; par contre, la deuxième partie : "seul zéro et un existent", dois-je l'entendre (l'accepter) sur un plan philosophique (extrapoler la cybernétique à l'explication sociale ?) ou mystique ("le dieu" informatique, l'algorithme tout puissant...) ?

En tout cas, Éléonore, MERCI de m'avoir offert cette tribune pour exprimer (essayer) des pensées importantes (à mon être) et pouvoir ainsi les partager. 
 

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
Le 16/11/2020 à 13:27, ÈléonoreK a dit :

Je te souhaite d'être anormal au-delà du peu, la norme c'est la mort.

Entièrement d'accord. :hi:

On ne peut exprimer autrement sa pulsion de vie individuelle. La norme est sans intérêt et sans saveur. Seul le pic qui dépasse mérite d'être gravi.

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Membre, 35ans Posté(e)
ÈléonoreK Membre 330 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Bon, d'abord, Merci ! Merci pour cette contribution précieuse ÉléonoreK. Bien sûr, je suis juge et partie. Ce que tu exprimes (ce que j'en veux comprendre) flatte ma sensibilité profonde. Mais (comme toi, je suis sûr), je passe ma vie (chaque seconde de ma vie) à questionner ma sensibilité, mes idées, mes ressentis, mes analyses (pas mes convictions, pas mes certitudes, pas mes "appris" (récitatifs)... car je n'en ai pas.).

Oui et je t'en rends hommage pour cela, je sens nettement ta sensibilité.

Citation

Non, Éléonore, je ne limite pas "mon" monde à la société ; j'entends, (étant une sorte d'autiste...), le monde que je perçois ; à savoir : l'humanité. Car "Mon" monde à moi se résume à ce concept d'humanité. Dès lors, de quel monde parlé-je ? Qu'est-ce que "cette" humanité-là ? C'est simple (just kidding...) : "l'humanité" est l'avenir de l'espèce à laquelle j'appartiens. Alors, qu'est-ce que cet "avenir" ? Personne, pas même moi (tu imagines ?), n'a la réponse.
Et pourtant, chacun de nous la porte en soi... 
Mais "la porter" n'est pas "la formuler" (pouvoir le faire, pouvoir la faire...). Nous sommes incapables de la formuler...
Pourquoi ? 
Parce que nous raisonnons. (D'où ma diatribe [un peu ridicule, et malheureusement agressive] contre les "répétiteurs" de leçons...) Nous sommes enfermés dans un raisonnement... Nous sommes incapables de créer notre propre avenir. Nous sommes... impuissants. Nous sommes... morts.

Je ne voulais pas dire "ton" monde, mais "le" monde, je sais bien que "ton monde" n'est pas la société. (sourire)

Mon père (qui t'apprécie beaucoup) dit souvent que l'humanité a deux avenirs possible, disparaître ou muter.

C'est vrai que chacun de nous porte l'humanité et son avenir en soi, j'ose espérer qu'elle est également portée par un dessein inéluctable et ineffable.

Oui nous sommes enfermés et impuissants globalement, mais il y en a quelques uns qui se sont échappés et d'autres; de plus en plus nombreux; qui s'échapperont.

 

Citation

« ...une société ne vit pas ? Est-ce que "ça" se combat une société ?...» : Comme j'ai dit, mon monde (dans le sujet) ne se limite pas à la société (l'espace social, à savoir le lieu d'exercice de la seule interactivité (inter-individualisation ?) humaine. Je posais la question sous l'angle métaphysique (philosophique, et non, limitativement sociologique) ; cependant, un pont existe entre les deux : c'est la dimension systémique de la société ! Car oui, dans l'approche systémique, la société est bien vivante ! Oui, le système social est un quasi organisme, comme tout autre système ; comme tout système. Et dès lors qu'on accepte qu'il est "vivant" (même avec des guillemets), on le voit autrement... 
Est-ce qu'un système peut se combattre lui-même ? Oui, et non. C'est une question d'interprétation je crois. Oui, si l'on regarde du côté de l'entropie nécessaire à l'homéostasie (une sorte d'équilibre indispensable à la survie...) du système. On peut considérer qu'une lutte des énergies internes permette cette entropie (permette l'organisation des énergies éventuellement contradictoires pour atteindre à l'équilibre nécessaire à la maintenance, la pérennité du système, etc.) ; 
non, si l'on récuse la société en tant que système.

Mais alors, qu'est-ce d'autre ?... (Ta réponse, le cas échéant, m'intéresse...)
Pour moi : oui, une société vit, et non seulement elle vit, mais elle vit indépendamment de ses éléments "apparemment" constitutifs (à savoir, en l'occurrence, les êtres humains...) ! 
Pour une raison simple d'ailleurs : c'est qu'elle n'est pas seulement constituée d'eux (les êtres humains). Elle emporte dans son entité (constitutive) d'autres dimensions... Comme par exemple, mais pas exhaustivement, tant la liste serait longue, mais ici je veux "enfoncer le clou" : leur histoire ! (l'histoire même de ces êtres humains ; mais en fait : la perception et la représentation qu'ils s'en font eux-mêmes à l'instant même où l'on définit la société !) Autrement dit, une société est un être de chair ET de pensée...
Oui, définitivement, ...vivante, "la" société !
Se pose alors, j'en conviens, la question de notre puissance (à nous, humains) sur cette vie, sur la vie de cet organisme. 
Et c'est bien ma désespérance à pouvoir y répondre que j'énonce maladroitement dans le sujet de ce post...

Bon c'est peut-être une question de sémantique, voir une société vivante doit correspondre à une métaphore, et dans ce cas, ça ne pose plus de problème, pour ma part, je suis incapable de voir une société, j'en vois mille en une, en fait le terme lui-même ne me convient pas, pas plus que ce vers quoi il peut nous diriger, je n'aspire à aucun régime de société, elle est même synonyme de décadence et de mort, lorsque je pense à elle l'image que je vois est celle d'un cercueil, j'aspire à une communion de cœurs et d'âmes, à une fusion d'esprit.

 

Citation

 

« Si parvenir à changer des lois, une morale, des préjugés etc, revient à changer la société, alors peut-être que oui mais ça me semble encore une peine perdue. » : Je te rejoins totalement ! 
Par contre, on peut, selon moi, changer la société (l'organisme que je décris ci-avant) ! Oui, on peut. Mais pas de l'intérieur... Il faut transcender l'objet ! Il faut le voir, le concevoir, le percevoir de l'extérieur de lui-même, mais en restant soi-même à l'intérieur. Il faut... rêver ! Rêver qu'il est possible d'échapper à son carcan. Rêver qu'il est possible de penser le "monde" (justement) autrement ! Rêver que l'objet lui-même (la société) n'est qu'un mauvais rêve, un cauchemar, duquel on peut se réveiller ! 
Mais un tel rêve est presque... inhumain. L'homme ne fait que reproduire sa vie dans ses rêves, et vice-versa. Même le bouddhisme (etc.) en est là...

Même Bachelard (dont j'ai montré souvent ici, sur ce site, combien je le considère), même Bachelard n'est pas allé au-delà...

 

Je suis proche de Bachelard par la sensibilité, je regrette qu'il ait choisit le terme "rêverie" parce que chez moi ce terme a sens de "distraction" et que l'acte de rêver est un acte intense de conscience, mais au-delà de ces petites questions de choix sémantiques, j'aime beaucoup également Gaston.

Je ne parlerais pas de l'acte de rêver parce que c'est un domaine privilégié de mon paternel qui en connaît beaucoup plus que moi sur le sujet et en parlerait mieux que moi, j'ai trop peur qu'il me gronde. :p

 

Citation



Non. Moi, je suis un chevalier de l'Apocalypse !

et quelle est la couleur de ton cheval ? :)

 

 

Citation

« Ce n'est pas se rencontrer qui compte, c'est poser les mains ensemble sur le même  ouvrage.» : Pour poser les mains ensemble sur le même ouvrage, ne faut-il pas d'abord se rencontrer ?... Pourtant, tu as raison de souligner que la rencontre elle-même est insuffisante ; encore faut-il accomplir le geste commun... C'est tout le problème d'ailleurs des "médias sociaux" ! Les gens s'y rencontrent virtuellement, mais il ne naît rien de ces pseudo-rencontres, ou, quand il en résulte quelque chose, c'est quelque chose de (nouveau) virtuel ! Par exemple, le gilets jaunes ne sont pas rencontrés via Facebook ; mais de la rencontre virtuelle de gilets jaunes sur Facebook est née une représentation sociale acceptable des gilets jaunes ! C'est totalement surréaliste... (et c'est symptomatique de la nécessité d'entropie pour le système social dont je parlais un peu plus haut...)

Oui je comprends bien ces termes, d'ailleurs, ne sommes-nous pas en train de nous rencontrer un peu ?

 

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« Moi, je suis Open Accès, un pied de ce côté et un pied de l'autre, mais je sais bien que je ne veux habiter ni dans l'un ni dans l'autre. » : Non, Éléonore ; quand tu refuses de choisir ton camp, tu choisis le camp du plus fort. Or, ici, le plus fort, c'est le plus fou. Non ?...  Ai-je vraiment besoin d'en dire plus ?...

je ne refuse rien, je n'ai pas voulu dire cela, je suis simplement un pied dans l'un et un pieds dans l'autre, choisir un camp, c'est refuser l'autre, je les accueille afin qu'ils collaborent en moi.

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« le contraire de toute somme est égal à zéro, le contraire de la somme est aucune autre des opérations possible, celle qui retranche ou celle qui divise, ou celle qui multiplie, rien n'est utile de tout cela maintenant, seul zéro et un existent. » : les fondements mathématiques de la première partie m'intéressent (le contraire de la somme étant, je crois, la somme des opposés) ; par contre, la deuxième partie : "seul zéro et un existent", dois-je l'entendre (l'accepter) sur un plan philosophique (extrapoler la cybernétique à l'explication sociale ?) ou mystique ("le dieu" informatique, l'algorithme tout puissant...) ?

En tout cas, Éléonore, MERCI de m'avoir offert cette tribune pour exprimer (essayer) des pensées importantes (à mon être) et pouvoir ainsi les partager. 
 

1+1+2+3+5+8+13.... tout cela est toujours égal à un.

 

Grand merci à toi chevalier !

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