Aller au contenu

Lasko

Membre
  • Compteur de contenus

    117
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Points

    319 [ Donate ]

Informations Personnelles

  • Sexe
    Homme
  • Intérêts
    Pister, cogner des silex, grogner entre ami(es)...

Visiteurs récents du profil

Le bloc de visiteurs récents est désactivé et il n’est pas visible pour les autres utilisateurs.

Lasko's Achievements

Baby Forumeur

Baby Forumeur (1/14)

  • Dévoué Rare
  • Première semaine terminée
  • Un mois plus tard
  • Un an ici Rare
  • Premier post

Badges récents

44

Réputation sur la communauté

  1. Lasko

    Regards sur notre monde

    C'est distance n'est-elle pas précisément ce qui nous caractérise en tant qu'espèce ? Homo-sapiens apparaît avec cette conscience duplicative, il ne fait plus simplement corps avec lui-même, il n'y pas seulement identité mais connaissance dans la séparation avec quelque chose qui devient objet. L'émotion, le cerveau, le bras ou le poil de cul, deviennent objets (comme) étranger à soi et que l'on étudie dans son aspect extérieur. L'homme est un être de transition, disait je ne sais plus qui. Il est mis en tension entre "deux mondes" qu'il ne parvient pas à concilier en sa nature et cette position lui est inconfortable, source de bien d'illusions, de conflits et de souffrances. Alors oui, nos émotions expriment ce que nous sommes (en partie). Chaque émotion est porteur d'un sens vital, elle est faite de notre chair et notre sang. Nous aimons ou nous n'aimons pas selon que nos sentiments nous dirigent, qu'importe de connaître quelle chimie ou bain hormonale est en jeu, par eux, nous sommes livrés (ou en communion) aux lois de la nature. Pourtant, en tant qu'homme, un supplément de conscience est possible. Jusque là, ce supplément a seulement donné un cadre mental à toutes nos émotions. Un cadre déformant, moral, confusionnant, répressif... qui a son tour est maintenant livré à des lois d'ordre sociétales qu'il a lui-même engendré. Nous ne connaissons pas encore notre pouvoir.
  2. Lasko

    Hypnose

    N'est-ce pas ce que tu envisageais toi-même en suivant la piste de l'hypnose ? Je ne vois pas où tu sèche. Il y a probablement plusieurs façons de présenter la chose et quelle que soit la manière de le faire ça ne pourra dire toute la vérité.
  3. Lasko

    Hypnose

    La face invisible de soi. Invisible donc méconnue, déconsidérée, ignorée part celle(visible) qui ne retient que les éléments concrets, n'admet que les objets aux contours fermes et assurés, ne reconnaît que les choses qu'il a catégorisé, étiqueté, classifié. Ce qui rompt les communications entre les deux pôles c'est ce refus d'entendre celui qui habite l'inconscient. Lui, nous connaît dans nos moindres recoins. Tu imaginais quoi ?
  4. Lasko

    Hypnose

    L'hypnose en tant qu'état est synonyme d'inconscience pour moi. En tant qu'outil, il intervient pour des travaux de bricolage et de spectacle :) C'est un technique d'induction d'état non-ordinaire de conscience en gros. Ce que tu cherches, si je comprend bien, c'est à l'inverse plus de conscience. Un certain degré d'éveil, une sortie de la boucle fermée dont tu parles et une reconnaissance de l'autre pôle de sa conscience.
  5. Lasko

    Hypnose

    Je pense effectivement que la sphère inconsciente contient les pensées muettes qui régissent nos actes et conduisent nos destinées. Ce qu'on appel ici, le conscient, si peu conscient, est le fruit de toutes ces sous-consciences il n'en est pas le maître. Du moins dans les conditions qui sont le lot commun. Toutefois, comme le précise Annalevine, notre vie de surface est en connexion permanente avec notre vie profonde. Il n'y a séparation que dans les mots. L'influence va dans les deux sens, il est seulement impossible a l'attention de savoir tout ce qu'il se passe en soi, la somme des informations, des calculs, des élaborations... L'inconscient est cela qui est chargé de s'occuper des processus autonomes du corps ainsi que les processus mentaux récurrents qui ne nécessitent plus ou pas d'attention. Ici, vient se ranger les habitudes, les conditionnements et les routines comportementales etc... Le recours à l'hypnose (ou l'auto-hypnose) a généralement une visée thérapeutique. Par exemple, venir à bout d'une compulsion gênante. Cela démontre que l'inconscient est reprogrammable par une action volontaire. Le conscient, c'est à dire le moi-attentif, a la capacité (sans doute même la responsabilité) d'installer ou modifier des "programmes" dans l'arbre psychique et d'ailleurs, il le fait, mais sans grande conscience (non-volontaire). En théorie, nous devons avoir accès naturellement à notre inconscient. Nous pouvons remonter nos mémoires comme l'eau du fond d'un puit. Tu le sais certainement. Ce n'est qu'en théorie parce qu'en en pratique, on y voit que du feu à cause de nos conditionnements. Là réside la question: comment peut-on y accéder consciemment ? l'hypnose propose de "déconnecter" le conscient pour ouvrir une porte c'est donc que l'activité de ce pôle fait barrage !? Je dirais que le conscient est trop (pré)occupé à gérer certains programmes très actifs. Des programmes destinés à faire des petites cachoteries et qui trouvent un écho à l'échelle sociétale. Que sont ces programmes ? Mauvaise foie, mensonge à soi-même, justification continuelle... (je te laisse le soin de la liste). Je soumettais l'idée que sans eux, on retrouverait une sérénité naturelle bonne pour les ondes cérébrales et l'intensité nécessaire pour être action, volonté, vie, connaissance.
  6. Lasko

    Hypnose

    Une des choses intéressantes que met en lumière la pratique de l'hypnose, c'est la possibilité de rectifier, modifier, adapter, transformer... le contenu de l'inconscient. Ce qui revient à dire, nos comportements et perceptions. N'est-ce pas ce "pouvoir" qui est recherché ? Certes, l'hypnose est un outils. Mais je ne peux m'empêcher de penser que si nous n'investissions pas toute notre énergie dans notre auto-contemplation (nos avoirs), peut-être aurions-nous la capacité de vouloir. Conscient et inconscient ne sont que des catégories sur ce qui est continuité.
  7. Lasko

    Les symboles

    J'évoquais effectivement un des aspects de la "science" du chaman qui consiste à adresser à son patient un message écrit à partir de valeurs symboliques. Ce message à vocation à s'installer dans son inconscient, en détournant les barrières mentales, dans un but thérapeutique ou médical. Ces symboles ont bien entendu du "pouvoir" parce qu'ils entrent en résonance avec nos structures mentales, vitales, biologiques. Quant à la poésie... Dire l'indicible, tout l'art est là.
  8. Lasko

    Les symboles

    C'est plutôt rare de trouver une telle approche du symbole. Alors comme à mon habitude, je vais tendre l'oreille. Nous savons tous ce que le terme symbole signifie étymologiquement parlant, qui-va-dans-le-même-sens. Dans cet esprit, lorsque notre parole va dans le même sens que nos actes (et vice-versa) notre vie devient symbolique. J'ai remarqué que certains mots ou phrases qui m'ont été adressées, avaient eu l'effet d'un "patch" sur moi. C'est à dire qu'alors que la personne qui les prononçaient, vivait ses mots profondément en elle-même, ils ont su toucher mon corps au même titre que l'aurait fait un son ou une vibration. En suivant votre remarque sur ce point, si ces mots avaient été prononcés seulement dans l'esprit puis manifestés par un geste, même subtil, Ils auraient eu le même effet. Ce qui ouvre l'accès à un champs de communication des plus... honnête je dirait (et qui de toute façon à lieu sous notre nez). J'ai pu constater ensuite que ce "patch" pouvait avoir des effets à retardement, le temps que son éclosions face son chemin en moi jusqu'à ce que mon conscient s'en empare (parfois). Ceci n'est pas sans me rappeler une notion relative à la "transmission chamanique" ou "enseignement pour le côté gauche". Comme le hasard fait toujours bien les choses, j'ai entendu cela hier qui m'a mis une petite claque (façon de parler): "J'ai dit à mon corps: tu es verbe et tu retourneras à la poésie"
  9. Dieu existe est une croyance. Dieu n'existe pas est aussi une croyance. Est-ce un choix de préférence ? Si la question se limite à croire ou ne pas croire, je crains que la vue soit courte. Pas plus loin que le bout de son nez mental qui finalement ne croit qu'en lui-même, trop tenté de penser qu'il a le pouvoir d'accorder à dieu son existence. Création ou hasard ? Chaque réponse apportée ne sera qu'argument pesant. Pourront-ils réguler le sens de l'univers ? Le doute et la croyance sont les deux termes d'une même fonction. LE point de vue qui ne laisse place ni à l'une ni à l'autre porte plus loin, mais il est à atteindre Je suis d'accord avec une chose, que la recherche commence lorsque l'on se met à questionner les vérités reçues.
  10. Parce que je me suis appuyé sur ces mots pour faire un retour sur les accords eux-même, finalement assez simple dans leur forme. J'ai compris que dans ce sujet vous êtes dans votre domaine. Perso, je ne me suis pas intéressé aux ouvrages de Ruiz. Je l'ai toujours perçu comme une sorte de "nagualisme" pour les nuls et, je l'avoue, comme un produit commerciale. Mais je peux reconnaître dans ces accords un champ de validité. peut-être trop restreint et orienté développement personnel à mon goût. Mais il est préférable de se mettre en marche que de discuter éternellement autour de la question: être ou ne pas être toltéque.
  11. Quoi qu'il en soit, je ne vois rien qui requiert des compétences particulières dans ces 4 accords. Ni ne nécessitant de manger du cactus au petit déjeuner. Je les prends plutôt comme des décisions volontaires et potentiellement équilibrantes sur cette mentalité conditionnée qui fait le lot commun, imbibée d'émotions égarées. C'est une proposition qui présente au moins l'avantage de pouvoir être tenter par n'importe qui. Si il le veut. Voir, d'en imaginer d'autres pour reprendre les rennes de sa vie.
  12. Il y a bien sûr eu des femmes qui occupaient, et occupent, ce genre de fonction au sein des peuples premiers. Mais je ne comprend pas à quoi s'agit-il de croire ?
  13. Derrière le terme chaman se cache souvent un businessman. Il y en a de plus en plus, ici en France, mais aussi dans les succursales touristiques d'Amérique. L'usage de ce mot, qui est un concept d'occidental (bien qu'il existe dans la langue du peuple evenk), relève du marketing et donc utile a trouver des clients. Mais c'est peut-être la même chose avec celui de Toltèque. Pour moi, la voie Toltéque se réfère à une démarche bien différente que celle qui vise à faire de toi un "chaman" (y inclure tout les qualificatifs fantasmés).
  14. Tu as raison, l'éducation morale contient l'égorgeur en nous quelque part dans la geôle de notre esprit. Quelques circonstances de vies différentes et c'est la libération. Les lois sont de l'ordre de la nécessité sociale, là ou la violence ordinaire et sourde côtoie la politesse et les moeurs les plus civilisées. A ce sujet, je remarque justement que l'attitude courante consiste à montrer du doigt le "méchant" à l'extérieur. C'est généralement le moyen même par lequel je me sais bon, porteur de nobles valeurs. Peut-être que le corps social à besoin d'une incarnation du mal pour maintenir l'équilibre. Nous avons besoin de l'égorgeur pour être bon. Bon comme le bon pain.
  15. L'éthique ou la morale sert également de refuge aux "bonnes gens", ce sont les matériaux dans lesquels sont fabriqués les barreaux de nos prisons et tissés nos costumes rutilants. Ce que je disais c'est que nous ne ne pouvons pas nous dissocier de l'humanité et de sa folie. De ce point de vue là, le gars de la pègre pourrait bien avoir le mérite d'accepter d'être assimilé à la lie. Son éthique à bien le goût d'un couteau sous la gorge.
×