Macron conteste le mot pénibilité qui donne le sentiment que le travail est pénible

Cette fascination pour Mélenchon chez les militants LREM m'est complètement incompréhensible : entre hystérie et fantasmes. L'adhésion au libéralisme économique est une lubie de possédants ou de peu diplômés (comme le révèle les enquêtes IFOP) qui n'y voient que l'espoir d'un argent qu'ils n'arrivent pas à gagner. Ce miroir aux alouettes a encore frappé à La Roche-sur-Yon chez Michelin. La sécurité au travail n'a jamais été la priorité du gouvernement, ni de la gauche d'ailleurs qui a gouverné sous Hollande et n'a pas bougé le petit doigt. La fusion des CE et CHSCT, voulu par Macron, qui a conduit à la réduction des visites in situ, à l'espacement des actions par la simple mécanique de la division des réunions des délégués avec leur direction par deux, a eu pour résultante finalement le retranchement dans les vieux réflexes de ne s'occuper que des oeuvres sociales. Ne parlons même pas de la formation des représentants du personnel, une honte. C'était craint, c'est arrivé. Dans cette continuité, il s'agit de limiter les coûts pour l'Etat sur la santé des travailleurs : parler de prévention plutôt que de pénibilité induit un risque potentiel et non une exposition avérée, donc reconnue. Ce tour de passe-passe sémantique permet de juguler tout débat sur les régimes spéciaux des retraites où, si l'on tient compte des écarts d'espérance de vie et de vie en bonne santé, une équité reposerait sur l'exposition à la pénibilité, et une pénibilité réellement évaluée par branches.

En effet, en soit, le compte pénibilité laisse songeur. Par exemple, une personne exposée à un agent chimique considéré comme dangereux une fois dans sa carrière, aura droit à une prise en compte. Une personne exposée à un agent chimique considéré comme juste en dessous de la norme de dangerosité toute sa carrière, n'aura droit à aucune prise en compte alors que c'est elle qui encourt une exposition bien plus problématique.

Nous marchons contre l'intérêt général et économique, comme en témoigne l'augmentation des AT dans certaines branches, notamment tout ce qui touche au back-office. IL faut aussi souligner cette augmentation à l'aulne de toutes les mesures, voire les pressions, pour faire passer en bobologie sans consultation médicale des accidents qui se retrouvent dits "bénins". Rien d'étonnant, c'est purement lié à l’augmentation des charges de travail. Autre témoignage, l'augmentation des TMS, désormais 9 maladies professionnelles sur 10, contre moins de 80% dans les années 90. Autant d'arrêts qui pèsent sur l'activité des entreprises. L'Etat démissionne sur ce réel sujet de société en mettant sous le tapis, par des éléments de langages, un problème de plus en plus aigu. Les gens usés doivent d'abord être mieux identifiés, puis pouvoir s'en aller avec l'assurance de vivre décemment, afin de laisser place pour les plus jeunes où le chômage est plus important. Mais non faisons tout le contraire : nous faisons traîner sur le marché du travail des gens âgés, usés et que naturellement les entreprises, pas folles, boudent.

Il y a 10 heures, stvi a dit :

c'est bien mon propos ...aucun . ceux qui s'en rapproche le plus sont les pays scandinaves mais ils sont libéraux ,le libéralisme  la bête noire de cette gauche à la gauche d'Hamon ... pour ce qui est des aides sociales , ce serait même la France , mais cette gauche ne s'en rend même pas compte , elle préfère sublimer les républiques socialistes d'Amérique du sud

Les libéraux d'Argentine, du Brésil, de l'Equateur n'ont rien à envier aux socialistes d'Amérique Latine, il n'y a que vous pour les glorifier. Traiter les pays scandinaves de libéraux demanderait de définir clairement ce concept.

Pour le reste, vous fantasmez sur une gauche qui n'existe nul part et qui est aux antipodes de votre perception. 

Il y a 9 heures, bibifricotin a dit :

Les libéraux d'Argentine, du Brésil, de l'Equateur

qui les a cité sinon toi   ?  j'ai simplement dit que les pays qui se rapprochaient le plus   du pays idéal imaginé par la gauche d'Hamon trouvaient parmi  les pays libéraux scandinaves ... Le Danemark par exemple a un système social proche de ces critères .. et puis je viens d'apprendre que les libéraux avaient cédé la place aux sociaux démocrates , ce qui est bonnet blanc et blanc bonnet

n'essaie pas de détourner le contenu de mes posts ..

Le Premier ministre danois, le libéral Lars Løkke Rasmussen, a reconnu mercredi sa défaite à l'issue des élections législatives remportées par les sociaux-démocrates, annonçant qu'il présenterait jeudi la démission de son gouvernement.

https://www.lepoint.fr/monde/danemark-le-premier-ministre-reconnait-sa-defaite-aux-legislatives-06-06-2019-2317264_24.php

Il y a 10 heures, stvi a dit :

qui les a cité sinon toi   ?  j'ai simplement dit que les pays qui se rapprochaient le plus   du pays idéal imaginé par la gauche d'Hamon trouvaient parmi  les pays libéraux scandinaves ... Le Danemark par exemple a un système social proche de ces critères .. et puis je viens d'apprendre que les libéraux avaient cédé la place aux sociaux démocrates , ce qui est bonnet blanc et blanc bonnet

n'essaie pas de détourner le contenu de mes posts ..

Le Premier ministre danois, le libéral Lars Løkke Rasmussen, a reconnu mercredi sa défaite à l'issue des élections législatives remportées par les sociaux-démocrates, annonçant qu'il présenterait jeudi la démission de son gouvernement.

https://www.lepoint.fr/monde/danemark-le-premier-ministre-reconnait-sa-defaite-aux-legislatives-06-06-2019-2317264_24.php

Le libéralisme peut se manifester paradoxalement de façons diverses, voire opposées. Le « libéral » peut être suivant le cas celui qui exige de l'État qu'il brise une tradition qui contraint la liberté de l'individu (caste, statuts, discriminations ou privilèges), celui qui défend la liberté de pratiquer une tradition (pour la religion par exemple). Sur le plan économique certains libéraux souhaitent que l'État intervienne pour donner une capacité d'action économique (en luttant contre un monopole, la pauvreté, le manque d'éducation, d'investissement ou autre).

Dans ces conditions ,je suis un libéral aussi. 

il y a une heure, bibifricotin a dit :

Dans ces conditions ,je suis un libéral aussi. 

bin voilà , il y a un début à tout ... et ça fait quoi d'être libéral ?

N'importe quel initié à deux doigts de culture économique sait faire la part des choses entre libéralisme économique entendu présentement comme issu de l'école néoclassique d'un Alfred Marshall , et le libéralisme social, bien distinct, dont on pourrait sans exagérer attribuer la genèse à Grotius et son "droit des gens". Faire la confusion entre les deux procède d'une volonté d'escroquer.

10% des français atteints d'un cancer l'ont contracté au travail. Cela devrait suffire à envisager le mot "pénibilité".

Il y a 2 heures, Ink 82 a dit :

 

Cela devrait suffire à envisager le mot "pénibilité".

Travailler sur les éléments de langage, créer des dérivations sémantique à "ambiguïté paradoxale", semer le doute quant à la précision des termes utilisés (ici pourtant en définition dans le code du travail), cette mouture en préalable des remaniements du terrain social est devenu une modalité technique avant tout renversement de paradigme sur ce terrain afin d'engager une régression importante. C'est un procédé politique à l'oeuvre depuis des années.

Quant un député (LFI) fait un numéro de novlangue macronienne à l'assemblée nationale.

C'est une personne dangereuse pour le pays.

On voit que psychologiquement, il a des problèmes.

il y a 1 minute, Pensée philo a dit :

C'est une personne dangereuse pour le pays.

On voit que psychologiquement, il a des problèmes.

Il fait développer et argumenter.. Se traiter de fou les uns et les autres en se calant simplement sur ce mot ne fera guère avancer la situation (souvenir d'une discussion butoir vendredi soir..).

Le 13/10/2019 à 09:22, Ink 82 a dit :

10% des français atteints d'un cancer l'ont contracté au travail. Cela devrait suffire à envisager le mot "pénibilité".

C'est donc 90% pour qui le fait de travailler entretient la santé ..

oh Sittelle le vilain racourcit ... pas beau .. méchant volatile la tête en bas ...

Vous découvrez qu'il y a des métiers plus à risques que d'autres. Bonne épiphanie et bon dimanche.

C'est normal que Macron ne comprenne pas le concept de pénibilité au travail, il n'a jamais fait un vrai boulot de sa vie, c'est un petit planqué pistonné depuis le début de son existence. Si on le collait dans une usine à la chaine ou en préparation de commande dans un entrepôt, il ne tiendrait pas la semaine...

le plus pénible chez Macron c est de tenir un stylo...

il connaît donc le sujet...

Mais ce type est un imposteur , on ne cesse de le dire  .

A chaque fois qu'il sort un truc , c'est une connerie , d'abord par ignorance ,ensuite parce qu'il est hautain , ce qui donne in fine de la malfaisance .

Le 13/10/2019 à 12:12, soloandsolo a dit :

Quant un député (LFI) fait un numéro de novlangue macronienne à l'assemblée nationale.

 

Je trouve normal que le monde politique crée des agences, des observatoires, des centres d'études. Ça permet de trouver des places à ceux qui perdent aux élections.

Le 09/10/2019 à 07:24, Kyoshiro02 a dit :

Je l'invite grandement à faire 1 mois au moins en usine et après on verra si il ne connait pas la pénibilité...

Rien à voir ! Un travail en ce siècle et en France, n'est pénible que si, d'une part on est pas bien dans sa vie sentimentale, et d'autre part, si on a les boules de faire un travail "alimentaire".

Demandes à tes grands parents et arrières grands parents, ce qu'est un vrai travail pénible.

Je trouve très marrante l'intervention du député. Cette parodie après en avoir marre du développement du mille-feuilles pléthorique et multiforme justifié à l'aide d'une novlangue truffée de sigles et de grands mots creux est tordant.

D'ailleurs on peut appliquer l'exercice de la parodie à diverses formes de conneries :

Macron est un banquier qui n'a jamais travaillé, illégitime suite à son coup d'état fomenté par la finance internationale, toussa toussa.

il y a 34 minutes, dippbis a dit :

Mais ce type est un imposteur , on ne cesse de le dire  .

A chaque fois qu'il sort un truc , c'est une connerie , d'abord par ignorance ,ensuite parce qu'il est hautain , ce qui donne in fine de la malfaisance .

Il y a 1 heure, Vetdcejve a dit :

C'est normal que Macron ne comprenne pas le concept de pénibilité au travail, il n'a jamais fait un vrai boulot de sa vie, c'est un petit planqué pistonné depuis le début de son existence. Si on le collait dans une usine à la chaine ou en préparation de commande dans un entrepôt, il ne tiendrait pas la semaine...

il y a une heure, soldat inconnu a dit :

le plus pénible chez Macron c est de tenir un stylo...

il connaît donc le sujet...

La compétition est très serrée pour le prix du Machin du mois. 

Il y a 3 heures, Condorcet a dit :

Je trouve très marrante l'intervention du député. Cette parodie après en avoir marre du développement du mille-feuilles pléthorique et multiforme justifié à l'aide d'une novlangue truffée de sigles et de grands mots creux est tordant.

D'ailleurs on peut appliquer l'exercice de la parodie à diverses formes de conneries :

Macron est un banquier qui n'a jamais travaillé, illégitime suite à son coup d'état fomenté par la finance internationale, toussa toussa.

 

 

 

 

La compétition est très serrée pour le prix du Machin du mois. 

 

 

 

Te casse pas tu es en bonne place , tu vas gagner .