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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Hm.. C'est vrai que c'est très con de mettre des fauteuils. Ça incite les gens à faire comme si c'était une bibliothèque. :mouai: Pas très malins pour des vendeurs...

Un petit article didactique :

Comprendre le ras-le-bol des auteurs de BD

RAAP_James.jpg

Vous avez peut-être vu passer quelques titres alarmistes dans vos journaux ou sur les réseaux sociaux, le petit univers des auteurs de bande-dessinée va mal. Mais mis à part les principaux intéressés et quelques passionnés, peu de lecteurs réalisent ce qui se passe vraiment en coulisse. Et pourtant le pire pourrait être à venir...

IMAGINEZ :

  • Travailler 12 heures par jour, week-end compris
  • N’avoir ni congés payés, ni RTT
  • Pas de treizième mois, prime ou tickets resto
  • Ne pas pouvoir prendre d’arrêt maladie
  • Ne pas avoir le droit aux indemnités chômage
  • Une retraite inexistante ou misérable
  • Être payé moins que le SMIC

CE N’EST PAS LE FUTUR, MAIS LE QUOTIDIEN DE LA MAJORITÉ DES AUTEURS DE BD.

Effrayant, non ?

Et pourtant ce n’est pas tout, car votre labeur est à peine considéré (...)

Suite et source : http://bulles-et-onomatopees.blogspot.fr/2014/06/comprendre-le-ras-le-bol-des-auteurs-de.html?spref=fb

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

:plus:

Combien de fois ai-je vu des gens en train de lire agenouillé par terre à Chapitre à Saint-Brieuc ?

Le pire, c'est que le magasin lui-même possède un genre de petit salon avec fauteuil pour les clients qui veulent bouquiner.

Personnellement, je ne suis pas contre la lecture des lecteurs.

C'est une excellente pratique en sois. Elle permet surtout de connaître des auteurs, et leur univers, qu'on n'aurai jamais acheté sinon.

Qu'on n'achèterai pas sinon. Car un peu comme pour la musique, si les gens lisent sans acheter, c'est quand même surtout parce qu'ils n'ont pas les moyens d'acheter. Interdire cette pratique ne les fera pas plus acheter. (sinon, croyez moi, les distributeurs seraient les premiers à les interdire)

ça n'est pas en réduisant le nombres de lecteurs qu'on améliorera le monde de la BD.

Ces lectures permettent d'alimenter et de générer tout un réseau de fan. Sans ces "salles de lectures" les petits auteurs seraient les premiers à disparaître. On ne connaîtrai plus que les gros auteurs "à succès" (et pas forcément les meilleurs d'ailleurs)

Non, plutôt qu'interdire ces pratiques, qui me semblent vitales pour la culture, comme pour la profession en réalité. Il me semble plutôt essentiel de financer ces comportements, de façon à ce que ça ne soit pas aux auteurs de casquer, par le manque à gagner qu'elles entrainent.

En quelques sorte, subventionner, comme une librairie les Fnacs et autres distributeurs qui effectuent ces lectures.

De façon à ce que ce soit la communauté qui paye cette pratique culturelle, qui me semble indispensable.

En réalité, je propose mieux. Que les droits d'auteurs soient payés par ces subventions, pas les éditeur ni les distributeurs qui ne conserverons leur margent que sur les ventes.

Je pense que de manière générale, l'ensemble de la profession gagnerai à mieux s'organiser. Repenser leur système de rémunération de fond en comble.

à l'aire du numérique, ce sont les fabriquant de matière qui sont devenu obsolètes, (maison de disques, maisons d'édition. Plus besoin de disque, plus besoin de livre) pas les fabricants d'idées.

Ils devraient prendre conscience qu'il s'agit d'un problème d'organisation.

L'exploitation vient de l'isolement.

C'est à eux de se regrouper et de s'organiser autrement, ensemble, pour mieux défendre leur part du gâteau, et ré-inventer la source de leur revenu, en se passant des éditeurs et distributeurs, désormais obsolètes.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Hm.. C'est vrai que c'est très con de mettre des fauteuils. Ça incite les gens à faire comme si c'était une bibliothèque. :mouai: Pas très malins pour des vendeurs...

Un petit article didactique :

Suite et source : http://bulles-et-ono...e.html?spref=fb

Je suis pas sûr, qui veut lire gratos va sur internet.

Je crois que c'est la même démarche que pour le cinéma, ce que tu télécharges, tu ne l'achèterais pas forcément si tu devais le payer, et le fait que tu puisses le télécharger te pousse simplement à t'autoriser à le voir ( calculer ça comme un manque à gagner est une erreur, l'argent ne pousse pas sur les arbres et quelqu'un qui n'a pas de fric n'en a pas plus parce qu'on interdit le téléchargement, par exemple)

Je ne me suis jamais installé dans un fauteuil de libraire pour lire des BD ou des livres, l'idée est surtout de consulter pour ensuite acheter.

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La BD, c'est clairement le domaine qui peut profiter a fond du financement participatif. Y'a un projet sur Ulule qui à déjà rassemblé plus de 10 000€ en a peine plus d'un mois. Ça court-circuite certains intermédiaires, CA permet de rémunérer les auteurs pendant qu'ils bossent et d'avoir une plus grosse marge quand leurs BD se vend. Tout Benef.

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Il y a les bibliothèques aussi. Gros stock pour les enfants, j'espère que je ne confonds pas avec les livres.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

C'est clair qu'il y a beaucoup de BD, que les gens n'ont pas le moyens, etc... La lecture gratuite, c'est comme le piratage. Un mal pour un bien ? Je ne saurais dire.

La BD, c'est clairement le domaine qui peut profiter a fond du financement participatif. Y'a un projet sur Ulule qui à déjà rassemblé plus de 10 000€ en a peine plus d'un mois. Ça court-circuite certains intermédiaires, CA permet de rémunérer les auteurs pendant qu'ils bossent et d'avoir une plus grosse marge quand leurs BD se vend. Tout Benef.

Ce n'est pas si simple...

Les financements participatifs permettent certes de générer une sorte d'avance sur droits mais il faut y enlever ensuite tous les frais éditoriaux, d'impression et façonnage (même si la publication en ligne est moins coûteuse... mais moins rentable), de distribution, de promotion (dans la nébuleuse web, c'est capital)... Et il faut aussi tenir sa comptabilité, gérer le stock (s'il y en a), etc... Parce que sous cette forme, l'auteur devient aussi éditeur. Un mini-éditeur ponctuel, individuel, peu aguerri et qui a moins de force de frappe que les grosses maisons en place ou même un petit éditeur conventionnel. Et oui, c'est un métier !

Et au final, il y a des charges en plus, la superposition des deux statuts (avec des aberrations sur les deux TVA). Ce sont donc des projets à bien réfléchir.

Mais beaucoup d'auteurs discutent et essayent de créer des alternatives à une chaîne du livre qui ne leur profite plus.

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Membre, 44ans Posté(e)
Atia Membre 69 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Personnellement, je ne suis pas contre la lecture des lecteurs.

C'est une excellente pratique en sois. Elle permet surtout de connaître des auteurs, et leur univers, qu'on n'aurai jamais acheté sinon.

Qu'on n'achèterai pas sinon. Car un peu comme pour la musique, si les gens lisent sans acheter, c'est quand même surtout parce qu'ils n'ont pas les moyens d'acheter. Interdire cette pratique ne les fera pas plus acheter. (sinon, croyez moi, les distributeurs seraient les premiers à les interdire)

Je suis bien d'accord, d'ailleurs j'ai longtemps fait partie des "lecteurs de supermarché": enfant je profitais des courses de mes parents pour lire un tas de BD (que je n'avais pas toujours le temps de terminer), ça a contribué (avec la bibliothèque municipale et les bédéthèques de mes amis) à alimenter mon intérêt pour le 9ème art.

Par contre j'ai l'impression que l'industrie de la BD a voulu sortir tout et n'importe quoi, essayant sans arrêt de dénicher de nouvelles sagas à faire fructifier, parfois au détriment de la qualité.

S'il reste pas mal d’œuvres de qualité, on a quand même beaucoup de choses moyennes, et c'est assez frustrant et décourageant quand on achète de se retrouver avec des tomes qu'on n'a pas envie de terminer (surtout que le ratio prix/temps de lecture est assez élevé). Ca freine les acheteurs frileux comme je le suis, qui se contentent de terminer les séries entamées et hésitent à investir dans de nouvelles oeuvres.

Comme pour la musique, c'est le mode de financement qui peut être adapté: je n'ai jamais autant apprécié la BD que quand j'avais une bibliothèque digne de ce nom à portée de main qui m'offrais tout un tas de découvertes.

Et plus on en découvre, plus on a envie d'en connaitre d’autres, c'est un cercle vertueux.

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Invité libertade
Invités, Posté(e)
Invité libertade
Invité libertade Invités 0 message
Posté(e)

au prix ou sont les bd depuisque ma retraite a baissé , j,en achete plus , et pas plus de livre, ça revient trés tres cher,j,ai arrêté aussi les journaux, d,autant plus qu,il n,y a que des mensonges dictés par le pouvoir en place.

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  • 3 semaines après...
Membre, Posté(e)
Joop_The-Dutch Membre 118 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ils étaient au bord du gouffre, depuis ils ont fait un grand pas en avant ! :smile2:

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

Personnellement, je ne suis pas contre la lecture des lecteurs.

C'est une excellente pratique en sois. Elle permet surtout de connaître des auteurs, et leur univers, qu'on n'aurai jamais acheté sinon.

Qu'on n'achèterai pas sinon. Car un peu comme pour la musique, si les gens lisent sans acheter, c'est quand même surtout parce qu'ils n'ont pas les moyens d'acheter. Interdire cette pratique ne les fera pas plus acheter. (sinon, croyez moi, les distributeurs seraient les premiers à les interdire)

ça n'est pas en réduisant le nombres de lecteurs qu'on améliorera le monde de la BD.

Ces lectures permettent d'alimenter et de générer tout un réseau de fan. Sans ces "salles de lectures" les petits auteurs seraient les premiers à disparaître. On ne connaîtrai plus que les gros auteurs "à succès" (et pas forcément les meilleurs d'ailleurs)

Je suis d'accord ; pouvoir lire des BD permet avant tout de les connaître, et donner envie d'en lire plus, soit en acheter malgré tout quelques-unes.

Cette pratique de lecture libre de BD dans les librairies ne date pas d'aujourd'hui, loin de là, j'ai des souvenirs d'ado, dans les années 80, où j'y passais des heures.. ce qui m'a permis de connaitre ce 9° art, et de ne pouvoir résister à augmenter ma bibliothèque perso dès que j'ai les moyens.

Le numérique, c'est autre chose : lire une BD sur un écran, c'est pas vraiment le top ; l'objet en lui-même a beaucoup d'importance, dans l'appréciation de l'oeuvre, bien plus encore qu'un livre "sans images". De plus, les gratuites trouvées sur le Net n'ont rien à voir en qualité (surtout pour les scénarios) que celles en librairies.

Ensuite, je ne sais trop que proposer, pour que les auteurs s'en sortent mieux.

Il faut dire aussi que de plus en plus, il devient difficile de trouver une BD one-shot (un seul volume). La plupart sont des séries : 5, 6, 10 ou plus tomes en épisodes (impossible d'en lire un indépendemment de l'autre). Voilà qui décourage de se lancer dans une telle dépense pour beaucoup.

Mais quoi qu'il en soit, pas normal que les auteurs soient ceux qui se sortent le moins bien de la chaîne, et qu'ils dovent en plus payer une nouvelle cotisation. Ce n'est déjà pas si facile que ça de vivre de cet art, et ce serait une perte déplorable, pour tout notre environnement culturel, si la production de BD devrait en souffrir.

Un échelonnage avec des paliers, c'était déjà plus ou moins le système actuel, et c'est une des choses qu'on aimerait bien (re)mettre en discussion. Principalement sur les minimas. Et pourquoi pas la participation des autres acteurs de la chaîne du livre (éditeurs, distributeurs, notamment...) qui souffrent bien moins et se gavent sur le dos des auteurs ? Mais encore faut-il pouvoir discuter.

je suis OK .:bo:

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Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
Posté(e)

Oh, pitié!

Quand on voit une pauvre BD de 30 pages valoir le prix qu'un pavé de 900, ça donne pas envie d'acheter!

Simple...

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Membre, 42ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 221 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)

déjà une bd fait 50 pages en moyenne, implique 2 voir 3 personnes ( scénaristes, dessinateur, et colorisateur ) ça ce vend en moyenne 12 €

un bouquin de 900 pages ce vend environ 30 à 35 €

là tu compares des champignons de Paris à des chanterelles

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Oh, pitié!

Quand on voit une pauvre BD de 30 pages valoir le prix qu'un pavé de 900, ça donne pas envie d'acheter!

Simple...

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Moi aussi je trouve les BD de plus en plus chères. Alors que la part revenant aux auteurs est de plus en plus basse. Il y a un petit problème. Mais bon, les prix ont bondi avec les formats deluxe, les BD un peu plus grandes, etc... Il y a eu des tentatives de BD couverture souple, papier moins cher et prix réduit mais apparemment, les gens n'achètent pas plus. Pourtant, les mangas se vendent très bien...

=====

Compte-rendu du rendez-vous (26 juin) avec le ministère de la culture et le ministère des affaires sociales en présence du Snac BD et avec la participation d’un représentant du Conseil Permanent des Ecrivains *(CPE).

Le ministère des affaires sociales nous a expliqué les raisons légales au regard de règles européennes sur le fonctionnement des régimes de retraite obligatoire par différence avec les systèmes d’assurances volontaires. Le système des forfaits « par classe » doit donc être abandonné pour garder son statut de caisse de Sécurité sociale.

Le ministère des affaires sociales nous a exposé également qu’il n’avait pas à remettre en cause une décision du conseil d’administration du RAAP, souverain dans ses décisions, qu’il estime être représentatif des « partenaires sociaux » et que son rôle est maintenant de valider la décision par les textes réglementaires nécessaires. Toutefois, il n’y a aucune date butoir urgente et une concertation peut parfaitement se dérouler.

L’absence totale de concertation sur la réforme et les problèmes que pose ce projet ont été exposés dans le détail et entendus par les différents représentants des ministères.

Le SnacBD a insisté également sur l’extrême tension dû à un sentiment légitime d’un manque total de considération des auteurs.

Il ressort de cette réunion que le cabinet de la ministre de la culture confirme la nécessité, comme l’indiquait la lettre de la ministre (ci-jointe), de prendre d’urgence contact avec le conseil d’administration du RAAP pour discuter avec lui des difficultés posées par cette refonte des modalités de cotisations du régime complémentaire. Le cabinet de la ministre nous a demandé de le tenir informer de nos démarches avant d’envisager la suite, en particulier si une concertation véritable ne s’ouvre pas.

Le Snac BD déplore que le ministère de la culture ne s’implique pas plus clairement dans son soutien aux auteurs.

La demande de concertation avec le conseil d’administration du RAAP nous semble devoir être menée sous la responsabilité du CPE, car la réforme ne concerne pas seulement les auteurs BD mais tous ceux du livre. La date de ce rendez-vous, que nous espérons rapide, vous sera communiquée.

Le Snac BD fera partie de la délégation du CPE et nous souhaitons vivement que le conseil d’administration du RAAP soit attentif aux inquiétudes et aux demandes des auteurs et que de significatives évolutions de la réforme puissent être apportées puisque, comme l’a écrit Mr Fréderic Buxin président de CA du RAAP dans sa « Lettre aux auteurs de BD » :

« Il faut considérer les réalités d’aujourd’hui »

Restons vigilants et mobilisés,

Le snac BD.

*Conseil Permanent des Ecrivains qui regroupe toutes les organisations des auteurs de l’écrit

Source : http://www.syndicatb...-de-la-culture/

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Invité Benbow69
Invités, Posté(e)
Invité Benbow69
Invité Benbow69 Invités 0 message
Posté(e)

Une solution ne serait-elle pas qu'un collectif d'auteurs de BD monte sa propre maison d'édition ? Ils ne passeraient ainsi plus sous les fourches caudines de politiques éditoriales des grands groupes qui, en cherchant à aseptiser à tout prix les histoires, dégoutent de plus en plus les lecteurs de payer un prix haut.

Moi qui suis une fille qui adore la bonne vieille BD franco-belge, je ne peux que constater la baisse de la qualité de l'intérêt des scénarios voire de la réalisation graphique qui use et abuse de l'informatique et des copier/coller. Prenez une série comme Les Tuniques bleues, y a pas photo entre les albums des années 1970 et 1980 d'une part et ceux d'aujourd'hui : histoire plus riche, clins d'œil humoristiques et caricatures savoureuses tués depuis par le politiquement correct etc...

Je conseille donc aux auteurs de cesser de s'inscrire dans une logique de salariat et de tout faire pour devenir indépendants. S'ils veulent un public payant, qu'ils laissent tomber les grosses maisons d'édition et le subventionnement d'Etat.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

C'est l'individualisme qui conduit à ça. Mais on est éduqué depuis notre plus tendre enfance dans l'individualisme. Et ça n'est pas totalement par hasard, c'est précisément pour que les grandes entreprises aient le pouvoir ^^

Agir ensemble, ça fait "communistes" et forcément c'était des cons les communistes... ( ils ont juste réussi à transformer un pays sous développé en super grande puissance mondiale, à acquérir leur indépendance nourricière, à éduquer toute leur population même la plus reculée, et à multiplier leur niveau de vie par 10 au moins... ^^! )

Après, avant d'être communiste, c'est simplement démocratique et républicain de vouloir se rassembler et décider ensemble de notre avenir commun. Et c'est même à la base du libéralisme d'ailleurs. La libre entreprises, à la base, c'est se rassembler dans un projet commun, sinon c'est pas une entreprise...

Mais maintenant, y a plus que le fachisme et l'isolationnisme qui soit "tendance" et respectable :D Faudrait pas avoir l'air "communiste" surtout ^^

Ne créons pas d'entreprise digne de ce nom, laissons les nanti les créer avec leur milliards. Soyons tous des indépendants isolés et exploités, et trouvons nous un chef qui nous paye mal pour lui obéïr aveuglément !! :p

Le kif total !! :p

Se rassembler pour être plus fort ensemble ?? tsss quelle idée débile voyons :sleep: :sleep:

Laissons les puissants être puissant, et œuvrons à nous diviser et nous isoler le plus possible pour leur permettre de nous la mettre de plus en plus profond ^^

:D

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Une solution ne serait-elle pas qu'un collectif d'auteurs de BD monte sa propre maison d'édition ? Ils ne passeraient ainsi plus sous les fourches caudines de politiques éditoriales des grands groupes qui, en cherchant à aseptiser à tout prix les histoires, dégoutent de plus en plus les lecteurs de payer un prix haut.

(...)

Je conseille donc aux auteurs de cesser de s'inscrire dans une logique de salariat et de tout faire pour devenir indépendants. S'ils veulent un public payant, qu'ils laissent tomber les grosses maisons d'édition et le subventionnement d'Etat.

Ça fait longtemps qu'on essaye de franchir ce pas et de s'émanciper de la chaîne du livre mais c'est loin d'être facile (voir par exemple la tentative de Midam). Les alternatives sont noyées dans la masse, on n'a pas la force de frappe des grosses maisons et les monopoles de distribution, etc... Et c'est du travail en plus : les auteurs deviennent à la fois éditeurs, comptables, démarcheurs, publicistes, etc...

Il y a eu plein d'éditions associatives (la plus connue : l'Association). Il y a aujourd'hui le mirage du financement participatif (crowdfunding), de la publication en ligne et toujours plein d'aventuriers de l'auto-édition.

Suite à un gros ramdam, il est question de créer une coopérative d'auteurs, sur le modèle d'Image Comics mais c'est un gros travail d'organisation et il faudrait que des auteurs très connus la rejoignent, en coupant les ponts avec les éditeurs traditionnels (ce qui n'est pas non plus évident, contractuellement et humainement). De plus, si on est trop, ce sera ingérable. Et il est probable qu'on retombe dans les mêmes schémas commerciaux... Pour le moment, c'est en débat.

Par rapport à la création d'une petite coopérative agricole (AMAP), il n'y a pas de demande équivalente, ni même régulière, et les gens ne sont pas vraiment prêts à engager le même genre de démarche de consommateur. Mais bon, il faut bien essayer. Les auteurs n'ont plus vraiment le choix : réformer le système ou mourir.

========

(...)Mais maintenant, y a plus que le fachisme et l'isolationnisme qui soit "tendance" et respectable :D Faudrait pas avoir l'air "communiste" surtout ^^

Ne créons pas d'entreprise digne de ce nom, laissons les nanti les créer avec leur milliards. Soyons tous des indépendants isolés et exploités, et trouvons nous un chef qui nous paye mal pour lui obéïr aveuglément !! :p

Le kif total !! :p

La plupart des auteurs sont des gens très entreprenants et débrouillards, des gens qui ne créent pas que des histoires mais aussi leur façon de vivre. C'est aussi un métier de réseau où on tente souvent des aventures collectives. Le problème est que le marché a été monopolisé et comme pour les petits épiciers mis à mal par la grande distribution, nous sommes grandement soumis à ce système, surtout si on essaye d'en vivre.

Je crois que la majorité des auteurs se fichent "d'avoir l'air communiste" ou non. Isolés et donc exploités, ils le sont trop. Indépendants, pas vraiment parce qu'ils subiraient bien moins. Solidaires : on essaye.

Se rassembler pour être plus fort ensemble ?? tsss quelle idée débile voyons :sleep: :sleep:

Laissons les puissants être puissant, et œuvrons à nous diviser et nous isoler le plus possible pour leur permettre de nous la mettre de plus en plus profond ^^

:D

Les auteurs font front commun avec les intermittents du spectacle. A terme, ça devra nourrir un mouvement populaire général puisque finalement, on est tous logé à la même enseigne.

Pas mal de discussions sont lancées sur de nouvelles formes d'entreprise mais à partager les expériences diverses, on acquiert aussi un constat lucide : c'est un combat de David contre plusieurs Goliath (Media-participations, Delcourt,...). Le plus simple serait de revaloriser l'auteur dans le système actuel mais on n'a pas assez de poids. Il faudrait réussir quelques succès éditoriaux au détriment du système actuel qui, paradoxalement, est le seul à avoir assez de moyens pour le permettre.

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Pas expert sur le sujet mais amateur de bonnes BD, je vais ptetre dire des conneries, mais je me suis toujours demandé quelque chose : pourquoi ne pas avoir un format type comics, ou manga, moins bonne qualité surement au niveau papier, mais plus accessible...On pourrait imaginer des franchises regroupant plusieurs auteurs qui collaborent...Ça limite certe la créativité, surement, mais ca ouvre d'autres possibilités pour les auteurs eb autogestion...Quand on passe à l'age d'or des BD belges également, c'était à la base dans des formats type "journal de spirou", pourquoi ne pas imaginer ce genre de magazines avec plusieurs bd sous forme d'abonnement également, en plus adulte ?

Ceci dit c'est vrai que la BD à la Française est une vraie marque, spécificité culturelle et je suis navré de le détérioration de celle ci...mais faut reconnaitre que question prix, ça devient ingérable en temps de crise. Forcément, un des premier achat a mophler, c'est la BD d'autant que c'est une forme d'art relativement peu prisée par les classes dites "supérieures".

Au passage il y a une emission consacrée à la bd sur LCP qui est pas mal du tout, un peu plus de visibilité de ce genre, ca ferait pas de mal non plus.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
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Pas expert sur le sujet mais amateur de bonnes BD, je vais ptetre dire des conneries, mais je me suis toujours demandé quelque chose : pourquoi ne pas avoir un format type comics, ou manga, moins bonne qualité surement au niveau papier, mais plus accessible...On pourrait imaginer des franchises regroupant plusieurs auteurs qui collaborent...Ça limite certe la créativité, surement, mais ca ouvre d'autres possibilités pour les auteurs eb autogestion...Quand on passe à l'age d'or des BD belges également, c'était à la base dans des formats type "journal de spirou", pourquoi ne pas imaginer ce genre de magazines avec plusieurs bd sous forme d'abonnement également, en plus adulte ?

On a déjà essayé les albums couverture souple/papier moyen/prix bradé. Et bien apparemment, les gens n'achètent pas car il préfèrent l'objet album, la belle couv' dure et papier glacé. Les magazines, ils nécessitent d'avoir des auteurs travaillant en flux tendu (mais pourquoi pas) mais ils se cassent aussi la gueule. Tchô s'est arrêté il y a quelques temps, Lanfeust Mag n'est plus qu'un catalogue de prépublication Soleil/Delcourt. Spirou reste un des dernier à tenir la marée. Metal Hurlant avait été relancé il y a quelques années et s'est assez vite cassé les dents. Je ne sais pas où sont rendus Fluide Glacial et Psykopat mais c'est dur. Et même les magazines coûtent assez chers, pour des publications régulières.

Le lectorat français délaisse les achats réguliers. Pourtant, les manga se vendent bien, on achète toujours les Mickey Parade (petit pavé de BD Disney). Je vois encore quelques fumettis. Ce sont des BD réalisées sur le mode industriel, qui vont avec ce genre de format de publication. On a un culte de la grande série en album cartonné alors que clairement, il faudrait passer à autre chose. Ces albums devraient être un format de luxe.

Mais si on réduit les coûts en augmentant le rythme de production, je ne donne pas cher des auteurs de BD européens qui vont devoir adopter des cadences de japonais. On n'a moins/plus le loisir de laisser maturer des auteurs ou de prendre le temps sur des albums. C'est aussi ces cadences qui rendent le métier plus difficile : charges de travail en plus pour des prix plus bas ou équivalents.

Ceci dit c'est vrai que la BD à la Française est une vraie marque, spécificité culturelle et je suis navré de le détérioration de celle ci...mais faut reconnaitre que question prix, ça devient ingérable en temps de crise. Forcément, un des premier achat a mophler, c'est la BD d'autant que c'est une forme d'art relativement peu prisée par les classes dites "supérieures".

Oui, la BD devient un loisir assez cher pour son public originel. Les jeunes, d'ailleurs, la délaissent de plus en plus.

Au passage il y a une emission consacrée à la bd sur LCP qui est pas mal du tout, un peu plus de visibilité de ce genre, ca ferait pas de mal non plus.

" Une émission... fantasmagorique ! " :D

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Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
On a déjà essayé les albums couverture souple/papier moyen/prix bradé. Et bien apparemment, les gens n'achètent pas car il préfèrent l'objet album, la belle couv' dure et papier glacé. Les magazines, ils nécessitent d'avoir des auteurs travaillant en flux tendu (mais pourquoi pas) mais ils se cassent aussi la gueule. Tchô s'est arrêté il y a quelques temps, Lanfeust Mag n'est plus qu'un catalogue de prépublication Soleil/Delcourt. Spirou reste un des dernier à tenir la marée. Metal Hurlant avait été relancé il y a quelques années et s'est assez vite cassé les dents. Je ne sais pas où sont rendus Fluide Glacial et Psykopat mais c'est dur. Et même les magazines coûtent assez chers, pour des publications régulières.

La BD française n'est pas du tout formaté pour ce genre de "magazines". Je me rappelle qu'a une époque j'avais acheté deux ou trois lanfeust mag', j'ai trouvé que le format était inadapté au contenu. Il ne faut pas changer le format juste pour le format, je pense, mais adapter toute la création en fonction de ce format. Le manga par exemple a une adéquation entre le contenant et le contenu. Les comics aussi. Mickey parade également, dans un ton plus enfantin.

Ca conditionne forcément la créativité aux exigences commerciales, de se plier ainsi au format dans lequel on publie, mais ca me parait être le seul moyen de faire redevenir la BD un art authentiquement populaire. Aprés je ne suis pas expert....Mais quand je passe dans un tabac ou une grande surface et que je vois en bonne place au milieu des magazines des tas de comics et de mangas, difficile de ne pas se dire que c'est là dedans qu'il faut creuser.

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