Que lisez-vous en ce moment ?

il y a 27 minutes, Beebee a dit :

Je comprends... Ce que j'apprécie dans le roman noir est justement son ancrage social et historique que ce soit l'Afrique du Sud de Deon Meyer, le Boston des années 90 de Dennis Lehanne ou le Los Angeles des années 50 de James Elroy.

 

Je comprends aussi. Et pour essayer d’apprehender le "monde", je crois qu’il faut pouvoir se confronter à tout. À vraiment tout. Mais moi je peux/veux pas...

il y a 11 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je comprends aussi. Et pour essayer d’apprehender le "monde", je crois qu’il faut pouvoir se confronter à tout. À vraiment tout. Mais moi je peux/veux pas...

 

tu as sans doute raison, mais lire doit rester quelque chose de "positif". Alors on peut lire pour se distraire, pour s'instruire, pour réfléchir, pour se faire peur, pour se marrer.... mais je crois pas au fait de lire quelque chose qui ne nous "réussit" pas.  Pourtant je suis comme toi, parfois je ne peux pas, mais je fais quand même, sans avoir de vraies raisons de poursuivre autre que cette incapacité à ne pas finir un bouquin au seul prétexte que je l'ai commencé. ALors tu as raison, quand on peut pas, aucune raison d'insister.

Pour rebondir sur ce que tu as pu dire @Beebee la fiction a cette qualité qu'il est toujours plus facile de la tenir à une distance suffisante.

 le début,  il est dur là. 

Toujours la même fluidité/qualité. On n'est pas perdu, régulièrement il relate ce qui s'est passé dans le deuxième tome. 

Mais là, bon  c'est peut-être moi... 

Je suis en train de lire

Et je n'ai de cesse d'avoir un sourire béât tout le temps.

C'est tellement juste.

Et je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à @Mite_Railleuse (peut être parce qu'il me semble qu'elle a aussi un gros coup de coeur pour ces gros machins pleins de poils) et si tu ne l'as pas lu, je te le conseille vivement, bien qu'il me semble déceler de cette histoire que je devrais perdre mon sourire avant la fin...

Faut pas le dire, mais d'ici que je reprenne un chien y'a pas des longueurs avec ça !

Il y a 2 heures, titenath a dit :

Je suis en train de lire

 

Et je n'ai de cesse d'avoir un sourire béât tout le temps.

C'est tellement juste.

Et je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à @Mite_Railleuse (peut être parce qu'il me semble qu'elle a aussi un gros coup de coeur pour ces gros machins pleins de poils) et si tu ne l'as pas lu, je te le conseille vivement, bien qu'il me semble déceler de cette histoire que je devrais perdre mon sourire avant la fin...

Faut pas le dire, mais d'ici que je reprenne un chien y'a pas des longueurs avec ça !

Et c’est un peu (beaucoup) pour ça que je n’ai pas voulu le lire ! Je ne veux pas reprendre un chien pour le laisser seul pendant que je travaille. Mais ça manque… 

il y a 39 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et c’est un peu (beaucoup) pour ça que je n’ai pas voulu le lire ! Je ne veux pas reprendre un chien pour le laisser seul pendant que je travaille. Mais ça manque… 

C'est atroce, j'en peux plus. Et de lire ce livre, j'ai l'impression de retrouver tout ce que j'aime chez eux et je n'ai plus envie de passer à côté de tout ça.

Pour le coup, la chose qui me retient, en dehors du fait de le laisser seul la journée, c'est d'avoir à lui dire adieu un jour. J'ai tellement souffert pour le dernier que je ne sais pas si je pourrai encore le vivre

il y a 4 minutes, titenath a dit :

Pour le coup, la chose qui me retient, en dehors du fait de le laisser seul la journée, c'est d'avoir à lui dire adieu un jour. J'ai tellement souffert pour le dernier que je ne sais pas si je pourrai encore le vivre

 

Aussi. C’est d’ailleurs la première raison. Je la trimballais partout. Moto, rafting, randos, partout. Après, le vide…

Quand j’oubliais une fringue noire sur le canapé ou le lit (coker noir), j’avais le cœur qui loupait un battement.

Et c’est inéluctable vu leur espérance de vie. Mais c’est aussi se priver d’un truc fort, vrai, sincère, d’avoir un animal. Dilemme…

Je viens d'acheter le fameux livre de Stephen Markley, "Le Déluge". Un impressionnant pavé de 1.040 pages, mais ça a l'air passionnant. C'est le roman qui avait prévu les incendies de Los Angeles. Le livre idéal à acheter pour se laver l'esprit, alors que le détestable Trump arrive au pouvoir.

Je retombe dans mes travers, de lire plusieurs bouquins à la fois. Actuellement quatre, y compris celui-ci. Mais deux d'entre eux sont presque finis, et le troisième est lu au 4/5e. Et derrière deux autres attendent sagement leur tour.

Il y a 3 heures, Gouderien a dit :

Je viens d'acheter le fameux livre de Stephen Markley, "Le Déluge". Un impressionnant pavé de 1.040 pages, mais ça a l'air passionnant. C'est le roman qui avait prévu les incendies de Los Angeles. Le livre idéal à acheter pour se laver l'esprit, alors que le détestable Trump arrive au pouvoir.

Je retombe dans mes travers, de lire plusieurs bouquins à la fois. Actuellement quatre, y compris celui-ci. Mais deux d'entre eux sont presque finis, et le troisième est lu au 4/5e. Et derrière deux autres attendent sagement leur tour.

Faites-nous un retour au bout de quelques chapitres car j’hésite à le lire. Je m’en remets à vous. Bonne lecture !

Il y a 4 heures, Gouderien a dit :

Je retombe dans mes travers, de lire plusieurs bouquins à la fois. Actuellement quatre

Tu me bats à plates coutures. J'en lis toujours deux en meme temps. Mais 4, jamais ! 

J’arrive pas à en lire plusieurs en même temps. Ceci dit je n’ai jamais essayé. Mais j’aime bien me concentrer sur une histoire à la fois. 

il y a 9 minutes, Izanami a dit :

J’arrive pas à en lire plusieurs en même temps. Ceci dit je n’ai jamais essayé. Mais j’aime bien me concentrer sur une histoire à la fois. 

Quoique je fasse, très vite, je m'emmerde et j'ai besoin de changements, de mouvements, çà vaut pour les livres. 

Mais je comprends qu'on puisse avoir envie de  n'en savourer qu'un à la fois. 

il y a une heure, kost a dit :

Tu me bats à plates coutures. J'en lis toujours deux en meme temps. Mais 4, jamais ! 

En fait c'est même 5!

Dans le détail :

1) "Déluge" (cité ci-dessus);

2) "Agatha Raisin" n°33 : "Le  Diable au corps"; presque fini;

3) "Crépuscules" de James Rollins; presque fini aussi;

4) "Beautiful People" d'Alicia Drake, un livre sur les dessous de la mode; bientôt fini;

5) "Éléments" de Leslie Mathon, jeune autrice qui habite pas loin de chez moi.

Et ensuite il faut que je lise :

"Feu & Sang" de George R.R. Martin : l'épopée des rois Targaryen; j'en ai lu près de la moitié, mais ça fait un bon moment que je l'ai mis de côté;

"A l'Ombre des Jeunes filles en fleur", de Marcel Proust; à peine commencé.

Je peux aussi ajouter "Joukov", sur le maréchal du même nom, de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri.

il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

En fait c'est même 5!

Dans le détail :

1) "Déluge" (cité ci-dessus);

2) "Agatha Raisin" n°33 : "Le  Diable au corps"; presque fini;

3) "Crépuscules" de James Rollins; presque fini aussi;

4) "Beautiful People" d'Alicia Drake, un livre sur les dessous de la mode; bientôt fini;

5) "Éléments" de Leslie Mathon, jeune autrice qui habite pas loin de chez moi.

Et ensuite il faut que je lise :

"Feu & Sang" de George R.R. Martin : l'épopée des rois Targaryen; j'en ai lu près de la moitié, mais ça fait un bon moment que je l'ai mis de côté;

"A l'Ombre des Jeunes filles en fleur", de Marcel Proust; à peine commencé.

Je peux aussi ajouter "Joukov", sur le maréchal du même nom, de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri.

Tu fais peur  

à l’instant, Izanami a dit :

Tu fais peur  

Hélas, je ne lis plus aussi vite que dans ma jeunesse! Par exemple j'ai mis pas mal de temps à lire le bouquin d'Alicia Drake, qui est une sorte de portrait croisé d'Yves Saint-Laurent et Karl Lagerfeld. J''en parlerai quand je l'aurai terminé.

il y a 21 minutes, Gouderien a dit :

Hélas, je ne lis plus aussi vite que dans ma jeunesse! Par exemple j'ai mis pas mal de temps à lire le bouquin d'Alicia Drake, qui est une sorte de portrait croisé d'Yves Saint-Laurent et Karl Lagerfeld. J''en parlerai quand je l'aurai terminé.

Un très, très, très bon livre.

Selon mes goûts en tout cas.

Il y a 6 heures, Gouderien a dit :

Je viens d'acheter le fameux livre de Stephen Markley, "Le Déluge". Un impressionnant pavé de 1.040 pages, mais ça a l'air passionnant. C'est le roman qui avait prévu les incendies de Los Angeles. Le livre idéal à acheter pour se laver l'esprit, alors que le détestable Trump arrive au pouvoir.

Ce sera mon prochain celui là, tu m'as convaincu ! 

J'avais aimé les rivières pourpres, j'ai commencé ce roman où on retrouve Niemans le même flic, qui vient enquêter sur un meurtre au sein d'une secte . A priori pas encore palpitant à 1/4 du récit, je regrette  le style un peu trop en mode dialogue de polar : un peu plus de rondeur aurait été plus confortable à lire .

Les meditations marc aurele.

Les Ambitions déçues de Moravia.

De ce que j'ai lu de Moravia (6-7 romans à peu près), la première moitié de ce roman-ci fait partie de ce qu'il a le mieux écrit à mon avis; un style limpide, très clair, qui permet de se focaliser sur la subtilité des raisonnements internes de chaque personnage. On passe gracieusement de la psychologie de l'un à l'autre et de l'une à l'autre, on contemple les quiproquos et les désalignements de leurs communications. Un jeu qui aurait pu durer plus longtemps, mais la seconde partie du roman se consacre surtout à la déliquescence des relations entre tous les personnages, jusqu'au crime. C'est réussi, et c'était sans doute le but d'exposer jusqu'au bout ces déceptions — mais du coup le glissement progressif de la légèreté à la fatalité me semble ôter un peu de la justesse des psychologies en forçant le tout dans un cadre romanesque. Ça donne parfois envie de secouer certains personnages — une impression qui me rappelle quand j'avais lu Madame Bovary pour la première fois, au collège, et qu'en m'identifiant trop je voulais lui dire qu'il était temps d'arrêter.

En tout cas, mieux vaut tard que jamais, mes deux auteurs "découvertes coups de cœur" de 2024 auront été Alberto Moravia et Vladimir Volkoff.

Si quelqu'un veut découvrir, je suggérerais Le Mépris, le Conformiste et les Ambitions Déçues pour Moravia; quant à Volkoff, les classiques: le Montage, et le Retournement. Et puis mention spéciale à l'Attrait de l'Opprimé, d'autant plus que l'histoire se révèle être quasiment d'actualité...