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À propos de Crève
- Date de naissance 09/08/1983
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Comme quoi ? Oui, les pertes de vies humaines, d’accord. (Je tiens à souligner quand même que la hausse des prix du gaz est conséquente : je paye 163 €uros par mois, après une hausse de 35 €uros, si ça continue, ces hausses de prix vont me mettre à la porte : je ne plaisante pas, dans ma ville de 10 k habitants, certains habitants de HLM ne choisissent pas leur consommation, et ont dû quitter pour aller dans le privé, ne pas se chauffer et espérer payer moins cher.) (désolé pour le hors sujet)
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Bonjour @Gouderien, je ne sais pas si vous avez écouté le Président hier soir au vingt heures, globalement, il a voulu durcir le ton, face à la Russie. À la question : va-t-on envoyer des troupes, il a répondu que ce n’était pas exclu, que la Russie était un « adversaire », que nous sommes déjà en guerre, et qu’on subit déjà les conséquences, cf les prix du gaz qui s’envolent, que la France ne doit pas être faible, que ce conflit n’est qu’à 1500 km de là, et surtout que Poutine n’a pas de limites. Qu’en pensez-vous ? Je vous dis ce que j’en pense : que c’est pas en envoyant des troupes militaires au sol qu’on aura le gaz russe moins cher, bien au contraire : on risque de ne plus en avoir du tout, même. que c’est justement en exagérant les intentions de l’autre, qu’on arrive à la guerre. je vois pas Poutine entrer en France avec des tanks. Sauf si justement on l’aura titillé en envoyant des troupes au sol en Ukraine, comme s’est inconsciemment proposé de le faire notre Président hier,…
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Aujourd'hui c'est le quart d'heure de lecture
Crève a répondu à un(e) sujet de January dans Littérature
Donc 4/5 affirme lire : je pense que parmi celles & ceux qui lisent, il y a de grandes disparités. Certains lisent de la B.D., d'autres des romans. D'autres des posts Facebook. L'écran de portable tue l'attention, en effet. Quand on se plonge dans un roman, on est concentré, généralement. La lecture force l'attention. Alors que l'écran de portable et ses réseaux sociaux, nous habituent à avoir l'attention coupée, entrecoupée, hachée, comme le font les publicités : on passe du coq à l'âne, on saute d'une information à une autre, de façon de plus en plus rapide, c'est saccadé. Si Tik Tok a rencontré un succès, c'est parce que c'est des vidéos courtes. Aujourd'hui, se concentrer sur un film de deux heures trente, c'est devenu impossible. La concentration s'émousse, dès que c'est un peu long, on perd le fil, on se déconcentre. Les réseaux sociaux sont là pour nous habituer à l'éphémère, à la micro-nouvelle. Comment lier les deux ? Vidéos et lecture ? En regardant une série sur l'histoire de la Fantasy (aux sources de la Fantasy), je pense qu'ils ont réussi un mariage assez intéressant : filmer des planches de bande-dessinée, avec une voix off, qui raconte un peu l'histoire. C'est une façon de marier la vidéo et les arts graphiques qui est intéressante. Tu n'as pas tourner les pages, juste à laisser la vidéo se dérouler, dérouler son histoire, avec une voix suave, qui raconte bien l'histoire, pour s'endormir. ça pourrait amener les jeunes à la bande-dessinée. Je suis comme vous : j'ai une dent contre l'école, école qui n'a pas fait d'efforts pour se mettre à notre hauteur, hauteur d'enfant. On nous présente la Grande Littérature, avec des auteurs ennuyeux pour l'âge qu'on a, et l'époque dans laquelle on est, qui dénigre les littérature de genre (SF, Fantasy), qui nous impose un corpus. On n'a pas la maturité à 13 ans pour comprendre Madame Bovary. Ce qui fait que l'école se tire une balle dans le pied, et fait l'exact contraire de ce qu'elle était censée faire : au lieu de nous attirer vers des oeuvres, elle nous en repousse. Arrivé à l'âge adulte, on n'a qu'une envie, c'est de fuir tout ce que l'école mettait en avant, nous rappelant des souvenirs de torture. C'est pareil pour l'expression écrite, plutôt que de disserter, elle devrait être plus souple, faire la place à l'imagination. Arrivé à l'âge adulte, avec un métier, on n'a plus le temps de lire, en plus d'en être dégouté, comme un vaccin, on ne développe plus le goût de lire. Il faut que l'esprit ait vraiment faim, soit curieux, pour remettre le nez dans les livres. Les portables détournant l'attention, finalement ce n'est qu'une infime fraction de la population qui passe encore 1 heure à lire par jour. -
Je me relis Dune, pour la troisième fois, mais cette fois en anglais ; cette fois, j'ai bien l'intention d'aller au bout de l'hexalogie, les six livres. Je m'étais arrêté avant à Le Messie de Dune (que j'ai lu). En le relisant, je trouve que la force de cette saga, outre l'univers déployé qui est impressionnant, c'est la construction des personnages. C'est vraiment une leçon pour tous les apprentis écrivains. En français, j'ai Dune 1 et Dune 2 dans cette édition ; le reste de la saga chez Pocket aussi, avec les illustrations du fameux Wojtek Siudmak (illustrateur légendaire).
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On dirait que vous êtes presque déçu, que la France ne soit pas prête pour une orgie !
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En tout cas, moi, si on m'appelle aux armes, je me barre pas question de participer à la boucherie.
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Non, mais ils devraient. je préfère encore un spoile ou deux à un forum vide de contenu qui se résumerait à des j’aime/j’aime pas qui est aussi incarné qu’une émission d’Hanouna.
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Il n’y a que des dépressifs ou de futurs dépressifs ; Une absence d’envie de vivre est insuffisante pour avoir envie de mourir..
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Mes dernières lectures : Le Temps des Chimères, de Bernard Werber. Ma chronique : L'auteur des Fourmis proposent une idée de science-fiction, des humains hybridés, par croisement génétique ; et ce, afin de sauver l'humanité. Bernard rappelle qu'il fut un moment dans l'histoire où l'on avait plusieurs type d'humains. Tout de suite, on pense à l'homme de Néandertal ; mais pas seulement, il y en avait d'autres. Ainsi, si un virus frappe, peut-être une partie des humains s'en sortirait. Mais dans son roman, il est question d'hommes-taupes, d'hommes ailés, et d'homme-dauphin. Mon avis : Cette idée d'être hybrides n'est pas neuve, puisqu'on trouvait déjà des hybridation dans le roman d'H.G. Wells L'Île du Docteur Moreau. Certaines idées ne sont pas très pertinente, comme les hommes-taupes, dans son roman, nés avec des griffes pour mieux creuser, en cas de radiation : on a plus vite fait d'outiller des humains. Mais dans l'ensemble, facile à lire. Ma vie sans gravité, de Thomas Pesquet : Qui n'a jamais rêvé d'aller dans l'espace, de tutoyer les étoiles ? Avec ce récit d'un astronaute français, qu'on ne présente plus, on est avec lui, installé dans le siège, prêt pour le décollage. Les amateurs de science-fiction que nous sommes ne peuvent pas être insensibles à la conquête spatiale : l'espace est notre terrain de jeu, celui où nous expérimentons nos idées, nos scénarii ; alors avoir le récit d'un astronaute, ne peut que nous ravir et nous mettre dans l'ambiance. De ce livre illustré avec photos, je retiendrai deux choses : - la personnalité extrêmement équilibrée de Thomas Pesquet : grand sportif, touche à tout, musicien, très bon dans toutes la matières, premier de classe, bien dans sa tête, posé ; il a gravi les échelons du recrutement, plus de 8000 candidats, avec légèreté. Il a suivi la formation d'astronaute, appris le russe, passé les tests médicaux, il a tout réussi. Le fait qu'il soit sans enfant, je pense a joué aussi dans son recrutement, mais ça ce n'est pas dit dans le récit. - l'autre point : la compétition entre nations. Même si l'ISS est une entreprise de coopération internationale, les nations se battent pour présenter un de leur ressortissant à bord, et les places sont chères. Autre point, l'ISS est divisée en côté américain et côté russe. ça m'a surpris. Ici encore, la compétition, le cloisonnement ; (j'irai pas jusqu'à dire qu'il y a des relents de guerre froide). Voilà, ce sont les deux points qui m'ont sauté aux yeux, à la lecture de ce récit à la première personne. Le récit rappelle donc l'incroyable aventure de Thomas Pesquet, partit de Baïkonnour (Kazakhstan) pour sa première mission, à bord d'un Soyouz ; et de Cap Canaveral en Floride pour sa deuxième mission, avec l'entreprise de Musk, SpaceX. Après, il y a toutes les anecdotes d'astronaute, que je vous laisse découvrir, mais qu'on connaît déjà. Et c'est ainsi que nous vivrons, Douglas Kennedy Et c'est ainsi que nous vivrons - Douglas Kennedy. Dans cette double anti-utopie, Douglas Kennedy présente une Amérique divisée en deux parties : à l'Est et à l'Ouest, une société de surveillance, avec puce intégrée au cerveau (Bonjour NeuraLink!), mais où les moeurs sont libres, dite la République Unie. Au Centre se trouve une société rigoriste, avec l'homosexualité prohibée, où l'on brûle sur un bûcher les transsexuels, où l'avortement est interdit, où le religieux a fait son grand retour, dite la Confédération Unie. Vous l'aurez compris, l'auteur prend les deux axes politiques qui dessinent actuellement le pays, l'un plutôt à gauche progressiste mais ouvert à la technologie, l'autre franchement à droite ultra-conservateur, et poussent les curseurs jusqu'à la Sécession, c'est-à-dire un pays déchiré physiquement en deux territoires. Le roman présente une héroïne, qui devra passer de la RU (République Unie) à la CU (Confédération Unie), en tant qu'agent de renseignement, avec couverture. Donc une anticipation, politique, mais avec des airs de déjà-vu, on se souvient de la République de Gilead, La Servante écarlate (Margaret Atwood), écrite 36 ans avant. L'Amérique aime se faire peur et se défigurer Les fils de l'Homme, P. D. James Le roman dont est tiré le film de Alfonço Cuaron ; très beau roman, une dystopie douce, qui plonge l'humanité peu à peu vers son extinction, sans spectacle grandiose, juste : toutes les femmes du monde deviennent stériles, ou tous les hommes, bref, partout sur la planète, plus de naissance. La mayonnaise ne prend pas, comme on dit. Je suis étonné de que le réalisateur a fait avec ce roman ; le film comme le roman valent le détour. L'ambiance est travaillée, on sent, on vit cette fin de l'humanité, lente, inexorable. Nous n'avons pas les réponses à la présence de la vie sur Terre, peut-être n'aurons nous pas les réponses à la fin de l'humanité. Nous ne savons pas pourquoi les civilisations se font et se défont.
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J’aurais aimé écrire quelque chose d’aussi original que Les Chants de Maldoror, et rester aussi mystérieux que son auteur.
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Êtes vous bon en orthographe/vocabulaire ?
Crève a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Langue française
Tout jeu est une compétition ! Regarde les échecs.. -
Ma théorie du Grand Tout, c’est la réponse 42!
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Êtes vous bon en orthographe/vocabulaire ?
Crève a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Langue française
Bon pour l’instant la championne c’est @January; qui peut faire mieux ? -
Êtes vous bon en orthographe/vocabulaire ?
Crève a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Langue française
8/10, de gros coups de chance, la potomanie, si on a lu la bio de Nothomb, on sait! -
Ce film est bien plus critique qu'il n'en a l'air : la planète vu comme une poubelle géante, les humains en fuite tous obèses qui vivent de distractions sans se soucier ; en vrai, c'est même assez virulent.