Aller au contenu

Que lisez-vous en ce moment ?

Noter ce sujet


gilonimo

Messages recommandés

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 546 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, January a dit :

Presque fini

Les éclats

 

Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l’écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l’âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes.
L’arrivée d’un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d’obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?

 

Je pense que Bret Easton Ellis, soit on adore soit on déteste. Ben j'adore.

Ah, allez juste une petite critique : il venait d'apprendre le mot "torpeur" pour l'utiliser aussi souvent ?  Je déteste quand je retrouve un mot comme ça toutes les cinquante pages, voire plus.

Hormis "Américan Psycho", je n'ai rien aimé de cet auteur (jusqu'à l'insupportable) : à te lire, je tenterai quand-même celui-ci...

Modifié par Auger
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Auger a dit :

Hormis "Américan Psycho", je n'ai rien aimé de cet auteur (jusqu'à l'insupportable) : à te lire, je tenterai quand-même celui-ci...

Moi j'ai adoré son essai White ; cette vision de notre société actuelle, tellement décapante !

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 914 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Bret Easton Ellis c'est la démesure absolue. Je trouve que ça lui va bien, il fait ça bien, c'est tout "à mort", le sexe, l'alcool, la drogue. C'est sûr, ça peut être malaisant parfois pour certains lecteurs, c'est très présent (mais moins chiant que chez Houellebecq !). J'avais aimé "White", celui-ci est un peu dans la même veine, avec focus sur leur petite société de privilégiés. J'ai aimé sa façon de partager les cogitations (obsessions - là aussi, c'est à fond) d'un ado de 17 ans (lui), ses regards sur autrui, la société, la vie en général.  

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 914 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Encore ?  ;))

Ben c'est à dire que Houellebecq et "la dépression est dans le slip" bon..  Chez Houellebecq le sexe est déprimant. Chez Easton Ellis c'est fort, violent, jusqu'au transgressif dont il peut même tirer du positif, tout à fait scandaleux. Ca a une autre gueule quoi.

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, January a dit :

Houellebecq et "la dépression est dans le slip"

 

la dé-pression est dans le slip, ou la PREssion ? :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 523 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Je viens de le commencer. Dès les premières pages, le désespoir, la désolation, le pire, suintent... La violence, le mépris des hommes pour qui les femmes sont des animaux. Ceux, qui perdent pied, infectés par la folie, l’obscurantisme des Talibans, des Mollahs. Et ceux, devenus indifférents, pour pouvoir continuer à "vivre".

Je ne saurais que trop en conseiller la lecture, aux grotesques indécents qui osent nous dire en dictature, ici, en France...

 

7_9782266204965_1_75.jpg

 

Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...

  • Like 1
  • Merci 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
kakome Membre 1 720 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

'' L'UN est L'AUTRE '' d' Élisabeth BADINTER 

Pas très apprécié de ce néo féminisme dévirilisant , mais hautement frustré .

'' CEUX de 14 '' de Maurice GENEVOIX  , que je lis à petites doses depuis un an .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)

Sapiens, de Yuval Noah Harari, je le lis en anglais, c'est abordable. Ce que je peux reprocher à cet essai, qui tente un résumé de l'aventure humaine, c'est que ce n'est pas très organisé, on passe du coq à l'âne, ce n'est pas linéaire mais thématique, avec parfois des considérations au milieu d'un chapitre qui n'ont rien à voir avec le chapitre. On trouve pêle-mêle, la création de l'argent, des religions, de la science, les premières villes, les premiers empires. Je n'ai pas le courage de vérifier chaque information, je fais confiance à l'auteur. Il fait partie de ces livres qui tentent de résumer un pan entier de l'humanité ; je pense à Le Monde de Sophie, qui résume l'histoire de la pensée sur des siècles. Certaines informations sont du vu et revu, mais dans l'ensemble, ça se lit bien.

image.jpeg.4152d93c4da50061b1ce83ce354d208d.jpeg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 877 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Des imprimés clandestins (anonymes, pseudonymes, noms bidons, etc.) du XVIII° siècle, plusieurs par semaines (on en a une montagne), je cherche, je traque, notre Homère à nous, Donatien Sade. Parfois, je le trouve. L'oeuvre de Donatien Sade, c'est un avion qui s'est pris trop de missiles. Jusqu'à la fin du XIX° siècle, ses titres ont été soi interdits (trop scandaleux, reconnaissables, mais donc, " paradoxalement ", aujourd'hui, on en dispose) soi enterrés, volontairement passés sous silence en tant que tels dans la littérature spécialisée (les bibliographes, etc.).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 877 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 21/07/2024 à 23:51, kakome a dit :

'' CEUX de 14 '' de Maurice GENEVOIX  , que je lis à petites doses depuis un an .

Classique, indispensable. Lire à la suite " Orages d'acier " de Ernst Jünger. Et chercher la différence : dans le second, l'humanité est absente.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 808 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

IMG_0047.jpeg.076e02c87f94e65a379599feefe0a5a4.jpeg

À en croire la légende familiale, le grand-père nommé Isaac Reznikoff quitta un jour à pied sa ville natale de Minsk avec cent roubles cousus dans la doublure de sa veste, passa Varsovie puis Berlin, atteignit Hambourg et s'embarqua sur l'«Impératrice» «de Chine». C'est à son bord qu'il franchit l'Atlantique en essuyant plusieurs tempêtes, puis débarqua dans le port de New York au tout premier jour du XXe siècle. À Ellis Island, par une de ces bifurcations du destin chères à l'auteur, le nouvel arrivant fut rebaptisé Ferguson. Dès lors, en quatre variations biographiques qui se conjuguent, Paul Auster décline les parcours des quatre possibilités du petit-fils de l'immigrant. Quatre trajectoires pour un seul personnage, quatre répliques de Ferguson qui traversent d'un même mouvement l'histoire américaine des fifties et des sixties. Quatre contemporains de Paul Auster lui-même, dont le "maître de Brooklyn" arpente les existences avec l'irrésistible plaisir de raconter qui fait de lui l'un des plus fameux romanciers de notre temps.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Le 23/07/2024 à 18:59, Pirene a dit :

Après le signal je me suis dis pourquoi pas. 

le_5_regne-1931452-264-432.jpg

J'ai lu le début de ce roman ; ça m'a beaucoup fait penser à du Stephen King.

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Maîtresse Françoise, Posté(e)
Pirene Membre 2 820 messages
Maitre des forums‚ Maîtresse Françoise,
Posté(e)
il y a 25 minutes, Crève a dit :

J'ai lu le début de ce roman ; ça m'a beaucoup fait penser à du Stephen King.

J'ai lu quelques lignes de lui, il est extra. Ce qui le fait penser à une série qui portait son nom qui, elle, l'était beaucoup moins. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 851 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)

je viens de terminer le dernier Fred Vargas ;

https://www.babelio.com/livres/Vargas-Sur-la-dalle/1496372

Pour moi, son meilleur livre jusqu'à présent.

Mais attention ; faut éviter de le lire par "épisodes" ( le commencer, laisser tomber et reprendre 15 jours après par exemple) sous peine d'être obligé de relire le début! C'est tellement complexe, fouillé, il y a tellement de personnages...on dirait du Dostoïevski! :D

  • Waouh 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 128 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 23 heures, Crève a dit :

J'ai lu le début de ce roman ; ça m'a beaucoup fait penser à du Stephen King.

N'exagérons pas. Chattam n'est pas mauvais, mais de là à la comparer au King, non! J'ai lu un certain nombre de ses bouquins, c'est souvent assez glaçant. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 851 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)
Le 18/07/2024 à 21:07, Mite_Railleuse a dit :

Je viens de le commencer. Dès les premières pages, le désespoir, la désolation, le pire, suintent... La violence, le mépris des hommes pour qui les femmes sont des animaux. Ceux, qui perdent pied, infectés par la folie, l’obscurantisme des Talibans, des Mollahs. Et ceux, devenus indifférents, pour pouvoir continuer à "vivre".

Je ne saurais que trop en conseiller la lecture, aux grotesques indécents qui osent nous dire en dictature, ici, en France...

 

7_9782266204965_1_75.jpg

 

Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...

Merci! je le mets dans ma liste.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Gouderien a dit :

N'exagérons pas. Chattam n'est pas mauvais, mais de là à la comparer au King, non! J'ai lu un certain nombre de ses bouquins, c'est souvent assez glaçant. 

Je n’ai jamais dit que Maxime Chattam était du niveau de Stephen King. J’ai dit que le début de CE roman m’y faisait penser (l’action se situe dans une petite ville, les perso sont des ado)
 

d’ailleurs, il a avoué que King était une source d’inspiration. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×