Faut-il faire mieux que les autres?

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? 

Et si on y parvient, doit-on s'en réjouir?

il y a 6 minutes, sirielle a dit :

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? 

Et si on y parvient, doit-on s'en réjouir?

À la première question : non, jamais ! Mieux que soi-même est bien suffisant. ne jamais comparer son ombre à celle de celui qui marche vers ailleurs venant aussi d'un ailleurs. Il y a un soleil pour chacun.

Pas de nécessité de répondre à la seconde question dans ce cas.

C'est préférable de se satisfaire de beaucoup et de se réjouir de rien.

(oui, celle-là, je sais qu'elle est difficile à avaler).

Dans la société, je dis que c'est ça l'affaire. Faire mieux que les autres et se démarquer. C'est un monde méchant et gagner la course est très important.

En famille, bonne chances que l'équité devrait être plutôt de mise. Parce que c'est genre un club d'ami(e)s.

Je crois (ou je veux croire car je suis une grande optimiste et que je veux encore croire à la débrouillardise du genre humain) qu'ici bas,  chacun fait de son mieux avec les moyens du bord et les forces qu'il a en présence.

il y a 40 minutes, sirielle a dit :

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? 

Et si on y parvient, doit-on s'en réjouir?

1  = oui 

2 =  non 

il y a 36 minutes, Don Juan a dit :

À la première question : non, jamais ! Mieux que soi-même est bien suffisant. ne jamais comparer son ombre à celle de celui qui marche vers ailleurs venant aussi d'un ailleurs. Il y a un soleil pour chacun.

Pas de nécessité de répondre à la seconde question dans ce cas.

C'est préférable de se satisfaire de beaucoup et de se réjouir de rien.

(oui, celle-là, je sais qu'elle est difficile à avaler).

C'est parlant pour moi .

Après , ne fait on pas selon nos besoins ? 

Disons que s'il fallait que je fasse mieux que les autres , je serais dans une insatisfaction permanente et invivable . Quel enfer !  

il y a 35 minutes, eriu a dit :

C'est parlant pour moi .

Après , ne fait on pas selon nos besoins ? 

Disons que s'il fallait que je fasse mieux que les autres , je serais dans une insatisfaction permanente et invivable . Quel enfer !  

Vouloir faire mieux qu'autrui est un des germes de la guerre, avec vouloir avoir mieux qu'autrui, et d'autres volontés du même genre. C'est donc pour moi le signe d'une pathologie dangereuse et si répandue chez l'homme.

C'est dans ce terreau que pousse l'esprit de compétition et les pulsions qui nous poussent à lorgner chez le voisin ce qui ne va pas, et ainsi éviter de voir dans notre propre jardin les ronces envahissantes.

Fait-on selon nos propres besoins ? Il semble en apparence que les choses se passent ainsi, mais la vérité est autre, ils nous arrive ce dont on a besoin à notre insu, c'est pour cela que l'on ne veut le comprendre et en tirer les leçons utiles. C'est plus confortable de crier à l'injustice.

Nous traversons la vie comme un éléphant traverse un magasin de porcelaines, et lorsque nous bousculons les objets qui s'écrasent sur nos pieds ou sur la tête, nous cherchons très vite un autre responsable que nous.

il y a une heure, sirielle a dit :

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? 

Et si on y parvient, doit-on s'en réjouir?

Mieux si on peut et s'en rapprocher pourquoi pas ! Faire moins semble plus aisé..

L'orgueil, la fierté de réussir ne sont pas des péchés.. Ce sont les résultats de l'ambition sans la prétention. 

il y a 50 minutes, querida13 a dit :

Je crois (ou je veux croire car je suis une grande optimiste et que je veux encore croire à la débrouillardise du genre humain) qu'ici bas,  chacun fait de son mieux avec les moyens du bord et les forces qu'il a en présence.

Je pense aussi. 

Je ne suis pas sûre de comprendre ce que signifie "faire mieux". Je n'ai pas d'ambitions, je n'en ai jamais vraiment eu je pense.... Maintenant si c'est "améliorer" peut-être oui... Et même pas vraiment. Pour moi chacun compose avec ses capacités, ses qualités et ses défauts, son tempérament quoi... Je compare parfois ma vie et mes choix avec les autres (de mes parents à mes collègues en passant par toutes les autres relations par moments) mais de là à en faire un moteur genre "je ne serai jamais simple employé comme mes parents/je veux que mes enfants soient plus dégourdis que ceux de mon beauf/je suis trop contente car Michelle du service compta a pris du grade deux ans après moi alors qu'on est arrivées en même temps...ect" non. 

Non, on fait ce qu'on peut, on n'est pas des pneus.

Celui qui fait mieux ne cherche pas à s'améliorer mais à conserver sa place. Celui qui fait moins bien cherche à évoluer. C'est plus positif.

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? (...)

Il serait navrant d'avoir ce but-là dans la vie, ce moteur-là.

Pourquoi faudrait-il toujours se comparer aux autres ?

Il y a 4 heures, sirielle a dit :

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? 

Et si on y parvient, doit-on s'en réjouir?

Oui pour les conférencierles compétiteurs et les hommes politique. Oui si ils ont réussis a prouver leur valeur ou leur raison

Si je participe aux JO, oui je dois faire mieux que les autres et j'ai le droit de m'en réjouir si j'ai la médaille d'or évidemment.

Mais sinon c'est quoi "faire mieux que les autres " ?  Pour quoi ? Dans quel domaine ? Dans quel intérêt ? Et faire mieux selon qui ?

Par exemple je ne ferai jamais mieux la cuisine qu'un chef étoilé. Je ne skierai jamais mieux que Cyprien Sarrazin, etc. Alors c'est quoi faire mieux ?

En réalité je crois que je ne comprends pas la question.

il y a une heure, Passiflore a dit :

 

Il serait navrant d'avoir ce but-là dans la vie, ce moteur-là.

Pourquoi faudrait-il toujours se comparer aux autres ?

Parce que quand on se voit l' on se désole, mais quand on se compare, l' on se console?

Il y a 4 heures, sirielle a dit :

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? (...)

Il serait plus sain de faire de son mieux pour tenter de faire aussi bien que telle personne ou telle autre que l'on pense être un modèle à suivre; comme un exemple de sagesse à laquelle on aimerait accéder.

Il y a 4 heures, sirielle a dit :

Faut-il faire mieux que les autres dans la vie? 

Et si on y parvient, doit-on s'en réjouir?

Dans un cadre réglementé (sport de compétition par exemple) la notion est très claire, faire mieux c'est dominer l'adversaire suivant des critères établis par une instance supérieure. Et la réponse aux deux questions est oui. C'est même une raison d'être et un critère de sélection.

Faire mieux peut aussi être une question de survie. Un État qui investit massivement dans une branche cherche généralement à faire mieux que celui d'en face pour protéger son pré carré ou occuper un terrain à conquérir. Dans le monde de l'entreprise on cherche toujours à faire mieux que le concurrent si on veut continuer d'exister. 

Et plus généralement, dès qu'on évolue dans un jeu à somme nulle (ressources limitées typiquement), faire mieux est la condition de sa propre survie.

À l'échelle individuelle, on est parfois obligé de faire mieux que d'autres pour atteindre des objectifs personnels. Je pense que presque tout le monde ici a déjà fait l'objet d'une sélection pour un poste ou a cherché à briller à un moment donné pour sortir du lot. Psychologiquement il est beaucoup plus agréable pour soi et socialement accepté de le formuler sous la forme d'une amélioration personnelle ou d'un combat contre soi-même. Mais la réalité est que la finalité consistera à se propulser au-dessus de quelques uns. Le jeu consiste à savoir choisir ses combats donc de bien se connaître, et ne pas rentrer dans une spirale de frustration en cherchant à être le meilleur dans tout car c'est impossible ; être suffisamment bon dans certains domaines est bien assez. Et on doit se satisfaire de ses propres progrès car notre système hormonal est tel que la récompense à court-terme est nécessaire si l'on veut garder le cap qu'on s'est fixé.

Faire "bien" me suffit. Même si c’est subjectif...

il y a 2 minutes, Totologik a dit :

(...) Psychologiquement il est beaucoup plus agréable pour soi et socialement accepté de le formuler sous la forme d'une amélioration personnelle ou d'un combat contre soi-même. Mais la réalité est que la finalité consistera à se propulser au-dessus de quelques uns. Le jeu consiste à savoir choisir ses combats donc de bien se connaître, et ne pas rentrer dans une spirale de frustration en cherchant à être le meilleur dans tout car c'est impossible ; être suffisamment bon dans certains domaines est bien assez. Et on doit se satisfaire de ses propres progrès car notre système hormonal est tel que la récompense à court-terme est nécessaire si l'on veut garder le cap qu'on s'est fixé.

"Amélioration de soi", "combat contre soi-même", "choisir ses propres combats" ainsi que choisir ses propres challenges, voilà qui est autrement plus profitable et constructif pour soi.

Il y a 1 heure, Talon 1 a dit :

Celui qui fait mieux ne cherche pas à s'améliorer mais à conserver sa place. Celui qui fait moins bien cherche à évoluer. C'est plus positif.

A partir de 21 ans (et j'en ai 56), j'ai un plan de vie, des objectifs me concernant, etc. Et je m'y suis tenu. Exemples. Refus de promotions, etc., etc., je résume en un " mot " : j'aurais gagné plus d'argent MAIS cela aurait dévoré le temps et l'énergie que je réservais, destinais à moi-même. Donc : non.