Bonjour,

Depuis près d’un an, cette entrepreneuse de 38 ans gère seule sa fabrique artisanale de « fromages » véganes.

« On préfère dire “affinés”, corrige-t-elle en s’installant au volant du véhicule. L’appellation “fromage” est réservée aux produits laitiers. Le terme “faumage” existe aussi, mais on ne l’emploie pas ici, parce que ça laisse penser qu’on fait du faux fromage, ce qui est un peu dévalorisant. » Chez Maison Boucand, les affinés sont fabriqués à base de pâte de noix de cajou, sans aucun produit d’origine animale, ce qui en fait des mets 100 % véganes. Et pourtant, on s’y tromperait presque en les voyant.

Deux gammes sont pour l’instant commercialisées : le Petit boucan, un affiné à croûte fleurie, qui ressemble un peu à du camembert mais avec un goût beaucoup plus doux, proche du Saint-Félicien, et le Pebeyec, qui ressemble à un fromage cendré, avec un goût plus prononcé grâce à sa croûte gris-bleue, due aux ferments.

L’entreprise produit aujourd’hui 1 400 affinés par semaine, soit plus de 5 000 par mois. La plupart sont vendus dans les magasins Biocoop, entre 5,50 euros et 6,50 euros pour le format de 90 grammes. Des formats plus gros, à 180 grammes, sont vendus en épicerie végane à 12 euros. Un prix relativement élevé par rapport aux fromages au lait animal que l’on trouve en grande surface, mais qui traduit un engagement écologique concret, ainsi qu’un mode de production plus artisanal.

Tout a commencé par un simple cadeau de Noël, offert par son frère : un kit pour fabriquer son fromage végétal soi-même. Après plusieurs essais fructueux, Manon s’est laissée prendre au jeu, et a commencé à vendre sa production maison « pour arrondir les fins de mois ».

Pour entrer dans la zone de production, il faut revêtir un équipement de propreté : blouse, charlotte, surchaussures… Le tout en tissu et assemblé par une couturière locale. « Tout est lavable ici, même les essuie-mains ! On ne jette quasiment rien, dans une optique écologique », précise Manon Boucand, en enfilant sa charlotte qui la fait ressembler à une corsaire.

Les noix de cajou utilisées chez Maison Boucand sont bio, équitables, et proviennent de Casamance, une région du Sénégal. L’entreprise travaille avec le fournisseur Ethik Essence, qui garantit que les noix sont décortiquées sur place, de façon mécanique, sans exploitation humaine.

En plus des noix de cajou, les affinés contiennent de l’eau, du sel, des ferments et du psyllium, une graine de plantain qui sert à stabiliser le produit. Certains contiennent aussi du lait de coco, qui vient du Sri Lanka, mais qui est certifié sans exploitation animale ni travail d’enfant.

Article entier :

https://reporterre.net/Elle-fabrique-du-fromage-vegane-dans-une-ancienne-boucherie

On devrait arrêter d'appeler ça "fromage". Le fromage vient du lait coagulé et donc, par définition, de produits animaliers.

il y a une heure, Doïna a dit :

Bonjour,

Depuis près d’un an, cette entrepreneuse de 38 ans gère seule sa fabrique artisanale de « fromages » véganes.

« On préfère dire “affinés”, corrige-t-elle en s’installant au volant du véhicule. L’appellation “fromage” est réservée aux produits laitiers. Le terme “faumage” existe aussi, mais on ne l’emploie pas ici, parce que ça laisse penser qu’on fait du faux fromage, ce qui est un peu dévalorisant. 

Cette réflexion interpelle.

C'est une position totalement non assumée donc. Il faut être en accord avec ce que l'on veut fabriquer et proposer à la clientèle. Je ne comprends pas leur position.

Mon souci avec ça : les matières premières qui ont fait des milliers de km. 

Peut-être parvenir à faire cohabiter ces produits en complément des vrais fromages, pour équilibrer... Je ne sais pas trop. Et parmi les fromages, lever le pied sur les grosses productions de lait de vache.

Moi j'apprécie l'idée, après c'est sûr que dans le pays du lait de vache suisse, donc l'un des meilleurs du monde, ça va être du boulot de remplacer le fromage de vache par du "fromage" de noix de cajou. Il y a encore du travail, tant en quantité qu'en qualité. Je lui souhaite bonne chance.

il y a 23 minutes, Kyoshiro02 a dit :

On devrait arrêter d'appeler ça "fromage". Le fromage vient du lait coagulé et donc, par définition, de produits animaliers.

La dame explique pourquoi elle appelle ses produits des affinés et non pas des fromages. Perso, j'estime que tant que c'est précisé que c'est végan, on devrait avoir le droit de les qualifier de fromages végans.

il y a 12 minutes, Kaliste a dit :

Mon souci avec ça : les matières premières qui ont fait des milliers de km. 

Peut-être parvenir à faire cohabiter ces produits en complément des vrais fromages, pour équilibrer... Je ne sais pas trop. Et parmi les fromages, lever le pied sur les grosses productions de lait de vache.

 

Elle a tenté la fabrication avec des ingrédients locaux tels que les légumineuses, mais sans succès.

il y a 15 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Cette réflexion interpelle.

C'est une position totalement non assumée donc. Il faut être en accord avec ce que l'on veut fabriquer et proposer à la clientèle. Je ne comprends pas leur position.

Elle préfère le terme "affiné" à "faumage", c'est son droit, et je partage son avis.

il y a 38 minutes, Doïna a dit :

Elle fabrique des fromages véganes dans une ancienne boucherie

Le grand remplacement a commencé. 

il y a 21 minutes, Ed. a dit :

 

Il faut penser aussi à ce qui se cache derrière les fromages laitiers : les vaches surexploitées, les veaux arrachés à leur mère pour être cruellement abattus...

il y a 1 minute, Ed. a dit :

Le grand remplacement a commencé. 

Y a pas de quoi en faire un fromage ! 

bonjour,

qu'est ce qui est le plus important ,

c'est que cela soit quelque chose ( c'est pas du fromage ) issu de végétaux ou que cela se fasse dans une ancienne boucherie ?

bon, si j'en juge par la vidéo ... c'est pas gagné pour cette "spécialité" .

je ne me prononcerai pas , n'en ayant jamais goûté ( il faudrait que je le fasse ) car le fromage ( le vrai ) c'est quelque chose pour moi . Pas de bon repas ( ou de repas tout court ) sans un petit morceau de fromage avant le dessert ( dans les restaurants, le plateau est hors de prix ... mais tant pis ! ) .

du fromage ( quel qu'il soit , je ne suis pas sectaire ) ... à part les fromages corses un "peu trop fort"  ( j'en ai goûté des qui "déménagent", même le Munster fait pale figure ) jusqu'au des plus insipides ( j'ai souvenir d'un Epoisse qui n'avait aucun goût ) .

bon, si cela amuse les végans de se contenter de ce produit , au demeurant assez cher, pourquoi pas .

bonne journée.... tiens, vu l'heure, je me prendrai bien un petit morceau de tomme des Pyrénées avec un bout de pain bien cuit et bien craquant ! ( juste comme ça, le fromage avec du pain "un peu" rassis, c'est pas mauvais du tout aussi ) .

il y a 44 minutes, Doïna a dit :

Bonjour,

Depuis près d’un an, cette entrepreneuse de 38 ans gère seule sa fabrique artisanale de « fromages » véganes.

« On préfère dire “affinés”, corrige-t-elle en s’installant au volant du véhicule. L’appellation “fromage” est réservée aux produits laitiers. Le terme “faumage” existe aussi, mais on ne l’emploie pas ici, parce que ça laisse penser qu’on fait du faux fromage, ce qui est un peu dévalorisant. » Chez Maison Boucand, les affinés sont fabriqués à base de pâte de noix de cajou, sans aucun produit d’origine animale, ce qui en fait des mets 100 % véganes. Et pourtant, on s’y tromperait presque en les voyant.

Deux gammes sont pour l’instant commercialisées : le Petit boucan, un affiné à croûte fleurie, qui ressemble un peu à du camembert mais avec un goût beaucoup plus doux, proche du Saint-Félicien, et le Pebeyec, qui ressemble à un fromage cendré, avec un goût plus prononcé grâce à sa croûte gris-bleue, due aux ferments.

L’entreprise produit aujourd’hui 1 400 affinés par semaine, soit plus de 5 000 par mois. La plupart sont vendus dans les magasins Biocoop, entre 5,50 euros et 6,50 euros pour le format de 90 grammes. Des formats plus gros, à 180 grammes, sont vendus en épicerie végane à 12 euros. Un prix relativement élevé par rapport aux fromages au lait animal que l’on trouve en grande surface, mais qui traduit un engagement écologique concret, ainsi qu’un mode de production plus artisanal.

Tout a commencé par un simple cadeau de Noël, offert par son frère : un kit pour fabriquer son fromage végétal soi-même. Après plusieurs essais fructueux, Manon s’est laissée prendre au jeu, et a commencé à vendre sa production maison « pour arrondir les fins de mois ».

Pour entrer dans la zone de production, il faut revêtir un équipement de propreté : blouse, charlotte, surchaussures… Le tout en tissu et assemblé par une couturière locale. « Tout est lavable ici, même les essuie-mains ! On ne jette quasiment rien, dans une optique écologique », précise Manon Boucand, en enfilant sa charlotte qui la fait ressembler à une corsaire.

Les noix de cajou utilisées chez Maison Boucand sont bio, équitables, et proviennent de Casamance, une région du Sénégal. L’entreprise travaille avec le fournisseur Ethik Essence, qui garantit que les noix sont décortiquées sur place, de façon mécanique, sans exploitation humaine.

En plus des noix de cajou, les affinés contiennent de l’eau, du sel, des ferments et du psyllium, une graine de plantain qui sert à stabiliser le produit. Certains contiennent aussi du lait de coco, qui vient du Sri Lanka, mais qui est certifié sans exploitation animale ni travail d’enfant.

Article entier :

https://reporterre.net/Elle-fabrique-du-fromage-vegane-dans-une-ancienne-boucherie

Les certifications extérieurs...de certains endroits de la planète, à part avec un "gendarme" dans touts ces endroits...

Pourquoi leur donne t-elle, comme toujours, la forme d'un produit existant et courant?

Tout ça c'est de l'arnaque intellectuelle...

Et ceux allergique "aux coques" sont discriminés..peuvent même pas y goûter...pff

il y a 29 minutes, Ed. a dit :

 

Aussi bon que le vin sans alcool...pff

il y a 4 minutes, pic et repic a dit :

bon, si cela amuse les végans de se contenter de ce produit , au demeurant assez cher, pourquoi pas .

Le fromage laitier coûte déjà plus cher à nos conscience si l'on tient compte du prix de la souffrance animale, de la pollution au méthane et de la pollution des eaux !

il y a une heure, Doïna a dit :

on devrait avoir le droit de les qualifier de fromages végans.

Je pense qu'il faudrait trouver des termes, nouveaux, pour dénommer ce genre d'alimentation. Tout comme les "steaks" vegan. Il doit bien y avoir quelque part du "poisson" vegan aussi? ou bien ça viendra.

Il y a un petit fond de frilosité, de non assumé. Pourquoi?

Je veux bien y goûter, mais je ne renoncerai pas au fromage tel qu'on le connaît. Je ne suis pas pour cette propension à vouloir remplacer un aliment connu et apprécié pour ce qu'il est par une copie bien éloignée de l'original. Je pense au faux-gras par exemple qui est proposé pour remplacer le foie gras.

Dans ce cas que l'on fasse preuve d'imagination, de créativité et que soient proposés des produits nouveaux qui ne chercheraient pas à être une pâle copie de ce qui existe.

à l’instant, MadeleinedeProut a dit :

Dans ce cas que l'on fasse preuve d'imagination, de créativité et que soient proposés des produits nouveaux qui ne chercheraient pas à être une pâle copie de ce qui existe.

Oui, ça aussi c'est pas mal, trouver de nouveaux aliments végans mais qui ne reproduisent pas l'aspect ou le goût de produits existants déjà. Il y a tant à faire de ce côté-là.

En tant que végane, personnellement je ne suis pas intéressée par ce type de produits. Ceci dit je peux quand-même comprendre l'intérêt du principe d'alternatives lorsqu'on est attaché par exemple aux us et coutumes sociales tout en voulant les modifier en partie, pour différentes raisons (dont la cause animale, l'écologie et la santé bien entendu). Mais une apparence, voire un goût, à peu près identiques ne signifient évidemment pas que les apports nutritionnels soient tout à fait identiques, il faut en tenir compte dans ses choix alimentaires à mon avis.

il y a une heure, Doïna a dit :

Depuis près d’un an, cette entrepreneuse de 38 ans gère seule sa fabrique artisanale de « fromages » véganes.

« On préfère dire “affinés”, corrige-t-elle en s’installant au volant du véhicule. L’appellation “fromage” est réservée aux produits laitiers. Le terme “faumage” existe aussi, mais on ne l’emploie pas ici, parce que ça laisse penser qu’on fait du faux fromage, ce qui est un peu dévalorisant. » Chez Maison Boucand, les affinés sont fabriqués à base de pâte de noix de cajou, sans aucun produit d’origine animale, ce qui en fait des mets 100 % véganes. Et pourtant, on s’y tromperait presque en les voyant.

Félicitations à elle, pour son labeur, ces produits vegans ne doivent pas être aisés à fabriquer et à distribuer. 

Pardon mais oui, pour moi c’est tout sauf du fromage, un substitut tout au plus et vu l’aspect similaire au vrai fromage, je considère que c’est du copiage, du faux fromage.

C’est ça aussi qui m’interroge : pourquoi reproduire un produit existant et ne pas se démarquer en créant d’autres formes que le tradi ?

A mon sens, c’est un peu de l’illusion, du trompe-l’œil, du marketing car vendre simplement de la pâte de cajou assaisonnée, version houmous… ça doit moins attirer l’oeil et donner l’envie.
Et puis on va pas s’ mentir, ça permet aussi de faire des prix bien plus élevés. 

Bref… ce sont les bobos vegans qui doivent être ravis.

il y a 1 minute, Doïna a dit :

Le fromage laitier coûte déjà plus cher à nos conscience si l'on tient compte du prix de la souffrance animale, de la pollution au méthane et de la pollution des eaux !

bonjour,

la souffrance animale ? une laitière est loin d'être malmenée pendant sa période de production ( sinon cela se ressent sur sa production ) .

le méthane ?... il faudrait faire une petite mesure ( comparative ) sur les plus de 8 milliards d'êtres humains qui par leurs pets ( tout le monde pète, de façon plus ou moins discrète, mais tout le monde le fait ) doivent eux aussi en produire de ce méthane ( j'ai une petite anecdote à ce sujet ) .

la pollution des eaux ? c'est vrai, c'est une activité qui pollue, pas la pire mais elle pollue ... comme toute les activés humaines , fabrication de cet ersatz de fromage comprise .

bonne journée.

il y a 26 minutes, Doïna a dit :

Il faut penser aussi à ce qui se cache derrière les fromages laitiers : les vaches surexploitées, les veaux arrachés à leur mère pour être cruellement abattus...

 

C'est le problème de la production à la chaine qui se vendent dans les grandes surfaces (supermarché, hypermarché), chose qu'il n'y a pas chez un fromager qui s'approvisionne chez le producteur du coin.

Est-ce qu'il sent les "p'tits pieds" lui aussi?