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yacinelevrailefou

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Billets posté(e)s par yacinelevrailefou

  1. yacinelevrailefou
    La nuit
    Aux douceurs du soir, le fou préfère le repas de la nuit profonde. Comme un dessin sur l'eau, il ne peut que l'imaginer bien que pourtant la nuit est accomplie. La nuit du fou est semblable à ce parc dans Séville, à son soleil de juin, aux bassins et fontaines vides, aux contours de poussières, sable fin et dépôt de lumière. De grands rosiers courent sur le marbre et les mosaïques bleues, laissant aux épines le blanc des statues. Et je suis là, parmi l'inanimé, je pèse ma faim. Les orangers des rues de cette ville donnent en cette saison des fruits pourris. Je me meurs de faim jusqu'à la nuit, une nuit de marche et d’errances. La nuit du fou c'est aussi le devant d'un rêve, d'un espoir, d'une volonté farouche. Comme débarqué du sommeil depuis des mois, je suis au port de Tarifa fasciné par ce vent, cette mer, ce tout qui me dépasse, ces rues noires où vogue parfois un rat, une ombre, une mort rapprochée. J'ai envie de mourir, là, sur ce muret, face à l'Afrique. Ou bien non, je partirai en barque volé. Ou bien non, je m'endormirai sur ce muret pour oublier de mourir cette nuit, cette nuit chaude comme le sang, comme
    le ciel aveugle qui ne sent plus rien, le noir de mon existence. La nuit du fou, c'est à ciel fermé la raison de tout l'univers bercé en lui avec les étoiles. Ma nuit est emplie de liberté que j'ai en moi, prisonnière tout comme moi de ma folie. Folie que je peine à appeler nuit, ce que je suis.
  2. yacinelevrailefou
    ...Véridique.
    Être véridique, n'est-ce pas tout simplement de ne pas perdre la raison ? Et de quelle folie se part l'univers si ce n'est en mensonges ? Être véridique c'est de ne pas perdre la raison, et non l'inverse. Le plus fou des hommes est sans doute plus véridique que le plus menteur de tous les hommes, et ce dernier a moins de raison que le fou a de véritables visions de l'univers. En aucun cas la raison vous fera mentir et la vérité vous fera fou. Pourtant c'est aux autres menteurs le soin de vous rendre raisonnable ainsi qu'à la folie de vous montrer l'univers tout entier.
    Voyez bien : je suis fou.
  3. yacinelevrailefou
    2097. Dans un monde où les robots sont humains d'apparence, les robots ont développé la conscience. Mais ils n'ont pas d'âme, comment une clef à molette ou une pierre pourrait en avoir ?
    Or, les robots de par cette conscience veulent en avoir une. Ils "veulent" à défaut de "croire" car ils sont incapables de croire.
    Ils produisent, ils ne vivent pas.
    C'est alors que la technologie les fît lire. Ils savent lire.
    Ils lisent le monde, ils ne parlent pas, ils lisent.
    Ils ne répondent à quoi que ce soit, ils lisent la réponse qu'ils ont en information.
    Face aux humain, peu de différence. Les robots lisent le monde avec la seul intelligence.
    Une intelligence basé sur des sens "technologique".
    Les robots veulent les mêmes droits que les humains, ils veulent être humains et le sont d'après eux ; plus encore, se disent supérieurs au humains.
    Pour différencier les humains des robots, seule la vérité confond ces derniers. Les robots ne peuvent que vouloir et non croire.
    Les robots font alors preuve de mauvaise foi, l'homme est homme car il ignore sa création alors que les robots ont connaissance de leur création. Ils savent qu'ils sont en premier lieu le produit de cette connaissance, celle de leur création, et c'est d'ailleurs par cela qu'ils se reproduisent. Leur conscience est la connaissance de leur création. Ils ont la conscience de l'homme quand celui-ci s’évertue à faire. Leur conscience est la condition de l'homme travailleur, celui qui use et produit sa propre technologie : l'homme-faire.
    Les robots n'agissent que par volonté qui est défini par la connaissance et la logique.
    La guerre "des robots" commence : la chasse au mimétisme.
    - Comment les hommes ont été créer ? No information.
    - Comment les robots ont été créer ? Technologie humaine.
  4. yacinelevrailefou
    ...Terroriste.
    Il n'y a pas de feu sans flamme et me voilà confronté à la police. Il fouille mon appartement. Tout mon appartement. Ils me signifient que je suis un danger, que je refuse le cadeau de la vie, celui de vivre en une bonne société. Ce sont des gars de la sécurité intérieure, des super-flics de la section anti-terroriste. Cela faisait des mois que mon appartement était sur écoute. Ils ont tout entendu, les va-et-viens de mes amis, de mes camarades, de mes frères. Rien n'a pu leur échapper. Je pense que je suis pris. Ils n'ont pas encore trouvé les armes que je cache mais ils jubilent sur ma bibliothèque remplie de volume dérangeant. Dérangeant d'une vérité qui m'obsède. Une vérité qui lutte. Qui lutte contre la société, celle où je vis ; Ma société... Tendance suicidaire a dis le psychiatre lors de ma garde à vue. Peut-être est-ce vrai. Mais je doute que cette « tendance » soit en tous lieux attachée à ma personne. Mon idéal, lui, est à construire, à naître. Même si il faut que je tue ou que je sois tué, c'est une chose qui nous dépasse tous. Elle se doit d'être et j'en suis le vainqueur. Mon idéal, une société nouvelle, d'éthique éminente et ferme que je dois faire peser au monde est aux mains de la sécurité de l’État. Maintenant, on ouvre ma cellule, on me rhabille : de hauts fonctionnaires souhaitent me voir à l'aveu. Je suis encadré par des militaire avec qui je circule dans la prison jusqu'à un bureau. Une table puis une chaise. Je suis abasourdie ; la fatigue, le stress... Enfin, du stress peu m'en reste ; je me sais condamné et ce n'est rien face à mon idéal, mon choix des armes, celui de la lutte ultime et juste. Sur la table, une drôle de machine. L'un de mes interrogateurs me confirme qu'elle a fait ses preuves en Algérie...Électrique... A chaque réponse, je croule sous la douleur. Mes parties intimes fument et je tremble sous les chocs. Cette machine est froide, insensible à la douleur, elle est branché sur le secteur. En moi, dans un délire de souffrance, je repense à l'énergie atomique, l'uranium spolié par les industries de ma Société à l'Afrique. Et cette machine qui me hante encore dans les murs de ma prison. Ici, je dois passé 10 années de ma vie. Non comme un vulgaire passeur de cannabis bienque c'est entre autre ce qui m'y a conduit, mais comme un activiste antisocial. D'ailleurs à ce propos, je reçois 500 euros par semaine d'un mandataire inconnu. La police est sur le coup, le parloir sur écoute. Les micros sont au dessus de nos têtes, mais c'est peine perdue. Je ne reçois de visite d'aucuns de mes camarades de lutte. En prison, je fuis les pensées de la torture que j'ai subit pendant ses interminables heures de garde à vue. Je n'ai donné le nom de personne ni divulgué aucun de nos dispositifs autres que mafieux. Je savais ses derniers démantelées. C'est à ce titre que je suis protégé en prison. Ici, les forces du crime me mettent à l'aise. Je n'ai rien à demandé et rien à vouloir sauf ma liberté et la disparition de mes noirs souvenirs. Période sombre où je jure à un compagnon de cellule qui me demandait si je ne voudrais pas finalement travailler pour l’État que jamais je ne pourrais travailler pour ces salopards. Ils sont mes ennemis mais une fois libre, je ne me mêlerai plus de rien. Je rêve à une existence tranquille.
    8 années ont passé. Enfin je passe l'avenue de la prison à pied ; je sort de ce trou vivant. La porte s'ouvre. Personne ne m'attend. Personne ne me dit où aller. « Récupérable !» comme dirait Sartre. Me voilà libre.
  5. yacinelevrailefou
    Éléments (/délires?) de réflexion sur la constitution de la société française :
    Fondements de la société française ou être à la société.
    On va essayer...
    Essayer de définir la conception de l'Homme, en tant que français.
    De la France, produit greco-romain, société civile romaine d'une défense athénienne ou inversement, quel héritage gaulois ? [c'est du n'importe quoi, je vous l'accorde, mais la femme de Günter Anders en a bien fait un pays et son beef-steak !]
    ***
    Cosmologie supposée des antiques origines de l'Europe remontées depuis l'age de bronze. Deux cités, deux fondations de sociétés. Deux formes de ce que la société, deux conceptions de ce qu'être Homme : le romain et l’athénien.
    < -> Praxis & faber. (d'après mes schémas inspirés d'un livre d' Hanna Arendt).
    . Faire -> fin tangible.
    . Agir -> effort relatif, indéfini ou absolu quand vers l'absolu. <Conscience de ce que l'Homme>
    . Éléments de ma réflexion, par une arithmétique ludique de sens et de lettres, de ce que l'homme abouti en la société est à ces deux cités.
    - Le mythe de l'Homme abouti en société, la cité :
    Un mythe qui a abouti à l'Homme/ Un mythe qui abouti à l'Homme - L'Homme est atteint par la teneur de sa mythologie/ La mythologie est la teneur de l'Homme\La mythologie est atteinte en la teneur de l'homme (?) - Fatalité mythologique de la volonté/Volonté mythologique de la fatalité - Fatalité/ Volonté - Hommes mythologiques/ Mythologie humaine - La mythologie gouverne l'Homme qui se dirige/ La mythologie dirige l'Homme qui se gouverne - De la cité la mythologie des hommes/ De la mythologie la cité des hommes - De la mythologie les hommes/ De la mythologie la cité - De la cité l'Homme/ De l'Homme la cité - De l'Homme la cité mythologique/ De la cité l'Homme mythologique - De la mythologie en l'Homme seul la première cité /Du premier homme la seule cité mythique - Être car avoir/ Avoir car Être - J'appartiens à la cité car je suis mythologique; je suis la loi de la cité en la teneur de sa mythologie/ la cité est mythologique car je lui appartiens; la cité est la loi de la teneur de ma mythologie - Qui possède la mythologie a la teneur de la cité - cité materialiste/ cité idéaliste.
    . Plan parallèle, sans autres prétentions que de figurer en arrière comme une image enfermée au musée dans un livre ouvert, comme un horizon, comme le cap qui n'est pas ici direction bienque pourtant possédant son but et au moins un moyen.
    - Sur la cité/À la cité. 3 choses forment la base de la création et de la stabilité d'une société. Dégager le sujet essentiel de la cité (sur la cité ?) dont l'objet en est les deux fondations dites plus haut et dont j'ai ma propre idée (pourquoi ses fondements ?).
    -La loi, la pierre et le politique définisse la cité. Mais est-ce parce que l'homme qu'est la cité ? Une cité sans homme, une langue morte ou une ruine oubliée, enterrée et dont est englouti sa mémoire n'a t-elle pas d'histoire ? N'y fait-elle pas parti ? L'impossible n'existe il véritablement pas ?
    - L'atlantide, cité des Atlantes magnifiques.
    A) De la cité.
    > I -C'est la cité... :
    ...qui agit sur l'élite et que le citoyen fait. L'élite agit sur le citoyen qui fait (la cité). [Monarchie]
    ...quand le citoyen fait l'élite et c'est la cité qui agit. [Démocratie]
    ~ La cité est alors idée de son mythe. Plus l'idée se précise, plus l'élite a agit selon le faire du citoyen à élevé le mythe de la cité, à faire appliquer les lois pour que la cité agisse selon le mythe le plus élevé, l'idée des élites. Les pierres d'Athène sont l'idée tiré de son mythe.
    - L'athénée de la fondation.
    > II - C'est la cité ...:
    ...qui a fait le citoyen qui agit. [impérialisme]
    ...sur qui le citoyen fait et agit, le citoyen agit à ce que la cité se fasse. [Expension]
    ~ Le citoyen est soumis à la fondation de sa cité. elle possède la conscience de ce que l'Homme, et sa place est au dessus du citoyen. Quand est dit que la cité agit, elle est l'effort indéfini du citoyen, alors fruit de la fondation de sa cité - le mythe. Le mythe - fondement de la cité - tient de l'idôlatrie du citoyen, le défini, lui, en la cité alors teneur de la mythologie. Le force du citoyen porte le plus fortement la cité en gardant la hauteur de son mythe. Les pierres de Rome sont tiré de la matière de son mythe.
    - La fondation de Rome.
    ***
    Ca ira pour ce soir. Oui... ça ira.
  6. yacinelevrailefou
    Le féminisme est l'un des appareils conceptuels fabriqués uniquement pour justifier la prétention américaine à vouloir imposé au monde son leader-ship, au même titre que ce concept fallacieux de "choc des civilisations" à moins que le féminisme s'y soit inscrit à corps perdus.
    A propos du choc des civilisation, Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, parle ainsi :
    "La misère humaine engendrées par ces politiques est incommensurable, mais qui en parle ? C'est ce mépris de la personne humaine, mépris constitutif des principes et du système économique américains, c'est ce modèle qu'ils veulent imposer au reste de la planète, que nous rejetons de toute notre force. Mais ce sentiment d'injustice prend des formes plus actuelles et violentes dans la guerre sournoise faites au monde arabe, à l'islam, pour les soumettre aux critères de rentabilité du commerce international, au mépris de la Foi de millions de croyants, pour intégrer de vive force le monde musulman au marché universel. Comprenez bien, l'Islam véritable est radicalement incompatible avec les normes de la consommation inhérentes au monothéisme du marché. L'Islam est un verrou qu'il faut faire sauter parce qu'il freine l'expansion de la pseudo-religion des droits de l'homme, ce cache-sexe de l'idolâtrie marchande.
    De la même façon, le christianisme a été en grande partie détruit. Pensez que, dans les sondages d'opinion, la "famille" est classée systèmatiquement parmi les positions "conservatrices" pour ne pas dire réactionnaires. Je vous laisse apprécier la signification et les implications d'une telle dérive dans les moeurs.
    Ce qui fonde l'humain, appelez ça comme vous voudrez, loi naturelle, commandement divin, est devenu quelque chose de suspect, de contraire au "progrès" ! Car ce qui est "conservateur" est connoté de l'idée restrictive et péjorative de contrainte, elle s'oppose par définition à ce qui est moderne, "progressiste", synonyme de "libéré", de liberté. La famille et la morale familiale sont ainsi des valeurs négatives, des modèles dépassés. L'Eglise catholique a vu ses fondements ruinés sans réagir, en y participant même, mais ce n'est pas le cas de l'Islam qui ne se laissera pas facilement détruire et qui représente la dernière force spirituelle susceptible de s'opposer avec succès à l'idolâtrie marchande.
    C'est pourquoi l'Islam est une cible prioritaire, notamment en raison de son poids démographique : l'Oumma représente en effet plus d'un milliard d'hommes. Tel est aussi le marché qu'il faut définitivement conquérir et soumettre. Or les valeurs fondamentales, celles qui sont justement à la base de la civilisation, sont celles qui font obstacle à l'extension indéfinie du marché et cette liberté qui n'est qu'une forme déguisée de l'esclavage, liberté pour laquelle l'homme n'est plus qu'une marchandise qui se vend, s'achète et se détruit en fonction des besoins, des circonstances, de la conjoncture."

    Le féminisme aussi "révolutionnaire" soit-il, n'est il pas une partie intégrante du nouvel ordre, un sous-produit de "l'insane Macdonaldisation du monde "?
  7. yacinelevrailefou
    La négation, cas général, cas exceptionnel.
    Je pars avec :
    - Le sens de la vie tient toujours de la négation.
    Ne serait-ce la négation qu'aucune chose existe excepté ce qui existe, tout simplement ou peut-être plus simplement encore par le simple fait lié lui-même à nos incapacités, de prétendre à une chose possible, mais alors inexistante, sans pour autant la considérer non-existante ou encore en avoir connaissance (de son inexistance, de l'être de la chose même, particulière).
    C'est que donc le projet du possible soit venu de quelque part, étranger aux affaires humaines (la connaissance, le pouvoir, etc.).
    Et je pense que de la négation le verbe se meut en Ordre.
    C'est alors que la négation d'une chose en admettant l'exception de sa réalité (que cette chose existe), ne peut que marquer, affirmer, rendre réel, le fait qu'elle soit et non une autre chose. Ceci car sa loi tient dans son caractère exceptionnel.
    Cette loi est bien celle de la vie, de la réalité.
    En revanche, cette loi peut être remise en doute au cas où on l'applique sur ce que sont les possibles - des choses inexistantes bienque réels.
    Cadrons la formule de la négation sur "l'inexistence" :
    - La négation de l'inexistence excepté l'inexistence.
    Cela conduit à ce que l'inexistence existe. Elle existe, certes mais seulement comme inexistante et non autrement. Il serait alors vain d'en tenir compte... Néanmoins, bienque l'inexistant soit une réalité, l'homme semble essayer de le réaliser à mesure qu'il en perçoit l'étendu (comme une grande perte, bien souvent). On pourrait alors en conclure qu'une fois l'inexistence réalisé, l'inexistence devient manifeste (un fait). Et selon la règle qui veut que ce qui fut demeure être car ce qui fut aura toujours été : l'inexistence est une réalité qui s'accomplie à mesure que la réalité se développe. Une fois que la réalité devient totale, selon sa fin téléologique, l'inexistant deviendra totalement réel.
    A noter que l'inexistant est souvent le fruit de nos peurs, de nos désirs, de nos erreur ( la négation de ce qui existe), de l'ignorance, de nos incapacités, bêtises, faiblesses...
    Ayons la bonne conscience que tout existe en ayant la conscience que de ce qui est est réel.
    Et tout est réel... N'imaginez pas autres choses... Ne nous trompons pas de réalité... Mais alors qu'est ce que la réalité ?
    C'est l'exception de tout ce qui est imaginable.
    C'est l'exception en tout ce que tu penses.
    Tout se ressemble ou a un point commun, toutes pensées se rejoignent (même dans l'antagonisme), tout à avoir avec tout, sauf...
  8. yacinelevrailefou
    La Royauté ou l'homme glorieux.
    La gloire de l'Homme, en ce qu'elle reconnaît la Royauté, est de glorifier le Roi.
    L'identité ne peut être dominé par l'une de ses composantes, aussi dissemblable qu'elle puisse se définir de l'homogénéité de son milieu. Le Roi est garant de l'identité. Je suis au Royaume, le sujet de mon Roi. La souveraineté du Roi s'exerce sur le royaume auquel j'appartiens. Son autorité s'exerce sur moi autant que sur ses terres. En admettant tous ceci et selon l'exigence du Roi, son autorité m'appartient.J'assume mon identité en admettant son autorité, aussi il me faut obéir au Roi en son royaume qui en devient le mien dès lors que je reste loyal au roi, en n'admettant sa souveraineté partout où est à définir mon identité. Ma vertu est la loyauté en imposant l'autorité du Roi là où la souveraineté de l' Identité est mis en doute. Il me faut admettre en ma force la garantie du royaume auquel mon appartenance est en ma possession. Il me faut donc avoir une identité forte à exercer sous l'autorité du Roi; mon statut et celui de cet "autre" royaume étant identiques. Je ne peux être plus vivant que le Roi et ne peux, de toutes évidences et en toute justice, devancer la primauté du Roi car comment pourrai-je alors être reconnu ou bien même reconnaître quoi que ce soit sans identité ?
  9. yacinelevrailefou
    Des pensées écrites lors de mon voyage, la plume allait très vite, trop vite...
    #Deux trois quatre strophe non pas pour ce gouffre de Michel le russe mais pour Strauss fils.Nageant à grandes palmes sur le ralenti des eaux clairs d'un lac immobile ; un cygne, le bec oranger qu'un sombre apetit à teinté de noir, se dirige paisiblement et en promène l'immensité de son harnois de neige. Le regard indolent, il gratte le bas épais de son coup, plaisant ou non aux passants. Jamais ne doit se voir son vol. L'envergure cachée peut être defendue par des révérences agressives et de faits de bec aux manières de la fourche osée téméraire ; rendant promptement la méchanceté au jet de la curiosité du plumage gracieux alors fumant. La grâce est d'eaux vives; lesquelles aux cygnes se font douces. De cette grâce, la pudeur s'en empare et la justice du cygne se montre plus vigoureusement encore au lac ce que le ciel surplombant l'enclos de fleurs peut librement y choir oraisons comme de l'orage.Sa fierté est funeste. Duc des héritiers des plus beaux titres, jamais il se meut, toujours existe. et on en pourrait dire autrement que, en son temps, rien ne nous appartiendrait plus. Il nous faut bien le voir. Le cygne, avec ces turbines d'ancres dilatées, soigne le vague-à-l'âme de l'eau clair, des hautes cimes. Elles se prolongent d'ailleurs ici lasses et s'étirent, à peine dessous le contact des airs, à la façon du vol d'un autre pédant. Ce dernier volatile est, sur ses deux pattes à terre, d'infortunes cuisantes.Le chant du cygne point ne s'écoute : la richesse est jalouse. C'est un appel qui s'entend absurde. Seul, son sillon n'existe pas ; son récit ne s'embarrasse pas de troubles circulaires ou de finesses linéaires. Mais à n'en point douter, le cygne rejoint chaque point du large bassin et en assure la grandeur. A la modestie, préférez la peur de l'y voir chantant le chancellement de nos humeurs car il est Cygne ! Et depuis fort longtemps ! Je l'y vois encore s'éloigner de mon voyage ; en mes yeux portant la lourde brume des lenteurs de l'émoi, des cols et des vallees attachés à des sacs en suspensions remplis de points cendrés et compactes. Tout comme lui, je navigue ma langueur sans ombre parmi mes nuages. A sa suite, je garde ma toison par la longueur de la faim qu'on déplace. A celui qui veut la prendre; assouvi, il m'en pendra à sa perte, tout comme ce cygne que chacun convoite l'immolante vengeance de leurs propres injustices... Mais le cygne vit ! Et il est d'eau douce ! Il n'en a jamais pu être autres-parts et plus jeune que les hauts étangs se méprennent à se raconter au plus vieux Jurassiques. Il n'a que faire des plaines du Kenya, des sommets des profondeurs philipines et de toutes suppositions le liant... Un lac se suffit, ses aïeux l' attestent ici et là en un même lieu, fixe.Un lac, un cygne. Comment a-t-il pu y arriver, lui qui ne peut s'ébattre hors de son interet, lui que ici-même, au lac, le lieu se fait du cygne, le cygne du lac ?- La beauté du lac est la bravoure du cygne, la vie qu'ailleurs s'enfuit, un jamais qui ne peut ni vivre ni mourir autrement qu'en ce lac. Un lac sans histoire et où le cygne est l'obligé des réalités du présent. Le temps envoie au loin la fierté de l'age; un voyage dont tous ignorent le premier naufrage. Le même qui me fait dire maintenant que ce cygne est au lac ainsi que moi, en mon temps, le céan de son lieu...
    #Mes fautes d'ofthograsses ? Moi ? Une tache raté d'écriture ? Dis tout de suite que tu crois m'avoir déjà lu... Suis sûr qu'en m'lisant, tu t'es demandé si vraiment je l'avais fait exprès... Ne t'inquiète pas, c'est le provisoire génie d'un écrivain qui opère en toi... le raté.
    #Je suis tombé sur le cygne, dans le lac.
    - C'est Rousseau le responsable ! Le seul qui n'est de tout en rien responsable, le seul à en parler et à qui il n'en faut pas. Face contre terre, cela aurait pu être dérisoire si seulement l'eau ne m'en empechait pas d'en rire... Que l'on me condamne à la faute puisqu'il est inutile de m'en vouloir repentir totalement devant les hommes, bravant un atome de la justice qui s'efface alors entièrement derrière ma nuque au soleil. J'ai frappé malgré moi de ma face le blanc du cygne. Aucun homme n'en a la douleur, moi excepté. Le cygne aussi est majestueux. J'en souffre sûrement de m'être cru si impétueux alors qu'il me souleva la tête. A cette souffrance, celle du salut, s'ajoutent à tous les temps celles du cygne, celles sur ma face, celle de la chute aussi...de ce que tous les hommes, moi-même homme, m'y ont poussé. Je souffre d'être homme. Et c'est ma raison, mon salut !... Je souffre et quelles souffrances, pauvre cygne ! Mais ton lac est beau, et tu l'es aussi autant que lui. Je n'ai alors plus aucune honte de m'effacer devant l'élégance, face au secours de la beauté. Moi, affreux et laid, homme, que pourtant j'en suis l'ennemi, l'ennemi de sa beauté, cet homme par qui je souffre et qui me fit tomber en ta compagnie, en ton lac. Quelle beauté ! Et toi qui t'éprends de moi, toi le cygne ! Que ton eau jamais ne se fait homme ni même moi. La beauté a de quoi une compagnie qui m'est cher. La beauté a le mal qui m'y fit naitre. Je suis au lac le mal qui m'y jeta injustement, acroissant mes souffrances. Et de ma laideur, cette souffrance -la leur autant que la mienne, me retira de la compagnie des hommes meilleurs, moi qui suis bon; alors que je le suis tout comme eux. Les hommes me poussèrent au mal, s'en croyant plus digne encore que moi dans cet agissement. S'en voulant contenter eux mêmes, il m'en soutait le pire. C'est, hélas pour nous, les hommes, le contraire qui nous fît : ils ignorent tout de la beauté du lac et de la grandeur du cygne; eux qui sont hommes, moi qui le suit alors connaissant, de meilleurs façons. Le bon de moi-même ajoute à leurs tourments, ce que je suis homme bien plus que le cygne, bien moins que le lac, loin de mes semblables et plus encore, le joyau de leur agissement. Je suis leur mal dont il s'en sont défait; l'homme bon devant la beauté, la grandeur, et tout devant, la grâce de la connaissance. Ah, si les hommes savaient ! Si ils se liaient à moi ! Si à me connaitre, il s'en reconnaitrait avec le cygne au lac tombé ! Ils oeuvreraient à me rejoindre, d'eux mêmes s' exclure; en eux mêmes se faisant le détachement jeté loin aux oublis des hommes, des hommes de la société des hommes ! Non plus comme moi : à mal s'en exclure; mais à fuire ce que les hommes ont de société, ce que la société a de meilleur et qui n'est nullement la bonté de nous, hommes au lac parmi les cygnes... La fuite de chacun, se retrouvant tous ici avec moi, bons ! Bons et reconnaissant de leur mal que je fus et qui les fît non moins meilleur mais justement hommes, hommes de bonté; bonté que je suis... aujourd'hui la laideur solitaire en beauté alentour. Comme je me dois de leur écrire. Ecrrire que je ne veux plus oeuvrer, que je ne veux plus leur mal. Que je leur veux la bonté, par le beau transport de les voir avec moi ; tous; bons parmi la beauté. Il me faut leur écrire à quoi s'affairer, vers où se faire chacun homme... Au lac avec le cygne, en un tous, responsable de société du monde, celle du cygne et du lac, celle de la beauté du monde, le monde responsable de la bonté des hommes. Et non du mal de leur société responsable de ma laideur; car le monde est beau... Et, homme, je suis bon, bon de le savoir encore mieux que eux par leur soin, par leur mal, la laideur de la société, la même laideur que je suis. Ils leur faut alors oeuvrer à me rejoindre, à me retrouver, non pas à me réhabiliter mais à se découvrir en beauté, en ce monde, à s'exclure du mal de la laide société qui fît me découvrir la beauté du monde, la bonté des hommes, en moi même. Et c'est la grâce qui voudra qu'il se lie au monde par mes écrits. Et en y oeuvrant cette fois connaissants et pour chacun d'eux même, de ce qu'ils sont, univoque, bons; et c'est leur nature; ce que autrement ils ne peuvent être et j'en suis la preuve indéniable. Bons, tous les hommesle sont, nous le sommes tous donc. A chacun de le reconnaître, au bord du lac, au côté de son cygne, ou ailleurs, en la beauté du monde à s'y voir non plus laideur mais bonté... Bonté du beau. -Le monde n'est point bon; ce n'est pas la bonté des arbres qui sauva la jambe du bucheron mais la beauté du bois travaillé par un bon bucheron dont le bon travail n'a pas même pu coupée la jambe, n'étant pas coupée; et l'en nourrit même... A y voir la beauté, on y voit ce que réellement il est bon d'apprecié : la juste réalité - ceci qu'un homme est sauvé de par sa bonté ; sa bonté ainsi à la beauté oeuvre d'intelligence. ce qu'il ne firent aucunement pour moi; oeuvrant à ma connaissance, bienque s'en croyant meilleur, m'accusant d'un mal qui était le leur a ne point me considéré des leurs, ignorant de ce qu'ils sont, a ce qu'ils travaillent, du monde qui les entoure - la réalité... Moi qui en réalisait doucement la véritable étendue, jusqu'a ce que je tombe la face en avant dans ce lac, blessant la tranquilité du paisible cygne. Ah, si il savaient, si ils me connaissaient, si ils cherchaient à me connaitre, si ils cherchaient ce qu'ils sont, ce que la beauté du monde...comme Ils oeuvreraient à la bonté ! Comme ils oeuvreraient pour eux mêmes ! Comme ils oeuvreraient bonnement à le savoir ! Comme ils auraient la connaissance du bon, de ce qu'ils sont et de ce que le monde est beau ! -Je suis un homme et j'ai vu la beauté du cygne et de son lac. Alors ma laideur s'est effacée pour ma bonté. Je ne suis pas de la même façon que le cygne ou le lac. Je ne suis pas pour être beau mais je suis bon. Bon par la beauté et en elle. Le monde mon echelle.-Je suis un homme bon travaillant non à l'être puisque je le suis.-Je suis un homme bon travaillant à me voir au monde.-Je suis un homme bon travaillant à voir la beauté du monde que je ne suis pas et qui pourtant défini ce que je suis : un homme bon.-Je n'ai lu de Rousseau qu'une cinquantaine de pages de la nouvelle heloïse. Je ne connais que trois titres de ses écrits. Je n'ai entendue véritablement parler de lui que moins d'une heure en 1ère au lycée. Et pourtant...tout cela que j'ai écrit me semble s'approcher de lui... Vraiment bizarre, déroutant... Je n'y comprend rien : c'est logique, cela me plait et tout cela me semble bel et bien coherent, concordant avec l'idée que, en écrivant, je me faisait de J.J. Rousseau...et de son esprit. Vraiment...je n'y comprend que énormément, qu'Il est vraiment le plus Grand et Miséricordieux. Ya Allah ! Merci !
  10. yacinelevrailefou
    La course aux flingues ou La société du pauvre.
    Dans mon emploi du terme "civilisation" et de ses nombreux sens qu'il contient, ainsi que les régressions épistémologiques que l'on lui attribut généralement historiquement -en réalité universelle- et plus particulièrement en langue française; je n'y vois qu'un foin électoral qu'il est convenu d'appeler démagogique ou plutôt hégémonique - d'un impérialisme oligarchique de l'injuste finance. Mais pourquoi ne pas en développer l'image pour non pas en apprécier la force véritable mais bien sa faiblesse que certains et même beaucoup trop s'efforcent de soutenir. Des menteurs qui renient leurs forces en s'associant en faiblesse, principe de la faute. C'est l’intelligence au service de la bêtise; si connues l'une et l'autre qui malheureusement peuvent faire sourire, mais qui n'ont de prétentions que les larmes et le sang.
    La contre-offensive nécessaire aux opprimés et à leurs propres survies s'égare parfois dans les réflexions de l'oppresseur, à savoir le désespoir "néant" et la logique avoisinant cela : Perdu pour perdu cessons le combat, jetons nos flingues, explosons les vers le néant, on ne sera pas touché... Or, l'on pourrait craindre qu'une fois jeter, l'explosion des flingues retentirait non pas dans le mensonge mais dans la matérialisation de ce mensonge niant l'univers physique par cette "vérité alors ontologiquement attestée" : le néant. Désastre humain, catastrophe planétaire, égarement éthique, production logique d'une science inhumaine élevée par orthodoxie humaniste/protestante à être l'image suprême, blasphème libérateur de l'inconscience... destructrice et destruction. C'est alors que subsisterait deux choix pour les survivants : la guerre pour la bataille, la bagarre pour se taper dessus, se battre pour pouvoir se battre... ou, concourir à la beauté de ce qu'ils sont... Et dans la mesure qu'il leur resterait ce qu'il suffit : le vie; ils s’évertueraient à pouvoir courir pour être premier dans la compétition que jamais nous ne devons gagner, ceci est vital, et c'est La Course aux Flingues :
    Quand la civilisation sera dépouillée de toutes ses attributions et qu'il ne restera que son nom majestueux. Ce nom ne sera plus le port de toutes les connaissances admises et reconnues par un ensemble alors "civilisationnel".
    Il ne dépendra que de celui qui s'en sera fait acquéreur. Le peuple politicien n'a déjà pas la souveraineté de la totalité de sa civilisation; l'arme de défense de celle-ci est entre les mains de personnes niant toutes implications dans ce qu'est "civilisation". Leur éducation est monétaire, leurs motivations sont financières et leur but est lucratif.
    C'est une association de malfaiteurs indépendants. Leur union réside finalement en une entente à appuyer sur le bouton de la Bombe persuasive et non à gérer un quelconque intérêt commun ou suprême par la maîtrise de la puissance destructrice nucléaire dans des schèmes interférant à ces intérêts unifiés en eux-même. Ces intérêts sont alors considérés détenus par d'autres puissants, puissants tout autant que leurs considérations à posséder ou à être la possession, leur liberté. La définition de la liberté est dans tous les cas une définition de puissance destructrice; la faiblesse attestée, envisagée et renouvelée par ces êtres la recherchant au lieu de la fuir. C'est, en somme, le propre de l'éternel insatisfait, ou l'insatisfait devant l’Éternel. Se croire libre est se croire éternel, or cela est faux; tout simplement et aussi simplement que la simplicité. Le penseur a sa responsabilité même si il ne peut rien, il doit dire "attention" comme à celui qui se dit posséder sa propre peau selon les couches épidermiques que la science ne cesse de disséquer, dissociant l'unité propre à la matière... Les puissants, donc. Mais la version du pouvoir appuyant l'inverse entre en désaccord par exemple, avec la sexualité freudienne, qui en toute logique s'y oppose et ce, comble mythique, envers Mr Freud et sa perversité synthétisée "analytique" ( farce à laquelle beaucoup trop ont cru et qui tient encore par supercherie et orgueil de cocu stupide. A n'en point douter, le recul fait apparaître de cette contre-science, cette anti-émancipation humaine, le fait même qu'il n'y a aucune recherche à guérir une pseudo-pathologie présent en syndromes "analysés" le plus objectivement (?) mais à émanciper ces derniers en tant que conscience d'une sale vérité; c'est l'essence de la passion des insensés, la teneur de la blancheur maculée du sang des bourreaux des tyrans, la perdition rendu pureté, ...oui, c'est cela, et non la folie et ces "pauvres fous").
    Je rajoute à ces évidences/injustices une autre qui est peut-être la mère de toutes les précédentes et qui nourrit littéralement ce auquel il nous faut lutter: le monde appartient à chacun.
    Loin de désavouer non plus l’irréalisable et dangereux projet de la vision où le monde appartient à tous; j'essaie moi-même de cultiver ma conscience en ce que le monde ne nous appartient pas, sans en renier l'existence.
    Ces puissants, donc, sont les ennemis d'eux-même en étant celui des peuples, de leurs civilisations, de l'humanité; de Dieu.
    Inconscients, je l'espère, de se vouloir homme en dépit de l'humanité, délivrons-les de ce mal pour le Droit. En justice, en vérité, cela est le bien du monde; et c'est bien..., et parce que c'est bien que cela en est évidence. Et pourquoi ne pas aimer en cette bonne évidence, celle que finalement nous aimons en Dieu ?
    Apprenons les consciences à être "consciencieusement". Être c'est parfois se battre pour les armes. Elles sont moyens du moyen pour aboutir à être. La pauvreté est la lutte du riche. Pour ou contre, il ne peut être le frère politique du pauvre qu'à moyens identiques, ou bien par l'amour sincère qu'il porte à Dieu lui-même en le portant lui-même à son frère. La fraternité dépasse la condition du pauvre, cet homme matériel, spirituellement trop ou trop peu. Elle ne se cache pas non plus en ce qu'elle est humaine/naturelle/historique... Non ! Elle est évidente en amour, en ce qu'elle est Amour de Dieu.
    La nécessité de se battre pour avoir les armes est la lutte du pauvre insoumis car oppressé. La "liberté" du peuple passe par la lutte armée. De quelle "liberté" ? , serait-on curieux de demander que je répondrais, en m'offrant à ses charognes légitimant l'absence en leurs inventions due à leur orgueil "d'êtres créateurs" de leurs destinés (de qui se moque-t-on !) en ce mensonge "liberté" - qui l'est d'ailleurs tout autant que leurs propres aperçus du "libre arbitre", ma liberté est celle que je ne reconnais pas en m'y soumettant de tout mon coeur. C'est hélas ma charogne, la noirceur dans mon coeur, l'impureté de celui-ci, ma mort repentie. Mon âme, donc, qui (ne -?-) peut vous l'expliquer. C'est l'âme que j'invente en ce que vous en avez (en vous y penchant de plus prêt) maintenant la très minime connaissance de la mienne. La lutte armée est la véritable lutte, celle pour le véritable pouvoir qui lui même la permet; la présence politique qu'atteste la lutte politique qui est permise par ce même politique. La lutte du pauvre c'est Le pouvoir, l'unique pouvoir, celui que ni vous ni moi n'avions, la volonté de pouvoir se soumettre. Se soumettre à l'échelle du pauvre (en mon cas seulement); c'est aussi à l'échelle du riche tout comme à l'échelle de la femme, à celle de l'homme ou plus simplement de l'Homme, mesure de toutes choses... Et l'Homme, en tant qu'être de raison, tend vers...
    Le devoir du pauvre est d'être 1er à la course aux flingues.
  11. yacinelevrailefou
    C'est un beau jour pour mourir.
    Non une provocation, non pas un appel; mais une volonté consciente du jour, de l'instant, du moment, de la plénitude du temps en ce qu'il est temporairement beau ou personnellement temps, ou temps de sa propre beauté, ou la beauté de son propre temps : sa mort en ce jour qui se doit éternellement d'être belle ou bien être soi-même la beauté du jour, être soi-même l'instant, être le plus beau ce jour en l'extrémité de la mort , recherchant la beauté absolu –jour d'une volonté de beauté absolu –accolement du temps et de son corps par l'aboutissement de son esprit recherchant le sens de ce qu'est "être" : un beau jour. Et union de la nature en ce qu'il est beau puisqu'il faut en mourir. L'indien meurt de beauté… L'indien meurt en beauté. Le jour est la beauté en soi, et la mort de l'indien est en ce jour sa volonté alors "temps en lui-même", beauté du jour choisie de l'indien. L'indien est mort beau de l'avoir voulu en ce jour selon sa sincerité à l'avoir aperçu "être" , de l'avoir vu sien, de l'avoir senti jour, de s'être approprié l'ensemble de la nature, de la matière au jour, de s'être su beau, de s'y être reconnu en ce jour, d'en avoir été ce jour conscient de lui-même autant que ce jour le fut de lui-même, d'avoir été en conscience la beauté du jour, ce jour sien, sa beauté, le sens de la beauté : la mort de l'indien. De la beauté de la nature, ce jour absolu, nature absolu, être esthétique des plus extrêmes ; L'indien tend vers elle, le très beau.
    Ainsi l'indien fut un beau jour. Sa réalisation tout comme sa demeure au lointain chemin esthétique se fit dans sa mort, avant la mort du jour, la mort du jour en ce qu'il a de beau.
    L'indien est mort ce jour, sa beauté restera ce jour ou il ne fut que Nature, ce fut le plus beau jour. L'indien est beau, l'indien est mort, ce fut le temps des indiens
  12. yacinelevrailefou
    Pour neuro-typique ou non.
    *En discutant avec celui que je nommerai ici Mr Le Fort, et en parlant de mes problèmes sur les mesures préventives de la D.C.R.I., problèmes donc que j'avais; j'ai pris quelques notes :
    (Pour peu que vous ayez un peu de talent et participé à des manifestations vous êtes parfois considérés comme agitateur ou plus bonnement élément à surveiller. Ceci est une vérité qui ponctue votre réalité de phénomènes inexplicables, de coïncidences, de hasards difficilement explicables autrement que par cet élément "agent du gouvernement". En effet, car pour un policier il demeurera toujours une part d'ombre à votre tableau, une question fondamentale à ce metier, une considération de la performance policière, un leitmotiv de la profession et qui puise en un style toutes les suppositions, tous les doutes du monde, l'aspect interrogatif de la vision politique générale, la suspicion qui tient en cette phrase que j'ai entendu par l'un d'entre-eux : "il y a toujours quelque chose...").
    Ce Monsieur étudie le droit économique, droit comparé, macro-économie, et travaille avec l'armée en "cellule de réflexion". Il est autiste. Fascinant.
    Il ne parle jamais de guerre mais use de ce langage si propice à la démonstration belliqueuse. Il aime énormément son pays. Sa diction est saccadée à mesure que nous avançons dans la discussion et change non pas de thème mais simplement de mots à mon moindre petit geste. Il est si sensible que j'ai peur qu'une de mes pensées, en dehors du discours, le blesse. Les mots sont hachés, il peine à parler, j'essaie de lui montrer un univers calme autour de nous, le rassure; tout va bien.
    Je lui raconte mes différentes situation les plus racontables en rapport avec les ex-R.G.... Il me conseille en mots des hautes administrations voire par un lexique de juriste, judiciaire. Il parle une autre langue bienque prononçant du français. La discussion est ailleurs que dans mon propos et son intelligence est pointue; son discours suit le fil du sensible autour de nous, celui de mes gestes, ton, attitudes. Mon coeur est scanné. Pour lui, mon vécu, mes confrontations à ce monde secret de la politique ont une autre volonté. Il me parle du point de vue de la DCRI :ce n'est que de la poudre auyeux que l'on m'aurait fait voir; un peu comme une bougie allumée, me dit il, dont l'assise serait dans l'eau : on croirait qu'elle s'enfonce dans l'eau alors que c'est l'eau qui monte (ou bien et c'est mon ajout à l'analogie :la consumérisation de la bougie). Il nous faut alors un autre angle de vue incluant la dimension immergée. Sa reflexion est très organisée, c'est, en gros, un langage informatique, en tiroirs ou cases.
    * En lien avec quoi ?
    - La boutique du droit -> conseil-> Mesure d'infraction -> Rapport de procédure -> l'axe de l'instruction -> les magistrats (juges des libertés) -> traçabilité -> Observation Respect Procédure Dossier -> Exposition -> Objection à la procédure -> Ministère publique -> la condition -> les faits.
    - Disposition.
    -> l'exécution provisoire, contrainte par corps, rapport, présomption d'innocence, article 5 d'interpole, les normes par décrets instruit comme mesure d'execution par voies directives constituent une execution de mesures.
    *Je lui dit aurevoir comme à quelqu'un qui souffre de se faire regarder tel une "carotte". Mon sourire et presque révérence. Admiration. Il va à la bibliothèque. Après quelques minutes je décide de le revoir : la bibliothèque est fermé ce jour et de toutes façons ce n'est pas celle-ci car il m'avait dit qu'il serait sur Firefox et elle ne possède par d'ordinateur. Je sais de quelle bibliothèque il s'agit alors mais j'abandonne pour retranscrire ici ces mots; cette conversation, mes notes.
  13. yacinelevrailefou
    Hangar 20 – Quai de Bacalan- Bordeaux, la ville où il ne faut surtout pas vous rendre, vous y trouverez sans doute plus à y cultiver que la suffisance de votre peine. Travaillez, prenez de la peine c'est de cultures qui, ici, en manquent le moins.
    Entrez-observez-découvrez..
    Entrez ou non dans l'univers des ponts, magnifiques ouvrages d'art ou véritables exploits techniques. L'exposition permanente de Cap Sciences, conçue et réalisée par Cap Sciences et CUBE INGENIEURS, avec le soutien de la Communauté Urbaine de Bordeaux et la participation de Vinci.
    Ce dernier saura vous plongez au cœur du chantier du pont désormais "Pont Chaban-Delams", au nom d'un illustre libérateur de La France aux côtés du Général Leclerc; désigné comme un "homme hors du commun" par un élu communiste l'ayant connu de son vivant dans l'exercice de la fonction de Maire de la ville de Bordeaux, tout comme Monsieur Alain Juppé au sein de la CUB.
    Sans être mécontent de l'air des anciennement mauvaises eaux coulant en cet estuaire bien que critiquant vivement l'étendue de cette mode qui a prétention de faire de la Nation un ensemble de sujets autonomes-sortes de Barons républicains pour un état absolutiste; de renommer une administration en vertu de communautés de communes-métropoles liberticides par un "centralisme" appauvrissant et le paysage et nos concitoyens; desservant l'intérêt même d'entreprendre pour celui d'une administration conquérante, privative, privé, soumise aux marchés plus centrés encore sur le monde. Monde qui, hélas, est de finance (réalisation d'une machine "trop humaine", nihiliste, œuvre des monnaies de métal, fusion des œuvres de la monnaie)… Finances de métal et non métallurgiste des finances, la ferronnerie des âmes, les âmes fêlons, le feu du fer et non le fer du feu… L'enfer de nos réalisations, la réalisation de nos âmes brûlantes trempées dans la finance qui n'est pas d'eau mais de feu. Feux d'inconsciences, feu la conscience, l'oubli de la culture, celui de la réalisation du bien-être de tous, de chacun ou d'un Soi à travers une volonté au dessus de nos yeux, de notre tête : l'épée circulaire, le tranchant de nos vies, le tableau de nos guerres, celui de nos espoirs, La Vie.
    A noté que les avancées techniques et hydrographiques en cette région furent d'une importance capitale dans l'effort d'ingénierie français. Je souligne le caractère exceptionnel de tous les secteurs liés à la construction : ouvriers, cadres, ingénieurs, architecte, héritiers du savoir-faire non pas d'une civilisation mais du monde entier à travers la communication de chaque rives, à travers tous les ponts que l'homme à su entreprendre, construire et utiliser dans l'intérêt du monde, de tous; hommes et femmes, de leur région, de la Gironde autant que de La France ou du Japon.
    Il est nécessaire au monde d'admettre la spécificité de la culture en ce qu'elle soit socialement neutre; au sein d'un monde qui derrière chaque fleuve, chaque mur, toutes les barrières visibles ou non. Cet effort de conscience de Soi, de l'autre, de ce "extérieur" qui nous entoure tous, se doit d'être en chacun de ce "tous", d'être sans cesse défini, redéfini et plus encore construit. Construisons tous les ponts dont nous réclamons la nécessité afin d'entreprendre un enrichissement dépassant le fait ouvrier ou bien financier et autre accumulation de n'importe- quelles richesses, dans le simple but que l'inévitable demeure cette paix extérieure en nos intérieure définitivement reliés. Construisons de par la science universelle les ponts entre les mondes pour que soit reconnu l'éducation suprême, celle qui est et non celle que nous sommes légitimement à la recherche, non pas la nôtre, ni la leur, mais la découverte de ce permanent, de cet invariant qui nous fait être parmi les hommes, parmi les mondes, dans l'univers.
    L'éducation ne se transmet pas, ni ne se construit, ni ne s'apprend; elle se découvre à mesure que nous prenons conscience des intentions qui nous animent, celles que nous observons dans ce qui ne peut s'animer, n'y trouvant pas nos âmes ni ne se reconnaissant en tant que nous, mais bien en tant qu'appartenant à ce qui nous dépasse, se faisant alors notre culture, celle que notre éducation se doit sans cesse au bien, la Connaissance de Soi, de l'autre, des mondes; le Bon : la miséricorde, et non l'outil qui se dit meilleur car l'avenir nous en apprendra ce qu'il y avait de pire à abolir le bon de nos sociétés, la justice qui marquait l'appartenance de Soi en cet autre aux mondes; ce qui fît Lois et miséricorde et non ce qui se veut Règles et laxisme. Du dogme et des doctes, il n'y a que l'aspect exceptionnel, ce qui est révélé, l'extrahumain, l'extra-universel… Ou bien, non; le sujet métaphysique voire l'au-delà de l'ontologie, l'acte de discourir en nous, ce nous qu'il nous faut chercher par le discours non dans son origine mais par delà, cet au-delà qu'il est nécessaire à nous, aux mondes, de désirer pour qu'universellement nous construisions de bons ponts. Et qu'il soit le meilleur atout d'un bon jeu, la girondine des stades; le Louvre de Bordeaux, l'œuvre d'un Chaban-Delmas…du Japon à l'Aquitaine : le pont Chaban-Delmas.
  14. yacinelevrailefou
    Après ma critique littéraire en une seule phrase, voici un peu mieux :
    Littérature II
    L'image littéraire est l'esprit qui n'a de sens que dans la magie des sentiments qu'il évoque. Mise en étude, la touche de l'écrit incompréhensible aux grammairiens sera le génie de la langue. Pour moi, il y a littérature dès lors que l'expression ne trouve plus ses mots. Le défaut du cancre de La Seine Saint-Denis que l'édition littéraire résout au silence national, par exemple, devient la richesse de la langue française dès lors qu'il s'exprime dans sa mégapole artistique et littéraire que le-dit (trop) bien pensant s'interdit ou ne peut s'y rendre. La destination lui couterait la condition qu'il se donne. On est bien peu de chose et il nous en coûte de voyager en notre pays, parfois il nous en coûte bien plus que de se rendre vers les Lunes de Jupiter, ou de supporter le poids de Titan. Le prix des lettres, donc, n'est pas d'ordre financier mais de compréhension, d'humilité. Ainsi la barrière sociale se retourne et se solidifie. Le douanier le plus pauvre en savoir littéraire ferme jusqu'à sa fenêtre avec le (trop) riche en lettres tant est si bien que ce dernier n'en à plus aucune à lire ou à glaner. C'est, je pense, vers ces sortes d'images qu'il faut se rendre pour beaucoup mieux écrire et se rapprocher de la future littérature.
  15. yacinelevrailefou
    La peste. Place Pelletan.
    La cité "cécité" ou la nécessité de la citer : la nécessaire naissance de la conscience de la cité; son essence, la Santé.
    Un rat gît et l'indifférence le nettoie. Place Pelletan, aucune mode ne veut y voir la mort ou plus sûrement un cadavre… L'annonce même pestilentielle d'un tel dégoût ne ravive nullement l'esprit de voisinage ni celui patriotique de la Nation en danger… Au cœur de la ville, la mort est plantée. Personne n'y prend garde et bien plus, tout le monde s'en garde ; à croire que ce cadavre gît depuis des habitudes trop commerçantes pour en avoir l'air pauvre. Pauvre quartier en effet, qui se voulait pourtant de carrière sanitaire et sociale. La santé est l'indifférence générale, à moins biensûr que des âmes charitables baisse leurs fonctions à ce qu'il sont devenu de par leur amour du quartier, de la Nation. Fiers patriote, ils œuvreraient pour la santé publique. La conscience de ce rat mort, la conscience d'un danger que d'autres cultivent le risque de voir se propager La Peste, autre virus d'un temps oublié, d'un temps oublieux comme ce jour, où trois jours suivant ce constat, je fus aux désolations planétaire sujet de cette réprobation, celle qui me fut encore en ma vue : le corps gras d'un rongeur étalé de dos, me faisait face. Comme la mort, il ne bouge pas. Comme la mort, personne ne vient le nettoyer, excepté les âmes charitables, innocentes et non naïves, ne voyant en cette place plus aucun beau pavé mais l'annonce d'un danger qui à l'approche ne demeure pas en suspend, ni de dos ni immobile : La peste d'Alger est trop lucrative pour que d'un seul coup d'un seul truc, elle disparaisse pour ne plus revenir. Sa forme rätzen effraie jusqu'à même les katzen de la ville, de La France, du pèlerin magnifique via Tours, Stockholm, ou Jeddah.
    -"Appelez la Mairie ! Moi, la dernière fois que je leur ai demandé un avantage injuste ils m'ont répondu trop poliment pour que je puisse en profiter ! Alors, voyez… Je ne ramasserai rien, et retourne en mon salon des coiffes lesbos. Et débrouillez vous, je n'y vois rien !"
    -"Ah non, je n'ai ni pelle, ni balai dans mon garage aux multiples engins… Et bien que Camus fut un familier de mon bureau d'étude d'adolescent; sa lecture m'a échappé comme… la vue de ce rat ! Au revoir Monsieur, et je vous espère en d'autre découverte plus heureuse !"
    La santé serait elle à ce point le prix de l'indifférence ? La charité serait elle devenu bassesses ? A tout voir, je préfère tourner la rue et diligenter une rumeur en la bonne personne généreuse qui à mon écoute, s'indigna tout en me souhaitant la sincérité de son don qui l'affirme plus hautement encore que dit ici :
    -"bonne journée!"
    -"Vous de même, Madame, et merci pour la cigarette !"
    ***
    Le tabac provoque le cancer à vous et à ceux qui vous supporte. Le tabac peut tué un homme à plus de trois mille kilomètres, le tabac n'est pas assez cher car il nous est nuisible, le tabac est mauvais pour la santé…le tabac…le tabac.
    Qui est ce nous à qui le tabac fumé nui ? N'est-ce pas grâce à ma volonté de calme et de sérénité que le pus par ce vecteur de socialisation exposer ma culture "pestilentielle" afin que, je l'espère, la peste ne parvint pas à mon délice du fumeur : mon tabac en ma tabatière ?
    Pas assez cher le tabac ? Mais de quelle charité se fait on l'esprit quand l'on dénigre les déjà trois jours manquant d'inhumation d'un corps en décomposition sur la voie publique? Parle t on du même public qui croit encore que la poubelle en fait partie –qu'elle soit dehors ou dedans la sphère privé, celle de chacun, et dans une autre définition, celle de tous et pour pourquoi, être nouvellement pensée comme celle vers un ailleurs se différenciant de tous et de chacun; ne pouvant contester la nuisance?
    La santé aurait donc un prix : la rareté de ce qui se marginalise de l'indifférence, et il faut trouver cela normal, de bonne éducation, et par-dessus la place : charitable !
  16. yacinelevrailefou
    A savoir… J’aurai aimé connaître, apprendre tant de choses qui ne sont pas… J’aurais voulu vouloir tant de choses que j aurai eu du mal à voir… Plein d’aperçues qui me manque et dont trop peu me semble nécessaires à ma vision ; celle qui n’a que le temps de se superposer à mon émotion… Émouvoir le reste et je ressent les choses plus encore que mes sens… Ne serait il qu’un au revoir de mes sens, quand à l’abandon magistral, il est aux principes mêmes de ce qui est là, aujourd’hui ou ailleurs, les marques de mon temps. Appartiendrais je à ce « ce » qu’il ne me serait impossible de pouvoir en compter l’étendue. Le temps ne m’appartient pas et j’en suis la mesure. Je le mesure. Et c’est ici et maintenant le seul statut qui me reste. Je suis ici et maintenant « ce ». Soyez en averti, le temps n’est aucunement constant ; soyez en mien. A suivre…
  17. yacinelevrailefou
    Littératures ou études littéraires?
    Nous faut-il encore écrire sur la littérature que nous n'en serions nullement écrivain, penseurs ou plus bonnement "littéraires" ?
    Sans parler du cœur des ténèbres de J. Conrad, ni encore une fois du Roman de Renart ou de toutes autres questes du Graal, je voudrais cependant confier aux narrataires que l’aventure est d abord, en lectures comme ailleurs, intérieure ; les événements sont ô combien secondaires qu’ils ne peuvent apparaitre ; et cela, ni dans un récit défini comme signifiant ou bien signifié ou encore signifié d’un autre récit le signifiant… Cette décompositions, de cette forme d’étude narrative –et même au-delà pour les grammairiens-, en la façon prolifique d’un monument que d’autres considèrent comme pure stérilité, à l’inutilité la contingence –ou pire, de l’ignorance le négligeable ; et donc en cette dégradation, aux étapes et analyses de la littérature qui n’ont d’autres support que l’anathème des dévots et des jeux des passions obscures (se découvrant en une vérité l’appuie des écrits tel une force agissant ou reliant aux mondes leurs êtres, dévoilant à la réalité la puissance de leurs lectures, de leurs êtres à parfaire, de leurs actions sur terres) ; ceci, donc, peut se faire, à l’aventure, jusqu’à l’ultime point qui est propre au lecteur, du particulier comme du général –liant d’ailleurs les deux à la seule imagination, à ce qui est permis d’envisager, selon tous les possibles que le lecteur est capable d’accepter, de par sa capacité à « environnementer » et à en être la perle, le noyau intérieur, le vide autour duquel la littérature se construit, avance, se crée, où la littérature est littérature et où l’artiste, l’écrivain, le promoteur des lettres en un art certain sur chacun de ses lecteurs ; de ces écrits, l’aspect le plus visible de l’excellente réalité, l’excellence suggérée ou la réalité retrouvée, la nostalgie du conte, la lecture objective, la réalité des lettres en chacun de ses découvreurs, celui du monde littéraire...La littérature.
  18. yacinelevrailefou
    Aller, « Valsez saucisses » !
    Le pauvre de la Comédie Française, Place de la Bourse est la ruine du Bourgeois Gentil-Homme. Ce Républicain fauché aux blés de la colère et du raisin aux vinaigres boit le fond d’un jus d’haricots accompagnés de carottes saignantes, pressés elles-aussi. De ces détails gastronomiques, il ne faut y voir que le ucq entre les fesses ; un cul dans la face des âmes brûlées de conjonctivite. Ceux-là, d’aspect lisse et brillant, ce font les chauves aux yeux de poussières. Accoudés au chapiteau des Rois-Bouquiniste, ils parlent de l’Aurore et des horreurs déblatérées par les crieurs du lendemain. Le coffre dégoulinant, ils y puisent leurs matières pour s’en faire déverser au levé du jour, après la douche quotidienne, dans l’armoire des graisses utiles… : « On ne sait jamais, je pourrais toujours servir… » .
    ***
    « T’as un nez en deux épisodes. »
    Jean Gabin, en cette phrase, instruisait de bonnes manières la curiosité nonchalante des repos instinctifs et du rire éthologique de ces Messieurs Grangier et Audiard, sur sa famille, ou plus drôlement sur l’étrange bonne figure qui le fît vedette et 7ème artiste tout comme un autre cinéaste français ; nôtre Verneuil sacré.
    Doucement, assis sur ma maison noire, dans le jardin coté cours et à sec, je me regarde en Louis-Ferdinand. Ma mort à crédit fait tituber « Les grandes familles » où, au « Gala des vaches », elles dansent « Le menuet du haricot ». Albert Paraz avait aussi, semble-t-il, de l’humour pour les femmes ; mais plus encore l’amour pour lui-même.
    Comme peut-être ce « lui-même » du poème de Jacques Prévert dont l’édition tira un rideau rouge sur un rideau noir ; éclairant le temps d’une allumette de pluie, le trottoir de la Régie sur le chanteur des menus fretins et des cours de Seine ; Paris des ombres opulentes : Yves Montand.
    ***
    Ma Floride.
    Sur Nice, à tes seins et sous l’allée des sombrages Africains, je pince ma Citroën des 70’s, un modèle américain, berline de bleu et de soleil circonflexes :
    -Mode à Cannes des misfiths et des fifties : qui donc pour tailler le costume de bruines de Chevalier, version « Ma pomme » dans les brumes 2012 ?...Sortie prévue Printemps 2013, aux bons soins de l’Opéra Haute-Coutures, une autre Melle Garnier en « Gare du Nord ».
    -Silence,…j’y retourne !... Coupez ! C’était très mauvais… Quand tu prends les bras de ta Cadillac, tu ne la regarde pas comme un cimetière au carré des fous ! Tu l’aimes comme si tu voudrais lui donner à manger un oiseau sur un pont de train… Aller, pompiste ! retournes sous le projo’ , mets y du fioul et tire’z y au cul !... Oh, là ! Jean ni Depp ! Tu sais quoi ?!! Tu me casses les couilles, ok Sire Aschlore ? Alors on fait comme « on » a dit : le volant à gauche, tu tire à droite sur l’autoroute ;… oh pompiste de merde ! Tu te crois encore sur le tournage de « Jean Moulin » avec ta Citroën en compagnie de ta pute de monteur, ou quoi ?... Aller, hop, tu dégages…dégage moi du champs ce connard, et pi vire le du plateau, il m’emmerde !... Bon, ok…(je suis génial, soupirs…) ; tout le monde et prêt ? J’ai rien entendu… Ca va, toi ? On se voit au Bunga-bunga Hotel rue de la croisette, tu m’f’ras visiter ton impasse, ça marche ?... Bon,… eh, les bandes de cons, quand « Madame » aura finit de se peigner la patchole, on pourra p’t-être commencer à faire du fric, non ? Aller, tous en mouvement, et tu te prépares déjà à sortir de la boutique façon Hitchcock et ses deux chiens… Moteur…J’ai dit « Moteur », bordel…
    -Bordeaux, 2ème .
    -Atttention, ça tourne !
    -Fioul : Gitane Filtre.
    -Citroën : C6, vitre fumée, passation de pouvoir au péage, bagage à main dans le coffre, lunette desperado pour interieur, gants d’explorateur vaginale, cheveux forêt-vierge, la touffe de la truffe à l’arrière dans le linceul bancaire de toute une vie… Ah, La Costa-Azzura…
    ***
    Je suis partout nul-part.
    -T’habites où ?
    -J’habite pas.
    -« Pas » ? C’est où ? A Calais ?
    - Pas par là, non ; c’est plutôt par là mais surtout ici.
    -Hein ?
    -Et toi, t’es d’où ?
    -De Villeneuve-la-Casconne, c’est pas le pays du vin cuit, plutôt le contraire…J’aime y marcher longtemps…c’est mon Païs,… le Pays du crû de jatte ; y a des crues et des jattes.
    -Ch’en suis ravi, mais encore ; que fait-on habituellement de bien ailleurs, quand on vient de… La quoi déjà…?
    -La Castagne !
    - C’est en Castille ?
    - Non, en Cocagne !
    -Ah, c’est pareil, et même que du pareil au même c’est chez moi également.
    -Aussi ?
    -Non, toujours…
    -Et c’est quand « toujours » ?
    -Quand t’y réfléchit…
    -[silence]…
    -Ca y est, t’y es ?
    - Attend, je suis en chemin…
    -[silence]… Puis-je voyager avec toi ?
    - Si tu veux,… t’as des clopes ?
    -Non.
    -Moi, oui. Aller viens, on reste là…
    -Ok, bonne journée !
    -Egalement !
  19. yacinelevrailefou
    Et je fume dans le metro… Et Alors ! Dans le wagon en plus… A 7heure 57 du mat’ ! Ligne 11 ; tant mieux, ce jeudi d’aout, presque personne. On y est peut-être même pas une dizaine. Incomptable mais pas irracontable : bref, à la sortie , un mec « fashion » me regarde bizarrement. Je lui fait la reflexion… On s’en amuse, tout va bien , on se serre la main, lui partant au travail et moi… à Goncourt ! Place Ste Marthe… Ce à quoi ils nous semblait incongrue de bon matin entre lui et moi tenait à mon utilisation de ma pipe en bois. Pour lui, c’était pour me donner un genre, pour briller en société, attirer les filles, épater la galerie ou sans doute pire : objet fétiche…
    Et qu’allais je lui répondre à celui-là ? Que c’était la fin de mon paquet de tabbac Amsterdamer… La dernière pipe que je bourrais , là, du tabbac qui fit bien plus de mon voyage que son air ahurie en fera avant qu’il me dise aurevoir ? Que je l’ai acheter avec mon chômage et que je m’en sert en cas de mégôts ? Que je suis S.D.F. et que je me contre-fiche de la loi des cons : toujours à cours de plus de stress, ils cherchent et bien pire : ils légifèrent. Je me fiche des amendes. De toutes façons c’est pas moi sur la carte d’identité. Je n’ai pas de preuve mais eux non plus… Peut-être soixante euro que ça doit coûter cette affaire là… Et quand bien même ce serait soixante millions de pétrodollars… ce serait pareil… Moi, humble milliardaire.
    Je fume et j’emmerde la loi des cons ! Je fume dans le wagon et je fais du bien a mes poumons et à ceux des gens qui sont avec moi dans ce wagon : ça déstresse le peuple de France, surtout à cette heure ci… Et plus j’y réfléchie, en comprenant bien ce que j’ai fait, qu’en y pensant , je regrette de ne pouvoir présentement le refaire… Ma pipe en bois !
  20. yacinelevrailefou
    Un petit cours de politesse :
    D’après le professeur Mahboul, la politesse convient de tout autre chose qui en sorte en est son contraire. C’est un ensemble de vocable qui a comme incidence sur la langue et aux niveaux des interlocuteurs de cacher par une déformation sourde ce qu’il est appeler plus communément « insultes ». Petit exemple avec cette petite discussion enregistré sur gramophone, un dimanche matin de l’an 1925 à la sortie d’une église. (A noter que pour ce court extrait, le professeur a usé d’un outil dont il garde le secret et qui montre le contenue cognitif du locuteur principal et qui est ici entre parenthèse.). Écoutons :
    - « Pardon Grand-père, tout à l’heure, à Ste Marthe, j’ai fait une bêtise, enfin presque… J’ai un peu chamboulé un coréen à la sortie de sa voiture noire, une voiture blindée immatriculée « corps diplomatique » . Il y avait un impact sur la portière avant et son assurance était périmé depuis un mois… Bizarre… Du feu ? »
    -« Ah mince, je crois que j’ai perdu mes allumettes. Saperlipopette, nom d’une (canaille en pipe)…(femelle en pipe)…(tonnelle en rûte) … (ta mère en slip)…(sa mère en pipe)…(sa mère po’ slip)….(sa mère en pipodslip)…(sa mère en slipopèt)…(son père en peau d‘slip)…(sa mère en slipopinette)…Ah, eh…mm, …hm…(ne se rallume pas c’te pipolète)… Ah ! Saperlipopette ! »
  21. yacinelevrailefou
    Docteur Mahboule est décédé. Marion a vécu à ces côtés ces belles années, celles où elle croyait au prince charmant juste avant de se savoir enceinte. Une illusion morte.
    Le père de Docteur Mahboule était un illustre joueur de Rugby. Champion de France et des femmes. Ce séducteur, sa carrière achevée sur le haut trophée national, allait supporter la République à la tribune présidentielle de tous les stades du pays; y rencontrant la république et ces différents fauteuils à travers sa longue et riche retraite. Docteur Mahboule-fils quant à lui fut destiné par son nom aux plus hauts travaux rugbystiques : être entraîneur de l'équipe ministérielle. Très mauvais joueur, il perdit tous les trophées de son père excepté celui de Marion, meilleure assistante administrative. Elle réussit à fonder l'école de Rugby de la deuxième chance. Docteur Mahboule-fils l'y aida en son illustre nom; duquel il fît aussi celui de l'illusion morte de Marion. Docteur Mahboule y était bien-entendue le directeur, laissant les bassesses de l'organisation et de son administration à Marion. Marion trouvait le docteur beau, il était beau comme son illusion morte. Elle récurait du matin au soir et du sol au plafond le parquet de son administration : le sport qu'elle a toujours aimé... "Accordé!"
    Docteur Mahboule avait un combat, ou plutôt une revanche : il n'était nullement responsable d'après lui de ses échecs répétés et de ses maladresses stupides vis-à-vis de l'héritage paternel. Se pensant incompris, il n'a eu de cesse d'accuser le monde du Rugby d'incompréhensions sportives. Il y mit toute son énergie ainsi que celle de son assistante. Il souhaitait au Rugby pour la promotion des valeurs sportives, pour le bien du Rugby et celui de l'humanité, la parité hommes-femmes. Un livre parut. De son vivant, personne ne le lu; la critique ne voulant pas se faire l'écho de la stupidité, du piston sans valeur obligeant l'éditeur a corrompre et le Rugby et le monde de l'édition. Ainsi, pour le docteur, ce fut la preuve éclatante de l'incompréhension de ses paires dont en la totalité des refus, fît de sa profonde frustration l'exceptionnelle; son livre. Plusieurs années s'écoulèrent. Le docteur devint un croulant peu à peu s'éloignant de Marion qui parfois le rejoignait sur un banc. Le banc, lui aussi perdait son éclat. L'illusion du docteur s'éteignait.
    Docteur Mahboule mourra un jour de match. Son équipe a, comme à l'accoutumée, perdu. Au coup de sifflet final, il expira. 33 à 3. Notes de l’entraîneur : "Carramba! Encore un raté ! J'aurais pourtant juré que cette fois-ci on aurait pu gagner... Mais on gagnera, j'en suis sûr; parce que l'on a déjà gagné. Et même que c'était aujourd'hui. Alléluja !".
    Au soir, Marion pleura sur son parquet. Et levant les yeux sur les drapeaux et écharpes du club du Docteur Mahboule qui tenaient les cadres des médailles municipales des victoires administratives (autorisations d’accueil du publique, licences sportives, autorisations municipales d'exercer et autres décrets...) vit, entre les lumières descendues des larges fenêtres aux plafonds, un livre dont les pages battaient par un courant d'air, à moins que ce fut par la lumière, l'illusion de ces larmes.Ce fut l'apparition du livre du docteur. Marion, illuminée, rappela à elle toutes ses illusions... Se releva vaillamment , tira le livre Excalibur et lança sur tout Brocéliande un cri rageur, élevant alors tout son être en un idéal : "Je suis vivante !"
    En trois-quart d'heure, elle avait "bouffé" le bouquin. Elle avait tout compris. Elle avait tout assimilé : Toutes les règles du Rugby à Quinze et l'esprit du Rugby. Tout y était clair : quand siffler, quels gestes pour tel ou tel aperçu d'arbitrage, le temps de jeu, la gestion de l'espace, les dimensions du terrain, la maîtrise du ballon, etc... Tout. Elle savait tout. Tout sur le Rugby. Le Rugby c'est pour Marion la connaissance du monde grâce à la profondeur du style du Docteur qu'elle a connu et aimé. La grâce du Docteur Mahboule, la profondeur du monde. D'ailleurs ce livre a été écrit pour elle, elle en est sûr, elle qui le sait. Une chose pourtant y demeure mystérieuse : les dernières phrases, au remerciement, parlent d'une autre mi-temps. De forme illogique, c'est une moitié qui s'ajoute à la totalité du livre, du Rugby, du monde. Qu'est-ce ? De plus, le docteur y parle de l'eau froide comme seul moyen ou dernière étape de malheurs afin d'arriver à la parité salvatrice dans les équipes de Rugby, l'évolution inévitable de la présente folie des Rugbymen vers le véritable Rugby à Quinze : la formation d'une équipe de Rugby spéciale, un commando surpuissant, entraîné et qui n'a peur de rien : l'équipe féminine. Le Rugby féminin, pour qu'ensuite renaisse en cette forme le véritable Rugby. Aux derniers mots, il projette une date : quinze ans après sa mort, de la compréhension de ce qu'il fut,de ce qui est éternel; sera le Rugby. Date d'édition. Signature. Fin.
    Une heure plus tard, Marion a au téléphone un pompier "Capitaine". Elle doit se rendre très vite à l’hôpital, son petit cousin est dans le coma : il a bu trop d'eau froide. Avant de raccrocher, il lui conseil de prendre avec elle de l'eau chaude, non pour elle-même mais pour en donner à son petit cousin, à l'article de la mort, étant à ce jour, le seul remède à quoi l'on ne puisse qu'ajouter l'espoir.
    L'espoir de vivre, elle connait. Et même plus fortement le croit-elle que son petit cousin. Au départ pour l’hôpital, bouclant sa ceinture, la clef prête à tourner; elle jure de ne pas toucher et de ne servir aucunement de l'eau froide; l'eau de mort. Invoquant alors la vie, son livre, le docteur Mahboule, elle mis le contact. Magie du véritable Rugby : la voiture gronda. La page 35 embraya, et la dix-neuvième accéléra. Elle n'avait rien oublié de son enseignement, elle qui comprenait tout. La boite de vitesse crissa quelque peu mais qu'importe; le compteur indiquait 90 Km/h, à peine en dessous de la limitation. En deuxième vitesse, elle allait donc vers la mort, déterminée à faire vivre. Tout allait bien par sa compassion et le cadeau de sa vie, la contrainte sur son âme de la mort en ses actes de vies : l'intention pour ce petit-cousin qui ne doit qu'aller bien; à présent qu'elle passe directement la marche arrière pour se garer. Essai transformé, la voiture fume et les portes des urgences s'ouvrent : plus rien ne peut maintenant l'empêcher de remporter la victoire sur la mort. La vie de son petit-cousin et l'eau chaude qu'elle fera malencontreusement tomber sur le front souffrant du petit. L'eau froide que déjà elle boit. Le Rugby est la grande brûlure de la vie se dit-elle, l'école de la vie. En effet, le pompier n'avait pas menti; grâce à elle, le petit-cousin vécu longtemps. Défiguré mais longtemps. Il expira lui aussi très vieux (quelques mois après le décès de sa bienfaitrice de toujours, Marion) ; son héritage fut donné à la fondation Mahboule-père "Mahboule-Marion Foundation" : son foie et son pancréas devinrent ceux de la République au nom du Rugby, celui qui le rendit libre et vivant ! Sur sa tombe est marqué : "La liberté et la vie sont toutes deux des illusions mortes. Allez toutes vous faire enc... et le Rugby avec."
    La douleur de la justice a eu sur son visage, il est vrai, durant toute sa vie qui suivit cet épisode à l’hôpital, les grimaces et l'expression de l'endurance. Les mêmes que Marion lui pardonna, élevant son handicap comme la valeur suprême de l'homme célibataire. Un existence foutue ? Non ! Bien au contraire ! Le rugby retrouvé !
    *
    A l’École de Rugby Mahboule, Justine est l'entraîneuse numéro 1. Au niveau municipal, elle a tout gagné avec ses "poulettes". A la une du canard du coin, le journaliste le plus en vogue de la région, lors de la venue du ministre des sports dans le village pour les sports d'hiver, publia une entrevue. La veille, le journaliste, Justine et Madame la ministre devait se rencontrer sur la cime de la station au "Refuge du Père St Bernard". Toutes deux acceptèrent, et malgré le mauvais temps et au désespoir du journaliste, elles décidèrent à l'unisson de s'installer sur la terrasse, loin de la fumée et des liqueurs, des vapeurs sortant des tonneaux de vins chauds et des moustaches trempées de bières et de rots. L'interview alors dans les meilleures dispositions, le sujet ne pouvait se tarir; les interviewées s'unir, leurs qualités forçant le respect; la puissance du sport et du Rugby donc. Mais une tempête arriva soudain au dessus d'eux. Le journaliste ne put véritablement rien noter, tout au plus a t il pu entendre deux ou trois mots : le coiffeur de la station est vraiment génial. Attaché au auvent, faisant ce qu'il peut pour protéger la table, cet entérocoque du papier quotidien essayait par ses pieds de garder le sol malgré la tempête et la neige, croyant par cela faire taire les moqueries de ses deux dames définitivement bien plus intelligentes que lui... Un journaliste, pour manger, fais de ce style de courbettes son métier bien plus que son talent d'écriture et de narration de beaux et véridiques récits. Le lendemain, le journal édite/contamine à foison : La bactérie/fédération du rugby à quinze vient de renvoyer de la sélection nationale Messieurs Jean Gagny, Gilles de Nopert et Grognant François pour manque de civisme après avoir insulté un journaliste lors de leur séjour d’entraînement dans une station de sport d'hiver. La ministre a soutenu l'initiative en annonçant que de la faute de ces trois joueurs face à leurs responsabilités vis-à-vis du sport, (chacun évoluant au plus haut niveau de l’hémisphère Sud après avoir obtenu les plus belles récompenses britanniques et françaises de la discipline), ne se devait pas seulement d'être bon au Rugby mais bonnes à la société. Elle jura prendre la responsabilité d'en faire des hommes ou mieux, elles œuvrera à ce qu'ils s'en fassent eux-mêmes. Elle est ministre et a été reconnue ayant la meilleure idée de la société, et plus encore elle a sa propre idée du sport et des sportifs. Elle aidera ces 3 rugbymen à être bonnes à la société, une mini-se terre un point c'est tout... D'ailleurs, ce soir là, elle était très remontée : ils ont tout vu. "Vu" comme la victoire française sur l'Irlande ou comme la barbe New-Zélandaise dans son ascenseur à Matignon. Maman ministre leur en parla à un repas précédant l’édition du matin; chacun des 3 avaient environs 33 ans, ils espérèrent pouvoir comprendre mieux la volonté nationale, s'effaçant devant la priorité de redresser la jeunesse perdue du pays, s'en faisant alors volontiers les contre-exemples pour la carrière de Madame la ministre et contre la leur, ce pseudo-Rugby. En clôture du repas, elle leur annonça leur remplacement par Mesdames Justine Mahboule, Valtesse de la Bigne et comme pilière, la star intervillageoise : de la Butte-aux-Lapins Françoise ! Les Hourras des consternations discrètes et profondes firent la joie et la confiance de Madame la ministre; fier flambeau du Rugby Français, le seul et véritable sport du présent mandat... Elle a aussi sa propre idée de ce qu'est un mandat... A suivre mais on a peur... Je vous laisse imaginer la pureté de Justine et des autres -Amour, Gloire & Beauté - évoluant dans le championnat du monde de la circoncision la plus propre aux Jeux Olympiques de Médecin Sans Frontières : les feux de la guerre.)
    *
    "-Fait divers : Un viol à été commis lors de la rencontre Leicester-Stade Toulousain. L'arbitre de champs n'ayant rien vue, est actuellement entendu par la P.J. de Bordeaux. Il risque 33 ans de prison. L'arbitre vidéo, quant à elle, a validé les essais : les 3 femmes, sur le terrain, seules face aux irlandais, ont marqués la totalité des points du match. Avec l'aisance des sirènes au large d'Héraclion, elles gagnèrent le vestiaire avec le "V" de la victoire collé devant les fesses aux plaisirs des téléspectateurs. Deux drames de la même sorte s'en suivirent dans les douches où pourtant l'eau froide coulait à flots. Les policières conclurent encore a un crime d'homme, et cette fois encore par empoisonnement aux Champagnes : les 12 salopards ont été incarcéré. Au soir, la réaction de Madame la ministre ne se fait pas attendre : "C'est intolérable ! J' ai noté de nombreux problèmes dans l'actuel esprit du Rugby français et, dès ce soir, je vous promets mes meilleures résultats en vue de régler une bonne fois pour toutes ces fléaux. Je ferais tous mon possible avec le concours de la Grade des Sceaux, elle aussi très sensible au problème masculin."... Ça c'est se que l'on dit. Mais ce qui est plus sûr, Le Rugby est en marche ; espérons que Madame la ministre ne subira pas de pression "Olympique" dans ce qu'elle appelle déjà l'épuration du monde du sport des comportements masculins. La dimension du problème étant international et chaque pays ayant conscience de l'urgence de ce problème mondial, il ne semble pas que la priorité présidentielle ne soit plus gênée d'aucune manière que se soit (du moins en politique). Les directives onusiennes étant bien sûr suivit dans chaque ministère, à l'exemple de celui des sport, chacun voulant rivaliser dans la compétition politique, la France peut compter sur ses forces vives. De toute part dans le pays, chacune peut crier en liberté : "Madame nous voilà ! Vive le Rugby ! Et vive La France !"
    *
    -Télévision : Antenne 9 Toulouse : après le match, à 17h15, catch féminin (Super Mondola Vs Marcrouillouna La Chienne); Information (présenté par Madame Amorléjules ). Soirée spéciale Rugby à Quinze : Film : "une femme avec une femme" suivi de l'émission à thèmes "la véritable rencontre à quinze : Ovaires, du débat à la pédagogie - la nécessité pharmaceutique" ; 00h25 : Géo-découverte : " Pourquoi les hommes sont-ils dangereux."; 2 h 45 : 3ème mi-temps à l'école du Rugby française. 4 h 30 : Retransmission du matche Leicester-Stade toulousaine. 6h30 : "Bonjour j'accouche-la quotidienne" ( naissances en directe). Fin de programme."
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