Aller au contenu

FFr Mag'

  • billets
    462
  • commentaires
    1 209
  • vues
    3 291 865

Contributeurs à ce blog

Micro-trottoir


Evasive

1 403 vues

Bonjour amies et amis lecteurs.

Tout les moyens sont bons pour arriver à son but, parfois , pour un bien ou un mal, mais en tous les cas, on s'y retrouve. Oser, foncer, en amour et peut-être se prendre un mur, mais parfois aussi un pur bonheur !

On attaquera cette fois....:

C'était culotté, mais ça valait le coup !

Stéphanie 31 ans: J'ai attendu qu'il quitte sa femme pour le rejoindre.

J'ai rencontré Steffan à un vernissage. Il était lumineux et doux, j'ai osé l'approcher alors qu'il était entouré d'une meute d'admirateurs et surtout /trices. Car Steffan est un photographe suédois très connu.

Le soir même, nous avons vécu notre première nuit d'hôtel. Dès le début, il a été cash: il était marié, vivait à Stockholm avec sa femme actrice et leurs deux enfants. Pour la vie de couple c'était mort, mais on a continué à se voir souvent.

J'étais sa "maîtresse lumière". Il a fini par me dire qu'avec sa femme c'était la cata, qu'ils allaient se quitter, qu'il vivait dans une dépendance de la maison, qu'il restait juste pour les enfants.

Je ne pouvais " fréquenter" d'autres hommes, j'étais amoureuse et je pense que lui aussi. Au bout de 5 mois, il a fini par me lâcher : " ça y est , je l'ai quittée". Je lui ai répondu: " je viens".

La semaine suivante, je quittais Paris, ma famille, mes amis, mon réseau pro, pour vivre dans une jolie maison suédoise avec ses enfants à mi-temps.

shapeimage_5.jpg

Patricia 27 ans: J'ai vécu une belle histoire.... En sachant qu'elle ne durerait pas.

Quand j'ai rencontré Jean, tous mes radars sont passés au rouge fluo. Cet homme était un séducteur, un artiste intello, il me faisait pleurer de rire, me subjuguait. Bref, pile le genre d'homme qui risquait de me faire atrocement souffrir.

J'ai donc résisté à toutes ses avances, ne répondais pas à ses appels.

Au bout de 2 mois, j'ai senti qu'il abandonnait et là je me suis dite " t'es trop bête, qu'est -ce que tu as à perdre?". La réponse était " beaucoup !". Ensuite, je me suis demandée " qu'est-ce que tu as à gagner?" ....réponse " énormément!".

Je l'ai invité à dîner, il a été un amant extraordinaire. J'avais toujours à l'esprit que ça ne durerait pas, mais je me suis complètement lâchée, en profitant de tout ce qu'il avait à m'offrir.

Au bout de 3 mois, il a commencé à prendre des distances et on s'est très vite séparés. C'est vrai, j'ai souffert, mais j'ai vécu intensément, c'était tellement fort, que maintenant, j'ai cicatrisé, je ne regrette rien.

Il m'a appris à tout donner et recevoir.

baconetudedecorpshumain.1200150365.jpg

Christelle 31 ans : J'ai osé lui avouer que je l'aimais.

Avec Luc, notre histoire était sur le mode " on est bien ensemble, mais on va pas plus loin". L'idée était, pas de projets, pas d'engagement, pas de présentation familiale. Un truc léger, sans conséquences.

Je savais qu'il appréciait ma façon de ne pas trop l'impliquer dans ma vie, d'être là sans être pesante, bref, une amie/amante et non une amoureuse.

Sauf qu'au bout de 6 mois, j'avais envie qu'on se voie plus souvent, qu'on parte en vacances, qu'il fasse connaissance avec ma famille. En fait, j'étais éperdument amoureuse. Je me suis dite " si il n'est pas amoureux maintenant, il ne le sera plus jamais et plus j'attends, plus je souffre".

Alors, je me suis lancée, presque agressive: " tu sais, je suis désolée, mais je t'aime".

Il a éclaté de rire et m'a répondu " j'espère bien, parce que moi aussi!".

Ouuuffff ! J'avais l'impression d'avoir fait un saut à l'élastique !.

20090704153852_je-t-aime.jpg

Margot 36 ans: J'ai tout quitté pour le suivre au bout du monde.

J'étais étudiante, en 5ième de médecine, vivant chez mes parents. Roman travaillait pour financer ses études d'archi et avait décroché une bourse d'un an aux USA. Je savais que si je ne le suivais pas, notre histoire ne survivrait pas, parce que lui se confrontait au quotidien de la vie alors que moi, je ronronnais tranquillement.

Mes parents ne voulaient pas entendre parler de mon départ. Roman lui, ne me mettait aucune pression: " si tu viens , je serai très heureux, mais je comprendrais que tu restes".

J'ai hésité 3 mois et puis je me suis dit:" on ne vit qu'une fois, j'ai 23 ans, la vie devant moi"....et je suis partie.

Je n'avais pas de bourse, donc , j'ai mis mes études entre parenthèses. Mes parents m'ont coupé les vivres, je suis passée d'étudiante privilégiée à serveuse dans un McDo, de 100m² dans Paris à une chambre infâme sur un campus. J'ai découvert un aspect de la vie que je ne soupçonnais pas et..... ça a été une année formidable.

A notre retour, on s'est installés ensemble, dans un studio. C'était inconcevable de retourner chez mes parents, j'avais grandi.

valise04.jpg

3 Commentaires


Commentaires recommandés

Invité
Ajouter un commentaire…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
×