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FFr Mag'

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Cinéma


Noisettes

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Coucou chers amis lecteurs Mag.

Le film que je vais vous présenter ce mois-ci est l'un des premiers film qu'a réalisés Louis Malle et également ce film va se révéler un monstre sacré du cinéma français : Philippe Noiret dans le rôle de l'oncle Gabriel. Et ce film est connu par les élèves de terminale littéraire qui l'ont au programme de littérature cette année car c'est l'adaptation cinématographique du roman de Raymond Queneau avec une impertinence du langage peu commune qui est reprise dans le film avec des références culturelles de l'époque. Nous allons suivre les péripéties de la jeune Zazie dans le Paris du début des années 1960 dans Zazie dans le métro, film sorti sur les écrans français en 1960.

Le générique du film s'ouvre sur le réseau ferré et on a l'impression que la caméra est le train qui roule sur ce réseau. Dans la gare de l'Est, Gabriel, qui se présente pour y accueillir sa sœur et sa nièce, en visite pour quelques jours. Il se plaint du manque d'hygiène des personnes se trouvant à la gare, alors que lui est tiré à quatre épingles. Cependant, il y a une dame qui lui renvoie le compliment car il empeste le parfum. Et là, Gabriel apprend à la dame que son parfum provient de chez Fior (référence à Dior). Un peu plus tard, le train en provenance de l'Est du pays arrive en gare et les gens vont à la rencontre de leurs connaissances qui arrivent. Gabriel voit sa sœur aînée, Jeanne, et lui ouvre les bras pour accueillir. Celle-ci donne l'impression de courir à sa rencontre, mais elle va finir dans les bras de son soupirant du moment. Cependant, elle prend le temps de saluer son frère et le remercier de bien vouloir prendre soin de sa fille pendant ces deux jours et lui rappelle le rendez-vous pour le départ, deux jours après à "6h60". Gabriel demande à sa sœur si elle compte venir leur rendre visite, mais elle répond par la négative. Il la voit s'éloigner mais quelqu'un le pince. Il fait aussi connaissance avec Zazie, sa nièce âgée de douze ans. Il la prend dans ses bras et celle-ci l'embrasse avant de lui faire des compliments sur son parfum. Ils quittent la gare et Zazie demande à son oncle s'ils vont prendre le métro, mais Gabriel lui dit que cela ne sera pas possible parce que métro est fermé au public au cause d'un grève de son personnel et qu'ils vont devoir prendre le "tacacharge", qui désigne le taxi de l'ami de Gabriel, Charles. Alors qu'ils se dirigent vers le taxi, Charles tente tant bien que mal de tenir à distance les gens qui prennent d'assaut son taxi en leur disant qu'il est déjà réservé. Mais les gens ne veulent rien entendre. Gabriel arrive avec Zazie et il fait les présentations. Zazie profite d'un instant d'inattention des deux hommes pour prendre la poudre d'escampette et va se diriger vers la première bouche de métro qui est sur sa route. Les deux hommes partent à sa poursuite, mais Charles doit revenir sur ses pas car son taxi est de nouveau pris d'assaut par les gens qui cherchent un moyen de locomotion pour se rendre à destination. La déception de Zazie est visible car elle "qui était si contente d'aller se voiturer dans le métro" en est privée. Et cette déception s'exprime par l'utilisation de la fillette d'un langage grossier. Gabriel explique à sa nièce qu'elle n'est pas la seule à être gênée par cette grève, mais elle n'en a cure. Charles arrive à leur rencontre et quand Zazie lui demande s'il lui arrive de faire grève, il répond par l'affirmative en expliquant que c'est un moyen de pression pour augmenter le tarif de la course. Ce à quoi Zazie réplique qu'on devrait lui baisser le tarif de la course car son taxi tombe en ruine, toujours en utilisant un langage grossier. Charles et Gabriel parviennent à faire monter la petite sur la banquette arrière du taxi, mais ils sont épuisés par cette tâche.

C'est dans le taxi de Charles que Zazie découvre Paris. Cependant, Gabriel se révèle être un très mauvais guide car il prend l'église qui se trouve au niveau de la place Franz Liszt pour les Invalides et la Sainte-Chapelle, bien qu'il essaie d'intéresser la petite à des choses. Mais Zazie est intéressée par une chose : le métro. C'est alors que Gabriel montre à Zazie le métro aérien, mais celle-ci ne le croit pas. Il explique à sa nièce que par moment le métro doit quitter la terre pour se retrouver en plein air. À un moment, Zazie demande à son oncle et Charles quel est le monument qui est devant eux, mais ils sont incapables de lui répondre, alors que c'est toujours l'église qui se trouve à proximité de du square Franz Liszt.

Après un petit tour de Paris, ils arrivent au domicile de Gabriel, qui se situe au dessus d'un restaurant qui est en phase de rénovation. Le propriétaire du lieu, Turandot est présent pour accueillir son locataire et sa nièce. Dans son travail, il est secondé par une jeune serveuse, Mado aux Petits Pieds, qui est amoureuse de Charles, au point de faire tomber une bouteille de vin à sa vue. Tudandot accueille la petite en lui demandant si elle est ravie d'être à Paris, mais cette dernière lui répond grossièrement, ce qui le choque. Gabriel fait monter la petite chez lui. Pendant le dîner, Gabriel et Zazie discutent alors qu'Albertine, la femme de Gabriel, leur sert le repas. Il demande à sa nièce son heure de coucher habituelle chez elle, mais elle lui demande si chez elle et ici c'est différent ou pas. Ensuite, ils entament une discussion sur l'école et Zazie annonce à son oncle qu'elle ira à l'école jusqu'à la retraite, car elle ambitionne de devenir institutrice. Elle énumère à son oncle les raisons de son choix : "Il y aura toujours des gosses à emmerder". Elle explique ensuite comment elle ambitionne de traiter des élèves et à cela, son oncle fait une grimace. Il lui explique alors que l'éducation va vers la voie de la douceur "ce qui était écrit dans le journal" et il demande confirmation à sa femme qui confirme son propos et la télévision, dans l'avenir, allait prendre la place des institutrices. Zazie dit alors qu'elle va devenir astronaute, ce qui ravit Gabriel en disant à sa nièce "qu'il faut vivre avec son époque". Mais la petite lui dit qu'elle ambitionne... "d'emmerder les martiens". Il trouve que sa nièce ne manque pas d'idée. Avant d'aller se coucher, Zazie demande à son oncle de lui offrir le cinémascope, mais il lui dit qu'il ne peux pas l'accompagner car il prend son travail à 23h00. Mais elle dit qu'elle peut y aller avec sa tante. Mais Gabriel dit qu'Albertine se sort jamais sans lui. Albertine va coucher la petite qui s'est endormie rapidement. Gabriel lui dit de faire attention à ce que la petite ne le réveille pas car "les enfants se lèvent tôt". Alors qu'il se prépare pour se rendre au travail, Turandot entre dans l'appartement et signifie à son locataire son mécontentement d'avoir Zazie chez lui car non seulement elle va pervertir le quartier, mais il insiste sur le fait qu'il "ne veut pas chez lui d'une petite salope qui dise des cochoncetés", alors que Gabriel lui fait comprendre que son avis lui importe peu. En disant cela, Turandot casse la table en marbre qu'il y a dans le salon, provoquant un boucan d'enfer, ce qui réveille Zazie en demandant ce que "le bistrot fait là". Son oncle lui explique que Turandot est le propriétaire des lieux et qu'il est sympa, ce à quoi Zazie réponde "sympa, mon cul". Gabriel raccompagne Turandot à la porte, celui-ci dit à son locataire qu'il "l'a entendu son mon cul", ce à quoi Zazie réplique en disant que c'est pas beau de rapporter pendant qu'Albertine la prend dans ses bras pour la remettre au lit alors que Gabriel lit dit d'arrêter de dire des "cochoncetés".

Le lendemain, Zazie se réveille de bonne heure, vérifie que son oncle dort. Elle s'habille rapidement avant de quitter l'appartement. Elle descend et voit Turandot ranger des bouteilles de vin. Elle décide de lui jouer un tour en prenant une bouteille et la pose à l'autre bout du bistrot. Il est surpris par la chose et quand il se rend compte que Zazie quitte les lieux, il tente de la retenir avant de partir à sa poursuite. Elle le fait tourner en bourrique prend la fuite en courant. Il la suit jusqu'à une fanfare et là, elle commence à faire un scandale en disant qu'elle ne veut pas aller avec lui, alors que Turandot explique à l'assistance qu'il ramène la petite à ses parents. Elle dit aussi qu'il lui a tenu des propos qu'elle n'ose pas répéter. Cependant, elle dit quelque chose à l'oreille d'une dame qui gifle Turandot avant de le répéter à son voisin et ainsi de suite. Alors ce cela conduit à un attroupement, Turandot, et ensuite Zazie, parviennent à quitter cette foule. Turandot, qui a eu une peur bleue, retourne vers son restaurant. Et une fois arrivé, il se sert des verres pour se remettre de sa mésaventure avant de songer à prévenir Gabriel que sa nièce "a mis les bouts". Les deux hommes sortent et Gabriel lui demande s'il n'a pas eu peur quand il a été pris pour un satyre et il dit à son locataire qu'il n'a pas eu aussi peur depuis les bombardements, alors que Gabriel et Ferdinand Gridoux, le cordonnier dont la boutique de trouve à coté du restaurant et qui se joint à eux, n'ont pas eu peur des bombardements.

Pendant ce temps, Zazie est parvenue à gagner une entrée de métro, mais comme celle-ci est fermée avec un panneau "Grève" placée devant, elle se met alors à pleurer. Au même moment, un homme bien habillé la voit et va à sa rencontre. Il lui tend un mouchoir pour qu'elle puisse sécher ses larmes et lui raconter la raison de son gros chagrin. Si elle accepte le mouchoir elle lui demande pourquoi elle devrait lui parler de ses soucis. Celui-ci lui dit qu'il aime les petites filles et les petits garçons, ce à quoi Zazie réplique par "vous être un gros dégueulasse", ce qui choque l'homme en question. La petite accepte de le suivre et ils se retrouvent "au marché aux puces" au nord de Paris. L'homme explique à Zazie qu'on trouve tout ce qu'on veut ici, ainsi de bons restaurants préparant d'excellentes moules-frites, et elle lui demande si on peut trouver des blues jeans, ce à quoi l'homme répond par l'affirmative. Il la conduit alors vers un stand qui peut vendre des blues jeans, demande à un vendeur qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau s'il vendait des blues jeans. Ce à quoi le vendeur répond par l'affirmative. Il achète pour Zazie une paire de blue jeans, lui demande si elle a faim. Ils se rendent dans un restaurant, l'homme, qui se fera appeler Petro Surplus, demande à Zazie si elle veut manger des frites et des moules. Elle lui répond qu'elle veut les deux alors que lui commande un muscadet. Alors qu'elle a déjà fini ses frites, Petro n'a toujours pas touché à son verre et Zazie lui dit que son père aurait déjà bu ce verre depuis longtemps. Elle commence à lui raconter son histoire plus particulièrement la disparition de son père qui a été assassiné par sa mère. Pendant qu'elle raconte son histoire en mangeant ses moules en posant violemment les coquilles dans son assiette qui produisent des projections d'eau sur les vêtement de Petro Surplus qui s'active à retirer les tâches de son veston et de sa chemise. Alors qu'il est pratiquement sous la table pour se protéger, Zazie en profite pour récupérer le blue jeans qu'il avait posé sur un porte-manteau derrière lui et prend la fuite en courant. Sur la route, elle s'imagine vivre une course poursuite avec Petro Surplus pour la récupération du blues jeans. Et cette course poursuite la conduit dans plusieurs coins de Paris, dans les galeries marchandes couvertes, une course-poursuite en voiture en compagnie d'une bombe ou des mauvais tours que Zazie serait susceptible de lui jouer avec un téléphone qui explose ou un amant géant qui cloue sur un pilier qui soutient le viaduc du métro. Alors qu'elle imagine tout ça, elle ne se rend pas compte que Petro Suplus est à ses côtés et qu'il lui a pris le blues jeans des mains qu'elle reprend aussitôt avant de se diriger vers la même fanfare que le matin-même en procédant de la même manière. Seulement Petro Surplus parvient à mettre l'auditoire de son côté en disant que c'est un honnête commerçant qui s'est fait voler une paire de blues jeans. L'assistance prend alors fait et cause pour l'homme.

Zazie entre chez son oncle, qui finit sa nuit dans sa chambre, accompagné de Petro Surplus qui se fait passer pour un inspecteur de police. Il souhaite parler à Gabriel et pendant que Gabriel se réveille, Zazie parvient à soustraire le blue jeans et demande à Albertine de l'accompagner dans sa chambre pour ne pas écouter les conneries que le flic pourra raconter. En effet, Petro Surplus souhaite poser des question à Gabriel et il lui explique qu'il a trouvé la petit en train "de faire le tapis aux marchés aux puces" et qu'il doit sûrement "vivre de l'exploitation des petites filles" et que la petite lui a dit qu'il était veilleur de nuit. Gabriel explique qu'il est artiste et qu'il a dit cela à la petite pour ne pas avoir a essuyer des questions. Petro Surplus émet l'hypothèse que Gabriel serait "homosexuel", ce qui fait rire Gabriel. Albertine est derrière la porte et écoute l'échange entre les deux hommes, Zazie sort de sa chambre, vêtue de son jean et demande à sa tante ce qu'est un homosexuel, ce à quoi répond Albertine en disant que "c'est un homme qui porte des blues jeans". Zazie rentre dans le salon, suivie de sa tante, et le soi-disant flic tombe sous son charme. Il commence à lui poser des questions sur ses activités professionnelles. Et quand il demande à quoi consiste l'activité de ménagère, Gabriel le prend par le col et le fond du pantalon en lui disant que cela "consiste à vider les ordures" et il jette le faux flic par la fenêtre, qui se trouve attablé à la terrasse du restaurant et dont Mado sert un plat de spaghetti qu'il s'empresse de déguster. Au même moment, Charles arrive et qui est accueillit par Mado car la veille, Gabriel l'a invité à déjeuner. Alors qu'elle se rend chez Ferdinand Gridoux pour lui servir son plat principal, elle est sur son nuage blanc et énumère les qualités qu'elle voit en Charles. Alors que Gridoux est en pause déjeune, Petro Surplus lui demande de lui vendre une paire de lacets, mais celui le lui refuse car il est en pause et qu'il est un flic qui dit des racontars à propos de Gabriel, qui est apprécié dans tout le quartier. Mais Petro Surplus lui explique qu'il a raccompagné la petite fille perdue à ses parents et qu'il est lui-même perdu, ignorant son identité, ce qui surprend et attriste Gridoux.

En début d'après-midi, Zazie, en compagne de son oncle et Charles, se rende sur la Tour Eiffel. Alors que l'ascenseur est investi par un groupe de touristes bruyants, Gabriel fait preuve d'un peu d'autorité pour avoir le calme, ce qui charme quatre jeunes filles Allemandes. Zazie ignorait que son oncle parlait les langues "forestières" et il lui explique que lui non plus le savait pas, mais que c'est un coup d'artiste. Une fois arrivé sur sommet de la Tour, Zazie n'est pas vraiment impressionnée par le paysage et par la hauteur. Elle se penche dangereusement en indiquant à Charles qu'elle voit son taxi. Gabriel la retient, mais il perd ses lunettes en cours de route, qui tombent sur le nez qu'un gouvernante qui assise en bas, qui lisait un magazine dans le mauvais sens avant cela. Gabriel commence alors à ce perdre dans un monologue alors que sa nièce et Charles s'apprêtent à descendre de la Tour en empruntant les escaliers. Au cours de cette descente, Zazie questionne Charles sur son oncle afin de savoir si celui-ci était homosexuel parce qu'il se met du parfum et sur les choses de la vie, ce qui le met très mal à l'aise. Alors que Gabriel déambule sur la Tour en faisant son monologue, il le finit en quittant la Tour en empruntant un ballon à baudruche, atterrit à côté de la gouvernante dont il reprend les lunettes tout en lui laissant le ballon, ce qui la ramène en enfance avec les enfants dont elle a la charge. Il rencontre Fédor, un chauffeur de car de tourisme qui lui propose de prendre place à bord après avoir récupéré tous ses passagers, mais Gabriel refuse poliment son invitation.. Charles atteint le pied de la Tour et dit à Gabriel qu'il "ne veut plus de cette gamine dans son taxi", ce qui désespère Gabriel. Il lui cours après en laissant tomber sa glace et Zazie, arrivée au pied de la Tour, demande à son oncle d'avoir une glace.

Ils sont dans l'obligation de rentrer à pied car Charles parti, le métro en grève et une circulation automobile plus qu'encombrée, il leur sera difficile de trouver un taxi. Zazie attend toujours une réponse à sa question et Gabriel comprend le supplice de son ami. Il dépose la petite qu'il portait jusque-là et pour signe de désapprobation car elle n'a toujours pas de réponse à sa question, elle lui donne un coup de pied. C'est à ce moment là que Madame Mouaque, une veuve, intervient dans le conflit entre Gabriel et sa nièce en disant à la petite qu'elle ne doit pas maltraiter les adultes. Zazie, mais également Gabriel l'envoient promener, mais elle s’incruste dans la conversation en faisant remarquer que Gabriel est un mauvais éducateur pour sa nièce, utilise un langage grossier. Tous trois se trouvent sur les quais de Seine et Petro Surplus, qui est devenu un agent de la circulation de la police nationale sous le nom de Trouscaillon , les voit et prend la veuve Mouaque pour Albertine. Il se dirige vers eux, mais un car de touristes s'approche d'eux et les quatre jeunes filles Allemandes qui ont été rencontrées plus tôt dans la journée, l'enlèvent. Zazie et Madame Mouaque assistent à la scène et appellent à l'aide. Le policier chargé de la circulation répond à leur appel et la veuve Moiaque, dont la voiture est disponible, prête sa voiture afin de retrouver Gabriel. Au cours de la route, les trois passagers prennent des autostoppeurs en cours de route et au cours de leur trajet, ils sont suivis par d'autres automobilistes et sans le savoir, ouvrent une nouvelle route. Pendant ce temps, Gabriel demande le programme des festivités, ce à quoi on lui répond une visite de la Sainte-Chapelle "un noyau de l'art gothique". Il demande à Fédor de trouver une solution pour mettre fin à son calvaire. Celui-ci change d’itinéraire pour rejoindre la Sainte-Chapelle le plus rapidement possible. Ils arrivent finalement à bon port (qui n'est pas la Sainte-Chapelle) et Gabriel en profite pour prendre la poudre d'escampette pour se rendre à la répétition dont il assure un sérieux retard. Un peu plus tard, la voiture de madame Mouaque entre dans le car de tourisme de Fédor et cela entraine une discussion animée.

Gabriel arrive sur son lieu de travail avec un gros retard, il tente de rejoindre discrètement sa loge, mais cela est peine perdue. Il essaie de téléphoner à bistrot par trois fois, alors que Mado et Charles parlent de leur avenir. Il réussi à avoir Mado au bout du téléphone et il lui demande de prévenir Albertine de lui faire apporter la robe dont il a besoin pour son spectacle. Mado lui dit qu'elle ne peux pas le faire parce qu'elle est toute seule au bistrot, mais Gabriel lui dit de virer les clients et de fermer boutique pour faire sa commission. Elle lui apprend que seul Charles est présent et qu'il lui "parle marida", ce qui ravit Gabriel qui les invite à l'occasion à son spectacle. Il demande également si Zazie était rentrée, mais à ce moment-là, la petite se manifeste à lui. Elle lui dit qu'il l'a abandonnée avec une vieille folle avant de prendre possession du piano et de provoquer indirectement un incendie dans la salle. Mado monte voir Albertine pour lui transmettre le message de Gabriel et en lui annonçant la nouvelle de son mariage prochain, ce qui ravit Albertine, même si elle ne le montre pas. Alors que Mado se confie à Albertine, Trouscaillon assomme Mado et se fait passer pour elle. Cependant, Albertine se prépare pour aller rapporter la robe à son mari en laissant son "amie" dans la pièce. Trouscaillon se dépêche de prendre le volant et de suivre la jeune femme. En cours de route, il tombe sur madame Mouaque qui l'embrasse avec passion, contre son corps défendant. En attendant le début spectacle, Zazie déambule dans les rues peu sûres du quartier, tombe sur madame Mouaque qui n'a pour seul sujet de conversation l'amour mais Zazie la quitte rapidement, mais la fatigue la gagnant, elle s'assoupit brièvement sur une voiture. Les amis de Gabriel se préparent à aller le retrouver. Ils se retrouvent tous dans sa loge, mais celui-ci est leur annonce qu'il a le trac et que c'est pour cela qu'il se sent mal. Gabriel est sur scène alors que sa femme remet de l'ordre dans sa loge. Trouscaillon y pénètre pour tenter de la séduire, mais cela ne fonctionne pas car elle se prépare à quitter les lieux. Zazie fait irruption dans la loge et Albertine lui dit qu'elle va chercher sa valise. Le spectacle prend fin dans un joyeux brouhaha. Trouscaillon discute avec Fedor du numéro de Gabriel qui ne se renouvelle pas, car il n'a pas exploité à fond sa trouvaille, à la différence de Trouscaillon. Les autres sortent et Gridoux reconnaît le satyre du matin en lui demandant ce qu'il avait fait de ses moustaches, ce à quoi il répond qu'elles sont restées chez lui. Deux policiers se présentent et l'arrêtent pour tapage nocturne, au grand désarroi de la veuve Mouaque.

Après le spectacle, ils se retrouvent tout dans un restaurant dont la spécialité culinaire est la choucroute. Alors que Turandot porte un toast au spectacle de Gabriel et au prochain mariage de Charles et Mado, il brise un verre, madame Mouaque se morfond sur son sort et les jeunes filles Allemandes n'apprécient pas la choucroute qui leur est servie. Chose que le maître d'hôtel prend très mal. Turandot brise encore une coupe de champagne, ce qui lui faut d'être mis à la porte du restaurant. Gabriel réplique à cela en envoyant un coup à un membre du personnel, alors que Turandot réussit à récupérer un panneau de sens interdit pour le lancer sur la vitrine du restaurant. À ce moment-là, une bataille de choucroute s'engage entre des clients un peu remuants et le personnel du restaurant. Au cours de la bataille, Gabriel et ses amis, en plus d'humilier le personnel du restaurant en les mettant KO au cours de la bagarre, détruisent la décoration du restaurant, mais Zazie, fatiguée par sa longue journée, n'assiste pas à la bataille, bien qu'elle envoie son assiette de choucroute à la tête de Turandot. Suite à cela, une armée de chemises noires, conduite par Trouscaillon, se présente et celui-ci commence à faire un discours. La joie de madame Mouaque est lisible et elle court vers lui avant de se faire tirer dessus. Une fois le discours fait, ses hommes pénètrent dans les lieux et un nouveau combat s'engage entre les amis de Gabriel. Lui et ses amis les plus proches alors que Zazie, trop fatiguée, (Turandot, Mado, Charles, Gridoux et Zazie) prennent la fuite par un système d'évacuation souterrain. Ils sont accueillis par Albertine qui dit à Gabriel qu'elle va conduire la petite à la gare. Alors qu'ils regagne le bistrot par le sous-sol, ils s'aperçoivent que la grève du métro vient de prendre fin.

Zazie qui voulait prendre le métro, le prend, mais comme elle dort dans les bras de sa tante, elle ne s'en rend pas compte. Le poinçonneur, ressemblant à Trouscaillon, arrive dans le wagon pour poinçonner les billets remarque Albertine, il passe devant, se disant que c'est peine perdu de vouloir la séduire. Jeanne, la mère de Zazie, se prépare en se plaignant de son soupirant du moment. Mais elle ne refusera pas de venir le rejoindre si l'occasion se présente de nouveau. Elle court pour avoir son train, tout comme Albertine qui lui tend Zazie et sa valise. Elles se disent au-revoir, et comme la petite est à moitié endormie, dit au revoir à sa tante en la prenant pour un homme. Sa mère l'interroge rapidement sur son séjour et lui demande si elle a pris le métro, ce à quoi sa fille répond par la négative. Mais elle lui dit que pendant ces deux jours, elle a vieilli. Le générique de fin est identique à celui du début.

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