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Cinéma


Noisettes

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Coucou chers amis lecteurs du Mag'

Le mois dernier, nous avons fait la connaissance de Sylvain Chomet avec son premier film d'animation qu'est La vieille dame et les pigeons, film sorti dans les salles en 1998. En 2003, il récidive avec un autre film d'animation, qui est une production franco-belgo-quebécoise, dont le titre est Les triplettes de Belleville (et non, ce n'est pas le quartier de Belleville à Paris dont il est question ici). La particularité de ce film, bien qu'il soit, si l'on peut dire, muet dans le sens où les personnages ne dialoguent pas entre eux, c'est que le son tient une place de premier plan ainsi que la musique. De plus, tout le long du film, on retrouve quelques clins d’œil à l'univers du cinéaste Jacques Tati.

Le film débute dès le générique de celui-ci. En effet, on voit un rideau qui se lève sur l'écran (ce cela existait encore dans les cinéma dans les années 40) avec un accompagnement musical relativement swing. Par un jeu de contre-plongé, on voit des bâtiments immenses et plus on descend, plus on voit des limousines s'arrêter devant une salle de music-hall devant laquelle sont amassés des gens, dont on ignore s'il s'agit d'admirateurs, les raisons de leur présence, mais on voit qu'ils sont enthousiastes. Ceux-ci accueillent des spectateurs qui semblent être de marque, car il est dressé entre la sortie de la limousine et la porte d'entrée de la salle un tapis rouge, venus pour assister à ce qui semble être une première d'une représentation musicale. Ces spectateurs de marque se trouvent être des spectatrices bien en chair et qui sont affublées d'un cavalier aussi fin et petit qu'elles sont grandes et enrobées. Trois jeunes femmes, les Triplettes de Belleville qui est le nom de leur formation musicale, se produisent sur scène et ont un accueil chaleureux de la part de leur public. Elle sont accompagnées d'un orchestre pour le moins enthousiaste et on aperçoit que le chef d'orchestre sous les traits de Charles Trénet, jeune qui dirige de manière dynamique l'orchestre. À la guitare se trouve Django Reinhardt qui peut se permettre de fumer une cigarette tout en jouant de son instrument. Joséphine Baker entre en scène à la demande des Triplettes, mais très vite, son costume à base de bananes est pris d'assaut par les cavaliers des spectatrices qui se sont transformés en singes à la vue des bananes, et Joséphine doit quitter la scène. Quelques minutes après son départ, Fred Aster, avec son célèbres numéro de claquettes, entre en scène, fait quelques pas, mais soudainement, ses chaussures prennent vie et elles dévorent le danseur en emmenant avec elles dans les coulisses ses restes. Le tour de chant des Triplettes prend fin subitement avec l'entrée sur scène d'une danseuse très grande et énorme qui fait trembler la salle avec son numéro.

Le spectacle s'interrompt, et, apparemment, avait été diffusé à la télévision. Deux personnages sont alors visibles : une dame âgée et un jeune garçon qui doit être son petit-fils. La vieille dame demande au jeune garçon si le film a pris fin et un interlude musical commence. Le jeune garçon, Champion, a une mine pour le moins triste, mais quant il voit le pianiste, son regard prend vie, ce qui n'échappe pas à la grand-mère, madame Souza. Le soir même, elle sort le piano qu'elle a du grenier, pensant que cela pourrait l'intéresser. Mais cela n'est pas le cas. Quelques jours, plus tard, elle lui offre un chiot, prénommé Bruno, heureux de l'avoir dans un premier temps avant de retomber dans sa mélancolie. Ensuite vient d'achat d'un train électrique qui intéresse grandement le garçon, mais comme le reste, il retombe dans sa mélancolie et s'en désintéresse. Mais en lisant son journal, madame Souza, elle remarque qu'une partie de la rubrique sportive a disparu et elle s'interroge sur cette disparition, et le jeune garçon baisse alors les yeux et retourne à son train électrique. Quelques jours plus tard, en rangeant la chambre de son petit-fils, elle découvre un cahier caché sous le matelas du lit dans lequel figure des coupures de presse traitant du cyclisme. Elle remet le cahier en place, pensant avoir trouver ce qui pourrait faire sortir de sa torpeur le petit garçon et quelques jours plus tard, en rentrant de l'école, celui-ci découvre un vélo. Son visage s'illumine alors et il fait des tours et des tours de vélo dans le petit jardin de la maison qui est isolée avec au loin une vue sur ce qui semble être la Tour Eiffel

Quelques années plus tard et une urbanisation dense autour de la petite maison de madame Souza, le jeune Champion est devenu un cycliste qui s'entraîne activement afin de participer pour la première fois au tour de France sous la houlette de sa grand-mère, madame Souza. Lors d'un passage devant une maison, un discours télévisé du Président de la République, qui a les traits du général de Gaulle, invite les Français a encourager sur les routes du pays les participants au Tour de France. Pendant qu'il s'entraîne, Bruno, le chiot, est devenu un chien obèse partage son temps entre les attendre devant la porte d'entrée de la maison et la chambre de Champion, à l'étage, dans laquelle il va en entendant au loin l'arrivée des trains qui passent devant la fenêtre pour aboyer dessus (depuis que le train électrique de Champion lui a roulé sur la queue). En plus, il connaît les horaires des passages des trains et il ne rate jamais. L’entraînement de Champion est rudimentaire avec des moyens rudimentaires. Une fois son entraînement terminé, les soins post-entraînement sont donnés avec des outils pour le moins rudimentaires : fouets et tuyaux d'aspirateurs pour le passages des mollets et brosses pour le massage dorsal. Une fois ces soins effectués, sur la table du salon, le jeune cycliste prend place pour prendre son repas à une place spécialement réservée : un siège sur une balance qui est relié à un réveil qui indique la quantité de nourriture que celui-ci absorbe. Madame Souza range dans la cuisine ses instruments de fortune avant de revenir avec le repas du jeune homme. Pendant qu'il mange, sa grand-mère répare de manière rudimentaire les roues du vélo et Bruno a un œil sur le réveil de Champion car il attend impatiemment de pouvoir manger les restes de son assiette. Un fois le réveil indiquant la quantité de nourriture absorbée par le jeune homme, celui-ci donne ce qu'il reste au chien qui en est plus que ravi et se dirige vers le phonographe pour le faire fonctionner via un système qui lui permet de l'entraîner à l'intérieur de la maison. Le disque qu'il installe sur le phonographe est alors en route est celui de l'accordéoniste Roberte Rivette, qui a les traits d'Yvette Horner. Une fois sa gamelle terminée et en entendant au loin l'arrivée d'un train, Bruno se dépêche de monter dans la chambre et faire ce qu'il fait habituellement, alors de madame de Souza débarrasse la table, elle s'étonne de ne plus entendre de musique et en se dirigeant vers le salon, elle voit que Champion s'est endormi au guidon du phonographe. Elle le monte dans la chambre et le couche dans son lit en s'arrêtant quelques instants sur les photos accrochés au mur, près du lit. Bruno prend place dans le lit aux côtés de Champion pour la nuit. Bruno rêve qu'il se retrouve sur une sorte de machine à vapeur en mouvement, passe devant un bâtiment qui ressemble énormément à la maison de madame Souza et à la fenêtre de celle-ci, les voyageurs des trains que Bruno a déjà côtoyés quand le train dans lequel ils étaient passait devant la fenêtre de la chambre de Champion.

Bruno se réveille en sursaut, mais sur le toit d'un camion, avec à ses côtés, madame Souza, assise sur un transat et tricotant. L'ambiance autour de lui est une ambiance festive et il s'avère qu'ils se retrouvent sur le toit du camion-balai du Tour de France, ce camion se trouve à la fin du peloton et qui est chargé de récupérer les coureurs abandonnant le Tour parce que la fatigue les submerge. Madame Souza tient à l’œil, avec une longue vue, la performance de Champion, son petit-fils portant le dossard 69, bien que celui-ci soit au milieu du peloton et qui a accepté une gourde remplit d'eau que lui propose un supporter. Sur les routes du parcours, des milliers de personnes encouragent les coureurs, ainsi que le journaliste qui suit la course. Roberte Rivette, l'accordéoniste, est également présente au sein du peloton pour encourager les coureurs, avec son matériel. Alors que le peloton commence à se distendre sur la route qui monte vers un col avec le camion-balai qui ferme la marche, un homme en noir, inquiétant au premier abord, est présent sur les lieux, et une fois le dernier cycliste passé, lance sur la route des clous sur lesquels le camion-balai me manque pas de rouler. Il quitte les lieux avant l'arrivée du camion-balai. Le camion-balai arrive quelques minutes plus tard et il roule sur cette route cloutée, ce qui oblige le chauffeur de changer la roue dont le pneu a été crevé. Alors qu'il se commence la réparation, lui et madame Souza voient passer un véhicule qui ressemble étrangement au leur. Madame Souza pousse le chauffeur à changer la roue le plus rapidement possible, en utilisant son sifflet, mais quand le chauffeur sort la roue de secours, celle-ci crève aussi tôt. Pendant ce temps, la voiture-balai intruse, avec à son bord l'homme en noir qui a jeté les clous sur la route et son acolyte qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau au volant du véhicule, suit le peloton et récupère deux coureurs ayant abandonné la course et qui se trouvent sur le bord de la route et Champion est le dernier coureur a abandonné la course, qui monte dans le camion-balai. Pendant ce temps, madame Souza et le chauffeur écoutent le déroulement de la course à la radio quand madame de Souza a soudain une idée pour tenter de reprendre la route : elle appelle Bruno pour qu'il vienne vers elle. Alors que le peloton est arrivée aux portes de Marseille, avec le vainqueur de l'étape qui est entouré par les représentantes des sponsors de la course sur le podium, des sponsors ressemblant étrangement à la marque de fromage fondue qu'est La Vache qui rit. Finalement, la voiture-balai officielle arrive à l'entrée de la ville mais ne peux pas aller au delà car le camion de Roberte Rivette est coincée sous un pont. L'attention de madame Souza est attirée par le camion-balai qui est caché dans un coin et avec un coup d’œil au chauffeur, se dirige vers ce véhicule abandonné. Une fois arrivée, elle le découvre vide, mais remarque que son petit-fils a perdu la casquette qu'il portait. Elle la récupère et la fait renifler à Bruno pour qu'il puisse retrouver la piste du jeune cycliste. Cela conduit madame Souza vers un paquebot et quand le chien, dans son élan, s'approche d'un paquebot qui est sur le départ. Elle doit retenir le chien pour que celui-ci ne se noie pas en voulant partir à la poursuite du paquebot. Elle décide de louer un pédalo pour aller à sa poursuite.

Après plusieurs jours en mer, et après avoir affronté une violente tempête, madame Souza et Bruno débarquent dans une ville qui ressemble à une grande ville de l'est des États-Unis, toujours sur les talons des malfrats que Bruno piste avant de les perdre dans un embouteillage. Les deux hommes en noirs conduisent les trois cyclistes vers ce qui semble être le quartier français de la ville, dans les locaux d'une organisation plutôt louche sous couvert de production viticole, dont la devise est vino in veritas. En effet, les deux hommes conduisent leur patron à l'endroit où les hommes sont parqués et celui-ci fait comprendre qu'il est satisfait de la chose avant de se rendre auprès de son ingénieur qui met au point une machine à pédale. Après avoir erré dans la ville à la recherche du jeune homme, madame Souza et Bruno prennent place dans un restaurant pour prendre une petite collation, mais doivent quitter les lieux quand ils voient qu'ils n'ont plus d'argent. Ils passent le début de la nuit sous un pont, installés près d'un feu. Madame Souza trouve les reste d'une roue d'un vélo et commence à taper dessus avec des baguettes. C'est à ce moment que trois vieilles dames, en entendant le rythme qu'elle donne à son tapage, viennent à sa rencontre tout en chantant. Après cette rencontre musicale, les trois vieilles dames prennent madame Souza et Bruno sous leur aile et les conduisent chez elles. Leur petit deux pièces, décoré avec des souvenirs du passé, entre des instruments de musique accrochés sur le mur du salon, des photos et de prix, une affiche indiquant qu'elle sont les Triplettes de Belleville et des images de films de Jacques Tati, se trouve dans un immeuble dans un quartier populaire et près proche d'une voie de chemin de fer, qui indique que Bruno reprendra son activité, mais à des fréquences plus élevées, et qui est mal entretenu. Les trois vieille dames vaquent à leurs occupations habituelles. L'une d'elle se prépare le repas en allant chercher les matières premières. Alors que l'une est allée faire les courses, madame Souza pour s'occuper essaye de raccorder le piano et elle se met à chanter. Pendant ce temps, la troisième des triplettes se dirige vers un étang et les habitants du lieu, sentant sa présence, partent vite se cacher dans les eaux. Elle jette dans l'étang une sorte de bâton de dynamite et s'installe en attendant que son filet à pêche se remplisse de grenouilles. Une fois ce filet plein, elle retourne chez elle pour y préparer le repas. Bien que madame Souza vive en France, elle n'a jamais mangé de grenouilles et est surprise par ce repas hors du commun. A la fin du repas, elle aide pour débarrasser la table et on lui fait comprendre que rien de doit être mis dans le frigo. On lui fait comprendre que l'aspirateur ne doit pas être utilisé car elle s'apprêtait à le passer dans le salon. Un peu plus tard dans la soirée, pendant que les triplettes se préparent pour aller se coucher, elle prend un journal disponible pour le lire, mais on lui fait comprendre qu'elle ne doit pas y toucher. Les triplettes sont au lit devant un film de Jacques Tati tandis que Bruno, qui a pris peur à cause d'une grenouille qui a survécu à la préparation culinaire, sort de son assiette pour aller se cacher sous le sofa, cherche la grenouille. C'est madame Souza qui la trouve et la passe par la fenêtre pour qu'elle puisse reprendre sa liberté, mais elle est écrasée par un train qui passait au même moment, ce qui rend fou Bruno qui aboie encore plus violemment et qui est coupé par la fenêtre guillotine qui se rabat brutalement. Après ça, il prend place aux côtés de sa maîtresse pour la nuit.

Les mois s'écoulent. Dans le quartier français, le chef de l'organisation, en plus d'être un fin connaisseur dans le domaine du vin, vérifie la mise en fonctionnement de la machine à pédaler avec les coureurs cyclistes dessus. Madame Souza a été admise dans la formation musicale des Triplettes et celles-ci doivent faire un spectacle dans un grand restaurant. Bruno est présent, et après avoir avoir été mis dehors de la cuisine par le chef de rang, trouve une place entre deux tables. Alors que les triplettes font leur show avec les objets qui ont été interdits à leur invitée, Bruno dort, mais il rêve qu'il se trouve sur un train en train de faire le tour de sa gamelle et que la personne qui le tire est Champion. Il se réveille et il « agresse » ses voisins, qui sont le chef de l'organisation et ses deux colosses. Alors que le chef de rang, qui les avaient accueillis avec les honneurs renvoie Bruno au loin et fait des pieds et des mains pour s'excuser pour cet incident, Bruno revient vers madame Souza, qui a suivi la chose et lit, dans le journal que tient d'une des vieilles dames, un fait divers concernant, il y a quelques années de cela, la découvert d'un charnier dans le quartier français dans lequel pourrait être impliquer la mafia français, avec à sa tête l'homme présent entouré de ses deux acolytes. Quelques jours plus tard, en se faisant passer pour aveugle, elle suit l'ingénieur de l'organisation qui quittait les lieux pour aller chez le barbier, et quand le moment se présente, elle lui prend sa veste. Dans cette veste, elle découvre les plans de la machine à pédaler.

Un plan est mis en place avec ses amies pour pénétrer dans les lieux. En effet, cette machine a pédaler est un nouvel outil pour faire des paris illégaux sur les coureurs cyclistes et seuls les membres de l'organisation peuvent y entrer. La salle est surchauffée et le bookmaker, un homme plus qu'inquiétant, prend les paris. Mais il n'hésite pas achever le cyclique qui, harassé par la fatigue, s'effondre. L'ingénieur, qui surveille le bon fonctionnement de la machine, sort de dessous la machine pour récupérer de l'huile. Mais ce qu'il ignore, c'est qu'un comité d'accueil l'attend et il se fait assommer par les dames. Alors que madame Souza prend ses vêtements pour pouvoir prendre sa place, et ainsi, libérer son petit-fils, Bruno aboie, ce qui attire l'attention du bookmaker qui s'approche de la réserve, ce qui inquiète la triplette qui fait le guet, mais madame Souza est prête à temps. Elle prend place sous la machine et démolit celle-ci en desserrant les boulons. Le bookmaker s'en aperçoit et se dirige vers elle. Et les triplettes entre en action en l'attaquant et la plus forte d'entre elle, dans la bagarre, l'assomme et lui casse quelques dents. Elles font un show rapide devant les chefs des mafias locaux et notre cuisinière leur lance, quand la lumière de la salle est éteinte par l'une des quatre femme, un bâton de dynamite avant qu'elles ne prennent la fuite avec la machine à pédaler qui est désolidarisée du sol. Un autre bâton de dynamite est lancé à travers le mur pour rejoindre la voie publique. L'hôte des lieux, par un signe, indique que ses hommes doivent partir à leur poursuite. Les hommes, par groupes de deux, prennent place dans une 2CV. Le nombre de poursuivants se réduit au cours de la poursuite car les obstacles sont nombreux, entre la longueurs des voitures qui causent des soucis et des pentes abruptes qu'elles ne peuvent pas monter, et le chef, prenant par à celle-ci est à leurs talons après que madame Souza et ses compagnons aient semés leur poursuivants alors qu'ils n'ont plus rien pour se défendre. Madame Souza, qui a un pied bot, se met au milieu de la route et tend son pied sur la trajectoire de la voiture, qui est déviée et qui chute du pont sur lequel elle était. La voiture des mafiosi finit sa course dans la cheminée d'un paquebot qui passait par là. Ils arrivent à la sortie de la ville de Belleville.

Cette scène finale est celle d'un film que Champion, vieil homme, a regardé et qui indique à sa grand-mère, qui a l'air de ne pas être présente dans la pièce, que c'est la fin du film.

2 Commentaires


Commentaires recommandés

c est bien pour vous vous etes un animatrice ici

c est tres bien pour vous et tres interssant :blush: :blush: :blush:

pour l article je ne sais pas je ne peut pas lire de l ecran des textes tres longs :dev: :dev:

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