“Adolescence” : une arrestation de mineur aussi violente est-elle possible en France ?

C'est vrai que la violence n'est jamais une solution 

il y a 36 minutes, G2LLOQ a dit :

Une bonne branlée , leur remettraient les idées en place ,  il faut essayer , sinon ................

Oh je pense que cette "technique" a dû être employée très fréquemment. En fait elle l'est depuis toujours.
Et pour quel résultat?

Il y a 3 heures, Atipique a dit :

Normalement, je suis totalement contre la violence dans l'éducation. Mais là, quand il s'agit d'ados ultra-violents; je me demande si ca n'aiderait pas à leur mettre un peu de plomb dans la tête. (Si j'ose me permettre ce terme).

Les cueillir au petit matin quand ils sont le plus vulnérables pourrait leur donner un avant-gout de ce qu'est la vraie vie; avant la prison qui est bien plus violente.

Pas facile de trouver la meilleure méthode car la violence ces jeunes-là ne la connaissent que trop bien, ils ont baigné dedans, alors que faire ?

Leur parler gentiment, avec douceur et bienveillance ? Oui bien sûr, ce serait la méthode la meilleure, la plus humaine, la plus pédagogique mais hélas, ces jeunes ultra-violents sont hermétiques à la douceur étant pour eux signe de faiblesse incompatible avec la notion de virilité telle que eux la conçoivent.

Alors, que faire ? Comment procéder pour les faire renoncer à la violence comme moyen d'expression et but de leur existence ? Comment les "déprogrammer", en somme ?

Il y a 3 heures, Mite_Railleuse a dit :

La violence c’est leur quotidien, ils connaissent. Leur montrer autre chose, c’est peut-être bien. Je sais pas...

je ne sais pas , moi non plus , tout glisse sur eux , les menaces , les leçons de morale , la prison ....ils n'en ont rien à faire , on dirait même que ça les valorise ......

il y a 51 minutes, bouddean a dit :

C'est vrai que la violence n'est jamais une solution 

User de violence pour faire comprendre à un jeune ultra-violent qu'il ne doit pas être violent, comment dire...

à l’instant, Passiflore a dit :

 

User de violence pour faire comprendre à un jeune ultra-violent qu'il ne doit pas être violent, comment dire...

Tu crois qu'un adulte comprend mieux ? Je suis perplexe avec les gens qui usent de violence pour dénoncer la violence, mais bon, je suis peut être pas logique , je ne sais pas ? 

Maintenant , je vais être honnête avec toi Passi , une des collègues de ma fille s'est faite poignardée dans le bras par un de "ses" mômes , ma fille vient d'être déclarée définitivement inapte à faire ce métier , je suis soulagé . 

Il y a 12 heures, Passiflore a dit :

Comment procéder pour les faire renoncer à la violence

Déjà faudrait traiter le problème à la base...Difficile de calmer un môme qui sera relancé le soir même par ses parents ou son grand frère et la solution,je ne l'ai pas.

Il faudrait s'immiscer dans chaque famille pour comprendre ce qui ne va pas.

Le gamin sert peut-être de "vigie" et il se fait frapper s'il manque d'attention,qui sait ? Le problème est énorme et ce n'est pas moi,le cul devant mon ordi,qui connait la solution                                                                                  

Pour juger sur pièces et ne pas discuter sur du vide, j'ai été mater le début de cette série et cette scène d'arrestation d'un gamin. 

Tout cela est très réaliste. Des scènes comme celles là il y en a régulièrement en France : une interpellation suivie fune perquiz. La réponse a la question du sujet initiale est évidemment oui. C'est une simple interpellation normale. Je trouve même qu'elle se passe plutôt bien et dans le calme contrairement sans doute a ce qui se passe le plus souvent dans la réalité.

Un assassin qu'il ait 13 ans ou 30 ans ne doit pas être choyé et la méthode peut être la même dans les deux cas si la violence est identique.

Le 22/03/2025 à 16:26, January a dit :

bien sûr que si. 

Il est coupable, et on le sait dès la fin du premier épisode...

Tu es plus forte que moi... J'ai fait un déni, comme le père, même après le sidérant épisode 3.

Et tu n'es pas seule, c'est intéressant cette réaction. Ca veut dire qu'on ne peut pas l'imaginer, on entre dans les pompes du personnage, il est "adorable" ce garçon, sa détresse fait de la peine, et puis c'est un petit garçon. Pendant 40 minutes, ces émotions enflent, on voit ce qu'il se passe mais on réfléchit accessoirement et à la fin, on est tellement anesthésié qu'on ne voit pas l'évidence. Mais on accepte immédiatement après qu'on nous ait montré l'évidence, le "c'est pas moi" de ce jeune garçon. 

Ce qu'a fait le réal là, c'est un sacré coup de génie, montrer à tout le monde, comme il est difficile de croire même ce que l'on voit, lorsqu'il s'agit d'un enfant. Alors... il faut imaginer les proches et les parents, et c'est bien de cela que nous parle la série, voir, sans regarder vraiment et surtout sans pouvoir y croire. 

Combien de situations sont analogues dans la société ? Des tas. On voit, mais on ne veut/peut pas se rendre à l'évidence. Le cerveau est alors très performant à élaborer un scénario de remplacement. 

Le 22/03/2025 à 08:29, Doïna a dit :

Bonjour,

La série Netflix débute par l’arrestation d’un enfant de 13 ans suspecté de meurtre. Une scène “très réaliste”, semblable aux procédés auxquels pourrait recourir la justice des mineurs en France, selon l’avocate Samantha Gallay.

Dans la série, il me semble que l'arrestation est tellement violente que le gamin se pisse dessus. Ou alors j'ai inventé le détail? En revanche, la présence constante d'un adulte référent, ici son père, lors de toute la procédure d'arrestation, n'existe pas en France comme le souligne l'avocate.

Je t'avoue n'avoir aucune compétence en matière judiciaire. Mais j'ai trouvé cette série extraordinaire dans la mesure où elle rend compte de façon qui me semble très réaliste des différents aspects d'une affaire glauquissime : la famille, l'école, l'enquête, l'implication des réseaux sociaux, l'évaluation psy. Tout est passionnant et en même temps assez bouleversant.

il y a 2 minutes, Beebee a dit :

Ou alors j'ai inventé le détail?

non non tu n'as pas inventé. 

Je trouve amusant que cette arrestation soit vue comme "tellement violente" alors même qu'elle ressemble sans doute à toutes les arrestations qui se produisent, même pour des mineurs, lorsque les accusations sont criminelles.

Je ne suis pas très convaincu par cette série, mais le premier épisode est certainement le meilleur, et le plus réaliste.

il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

Je ne suis pas très convaincu par cette série, mais le premier épisode est certainement le meilleur, et le plus réaliste.

je l'ai regardé entièrement (ce que je fais assez rarement) et je n'y vois rien qui n'y soit pas réaliste. 

il y a 16 minutes, kost. a dit :

Je trouve amusant que cette arrestation soit vue comme "tellement violente" alors même qu'elle ressemble sans doute à toutes les arrestations qui se produisent, même pour des mineurs, lorsque les accusations sont criminelles.

Elle m'apparait sidérante de violence, comme pour cette famille sans histoire,  parce que je n'ai jamais eu à faire à la police de ma vie. Donc les voir enfoncer la porte d'entrée en robocop, arme de guerre au poing, braquant brutalement une famille qui ne sait même pas ce qui peut lui tomber dessus: oui, je pense que ça a de quoi traumatiser.

il y a 1 minute, Beebee a dit :

oui, je pense que ça a de quoi traumatiser.

je ne dis pas que c'est pas traumatisant, je dis que cette arrestation là, filmée dans cette série, ressemble à toutes les autres. La seule chose qui n'est pas systématique, mais qui n'est pas rare non plus, dans les arrestations en flagrance, c'est l'accoutrement des flics.

il y a 22 minutes, kost. a dit :

je l'ai regardé entièrement (ce que je fais assez rarement) et je n'y vois rien qui n'y soit pas réaliste. 

Pour dénoncer la masculinité toxique, on nous fait le portrait d'un "incel" de 13 ans (!) et d'un père... plus pleurnicheur que violent. J'ai eu l'impression d'un procès instruit uniquement à charge. Et le dernier épisode m'a fait pense à la fameuse phrase de Freud, à qui des parents demandaient comment élever leur enfant : "Une seule chose est certaine : quoi que vous fassiez, vous vous y prendrez mal."

il y a 5 minutes, Gouderien a dit :

Pour dénoncer la masculinité toxique, on nous fait le portrait d'un "incel" de 13 ans (!) et d'un père... plus pleurnicheur que violent. J'ai eu l'impression d'un procès instruit uniquement à charge. Et le dernier épisode m'a fait pense à la fameuse phrase de Freud, à qui des parents demandaient comment élever leur enfant : "Une seule chose est certaine : quoi que vous fassiez, vous vous y prendrez mal."

A charge contre qui ? (je n’ai pas vu la série)