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Questionnement sur le bonheur

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aentroppenser

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Nouveau, 21ans Posté(e)
aentroppenser Nouveau 4 messages
Forumeur Débutant‚ 21ans‚
Posté(e)

Le bonheur, la joie à quoi cela correspond-il, est on en réalité vraiment heureux ? Je pense que le bonheur est la pire des émotions. Le bonheur est éphémère, c’est parce que le bonheur ne dure pas que l’on se sent triste, c’est par ce que le bonheur existe que la tristesse existe, le bonheur conditionne la tristesse. A près tout il s’agit de la nature humaine, l’homme recherche continuellement le bonheur, l’homme vit pour le bonheur, l’homme vit pour ce que procure le bonheur, cette insatiabilité nous pousse à ne jamais nous satisfaire, ce qui amène à la tristesse. La tristesse d’un homme pourrait être le bonheur d’un autre. Je suis jeune, en bonne santé, ayant réussi son parcours scolaire, aucun « problèmes », une famille aimante, des amis sincères et présents mais pourtant je manque de quelque chose, je ne ne ressens pas le bonheur. Alors qu’un autre trouverait son bonheur dans ma situation, ce dernier est alors subjectif, présent mais alors pourquoi je ne le trouve pas, d’où vient ce manque, d’où provient ce sentiment de solitude, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Tant d’insomnies, tant de questionnements, tant de recherche sans réellement trouver des explications et cela commence à devenir lassant. Assez perturbant quand on remarque que la plupart sont heureux, jouent t-il un rôle eux aussi ? certains oui d’autres non, et je pense que les plus heureux sont ceux qui ne réfléchissent pas ou peu, les plus heureux sont bêtes, les plus heureux ne se questionnent pas, les plus heureux ne sont pas emprisonnés par leurs pensées, les plus heureux ont cette chance. Comment est-il possible de ressentir continuellement le bonheur lorsque l’on se questionne, cela relève de la folie, l’homme ne peut pas être heureux en se questionnant jour et nuit.  Le bonheur ne m’habite donc pas, il ne m’habitera jamais, je préfère être curieux est triste que bête et heureux.

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 633 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, aentroppenser a dit :

Le bonheur ne m’habite donc pas, il ne m’habitera jamais, je préfère être curieux est triste que bête et heureux.

Eh bien tant pis pour toi ! :eva:

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 107 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)

On peut être heureux sans être forcément "bête" (concept à définir, d'ailleurs).

On peut être heureux parce qu'on l'a décidé, et dans ce cas, c'est plutôt une preuve d'intelligence.

Mais souvent dans la vie (moi le premier) on va vers le plus facile : c'est plus facile de se plaindre et de trouver l'existence nulle que de CHANGER DE POINT DE VUE...

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 094 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 9 minutes, aentroppenser a dit :

Le bonheur est éphémère, c’est parce que le bonheur ne dure pas que l’on se sent triste, c’est par ce que le bonheur existe que la tristesse existe, le bonheur conditionne la tristesse.

C'est marrant, vous décrivez exactement ce qu'est le bonheur, c'est à dire temporaire, éphémère, provisoire... et cela semble vous surprendre que nous soyons tous

à sa recherche ? :D

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Membre, Oiseau de nuit, pays Union européenne, 42ans Posté(e)
sovenka Membre 8 256 messages
42ans‚ Oiseau de nuit, pays Union européenne,
Posté(e)

Le bonheur est le moyen de vivre, pas le but de la vie. 

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Membre, 58ans Posté(e)
lysiev Membre 9 577 messages
Maitre des forums‚ 58ans‚
Posté(e)

Peut être que moins te poser de questions , te rendras heureux :happy:

Le bonheur c'est quoi ? Comment le reconnaitre et l'apprécier ?

Modifié par lysiev
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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 633 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 25 minutes, Auger a dit :

On peut être heureux sans être forcément "bête" (concept à définir, d'ailleurs).

On peut être heureux parce qu'on l'a décidé, et dans ce cas, c'est plutôt une preuve d'intelligence.

Mais souvent dans la vie (moi le premier) on va vers le plus facile : c'est plus facile de se plaindre et de trouver l'existence nulle que de CHANGER DE POINT DE VUE...

Qui plus est… le bonheur est multi-factoriel en fonction de chaque individu.

L’associer à sa façon de penser sommairement ou ac appétence est clairement réducteur, binaire. 

Cette façon de considérer l’être humain me fait penser à ce verset de la Bible diversement interprété de façon plus ou moins péjorative :

« Heureux les simples/pauvres d’esprit, le royaume des cieux leur appartient »

En voici une interprétation rejoignant curieusement l’idée de l’auteur du topic…

Par cette parole, Jésus loue ceux qui possèdent un esprit pur, vidé, nettoyé, désencombré de tout ce qui peut faire obstacle à la lumière divine.

Parmi ces obstacles, il y a :

l’intellect, qui crée le mécanisme de la pensée duale (vrai-faux, bien-mal) et donc qui alimente l’illusion de la séparation,

le mental, qui est un flux ininterrompu de pensées et d’émotions subies (peur, angoisses, regrets, attentes, projections, faux-espoirs…),

ou encore l’ego, qui ramène toutes les pensées à lui en vue de défendre ses propres intérêts.

Pour pouvoir s’élever, l’âme doit donc se débarrasser de tout ce qui la peuple, de tout ce qui l’empêche d’accéder à sa nature véritable.

« Heureux les pauvres en esprit » signifie donc que seuls ceux qui ont un esprit clair, simple, fondé sur l’intuition spirituelle, peuvent accéder au bonheur, c’est-à-dire à la paix intérieure et à la sérénité.

ICI

Ne serait-ce pas un peu/bcp ce vers quoi l’on nous orienterait de façon subliminale hein ?

Modifié par Elisa*
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Membre, 125ans Posté(e)
Forumeur accro‚ 125ans‚
Posté(e)

Je rentre d'un jogging à l'instant en bord de mer.

Je vais filer à la douche, ensuite je vais préparer mon repas de midi.

Puis vers 13 h la sieste.

Cet AM je vais regarder  les deux téléfilms de psychopathe sur TF1.

Ma vie consiste à glander , et plus  j'observe les autres et plus j'ai envie de glander.

Je remercie tous ceux et celles qui me font prendre conscience de la chance que j'ai de glander ainsi.

 

Modifié par Je vis au cimetière
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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 107 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Qui plus est… le bonheur est multi-factoriel en fonction de chaque individu.

L’associer à sa façon de penser sommairement ou ac appétence est clairement réducteur, binaire. 

Cette façon de considérer l’être humain me fait penser à ce verset de la Bible diversement interprété de façon plus ou moins péjorative :

« Heureux les simples/pauvres d’esprit, le royaume des cieux leur appartient »

En voici une interprétation rejoignant curieusement l’idée de l’auteur du topic…

Par cette parole, Jésus loue ceux qui possèdent un esprit pur, vidé, nettoyé, désencombré de tout ce qui peut faire obstacle à la lumière divine.

Parmi ces obstacles, il y a :

l’intellect, qui crée le mécanisme de la pensée duale (vrai-faux, bien-mal) et donc qui alimente l’illusion de la séparation,

le mental, qui est un flux ininterrompu de pensées et d’émotions subies (peur, angoisses, regrets, attentes, projections, faux-espoirs…),

ou encore l’ego, qui ramène toutes les pensées à lui en vue de défendre ses propres intérêts.

Pour pouvoir s’élever, l’âme doit donc se débarrasser de tout ce qui la peuple, de tout ce qui l’empêche d’accéder à sa nature véritable.

« Heureux les pauvres en esprit » signifie donc que seuls ceux qui ont un esprit clair, simple, fondé sur l’intuition spirituelle, peuvent accéder au bonheur, c’est-à-dire à la paix intérieure et à la sérénité.

Ne serait-ce pas un peu/bcp ce vers quoi l’on nous orienterait de façon subliminale hein ?

100 % d'accord avec (pardon, ac :D) tout ça !

En particulier, il faut - sinon le tuer - maîtriser et diminuer l'ego le plus possible. Mais c'est extrêmement long et compliqué, c'est le travail acharné de toute une vie, et j'en reviens à mon idée qu'il est moins difficile de se plaindre de la nature de l'existence et de l'impossibilité d'atteindre une forme de bonheur.

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Membre, 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂, Posté(e)
Jim69 Membre 21 636 messages
Maitre des forums‚ 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂,
Posté(e)
il y a 39 minutes, Auger a dit :

On peut être heureux sans être forcément "bête" (concept à définir, d'ailleurs).

J'sens qu't'es heureux toi.
:happy:

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 107 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Jim69 a dit :

J'sens qu't'es heureux toi.
:happy:

Comme quoi on peut être ET bête ET pas heureux ! :D

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 39 802 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a une heure, aentroppenser a dit :

 

Le bonheur, la joie à quoi cela correspond-il, est on en réalité vraiment heureux ? Je pense que le bonheur est la pire des émotions. Le bonheur est éphémère, c’est parce que le bonheur ne dure pas que l’on se sent triste, c’est par ce que le bonheur existe que la tristesse existe, le bonheur conditionne la tristesse. A près tout il s’agit de la nature humaine, l’homme recherche continuellement le bonheur, l’homme vit pour le bonheur, l’homme vit pour ce que procure le bonheur, cette insatiabilité nous pousse à ne jamais nous satisfaire, ce qui amène à la tristesse. La tristesse d’un homme pourrait être le bonheur d’un autre. Je suis jeune, en bonne santé, ayant réussi son parcours scolaire, aucun « problèmes », une famille aimante, des amis sincères et présents mais pourtant je manque de quelque chose, je ne ne ressens pas le bonheur. Alors qu’un autre trouverait son bonheur dans ma situation, ce dernier est alors subjectif, présent mais alors pourquoi je ne le trouve pas, d’où vient ce manque, d’où provient ce sentiment de solitude, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Tant d’insomnies, tant de questionnements, tant de recherche sans réellement trouver des explications et cela commence à devenir lassant. Assez perturbant quand on remarque que la plupart sont heureux, jouent t-il un rôle eux aussi ? certains oui d’autres non, et je pense que les plus heureux sont ceux qui ne réfléchissent pas ou peu, les plus heureux sont bêtes, les plus heureux ne se questionnent pas, les plus heureux ne sont pas emprisonnés par leurs pensées, les plus heureux ont cette chance. Comment est-il possible de ressentir continuellement le bonheur lorsque l’on se questionne, cela relève de la folie, l’homme ne peut pas être heureux en se questionnant jour et nuit.  Le bonheur ne m’habite donc pas, il ne m’habitera jamais, je préfère être curieux est triste que bête et heureux.

LE bonheur est un concept. Un fantasme. Un état d’esprit aussi. Voir, accueillir, s’imprégner, savourer,  les « petites » joies, les «  petits » moments délicieux, les « petits » bonheurs, c’est précieux. En être incapable, c’est d’une absolue tristesse.

Tout intellectualiser, c’est la quasi certitude de passer à côté de ces « petites » bulles qui font tout le sel de la vie.

Sinon, si je devais choisir, je signe immédiatement, sans aucune hésitation, pour être bête et heureuse… 

Mais je vais te dire un secret… Je crois qu’on peut avoir tous ces jolis moments, être plutôt bien dans ses baskets et avoir le cerveau correctement oxygéné… 

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 916 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a une heure, aentroppenser a dit :

 

Le bonheur, la joie à quoi cela correspond-il, est on en réalité vraiment heureux ? Je pense que le bonheur est la pire des émotions. Le bonheur est éphémère, c’est parce que le bonheur ne dure pas que l’on se sent triste, c’est par ce que le bonheur existe que la tristesse existe, le bonheur conditionne la tristesse. A près tout il s’agit de la nature humaine, l’homme recherche continuellement le bonheur, l’homme vit pour le bonheur, l’homme vit pour ce que procure le bonheur, cette insatiabilité nous pousse à ne jamais nous satisfaire, ce qui amène à la tristesse. La tristesse d’un homme pourrait être le bonheur d’un autre. Je suis jeune, en bonne santé, ayant réussi son parcours scolaire, aucun « problèmes », une famille aimante, des amis sincères et présents mais pourtant je manque de quelque chose, je ne ne ressens pas le bonheur. Alors qu’un autre trouverait son bonheur dans ma situation, ce dernier est alors subjectif, présent mais alors pourquoi je ne le trouve pas, d’où vient ce manque, d’où provient ce sentiment de solitude, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Tant d’insomnies, tant de questionnements, tant de recherche sans réellement trouver des explications et cela commence à devenir lassant. Assez perturbant quand on remarque que la plupart sont heureux, jouent t-il un rôle eux aussi ? certains oui d’autres non, et je pense que les plus heureux sont ceux qui ne réfléchissent pas ou peu, les plus heureux sont bêtes, les plus heureux ne se questionnent pas, les plus heureux ne sont pas emprisonnés par leurs pensées, les plus heureux ont cette chance. Comment est-il possible de ressentir continuellement le bonheur lorsque l’on se questionne, cela relève de la folie, l’homme ne peut pas être heureux en se questionnant jour et nuit.  Le bonheur ne m’habite donc pas, il ne m’habitera jamais, je préfère être curieux est triste que bête et heureux.

Le bonheur, ou plutôt le sentiment de bien être ne peut demeurer égal tout au long de la journée et de la semaine, c'est un sentiment fragile et sans défense. Par contre, il faut comprendre que cet état de bien-être et sa capacité de rester en équilibre ne doit pas dépendre des événements mais de ce que l'esprit a appris à en faire et à en attendre.

Depuis quarante ans environ je vis dans un état de bien être quasi égal malgré que de nombreux événements plus ou moins douloureux ou indésirables soient survenus, et cela est rendu possible par une démarche de l'esprit, ou dit plus simplement, la façon dont mon esprit regarde ce qui arrive et le qualifie. Si l'esprit ne sait pas tirer les leçons des événements considérés comme "négatifs", il se voit comme une victime et entre dans un "chouinement" récurent. J'ai donc, par ma volonté et ma discipline, forcé mon esprit  à ne retenir que les aspects positifs de ce qui pouvait advenir.  J'accepte tout ce qui m'arrive comme une forme de bienveillance à mon égard, et si je peux réellement apprendre de ce qui arrive, la bienveillance est réelle. Tout ce qui m'arrive et va m'arriver est bon, y compris le fait que je ne pourrais vivre encore très longtemps.

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Membre, 62ans Posté(e)
zeyas Membre 3 376 messages
Forumeur vétéran‚ 62ans‚
Posté(e)

Le secret du bonheur

Un négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le sage dont il était en quête.

Pourtant, au lieu de rencontrer un saint homme, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde. Le sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.

Le sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là.
- "Cependant, je veux vous demander une faveur", ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller dans laquelle il versa deux gouttes d'huile. "Tout au long de votre promenade, tenez cette cuiller à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile."

Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du sage.
- "Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le maître des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ?"

Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées.
- "Eh bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le sage. On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite."

Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuiller et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait.

De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu'il avait vu.
- "Mais où sont les deux gouttes d'huile que je vous avais confiées ?" demanda le sage.

Le jeune homme, regardant alors la cuiller, constata qu'il les avait renversées.
- "Eh bien, dit alors le sage des sages, c'est là le seul conseil que j'aie à vous donner : le Secret du Bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuiller".

Conte traditionnel adapté par Paulo Coelho

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 464 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 9 heures, aentroppenser a dit :

 

Le bonheur, la joie à quoi cela correspond-il, est on en réalité vraiment heureux ? Je pense que le bonheur est la pire des émotions. Le bonheur est éphémère, c’est parce que le bonheur ne dure pas que l’on se sent triste, c’est par ce que le bonheur existe que la tristesse existe, le bonheur conditionne la tristesse. A près tout il s’agit de la nature humaine, l’homme recherche continuellement le bonheur, l’homme vit pour le bonheur, l’homme vit pour ce que procure le bonheur, cette insatiabilité nous pousse à ne jamais nous satisfaire, ce qui amène à la tristesse. La tristesse d’un homme pourrait être le bonheur d’un autre. Je suis jeune, en bonne santé, ayant réussi son parcours scolaire, aucun « problèmes », une famille aimante, des amis sincères et présents mais pourtant je manque de quelque chose, je ne ne ressens pas le bonheur. Alors qu’un autre trouverait son bonheur dans ma situation, ce dernier est alors subjectif, présent mais alors pourquoi je ne le trouve pas, d’où vient ce manque, d’où provient ce sentiment de solitude, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Tant d’insomnies, tant de questionnements, tant de recherche sans réellement trouver des explications et cela commence à devenir lassant. Assez perturbant quand on remarque que la plupart sont heureux, jouent t-il un rôle eux aussi ? certains oui d’autres non, et je pense que les plus heureux sont ceux qui ne réfléchissent pas ou peu, les plus heureux sont bêtes, les plus heureux ne se questionnent pas, les plus heureux ne sont pas emprisonnés par leurs pensées, les plus heureux ont cette chance. Comment est-il possible de ressentir continuellement le bonheur lorsque l’on se questionne, cela relève de la folie, l’homme ne peut pas être heureux en se questionnant jour et nuit.  Le bonheur ne m’habite donc pas, il ne m’habitera jamais, je préfère être curieux est triste que bête et heureux.

Ne laisse pas ta pensée être la folle du logis non plus.

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  • 2 semaines après...
Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 943 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

il y a là effectivement matière à réflexion/méditation et ces questions me semblent à la fois légitimes et dignes d'intérêt. Je me contenterai d'en dire ce que j'en pense, ce qui me vient spontanément à l'esprit, étant quelque peu dans la même mouvance que cette révélation...

 

Le 10/10/2024 à 10:07, aentroppenser a dit :

Le bonheur, la joie à quoi cela correspond-il, est on en réalité vraiment heureux ?

Il faudrait certainement distinguer nombre de principes apparentés, le bonheur, le bienêtre, la joie, la satisfaction et le plaisir, tous renvoyant a des réalités différentes et non vraiment interchangeables. Mais le " bonheur " lui-même a reçu une ribambelle d'interprétations selon les époques, les idéologies/spiritualités ou courants philosophiques, etc...

Par définition ou étymologie, le bonheur renvoie à la " bonne chance ", cette dernière étant par nature hors contrôle, même si on peut faire en sorte de rendre la situation plus favorable à son occurrence, un peu comme avec le succès.

Enfin, on peut voir le bonheur tout simplement comme le fait de ne pas avoir ( reconnaitre ) de troubles, tant corporels qu'intellectuels/spirituels disons ( un bonheur dit " négatif ", celui de plus bas étage ou minimal ). C'est-à-dire que si l'on est perturbé cognitivement par quelque chose, alors cela contrarie nécessairement le bienêtre et donc notre sentiment de bonheur.

 

 

Le 10/10/2024 à 10:07, aentroppenser a dit :

Je pense que le bonheur est la pire des émotions. Le bonheur est éphémère, c’est parce que le bonheur ne dure pas que l’on se sent triste, c’est par ce que le bonheur existe que la tristesse existe, le bonheur conditionne la tristesse. A près tout il s’agit de la nature humaine, l’homme recherche continuellement le bonheur, l’homme vit pour le bonheur, l’homme vit pour ce que procure le bonheur, cette insatiabilité nous pousse à ne jamais nous satisfaire, ce qui amène à la tristesse. La tristesse d’un homme pourrait être le bonheur d’un autre. Je suis jeune, en bonne santé, ayant réussi son parcours scolaire, aucun « problèmes », une famille aimante, des amis sincères et présents mais pourtant je manque de quelque chose, je ne ne ressens pas le bonheur. Alors qu’un autre trouverait son bonheur dans ma situation, ce dernier est alors subjectif, présent mais alors pourquoi je ne le trouve pas, d’où vient ce manque, d’où provient ce sentiment de solitude, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Le bonheur n'est pas tant une émotion qu'un état, avant tout d'esprit, on peut fort bien se reconnaitre heureux en étant infirme ou handicapé, en effet il a été montré qu'il y avait habituation soit d'une plus grande chance, soit d'un malheur au bout d'un certain temps, qui peut être d'un an et demi, pour revenir à ce qu'il était auparavant, autrement dit au même niveau qu'avant le drame ou l'évènement heureux, tels qu'un accident de la route avec séquelles ou un mariage par exemples. 

Remarquons que l'on pourrait être localement triste tout en étant globalement heureux, par exemple hypothétique, quelques jours après mon mariage j'apprends le décès d'une connaissance, il y aura ambivalence du ressenti suivant ce sur quoi porte la pensée à ce moment là, si je me focalise sur la perte d'un être aimable je ressentirais de la tristesse, mais si je reviens sur la vie qui est la mienne, je resterais globalement heureux de ce que je vis actuellement.  Il en irait de même sur un plan Économique, une petite perte d'argent disons par escroquerie, me serait désagréable, mais ne remettrait pas en cause mon mode d'existence qui pourrait rester malgré tout confortable, ce ne serait qu'une contrariété passagère et temporaire, très en-deçà du Tout.

Il n'en va pas de même avec la mélancolie, qui est une dépression sévère, cette tristesse-ci est globale et non localisée, elle affecte l'être tout entier dans toutes ses dimensions, y compris ses buts dans la vie. En effet, quand on n'a aucun objectif ou qu'ils sont inaccessibles ( aller dans l'espace en étant pauvre ou en mauvaise santé même richissime ) ou ne le sont plus ( la jeunesse quand on est vieux ), on risque fort de déprimer faute de motivation ou d'élan à vivre, c'est pourquoi un garçon comme Mike Horn expliquait que si il partait à l'aventure - extrême - ce n'était pas pour " mourir " mais pour " se sentir vivre ", et quand bien même il en souffrait certainement beaucoup pendant ses excusions, il devait se sentir heureux de le faire et malheureux au bout d'un certain temps à ne pas le faire.

 

 

Le 10/10/2024 à 10:07, aentroppenser a dit :

Tant d’insomnies, tant de questionnements, tant de recherches sans réellement trouver des explications et cela commence à devenir lassant.

Assez perturbant quand on remarque que la plupart sont heureux, jouent t-il un rôle eux aussi ?

Certains oui d’autres non, et je pense que les plus heureux sont ceux qui ne réfléchissent pas ou peu, les plus heureux sont bêtes, les plus heureux ne se questionnent pas, les plus heureux ne sont pas emprisonnés par leurs pensées, les plus heureux ont cette chance. Comment est-il possible de ressentir continuellement le bonheur lorsque l’on se questionne, cela relève de la folie, l’homme ne peut pas être heureux en se questionnant jour et nuit.  

Le bonheur ne m’habite donc pas, il ne m’habitera jamais, je préfère être curieux et triste que bête et heureux.

Bien sûr la frustration à ne pas trouver de réponse à un problème ou une difficulté est en soit déjà énervant, mais si de plus, cela nous touche de plein fouet ou nous concerne directement, ça en décuple l'effet.

C'est là qu'il est important de faire la distinction entre plaisir, joie, satisfaction et bonheur, en effet, dans nos sociétés occidentales actuelles nous avons basculés non seulement dans le paraitre mais aussi dans le consumérisme à la fois matériel et disons " culturel " comme le tourisme et autres divertissements, dès lors voir les gens satisfaits de ces plaisirs éphémères qu'ils multiplient autant qu'ils le peuvent pour renouveler leur état, n'est qu'un écran de fumée, ils sont au contraire pris au piège de leur propres aspirations ou dictats sociétaux, tels des drogués perpétuellement en manque, et d'autant plus, qu'ils ne supporteraient pas de paraitre ne pas " réussir " leur vie sociale, professionnelle ou privée, nous avons basculé dans le culte et l'impératif au " bonheur " confondu avec la performance, la réussite et le matérialisme et la consommation ostentatoire. Ce qui signifie que les gens peuvent apparaitre " heureux " mais ce ne sont que des plaisirs constamment renouvelés, au même titre qu'on écoperait un bateau qui prend l'eau et dont on serait un/le passager ! C'est une forme d'esclavage à la situation que l'on ne maitrise absolument pas, on pare au plus pressé. Une fois que l'on a pris le temps de relever cette farce ou comédie, pourtant jouée par le plus grand nombre, alors peut commencer un travail sur soi, et ainsi redéfinir ses priorités dans la vie, sans pour autant atteindre un bonheur positif ( ou hédonisme ) mais au moins l'ataraxie ( ou bonheur négatif ), i.e. l'absence de troubles, de part le fait de comprendre ce qui se trame en réalité dans cette immense pièce de théâtre ou il n'y a finalement que des comédiens, des acteurs qui jouent ou tiennent un rôle...

Il faut aussi savoir, d'après maintes études, que les gens les plus heureux/satisfaits de leur condition, sont justement les personnes avec un QI supérieur, voir Franck Ramus et Nicolas Gauvrit à ce sujet. D'un autre côté, le bonheur - dans nos sociétés occidentales tout du moins - a une dimension " économique ", c'est-à-dire comparative, celui qui a plus de ceci ou de cela se sent plus heureux que ceux à qui il se compare et qui ont moins que lui, il y a donc une composante psycho-subjective à prendre en considération, par exemple illustratif, il est fréquent que la personne lors d'un concours sportif qui se trouve en troisième position au classement se sente plus heureuse, contre-intuitivement, que celle à la deuxième place(!), en effet, la troisième se dit qu'elle est sur le podium et que pour un peu elle n'y aurait pas été du tout, alors que la seconde se dit qu'elle a raté de peu la première place ! Autrement dit et généralement, ceux qui ont plus que le moyenne - et le savent - se sentent plus heureux que la moyenne, je dirais quel que ce soit ce " plus " et sa provenance ( pure chance ou autre ), un meilleur salaire, une meilleure position sociale, un meilleur classement à un examen ou admis à une meilleure école classée, être plus publié, être plus célèbre/apprécié, être mieux reconnu ou loué, avoir une plus grosse maison/voiture, une meilleure place pour sa résidence secondaire dans un lieu prisé, partir plus souvent et plus loin en vacances, posséder plus de biens ou de plus grande valeur des œuvres d'art ou des bijoux ou objets anciens/inestimables, porter du sur-mesure à des prix indécents, etc, etc... 

Il est fort probable que cette conclusion ne soit pas de l'ordre du choix, mais de la résignation ou du biais de confirmation, car on ne peut faire autrement que composer avec ce que l'on a, et pire, de ne faire ce jugement que sur une base fragile et simplificatrice, qui ne reflète pas la complexité du monde, c'est certes rassérénant, mais c'est aussi arbitraire et aléatoire que la chance qui nous conduit au bien-être, il n'y a pas à " choisir " de manière aussi manichéenne, un peu comme les blagues d'adolescents " ou bien ou bien " où les deux options sont non/peu souhaitables aussi bien l'une que l'autre, c'est rigolo en tant que tel, mais cela ne doit pas nous égarer dans la résolution de notre problématique. À titre d'exemple et d'information, j'ai tout juste commencé un article sur le lien réel entre éco-responsabilité active et bien-être, où il semblerait que de s'engager dans quelque chose qui non seulement fasse sens mais qui est également valorisé aussi bien par l'individu qui s'y adonne que par la société, contribue à se sentir bien et ce, de façon assez pérenne, pour peu de s'y tenir sur la durée, pour la simple et bonne raison à mon avis que l'on y croit/adhère intrinsèquement, ce qui rejoint quelque part le précepte religieux, des gens qui par foi et conviction se sentent ( subjectivement et objectivement ) plus heureux que les autres qui n'ont pas une telle adhérence théologique ( ça dépasse donc le fait réducteur d'être " simple d'esprit ", même si on peut se poser la question, parallèlement, de savoir si croire en une entité invisible et immatérielle ne contrevient pas à l'Intelligence ou au moins à la rationalité ) !

 

 

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Neopilina Membre 3 188 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je laisse mon tropisme philosophique parler. Le bonheur ne peut venir qu'après la vérité. Mais, me dira t-on, la vérité peut être extrêmement pénible ? Je suis au courant. Il faut considérer que les vérités pénibles, très pénibles, c'est autant d'abcès purgés. C'est mon avis. Les Dieux de l'Égypte antique pesaient le " Coeur " du défunt, plus il était léger, mieux c'était. J'entends bien l'idée.

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