Votre rapport à l'autorité.

Bien entendu notre rapport à l'autorité varie d'une situation à une autre, bien sur il s'agit d'une fourchette allant de la soumission à l'autorité à l'intolérance à l'autorité. Mais comment vous percevez vous face à l'autorité ? 

Comment notre rapport à l'autorité influence nos relations sociales, professionnelles ou personnelle ? 

Comment la soumission ou l'intolérance à l'autorité peuvent elles être perçues par la société ? entrainent elles un rejet du système ? 

Et en dehors de votre rapport à l'autorité, êtes vous autoritaires ?

est ce qu'il peut y avoir un rapport entre notre autorité et notre rapport à l'autorité ? (par exemple, est ce que quelqu'un qui est intolérant à l'autorité ne fera preuve d'aucune autorité vis à vis des autres)

Autant j'accepte l'autorité , autant je suis réfractaire à l'autoritarisme .

il y a 4 minutes, bouddean a dit :

Autant j'accepte l'autorité , autant je suis réfractaire à l'autoritarisme .

quelle différence faites vous entre les deux ? des exemples pour pouvoir situer votre curseur par rapport au mien  

Je suis devenu mon propre patron en grande partie parce que je ne supportais pas les ordres de mes "supérieurs" quand j'étais salarié. 

il y a 23 minutes, Axo lotl a dit :

quelle différence faites vous entre les deux ? des exemples pour pouvoir situer votre curseur par rapport au mien  

 L'autorité pour moi, c'est ce à quoi on doit se plier parce que c'est  juste , l'autoritarisme, c'est l'abus du pouvoir .

Par exemple , vous prenez le code de la route , la règle est la priorité à droite , je vais donc laisser passer les voitures qui viennent de droite .

Une ambulance qui transporte un blessé vient de gauche , l'urgence fait pour moi autorité , je vais laisser passer l'ambulance alors qu'elle vient de gauche .

L'autoritarisme, c'est la voiture qui vient de gauche  , qui ne transporte rien ,mais  qui passe devant  les autres , qui vous fait un doigt d'honneur en passant et en plus ,qui vous colle une amende si vous protestez .

Tout comme @Phylouje ne supportais pas les ordres de la hiérarchie, donc moi aussi j'ai préféré travailler seule. Dans la vie de tous les jours j'estime que si on est adulte, on sait ce qu'on doit faire sans avoir besoin d'un "guide". Malheureusement nos dirigeants quels qu'ils soient nous infantilisent pour mieux nous manœuvrer, mais non merci, pas pour moi. 

il y a une heure, Axo lotl a dit :

Mais comment vous percevez vous face à l'autorité ? 

Lorsque j’ai été conducteur de travaux, après une première période passée en bureau d’étude, le patron de l’entreprise n’avait de cesse de répéter « Qui commande paie ! »

En l’occurrence, le client est le donneur d’ordre et à ce titre, il est le représentant de l’autorité sur un sujet précis et donné.

Bref, subir une autorité c’est se plier aux règles communément admises, sans elle rien ne peut se faire ou aboutir conformément aux objectifs communs attendus.

Donner des ordres c’est avant tout, expliquer les raisons de nos choix à ceux qui sont censés les appliquer.

Paradoxalement, bien que de nature très indépendante, je n’ai jamais eu de problème de ce côté-là au cours de mon parcours professionnel, avec l'autorité.

il y a 3 minutes, Anna Purna a dit :

Tout comme @Phylouje ne supportais pas les ordres de la hiérarchie, donc moi aussi j'ai préféré travailler seule. Dans la vie de tous les jours j'estime que si on est adulte, on sait ce qu'on doit faire sans avoir besoin d'un "guide". Malheureusement nos dirigeants quels qu'ils soient nous infantilisent pour mieux nous manœuvrer, mais non merci, pas pour moi. 

et est ce que cela a été bien perçu par vos proches ? et etes vous non autoritaire ? 

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

et est ce que cela a été bien perçu par vos proches ? et etes vous non autoritaire ? 

Bien perçu par mes proches, oui.

En revanche je ne suis pas non-autoritaire. Ça me désole mais c'est mon caractère... 

il y a 6 minutes, Axo lotl a dit :

et est ce que cela a été bien perçu par vos proches ? et etes vous non autoritaire ? 

Bien perçu par mes proches, oui.

En revanche je ne suis pas non-autoritaire. Ça me désole mais c'est mon caractère... 

Je rajouterai que je n'ai jamais voulu avoir d'employés pour justement, ne pas donner d'ordres.

il y a une heure, Axo lotl a dit :

Bien entendu notre rapport à l'autorité varie d'une situation à une autre, bien sur il s'agit d'une fourchette allant de la soumission à l'autorité à l'intolérance à l'autorité. Mais comment vous percevez vous face à l'autorité ? 

Comment notre rapport à l'autorité influence nos relations sociales, professionnelles ou personnelle ? 

Comment la soumission ou l'intolérance à l'autorité peuvent elles être perçues par la société ? entrainent elles un rejet du système ? 

Et en dehors de votre rapport à l'autorité, êtes vous autoritaires ?

est ce qu'il peut y avoir un rapport entre notre autorité et notre rapport à l'autorité ? (par exemple, est ce que quelqu'un qui est intolérant à l'autorité ne fera preuve d'aucune autorité vis à vis des autres)

 

 

Alors bcp de questions !

Je me perçois actuellement totalement zen face à l’autorité : ceci concernant pour moi, la sphère pro et donc la hiérarchie.

J’ai intégré que j’avais une responsable dont le rôle est de manager, gérer notre taff et cela me va parfaitement d’autant qu’elle est particulièrement accessible, cool et bienveillante.
Ce n’est pas un petit chéfaillon en soif d’asservir !

Ne pas transiger et donc refuser que d’autres aient une fonction de leader par rapport à soi, c’est se mettre hors-système, ceci tant qu’il n’y a pas abus de cette fonction bien évidement.

Après il faut avouer que je me suis considérablement adoucie… y a quelques décennies, j’avais tendance à m’asseoir clairement sur des ordres, consignes, conseils et à nettement moins bien le vivre ce rapport à l’autorité.

Dans la sphère privée, cela m’est insupportable : que ce soient mes pauvres parents qui en ont fait les frais, j’ai été une sacrée rebelle ou quiconque, je rejette systématiquement.
Pas de ça chez/autour de moi dans les relations amicales ou amoureuses.

Pendant des années, l’on a confondu rebellitude, détermination, enthousiasme ac une forme d’autorité alors que non, pas du tout, je ne le suis pas, autoritaire : aucune injonction à quiconque.

Je crois que je me fais mieux comprendre, suis moins tranchante aujourd’hui en réfrénant un peu mes éventuelles convictions, goûts, envies. 
 

il y a des moments dans la vie ou on est tenus de se soumettre à une autorité (employeur etc ...)

comme tout le monde je pense, je n'aime pas ça mais bon

dans la vie, je ne suis pas du tout autoritaire, ça vient peut-être du fait que je suis très indépendante, donc je me vois mal donner des ordres

Je ne joue que très fort rarement avec les limites et me tiens dans les clous. Et je demande qu'on fasse de même avec moi.

Difficile…

Très bon et très sain rapport. "J'achète des tickets par simple peur d'avoir à buter un contrôleur" comme disait le poète. Réactualisation fin XX° siècle de "traverser dans les clous afin de n’avoir pas à discuter avec la maréchaussée", comme disait un plus ancien.

Il y a 1 heure, bouddean a dit :

L'autorité pour moi, c'est ce à quoi on doit se plier parce que c'est  juste , l'autoritarisme, c'est l'abus du pouvoir .

bouddean bonjour,

je suis tout à fait de votre avis, hélas il arrive parfois que des  personnes auxquelles on n'octroie certaines responsabilités ne savent pas

faire la différence et de ce fait pratiquent, peut être sans vraiment s'en rendre compte, l'autoritarisme au lieu de l'autorité....

Belle journée à vous.

Une arithmétique complexe que l'autorité

On a gagné en autoritarisme ce qu'on a perdu en autorité

On a gagné en indignation ce qu'on a perdu en admiration.

Mais au final nous perdrons tous.

Il y a 3 heures, Axo lotl a dit :

Bien entendu notre rapport à l'autorité varie d'une situation à une autre, bien sur il s'agit d'une fourchette allant de la soumission à l'autorité à l'intolérance à l'autorité. Mais comment vous percevez vous face à l'autorité ? 

Comment notre rapport à l'autorité influence nos relations sociales, professionnelles ou personnelle ? 

Comment la soumission ou l'intolérance à l'autorité peuvent elles être perçues par la société ? entrainent elles un rejet du système ? 

Et en dehors de votre rapport à l'autorité, êtes vous autoritaires ?

est ce qu'il peut y avoir un rapport entre notre autorité et notre rapport à l'autorité ? (par exemple, est ce que quelqu'un qui est intolérant à l'autorité ne fera preuve d'aucune autorité vis à vis des autres)

 

 

L'autorité peut revêtir différente échelles, différentes sphères : l'autorité dans les relations au travail, mais aussi l'autorité d'un gouvernement envers ses civils.

Pour vous tout dire, j'ai un problème avec l'autorité, dans la relation au travail : je ne supporte plus ce lien, cette laisse que le patron attache à son employé, comme une laisse attachée autour du collier du chien, et que le maître tire, selon son bon vouloir. Cette relation, dans le monde du travail est profondément inhumaine, perverse.

De ce fait, je cherche un mode de vie qui m'en éloigne, subvenir à mes besoins, en ayant le moins de relations possibles, sans pour autant perdre en qualité de vie sociale ; mais être employé d'un autre, j'en suis revenu, dans le privé comme dans le public.

Il y a 2 heures, maddy a dit :

il y a des moments dans la vie ou on est tenus de se soumettre à une autorité (employeur etc ...)

Autant j'avais du mal, adolescente, à me soumettre à l'autorité de ma mère et je regimbais plus souvent qu'à mon tour, autant dans le cadre du boulot ça ne me pose pas trop de problème mais faut dire que je travaille en solo (auxiliaire de vie) et quand je suis convoquée par notre chef du bureau local c'est parce qu'il veut savoir si tout va bien, si mes interventions me conviennent, si je souhaiterais faire plus ou moins d'heures, ce genre de choses, jamais pour exprimer son autorité.

Lorsque j'ai une personne en tutorat afin qu'elle m'accompagne "sur le terrain" pour qu'elle ait une première approche du boulot et qu'elle fasse connaissance avec les personnes dont nous nous occupons mes collègues et moi je lui donne parfois des consignes, des conseils, je lui fais des suggestions mais jamais je ne donne d'ordres.

J'avoue avoir du mal avec les personnes du genre "donneuses d'ordres" mais tout dépend du contexte et de la façon dont ils me sont donnés, ces "ordres" et pourquoi ils me sont donnés.

Dans le cadre éducatif mes enfants savaient que quand je disais "non" c'était non alors autoritaire oui et non, à des moments donnés seulement.

Je suis plutot du genre a evaluer l'apport et les consequences de mes actes, concretement l'on me demande de faire que quelque choses que je n'ai pas envie de faire je me demande d'abord ce que ca va m'apporter et ensuite ce que je risque si je ne le fais pas.

Je trouve que beaucoup trop de gens s'executent sans reflechir surement aussi beaucoup par mimetisme ou cedent a l'intimidation.

Quand a l'ecole j'avais une punition a la con du genre 100 lignes pour demain et que le lendemain je ne presentais rien cela passais a 200 puis 300 etc, au final ca me perturbais pas plus puisque ca pouvais continuez comme ca toute l année que je n ecrivais pas une ligne et a raison puisqu'il ne se passait rien de plus.