« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »

Dans une interview, récemment, Delphine Horvilleur, à la fois défenseure de la laïcité et rabbin, confie entre autres choses, s’être intéressée à la violence dans la Bible.

Selon elle, « tous les violents du texte ou presque ont un point commun : ils ont tous eu des mères dont la parole a été empêchée. Dans nos textes, la violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères ».

Qu’en pensez-vous ?
Est-ce que cela fait sens pour vous ? Dans l’idée, à quels textes bibliques cela vous renvoie t-il ? 

Je pense également que la violence des fils a quelque chose à avoir avec la prolifération des chameaux en Afrique.

il y a 14 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Je pense également que la violence des fils a quelque chose à avoir avec la prolifération des chameaux en Afrique.

C'est à peu près ça. Les gens violents se trouvent toujours de bonnes excuses.

Hmmm....J'ai beau chercher, je ne vois pas ce qu'elle veut dire ni à quels textes elle fait références, mais ça fait très longtemps que je n'ai pas mis un oeil dans la bible, encore moins l'AT.

A vrai dire je n’en sais rien, n’ayant pas lu la bible.

Mais j’ai observé que dans le monde méditerranéen, Sud de la France, Espagne, Italie, Maghreb, les mères ont une fâcheuse tendance à mettre leurs fils sur un piédestal au détriment de leur fille.

Que l’égalité républicaine entre homme et femme soit contesté culturellement en France, par une certaine catégorie de cette population du sud, plonge ses sources vraisemblablement dans ce comportement féminin du pourtour méditerranéen?

De là à supposer que certaines mères méditerranéennes, complices à la fois et frustrées par la culture ambiante, aient transmis des comportements violents à leurs enfants, c’est possible ?

Mais les hypothèses ne sont pas des vérités pour autant !

il y a 8 minutes, Gouderien a dit :

C'est à peu près ça. Les gens violents se trouvent toujours de bonnes excuses.

C’est une femme (rabbin oui ce n’est pas courant) qui réfléchit au sujet de la violence dans la Bible (pas courant non plus pour un croyant puisqu’habituellement il absorbe sans broncher) et il n’est pas question de chercher des excuses. Davantage de s’interroger et comprendre. Je trouve sa réflexion intéressante/cela me pousse à la curiosité.

il y a 1 minute, Enchantant a dit :

A vrai dire je n’en sais rien, n’ayant pas lu la bible.

Mais j’ai observé que dans le monde méditerranéen, Sud de la France, Espagne, Italie, Maghreb, les mères ont une fâcheuse tendance à mettre leurs fils sur un piédestal au détriment de leur fille.

Que l’égalité républicaine entre homme et femme soit contesté culturellement en France, par une certaine catégorie de cette population du sud, plonge ses sources vraisemblablement dans ce comportement féminin du pourtour méditerranéen?

De là à supposer que certaines mères méditerranéennes, complices à la fois et frustrées par la culture ambiante, aient transmis des comportements violents à leurs enfants, c’est possible ?

Mais les hypothèses ne sont pas des vérités pour autant !

Je fais la même observation. Le mâle y est extrêmement valorisé et cela génère des bons petits pachas, pour ne pas écrire de gros machistes. J’ai grandi dans cette atmosphère, en partie. Néanmoins, je retrouve des traits de caractère partagés autant par mes cousins que par des français de souche.

Ce n’est pas vraiment comme cela que Delphine Horvilleur pose la question mais plutôt : «Qu’est-ce que la parole libérée des femmes peut changer pour les mères et pour les fils ? ». Il y a un enjeu politique majeur de la parole féminine, qui est de l’ordre de la dynamique familiale et sociétale. 

Et la douleur des mères est causée par la violence des pères ?

il y a 11 minutes, Léna-Postrof a dit :

C’est une femme (rabbin oui ce n’est pas courant) qui réfléchit au sujet de la violence dans la Bible (pas courant non plus pour un croyant puisqu’habituellement il absorbe sans broncher) et il n’est pas question de chercher des excuses. Davantage de s’interroger et comprendre. Je trouve sa réflexion intéressante/cela me pousse à la curiosité.

Je fais la même observation. Le mâle y est extrêmement valorisé et cela génère des bons petits pachas, pour ne pas écrire de gros machistes. J’ai grandi dans cette atmosphère, en partie. Néanmoins, je retrouve des traits de caractère partagés autant par mes cousins que par des français de souche.

Ce n’est pas vraiment comme cela que Delphine Horvilleur pose la question mais plutôt : «Qu’est-ce que la parole libérée des femmes peut changer pour les mères et pour les fils ? ». Il y a un enjeu politique majeur de la parole féminine, qui est de l’ordre de la dynamique familiale et sociétale. 

J'ai aussi observé cela . Souvent même , et , quand on le pointe du doigt , soit elles n'en ont pas conscience soit elles rient ! une jeune maman se laisser taper sans réagir par son petit garçon ! elle me répondait c'est normal c'est un garçon mais même hors religion , les femmes ont réellement un comportement d'admiration et de laisser faire parce que c'est un garçon .. Les femmes ont une responsabilité ..  

@Léna-Postrof La preuve que les mères méditerranéennes sont spéciales !

il y a 24 minutes, Talon 1 a dit :

Et la douleur des mères est causée par la violence des pères ?

Possiblement. 

Il serait intéressant de laisser s’exprimer les croyants, peut-être que les paroles de ce rabbin au féminin, leur parleront. 

il y a 18 minutes, eriu a dit :

J'ai aussi observé cela . Souvent même , et , quand on le pointe du doigt , soit elles n'en ont pas conscience soit elles rient ! une jeune maman se laisser taper sans réagir par son petit garçon ! elle me répondait c'est normal c'est un garçon mais même hors religion , les femmes ont réellement un comportement d'admiration et de laisser faire parce que c'est un garçon .. Les femmes ont une responsabilité ..  

Bien sûr que les femmes ont une responsabilité et d’autant qu’elles sont souvent en charge (plus ou moins seules) de l'éducation des enfants. Il n’est pas question de faire de l’angélisme. Elles sont aussi influencées par toute une culture misogyne, dont il est parfois difficile de s’extraire, et d’autant plus suivant les milieux. Porter l’héritier (et non une héritière) est vue comme une immense fierté.  

Nous devrions sûrement pouvoir faire évoluer certaines choses. 
 

@Enchantant des mères italiennes et espagnoles, sans doute portugaises pourraient avoir le même comportement... Il y a une relation tellement viscérale, spéciale avec l’enfant (même quand c’est une fille), qu’elles ont la sensation qu’on leur arrache l’enfant prodige, leur vie, leur œuvre. 

Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

Dans une interview, récemment, Delphine Horvilleur, à la fois défenseure de la laïcité et rabbin, confie entre autres choses, s’être intéressée à la violence dans la Bible.

Selon elle, « tous les violents du texte ou presque ont un point commun : ils ont tous eu des mères dont la parole a été empêchée. Dans nos textes, la violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères ».

Qu’en pensez-vous ?
Est-ce que cela fait sens pour vous ? Dans l’idée, à quels textes bibliques cela vous renvoie t-il ? 

Si la douleur aux mères est relative au fils douloureux c'est que la mère indolore à des conséquences indolores.

il y a 7 minutes, Léna-Postrof a dit :

Possiblement. 

Il serait intéressant de laisser s’exprimer les croyants, peut-être que les paroles de ce rabbin au féminin, leur parleront. 

Bien sûr que les femmes ont une responsabilité et d’autant qu’elles sont souvent en charge (plus ou moins seules) de l'éducation des enfants. Il n’est pas question de faire de l’angélisme. Elles sont aussi influencées par toute une culture misogyne, dont il est parfois difficile de s’extraire, et d’autant plus suivant les milieux. Porter l’héritier (et non une héritière) est vue comme une immense fierté.  

Nous devrions sûrement pouvoir faire évoluer certaines choses. 
 

@Enchantant des mères italiennes et espagnoles, sans doute portugaises pourraient avoir le même comportement... Il y a une relation tellement viscérale, spéciale avec l’enfant (même quand c’est une fille), qu’elles ont la sensation qu’on leur arrache l’enfant prodige, leur vie, leur œuvre. 

Je suis d'origine espagnole , et , oui , les garçons étaient considérés différemment et l'aîné plus encore et plus par ma mère que mon père d'ailleurs .. et aucune religion chez nous . 

il y a 2 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Si la douleur aux mères est relative au fils douloureux c'est que la mère indolore à des conséquences indolores.

JCVD approved. 

à l’instant, eriu a dit :

Je suis d'origine espagnole , et , oui , les garçons étaient considérés différemment et l'aîné plus encore et plus par ma mère que mon père d'ailleurs .. et aucune religion chez nous . 

Arf, c’est triste. 
Pour ma part, d’origine espagnole d’un côté (et gaélique) et italienne de l’autre. Les mâles (père, oncles, cousins) ont constamment été valorisés par mes grands-mères -l’une de façon plus exacerbée que l’autre tout de même-  et quelques unes de mes tantes. Côté maternel, il n’y a pas eu de perpétuation des cette « tradition » étrange, il n’y a pas de garçon non plus. Il est vrai qu’en tant qu’aînée, j’ai ouvert la voie, cela reste positif. Enfin ma mère a détesté par principe tous les hommes que je lui ai présentés (^.^). 

Il ne me reste plus qu’à acquérir le livre de Delphine Horvilleur, en espérant qu’elle y ait développé cette idée.  

il y a 17 minutes, Léna-Postrof a dit :

JCVD approved. 

https://hitek.fr/actualite/meilleures-blagues-chuck-norris-anniversaire_5228

Il y a 4 heures, Enchantant a dit :

A vrai dire je n’en sais rien, n’ayant pas lu la bible.

Mais j’ai observé que dans le monde méditerranéen, Sud de la France, Espagne, Italie, Maghreb, les mères ont une fâcheuse tendance à mettre leurs fils sur un piédestal au détriment de leur fille.

Que l’égalité républicaine entre homme et femme soit contesté culturellement en France, par une certaine catégorie de cette population du sud, plonge ses sources vraisemblablement dans ce comportement féminin du pourtour méditerranéen?

De là à supposer que certaines mères méditerranéennes, complices à la fois et frustrées par la culture ambiante, aient transmis des comportements violents à leurs enfants, c’est possible ?

Mais les hypothèses ne sont pas des vérités pour autant !

N'est ce pas universel ?

Nombre d'infanticides par ex ont eu lieu en chine par désespoir d'avoir eu une fille à la place d'un garçon. Dans toutes les cultures on était traditionnellement plus "fier" d'avoir un garçon.

Il y a 3 heures, eriu a dit :

J'ai aussi observé cela . Souvent même , et , quand on le pointe du doigt , soit elles n'en ont pas conscience soit elles rient ! une jeune maman se laisser taper sans réagir par son petit garçon ! elle me répondait c'est normal c'est un garçon mais même hors religion , les femmes ont réellement un comportement d'admiration et de laisser faire parce que c'est un garçon .. Les femmes ont une responsabilité ..  

Je dirais plutôt par "plus d'Amour" pour leur progéniture male

Du fait de ce qui est appelé le "Complexe d'Œdipe"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_d'Œdipe

Il y a 6 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Je pense également que la violence des fils a quelque chose à avoir avec la prolifération des chameaux en Afrique.

C'est une réflexion, et non une conclusion. 

Il y a 8 heures, Léna-Postrof a dit :

Dans une interview, récemment, Delphine Horvilleur, à la fois défenseure de la laïcité et rabbin, confie entre autres choses, s’être intéressée à la violence dans la Bible.

Selon elle, « tous les violents du texte ou presque ont un point commun : ils ont tous eu des mères dont la parole a été empêchée. Dans nos textes, la violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères ».

Qu’en pensez-vous ?
Est-ce que cela fait sens pour vous ? Dans l’idée, à quels textes bibliques cela vous renvoie t-il ? 

Toujours la faute des mères...redondant!

@Léna-Postrof j’apprécie beaucoup Horvilleur . Aurais-tu la source ?

Un extrait ne permet pas forcément de se faire une opinion et de bien comprendre ses propos .