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Cóínnéóídh mé do bhás
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Quand la police nationale exhibe fièrement une banderole féministe à l’envers
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Demethrogene dans France
Conformément à la loi du 4 janvier 2010, qui consacre la protection du secret des sources journalistiques et qui vise à renforcer la liberté de la presse, Blast n’a en principe aucune obligation de révéler sa source. Effectivement, la destination de la photo peut influencer la qualification juridique des faits et donc la responsabilité des policiers… à condition que Blast révèle sa source. Même dans l’hypothèse où la photo n’était pas destinée à une diffusion publique, même en cas de vol du cliché, le comportement des policiers peut être sanctionné puisqu’il porte atteinte à l’image et à la neutralité de la police (article R434-1 et suivants du code de la sécurité intérieure). Une fois la photo révélée, il est impossible pour l’institution de fermer les yeux. Une enquête administrative est d’ailleurs ouverte. -
Le juge administratif apprécie au cas par cas, en tenant compte de l’ensemble des circonstances propres à chacune des situations. Tous ces critères s’imbriquent un peu comme des poupées gigognes : - la finalité de l’installation (culturelle, artistique, festive, religieuse dont le prosélytisme est vu comme un marqueur), - le contexte dans lequel elle s’inscrit (tradition locale, discours politique, polémique identitaire…), - le lieu où elle est implantée (hall d’accueil d’une mairie, salle de réunion d’un conseil départemental, couloir peu fréquenté d’un bâtiment public etc…). - La doctrine (les spécialistes du droit) souligne également que des éléments matériels tels que la taille de la crèche peuvent aussi influer sur la décision du juge administratif. Une installation imposante peut renforcer son caractère ostentatoire et religieux. Ménard coche toutes les mauvaises cases : - prosélytisme, - discours politique et identitaire s’autoproclamant défenseur d’une tradition locale et d’une France catholique, - la crèche est installée dans la cour d’entrée de la mairie (un emplacement particulièrement visible et fréquenté) - la crèche est plutôt imposante.
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J’ai aussi remarqué la présence de plus en plus de jupe, chemise et gilet bleus, croix en bois autour du cou et voile clair, dans l’espace public. C’est bien de cela que vous vouliez parler ? N’est-ce pas ? Je t’ai trouvé plutôt modéré au contraire. Le catholicisme reste effectivement un instrument de pouvoir. Historiquement, il a servi à légitimer et à maintenir des rapports sociaux hiérarchisés, au profit des hommes. L’exclusion des femmes du sacerdoce, la valorisation quasi exclusive de leur rôle maternel et les prescriptions morales sur leur corps et leur sexualité en sont des exemples. Dans cette perspective, l’institution religieuse apparaît comme un bras armé idéologique qui a continué à renforcer l’ordre établi par des hommes, pour les hommes. Certaines femmes demeurent enfermées dans ces rapports de domination. La forme la plus insidieuse de cette soumission consiste à nier l’existence même du rapport de force qui les opprime. En refusant de reconnaître cette asymétrie on contribue, à son corps défendant parfois, à la reproduction d’un ordre qui se présente comme naturel, alors qu’il n’est que le produit d’une organisation historique et politique.
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Une partie d'entre elles n'est pas informée ou s'informe via les réseaux sociaux. Or ces plateformes sont devenues un vecteur privilégié pour les partis d'extrême-droite. Nous connaissons l'agressivité de leur communication numérique, construite sur des slogans chocs, des images virales, et des récits simplifiés qui séduisent par leur immédiateté, souvent -pour ne pas écrire toujours- au détriment de la vérité. Il convient donc de renforcer l'information, de dialoguer encore et toujours, de restaurer les faits. Plus que jamais, il est nécessaire de développer une culture critique face au contenu en ligne, aux fins que le choix électoral repose sur une compréhension éclairée et non plus sur une manipulation médiatique. En creux : on a du pain sur la planche.
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Lequel ? Référence est faite à Hanouka dans ce communiqué relatif au référé suspension, mais pas dans le jugement de 2025 (faits de 2023) en effet : https://montpellier.tribunal-administratif.fr/decisions-de-justice/dernieres-decisions/creches-a-beziers-et-perpignan-fete-d-hanouka-a-beziers-le-juge-rejette-les-recours-en-refere Lors du jugement au fond, le juge administratif n'a examiné que la légalité de l'installation de la crèche. Cela peut s'expliquer par des raisons de recevabilité du recours pour excès de pouvoir (REP) : peut-être que les associations ne l'ont pas formellement attaqué. Il est également possible que Ménard n'ait pas pris d'arrêté aux fins de fêter Hanouka. Lorsque l'on fait un REP, il s'agit d'un procès que l'on fait à un acte administratif (en l'espèce un arrêté municipal) : si pas d'arrêté municipal relatif à Hanouka, pas de REP relatif à Hanouka. C'est aussi simple que cela. Une illustration de cette seconde hypothèse : CE, 30 octobre 2024, n°490587, 491096, 492651 etc... (Hanouka à l'Elysée). En droit, il y a souvent un principe et son ou ses exceptions. S'agissant des crèches de Noël dans les bâtiments publics, le principe est l'interdiction, car elles peuvent être perçues comme autant d'atteintes au principe de neutralité. Par exception, une telle crèche peut être autorisée dès lors qu'elle ne constitue pas un acte de prosélytisme religieux et qu'elle présente un caractère culturel, artistique ou festif. L'arrêt de principe en la matière est CE, 2016, Fédération de la libre pensée de Vendée. En l'espèce, une crèche avait été installée dans le hall du Conseil départemental de Vendée. Le Conseil d'Etat (CE) a jugé que cette installation était légale au motif qu'elle s'inscrivait dans une tradition locale et avait une finalité culturelle et festive. En sus, le juge suprême a estimé que la neutralité religieuse n'avait pas été violée puisque l'installation ne visait pas à exprimer une préférence religieuse. Il est intéressant de noter que cette jurisprudence a été constamment rappelée dans les affaires concernant la commune de Béziers, régulièrement condamnée pour des installations de crèches dans des lieux publics. Il en résulte que la crèche en Vendée s'inscrit effectivement dans une tradition locale forte. Le CE a reconnu que cette pratique, ancrée dans les usages et l'histoire du département pouvait être considérée comme ayant une finalité culturelle et festive et non comme une manifestation religieuse. A l'inverse, la commune de Béziers n'est pas parvenue à faire reconnaître sa tradition locale (malgré vos assertions). En l'espèce, le juge a estimé que l'installation de la crèche s'inscrivait plutôt dans un contexte politique marqué où la dimension religieuse était trop présente pour être considérée comme neutre. Dans ces 2 affaires, l'appréciation du contexte revêt toute son importance. Le CE ne s'y est pas trompé : il n'y a rien d'innocent, de bon enfant dans le grand cirque annuel orchestré par Ménard. Ce qui est véritablement traditionnel dans cette affaire, ce n'est pas la crèche en elle-même, mais bien la provocation répétée du maire de Béziers, qui espère chaque année raviver la polémique. Cependant, il alimente surtout la jurisprudence. Ménard est devenu pour les étudiants en droit et les juristes, un sujet récurrent : on pourrait le qualifier de spécimen zoologique juridique. Pour le reste, il y a quelque chose de très reposant pour le regard lorsque l'on entre dans une mairie. En principe, pas de personnification de Jésus, Mohamed, Krishna ou Vishnu. Tout au plus, on y trouve un portrait du président de la République actuel et quelques photographies de la Nature. Si je veux un bol de religion, je n'ai qu'à franchir le seuil d'une église, d'une mosquée, d'une synagogue... Les lieux de culte sont faits pour cela. La mairie, elle, elle est faite pour accueillir les citoyens, quelles que soient leurs convictions, sans imposer une symbolique religieuse, qui n'a pas sa place dans l'espace public. La laïcité protège tout autant l'incroyant que le croyant. Elle garantit que nul culte ne prime sur un autre. Chacun peut vivre librement sans subir l'emprise d'une religion particulière dans l'espace public. En ce sens la laïcité agit comme un rempart, une barrière protectrice contre la nature belliqueuse des religions, en maintenant l'Etat à distance des dogmes et en assurant la coexistence pacifique des convictions. La laïcité et ses défenseurs sont loin d'être des ennemis à abattre.
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Le rejet du référé ne constitue en aucun cas une validation de l’installation de la crèche. Le juge des référés s’est borné à constater l’absence d’urgence à statuer. En creux, c’est l’inaction du préfet qui transfère l’entière responsabilité du bras de fer juridique aux associations… Donc à suivre.
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Populisme, poujadisme, victimisation : vous reprenez exactement les ficelles de Ménard. Il ne s’agit pas d’une « traque », simplement de l’application de la loi de 1905. Lorsqu’un élu est condamné 8 fois pour la même infraction, ce n’est pas du courage, ni une persécution : c’est de l’entêtement illégal. Confondre la défense de la laïcité avec une haine des traditions, de la ruralité, c’est tout simplement travestir le débat.
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Bardella et ses fidèles ont systématiquement refusé de soutenir les avancées majeures en matière de droits des femmes. Ils n’ont pas voté pour la constitutionnalisation de l’IVG en France, ni pour garantir l’accès effectif à l’IVG au niveau européen, ni pour reconnaître et combattre la victimisation secondaire, ni même pour améliorer la prise en charge des traitements relatifs au cancer du sein etc… En définitive, être une femme et accorder sa voix au RN relève d’une contradiction absolue. Ne votons pas RN !
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La loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’État, en vigueur depuis 120 ans, constitue un pilier de notre République. Ladite loi prévaut sur toute tradition, fut-elle séculaire. Or, Ménard viole inexorablement cette loi, en installant une crèche dans l’enceinte de la mairie de Béziers, malgré des condamnations répétées. En sus, il confie benoîtement aux journalistes se soumettre à la loi. Une telle attitude est indigne d’un élu de la République, qui devrait plutôt incarner le respect de la loi et l’exemplarité. La jurisprudence du Conseil d’État est constante : l’installation d’une crèche, à des fins religieuses, est interdite dans un bâtiment public. Si Ménard tient à sa crèche traditionnelle, qu’il l’installe chez lui, à titre privé et à ses propres frais plutôt que d’imposer ses convictions personnelles, religieuses dans un espace public, soumis au principe de neutralité. La culture, longtemps perçue comme un bastion de gauche, en raison de son rôle critique, émancipateur et progressiste, est aujourd’hui traitée par l’extrême-droite comme un champ de bataille idéologique. Tantôt considérée comme une menace à neutraliser, jugée inutile ou trop marquée par l’héritage de gauche (Tanguy), tantôt instrumentalisée et brandit comme un symbole identitaire à imposer coûte que coûte (Ménard)…Dans les deux cas, elle devient un bastion idéologique, un champ de guerre où se joue la bataille des symboles et des valeurs.
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Les questions à se poser avant de faire des enfants.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Emergence dans Education et Famille
Il y a quelques années, les questions que se posaient classiquement les parents potentiels -lorsqu’ils s’en posaient- étaient : « Est-ce que je serais une bonne mère/un bon père ? », « Parviendrais-je à ne pas reproduire les erreurs de mes parents ? ». Ils se questionnaient sur ce qu’ils pourraient devenir au regard de ce qu’ils connaissaient intimement, de leur vécu. Questions auxquelles s’ajoutent désormais des préoccupations relatives aux conséquences du changement climatique et encore à une violence qui n’a jamais cessé d’exister (les conflits géopolitiques, la violence sociale y compris en France). Certain(e)s ne veulent pas imposer à un enfant qui n’a rien demandé, ce monde tel qu’il est. Le spectre de réflexion est devenu plus vaste, plus conscient et plus politique. Peut-être plus lucide aussi, plus responsable à mon sens. Posons les mots : une société nataliste (comme de nombreuses autres cela étant dit). -
Au-delà de la bêtise de ces hommes, il y a un manque de respect manifeste envers leurs femmes qu’ils exposent tels des trophées, sans leur consentement, soumises à la critique des autres hommes, à leurs commentaires sexistes et vulgaires. Cette réification interroge. Il y a un manque de respect envers les femmes, plus en général. Des hommes agiraient aussi via Telegram… Certains font le parallèle avec les agissements de Dominique Pelicot, le consentement étant une nouvelle fois au cœur du sujet : « Néanmoins, plusieurs autres espaces au nom approchant existent toujours jeudi sur Facebook ou Telegram, et dans lesquels des photos continuent d'être échangées. Dans l'un d'eux, un sondage a été publié sur la propre durée de vie du groupe. "Le partage de contenus explicites non consentis est strictement interdit par les règles d'utilisation de Telegram et ces contenus sont supprimés dès qu’ils sont découverts", fait savoir la plateforme à franceinfo, assurant "retirer chaque jour des millions de contenus nuisibles, y compris du contenu à caractère sexuel". Les pratiques des membres de ce groupe ne sont pas sans rappeler celles de Dominique Pelicot, condamné à 20 ans de prison fin 2024 pour avoir drogué, violé et fait violer son épouse par 50 hommes ». https://www.franceinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/en-italie-meta-supprime-un-groupe-facebook-ou-des-hommes-partageaient-des-photos-de-femmes-a-leur-insu_7446706.html
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En Italie, le groupe Facebook "Mia moglie" (ma femme, en italien), a été fermé mercredi 20 août, après un signalement à Meta de la police. Près de 32.000 membres y partageaient des photos de leurs femmes prises à leur insu, souvent intimes. La police postale italienne a annoncé mercredi 20 août la fermeture d’un groupe Facebook baptisé Mia moglie, qui rassemblait près de 32.000 membres, presque exclusivement des hommes, rapporte le Corriere della Sera. Depuis 2019, cette communauté partageait et commentait des photos intimes de femmes – épouses, compagnes ou fiancées – diffusées sans leur consentement. Les images, souvent prises à leur insu, étaient accompagnées de commentaires sexistes et vulgaires. L’affaire a éclaté après les signalements répétés d’activistes féministes, qui ont alerté les autorités et dénoncé publiquement l’existence de ce groupe. Suite et source de l’article : https://www.nicematin.com/amp/faits-divers/en-italie-un-groupe-facebook-ou-32000-hommes-partageaient-des-photos-de-leurs-femmes-a-leur-insu-a-ete-ferme-999025
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Un inconcevable système judiciaire qui n'a rien de droit
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de ChouetteHulotte dans France
Mais enfin, on ne s’adresse pas à un magistrat entre deux marches comme à un prof de maths que l’on croise en salle des profs ! Le système judiciaire a ses limites bien sûr, et je peux comprendre votre frustration. En revanche il repose sur des règles précises, notamment en matière de communication. Sortir du cadre formel peut desservir votre cause. Avec votre avocat, cela n’allait visiblement pas et au travers votre prisme on a vraiment l’impression que vous étiez, en plus du reste, mal conseillée… Livrée à vous-même cela ne va pas non plus… Vous n’étiez pas obligée de vous désister de l’instance. Il y a dans votre discours, une forme de méfiance et de défiance s’avérant plutôt problématiques dès lors que vous avez affaire à la justice…en tant que demanderesse. La justice est toujours perfectible, certes. Il faut revoir votre comportement également. -
Un inconcevable système judiciaire qui n'a rien de droit
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de ChouetteHulotte dans France
@ChouetteHulotteExprimer une frustration personnelle est légitime surtout après expérience judiciaire difficile. En revanche, un avocat n’est pas un chien de combat. Si c’est ce que vous recherchez, la SPA vous accueillera avec plaisir. Ce n’est pas un chien tout court… Il règne un minimum de bienséance dans les prétoires. On salue la partie adverse sans pour autant « collaborer ». On respecte les juges et la procédure sans pour autant être de connivence, au détriment du client. Un avocat défend toujours les intérêts de son client, il est sa voix. Si vous estimez que votre conseil a manqué à ses obligations, sachez qu’il existe des voies de recours. Vous pouvez également en changer. S’agissant de l’expertise judiciaire, j’ai pu encore constaté lors de mon dernier stage, qu’il y a une pénurie d’experts. Il existe sûrement des disparités, ce qui explique les délais plus ou moins long suivant les régions. La responsabilité civile suppose l’établissement d’un lien de causalité entre le fait générateur et le dommage…or ce lien n’est pas toujours celui que l’on croit. L’expertise le dira. Je suis un peu surprise de la façon dont on vous parle… Enfin, la justice administrative a le mérite d’exister. La responsabilité de l’État peut être reconnue mais il faut toujours prouver ce que l’on avance.
