4 principes tout simples pour... changer de monde ?

il y a 2 minutes, Don Juan a dit :

j'attends la même chose de moi-même et de ceux avec qui je suis en contact.

si vous ne regardez pas les autres, si vous ne leur parlez pas, quel est le contact qui vous met en relation avec les autres ?

il y a 1 minute, g.champion a dit :

si vous ne regardez pas les autres, si vous ne leur parlez pas, quel est le contact qui vous met en relation avec les autres ?

La CONSCIENCE.

Savez-vous que vous êtes un être humain ?

à l’instant, Don Juan a dit :

La CONSCIENCE

par la conscience je suis en contact avec la conscience des autres ? 

il y a 1 minute, g.champion a dit :

par la conscience je suis en contact avec la conscience des autres ? 

Oui, et pas seulement la conscience des autres (de même espèce j'entends), mais aussi avec une goutte d'eau, etc etc etc.

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

la conscience des autres

à moins d'être partout, d'avoir le don d'ubiquité, je ne vois pas comment je pourrais être en contact avec les gens autrement que par le regard, la voix, les mots, les idées, le corps ...? 

il y a 6 minutes, g.champion a dit :

à moins d'être partout, d'avoir le don d'ubiquité, je ne vois pas comment je pourrais être en contact avec les gens autrement que par le regard, la voix, les mots, les idées, le corps ...? 

Le regard, la voix, les mots, les idées, le corps, sont des effets de la première attention, pour le guerrier Manterien comme pour beaucoup d'autres guerriers, il y a trois modes d'attention.

Par les moyens que vous évoquez il n'y a pas beaucoup de possibilité d'être en symbiose, parce que la perception est limitée, la connexion au monde est très limitée aussi.

je suis sûr que vous avez l'expérience de ce que j'avance, peut-être n'en avez-vous pas seulement un souvenir clair.

il y a 1 minute, Don Juan a dit :

symbiose

ce mot évoque une unité parfaite, dans le domaine observable on imagine une symbiose entre de deux organismes comme un chêne et un cèpe. En terme psychologique, on parle de la grossesse comme d'une sorte d'unité entre des corps mécaniquement liés par des flux .. Mais en terme de conscience, il n'y a que les religions pour postuler l'existence du divin avec lequel nous pouvons entrer en contact par "l'intérieur" : le plus intime de l'intime. 

il y a 1 minute, g.champion a dit :

ce mot évoque une unité parfaite, dans le domaine observable on imagine une symbiose entre de deux organismes comme un chêne et un cèpe. En terme psychologique, on parle de la grossesse comme d'une sorte d'unité entre des corps mécaniquement liés par des flux .. Mais en terme de conscience, il n'y a que les religions pour postuler l'existence du divin avec lequel nous pouvons entrer en contact par "l'intérieur" : le plus intime de l'intime. 

Non, pas seulement les religions, la spiritualité surtout.

La religion relie. La spiritualité fusionne.

à l’instant, Don Juan a dit :

la spiritualité

il y a un esprit ? il est en nous ou hors de nous ? S'il est en nous, meurt-il quand nous mourrons ? S'il est hors de nous, comment entre-t-il en contact avec nous ? a-t-il une pensée, une volonté propre ? 

il y a 8 minutes, g.champion a dit :

il y a un esprit ? il est en nous ou hors de nous ? S'il est en nous, meurt-il quand nous mourrons ? S'il est hors de nous, comment entre-t-il en contact avec nous ? a-t-il une pensée, une volonté propre ? 

Attention, au sens utilisé pour le mot esprit.

La spiritualité peut être une démarche de l'esprit (esprit dans le sens de ce qui nous permet de penser) dans ces premiers pas, mais dans sa finalité elle ne l'est pas, la pensée est une production du côté droit (par opposition le cerveau gauche). La finalité de la spiritualité est la symbiose par la Conscience (pour le guerrier), cette symbiose ne concerne pas les activités ordinaire de ce qu'on appelle l'esprit. Cet esprit dont vous parlez n'a pas de vie après la vie, il est une production de notre matière, lorsque notre matière se décompose, notre corps ne peut plus vivre, l'esprit ne le peut pas non plus.

La spiritualité "courante" est souvent associé à la question de la vie après la mort, pour le guerrier, il n'y a pas de vie après la mort, pour le guerrier , la seule chose qui compte est qu'il y ait une vie avant la mort, cela peut vous sembler évident, mais ça ne l'est pas pour le guerrier. Le guerrier croise bien plus de fantômes que d'êtres vivants.

Sud.

il y a 3 minutes, Don Juan a dit :

esprit dans le sens de ce qui nous permet de penser

nous pensons et de ce fait, nous entrons en contact avec les autres. Nous pensons avec les mots et si nous entrons en contact, c'est par le sens et la sonorité des mots, jamais directement ? il y a comme une sorte d'harmonisation des esprits qui se produit sans contact réel ? 

il y a 17 minutes, g.champion a dit :

 

nous pensons et de ce fait, nous entrons en contact avec les autres. Nous pensons avec les mots et si nous entrons en contact, c'est par le sens et la sonorité des mots, jamais directement ? il y a comme une sorte d'harmonisation des esprits qui se produit sans contact réel ? 

Et bien c'est ce que je dis depuis un moment avec vous. Il n'y a qu'ici que je dépose autant de mots, ailleurs l'essentiel se fait sans les mots. Ailleurs, vous ne parleriez pas beaucoup, vous vous tairiez, vous ouvririez de grands yeux, et surtout, vous sentiriez votre vie sans mots. Comme celui qui a un couteau sur la gorge peut sentir sa vie. Allez, courez!

Il y a 6 heures, Don Juan a dit :

Guillaume le grand !

 

Merci Don Juan ! (Cela dit, évite ce genre de truc, là ("le grand"...) "L'autre" m'a immédiatement hologrammé ! "C'est quoi ce b... ?! Et le premier principe hein !? T'en fais quoi de mon premier principe ? Tu veux te faire passer pour mon prophète ou quoi ?" Etc. etc.) 

Content de vous retrouver  

Il y a 6 heures, Don Juan a dit :

Mes oies regardent du même côté sans se parler, elles marchent dans la même direction sans se parler, enfin bref, elles agissent comme si elles pensaient au coeur d'un cerveau commun.

C'est uniquement vers cela que nous devons tendre à mon sens.

Penser, faire, vouloir, désirer, toucher, chercher, trouver, aimer, percevoir, au coeur d'un coeur commun, et Basta le reste qui n'est souci d'hommes d'affaires.

 

Bon retour à toi Guillaume le grand !

 

Sud.

Moi, perso, je souscris totalement à cette vision des choses. Mais pour moi, qui suis pourtant très très très anté et anticartésien, cette vision qui [re]donne toute sa place à la spiritualité n'est incompatible avec aucune autre (!), y compris, par exemple... une vision matérialiste. Bien sûr, l'une et l'autre peuvent s'exclurent, et c'est tout le problème ; mais alors, c'est LEUR problème, et non le mien... Comment je réussis le "tour de force" de combiner spiritualisme et matérialisme (etc.)? Deuxième et quatrième principes ? Si la vie est jouissance, mais si toute jouissance ne peut qu'être parfaite, puis-je encore prétendre jouir... seul ? Ou pire encore... contre ?

il y a 49 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Moi, perso, je souscris totalement à cette vision des choses. Mais pour moi, qui suis pourtant très très très anté et anticartésien, cette vision qui [re]donne toute sa place à la spiritualité n'est incompatible avec aucune autre (!), y compris, par exemple... une vision matérialiste. Bien sûr, l'une et l'autre peuvent s'exclurent, et c'est tout le problème ; mais alors, c'est LEUR problème, et non le mien... Comment je réussis le "tour de force" de combiner spiritualisme et matérialisme (etc.)? Deuxième et quatrième principes ? Si la vie est jouissance, mais si toute jouissance ne peut qu'être parfaite, puis-je encore prétendre jouir... seul ? Ou pire encore... contre ?

Spiritualisme et matérialisme vont ensemble comme matière et conscience vont ensemble, c'est un fait oui.

Jouir seul n'est pas pour me déplaire.

Il y a 2 heures, Don Juan a dit :

Jouir seul n'est pas pour me déplaire

Moi non plus cela ne me déplaît pas. Mais il me semble clair que la jouissance partagée est toujours supérieure (en intensité) à la jouissance solitaire. Donc je n'ai aucune difficulté (au contraire) à appliquer les 2è et 4è principes K...  

Regarde bien... C'est gagnant-gagnant : en amont ils m'empêchent de jouir au dépend (même indirect, c'est là où intervient éventuellement la problématique de solitude) de "l'autre" ; en aval, il me garantissent une jouissance d'une plus grande intensité, car partagée, même si elle est, paradoxalement, éventuellement plus limitée en termes d'envergure ! 

il y a 3 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Moi non plus cela ne me déplaît pas. Mais il me semble clair que la jouissance partagée est toujours supérieure (en intensité) à la jouissance solitaire. Donc je n'ai aucune difficulté (au contraire) à appliquer les 2è et 4è principes K...  

Regarde bien... C'est gagnant-gagnant : en amont ils m'empêchent de jouir au dépend (même indirect, c'est là où intervient éventuellement la problématique de solitude) de "l'autre" ; en aval, il me garantissent une jouissance d'une plus grande intensité, car partagée, même si elle est, paradoxalement, éventuellement plus limitée en termes d'envergure ! 

Cette notion de partage me semble bien suspecte.

je crois qu'il ne s'agit pas d'un partage, on jouit par l'autre ou par soi.

Je n'ai rien contre évidement, autrui mène sa vie comme il l'entend, s'il l'entend.

Mais non, je ne partage pas ce postulat.

J'ai fait comme tout le monde pendant longtemps.

Un jour j'ai vu.

il y a 1 minute, Don Juan a dit :

Cette notion de partage me semble bien suspecte.

je crois qu'il ne s'agit pas d'un partage, on jouit par l'autre ou par soi.

Je n'ai rien contre évidement, autrui mène sa vie comme il l'entend, s'il l'entend.

Mais non, je ne partage pas ce postulat.

J'ai fait comme tout le monde pendant longtemps.

Un jour j'ai vu.

Ce que j'entends par "partage", en matière de "jouissance" (pas seulement sexuelle ou affective évidemment...), c'est toute jouissance qui se réalise sans la moindre "imperfection" (donc sans créer la moindre nuisance à autrui - "autrui" au sens le plus large possible du terme évidemment...) ; c'est ce que Kovanien entend par "partage" en tout cas, car toute jouissance qui se réalise ainsi est forcément a minima "partageable" (donc virtuellement partagée)... 

il y a 1 minute, Guillaume_des_CS a dit :

Ce que j'entends par "partage", en matière de "jouissance" (pas seulement sexuelle ou affective évidemment...), c'est toute jouissance qui se réalise sans la moindre "imperfection" (donc sans créer la moindre nuisance à autrui - "autrui" au sens le plus large possible du terme évidemment...) ; c'est ce que Kovanien entend par "partage" en tout cas, car toute jouissance qui se réalise ainsi est forcément a minima "partageable" (donc virtuellement partagée)... 

Je comprends bien, je ne vois pas de nuisance à autrui non plus si cela est fait avec respect de la volonté de l'autre, c'est la nuisance à soi-même que j'ai vue.

Il y a 10 heures, Don Juan a dit :

Je comprends bien, je ne vois pas de nuisance à autrui non plus si cela est fait avec respect de la volonté de l'autre, c'est la nuisance à soi-même que j'ai vue.

Soi-même n'est-il pas difficile à dissocier de "l'autre" quand on considère la participation de chacun à une entité existentielle commune ? Ne devient-on pas soi-même grâce à l'empathie réelle (au sens que lui donnait Bergson, c-a-d "se mettre à la place de l'autre"...) ? En tout cas, le premier principe K ("je" est le centre de tout) est conditionné par cette empathie réelle : "je" ne peut être le centre de tout que si "je" est aussi "l'autre" (en même temps). Si cette condition n'est pas remplie, alors "je" (l'individualité unique!) devient "Je" (l'individu social multiple)...