J'aime pas les enfants

Encore une fois je conçois très bien qu'on ne veuille pas être parent ; pour moi-même, la décision d'être mère ne fut pas facile à prendre, c'est pour cela que je comprends ceux et celles qui refusent ce rôle.

Mais ce qui m'interpelle c'est l'excès de justifications dans le fait de ne pas vouloir être parent : ( l'enfant est sale, bruyant, ingrat, dégoutant...) !

Nous avons été enfant et nous sommes le prolongement de cet enfant ; c'est à dire que, dans notre "nature" profonde, nous avons toutes les caractéristiques de ce petit être devenu civilisé par l'éducation. Si on ôte la couche de vernis qui nous recouvre, nos dispositions naturelles réapparaissent.  Quand un enfant est décrit comme sale, bruyant etc... et uniquement comme sale et bruyant c'est nous-mêmes que nous critiquons et n'aimons pas !

Ne pas vouloir faire d'enfant : ok !

Mais sans vouloir jouer les psys cette critique âpre de l'enfant et donc de l'humain est interpellante !

Je suis la première à (sou)rire aux blagues/moqueries que l’on peut faire sur les enfants, la maternité et tout le tralala. 

Il y a pas mal de blogueuses qui tournent en dérision la maternité, tout en étant des mamans louves. Je pense que le sarcasme n’est pas incompatible avec le manque de respect et j’admire celles qui savent prendre suffisamment de recul pour oser  « désacraliser » toutes ces choses là tout en conservant certaines valeurs.

Il faut reconnaître qu’être parent c’est souvent épuisant mais c’est aussi le rôle le plus important que l’on puisse avoir, parce qu’on a un devoir d’éducation et de transmission. 

Je ne connais pas (ou peu) de parents frustrés, qui regrettent d’avoir enfanté. D’ailleurs, souvent je remarque que chez beaucoup de femmes, maternité rime avec épanouissement. 

Personnellement, je me marre bien, je trouve que les enfants sont drôles, qu’ils ont un esprit vif, qu’ils sont perspicaces. Ils sont aussi très dociles. Ils obéissent au moindre de mes caprices (« cherche moi ça », « fais moi un café! Vite », « fais la roue », « fais le cheval », « roule toi par terre », « fais semblant de pleurer pour apitoyer la dame »).

il y a 10 minutes, Vilaine a dit :

Il faut reconnaître qu’être parent c’est souvent épuisant mais c’est aussi le rôle le plus important que l’on puisse avoir, parce qu’on a un devoir d’éducation et de transmission. 

Je ne connais pas (ou peu) de parents frustrés, qui regrettent d’avoir enfanté. D’ailleurs, souvent je remarque que chez beaucoup de femmes, maternité rime avec épanouissement

Je suis tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne ta 1ère phrase. 

J'aime bien certains enfants, mais seulement  je ne voulais pas de ce rôle, très important, ce devoir d'éducation et de transmission.

Je sais qu'il n'est pas pour moi.

Par contre, et peut être parce que j'ai fait ce choix,  j'ai plusieurs fois entendu des hommes et des femmes m'avouer que si c'était à refaire ils ne le referaient pas ! 

J'estime que lorsqu'on en arrive à dire une chose pareille, on aurait du réfléchir un peu plus avant d'en faire......

Ce n'est pas la majorité,  heureusement !

Ceux qui regrettent n'ont peut être pas eu la présence d'esprit d'apprendre très tôt à leur progéniture à faire un café 

Le 24/10/2018 à 07:38, pic et repic a dit :

 

un bon livre vaut mieux qu'un gamin ....ouais.....demandez à une femme si elle a "adoré" son accouchement et vous verrez qu'il y a dans cet acte, plus qu'une création "artistique" , une acceptation de la douleur dans un but qui la dépasse .

l'instinct, pourquoi pas ! comme faire caca, il est nécessaire ......et sans lui ( cet instinct ) serez vous là ?

au risque de me répéter , n'ayez jamais d'enfants ....ils ne vous méritent pas ...ou bien est ce vous qui ne les méritez pas ?

bonne journée.

N'importe quoi, l'accouchement est une capacité biologique, rien d'artistique là-dedans, les femmes sont programmées pour ça.
Comme faire caca ou vomir.

Le 25/10/2018 à 14:29, Vilaine a dit :

NB. @Savonarolne veut pas d’enfant car c’est lui même un gros bébé :@

Possible

Il y a 12 heures, Cheragaz a dit :

Je suis tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne ta 1ère phrase. 

J'aime bien certains enfants, mais seulement  je ne voulais pas de ce rôle, très important, ce devoir d'éducation et de transmission.

Je sais qu'il n'est pas pour moi.

Par contre, et peut être parce que j'ai fait ce choix,  j'ai plusieurs fois entendu des hommes et des femmes m'avouer que si c'était à refaire ils ne le referaient pas ! 

J'estime que lorsqu'on en arrive à dire une chose pareille, on aurait du réfléchir un peu plus avant d'en faire......

Ce n'est pas la majorité,  heureusement !

Ceux qui regrettent n'ont peut être pas eu la présence d'esprit d'apprendre très tôt à leur progéniture à faire un café 

Je pense qu’être parent demande en effet certaines capacités. Comment devenir parent quand on n’est pas équilibré psychologiquement? Quand on est trop centré sur soi? Ses ressentis? Ses envies? Quand on manque de maturité et de stabilité? Certains font le choix de ne pas faire d’enfants pour ces raisons, et ils ont parfaitement raison. 

Le secret d' une parentalité réussie en ses enfants sagement exemplaires, consistera à précéder sa progéniture en se montrant des plus  insupportables, afin de leur faire démonstration de ce qu' il ne faut pas être et en leur faisant d' autant plus passer l' envie...

Il y a 20 heures, Savonarol a dit :

N'importe quoi, l'accouchement est une capacité biologique, rien d'artistique là-dedans, les femmes sont programmées pour ça.
Comme faire caca ou vomir.

bonjour,

sans doute me suis je mal exprimé....l'accouchement n'a rien d'artistique ...ça c'est certain !( c'est même pas franchement folichon.....cris, larmes, souffrance, sang ..... )

il se passe plus ou moins bien, il est plus où moins bien supporté, des bons, où des mauvais souvenirs .....mais c'est un acte d'un grand courage, un acte qui dépasse la simple fonction reproductrice  ( toutes les autres comme, les vomissements où l'élimination des déchets, urines ou selles , le rire , les pleurs ......)

je l'ai déjà écrit quelque part, si les hommes devaient accoucher .....il n'y aurait plus d'espèce humaine depuis longtemps , c'est une boutade , mais elle résume assez bien ma pensée ( et mon expérience de la capacité à supporter la douleur chez l'homme )

et en revenant à la source .....les enfants , ce sont de grandes et de petites joies, de grandes et de petites peines ...mais à aucun moment je ne les ai voulu pareil à moi, au contraire ...ils devaient être différents, faire quelque chose d'autre que ce que j'ai fait et quand ma fille a suivi le même chemin que moi ...cela a été son choix, pas le mien !

maintenant qu'ils ont grandi, je ne suis pas toujours du même avis qu'eux, mais je les aiment comme au premier jour ( je ne vous raconte pas ma joie lors de la naissance de ma fille ...je n'ai pas de mots pour la décrire , pas de mots pour vous faire ressentir cette sensation , pas de mots pour l'expliquer.

c'est ainsi, c'est peut être une capacité que vous n'avez pas ...que vous avez perdu .....que vous ne voulez pas ressentir en ne voyant que les mauvais cotés de la chose ....., qu'en sais je !

bonne journée.

Il y a 1 heure, pic et repic a dit :

 si les hommes devaient accoucher .....

J'estime d'ailleurs c'est une injustice sociale qu'ils ne le puissent pas

Citation

il se passe plus ou moins bien, il est plus où moins bien supporté, des bons, où des mauvais souvenirs .....mais c'est un acte d'un grand courage, un acte qui dépasse la simple fonction reproductrice  ( toutes les autres comme, les vomissements où l'élimination des déchets, urines ou selles , le rire , les pleurs ......)

je l'ai déjà écrit quelque part, si les hommes devaient accoucher .....il n'y aurait plus d'espèce humaine depuis longtemps , c'est une boutade , mais elle résume assez bien ma pensée ( et mon expérience de la capacité à supporter la douleur chez l'homme )

et en revenant à la source .....les enfants , ce sont de grandes et de petites joies, de grandes et de petites peines ...mais à aucun moment je ne les ai voulu pareil à moi, au contraire ...ils devaient être différents, faire quelque chose d'autre que ce que j'ai fait et quand ma fille a suivi le même chemin que moi ...cela a été son choix, pas le mien !

maintenant qu'ils ont grandi, je ne suis pas toujours du même avis qu'eux, mais je les aiment comme au premier jour ( je ne vous raconte pas ma joie lors de la naissance de ma fille ...je n'ai pas de mots pour la décrire , pas de mots pour vous faire ressentir cette sensation , pas de mots pour l'expliquer.

c'est ainsi, c'est peut être une capacité que vous n'avez pas ...que vous avez perdu .....que vous ne voulez pas ressentir en ne voyant que les mauvais cotés de la chose ....., qu'en sais je !

L'accouchement libère tout une avalanche d'hormones (comme l'endorphine et l'ocytocine) en quantité impressionnante, qui procurent à la mère une sensation de bonheur intense, voire d'euphorie. Hormones qui par la suite participent à favoriser le lien mère/enfant et à "oublier" la douleur de l'accouchement.

Désolée de désacraliser l'accouchement, mais sur ce plan-là la femme n'a pas de mérite particulier, pas plus que l'homme. C'est la nature qui est bien faite.

(En revanche c'est elle et elle-seule qui se coltine toutes les conséquences physiques que son corps subit)

La provocation et la causticité sont aussi des réponses à tout ce que l'on peut entendre quand on avoue ne pas vouloir d'enfants. Le nombre de "mais tu vas changer d'avis plus tard", "c'est parce que tu n'as pas encore rencontré la bonne personne" et autre exquis et si pertinent "tu vas finir toute seule" est tout simplement astronomique ! Et je ne cause même pas des regards, des réflexions REELLEMENT désagréables. Doux euphémisme s'il en est...

Je considère les enfants comme les adultes. Il y en a qui m'intéressent et d'autres qui m'insupportent. Et je me fous de savoir pourquoi je n'en veux pas. Les gens pensent ce qu'ils veulent, mais je refuse catégoriquement à quiconque de venir m'emmerder avec ça.

Le 26/10/2018 à 17:47, zera a dit :

Pour l'éducation je suis bien d'accord. Il y a des efforts à faire dans notre scoiété. 

Je voulais souligner le fait que les personnes n'aimant pas les enfants critiquaient elles aussi les autres. Pourquoi ensuite s'étonner d'être ainsi jugé par celles qui sont en plus grand nombre ? 

Aujourd'hui nous savons la vision que tu te fais des enfants. Nous avons le droit d'en avoir une différente. Et pour avoir passé quelques années en crèche, il y a évidemment du vrai dans ce que tu décris. C'est juste incomplet.

Dans ma situation passé je me suis également faite juger par des parents. C'est dommage ! On passe à autre chose mais il n'y a aucun intérêt.

Rectifier après coup, et en l'état, ne fait que renforcer votre idée première, et la suite de votre argumentaire ne tient d'ailleurs qu'à cela : "nous sommes nous aussi parents jugés par ces "sans enfants" indignes, et c'est si injuste, alors on a le droit en retour". Très maladroit, et en plus, excusez du peu, mais c'est toujours aussi faux, ou alors les opérations ne se déroulent pas dans ce sens là. Si vous avez un goût très prononcé pour la conciergerie (c'est un vous général), les personnes ne se reproduisant pas, n'en ont bien souvent cure de ce qui se passe dans vos foyers. Sans doute pour cela, qu'ils sont vite catégorisés "égoïstes", voire "misanthropes", en plus du reste. Vous vous basez sur votre situation, pour en tirer des conclusions trop générales, c'est une erreur. Ma douce maman a été mère bien plus tôt que vous, elle aura été jugée sur le coup, mais reconnait l'avoir été et l'être toujours moins que sa bonne amie d'enfance qui elle est une sorte de philosophe aventurière -maintenant ménopausée- sans enfants. Et quand bien même il ne s'agit pas d'une place de victime à se disputer. Ce serait stupide. 

J'ai envie de vous écrire (et c'est là général puisqu'il n'y a malheureusement rien d'original dans vos écrits, et je précise vous l'écrire en toute gentillesse) : mais quel est votre problème exactement ? Pour vous, une personne qui ne souhaite pas se reproduire est anormale, le pathos est alors invoqué, un fameux instinct de reproduction serait déficitaire et vous êtes tous si sûrs de vous. Se reproduire serait alors "That's the way you do" et même "That's the way you are". Mais comme c'est triste. Que savons-nous exactement de la part de l'inné et de l'acquis en ce qui concerne la reproduction ? L'instinct de reproduction, c'est ce que beaucoup se trimballent en écharpe pour justifier ou condamner, mais sommes-nous seulement tous animés de façon inconsciente par la fitness, et tous de la même façon ? Des facteurs culturels, leur influence, ne seraient-ils pas également à envisager (et non forcément de façon négative, enfin tout dépend de là où l'on se place), sont-ils plus ou moins déterminants que la "nature" ? Dans de nombreux domaines, il est toujours aussi difficile de trancher entre inné et acquis, et je dois écrire que pour certains, c'est même pas plus mal, eu égard aux conclusions faciles que certains pourraient en tirer, en faire des arguments d'autorité, et ils le font déjà même déjà sans rien savoir. 

Vous condamnez ce que vous ne comprenez pas, c'est un réflexe typiquement humain, et ce depuis des lustres. Par la même, des femmes, par le passé, ont offert un très bon combustible, simplement parce qu'elles étaient capables et automnes ou survivaient simplement à leur mari (suspectées de s'en être débarrassées avec des philtres, et surtout les plus âgées). Aujourd'hui nous savons que si l'espérance de vie des femmes est généralement plus élevée, c'est qu'interviennent plutôt des facteurs biologiques en terme de "résistance".   

Vous, vous, avez passé quelques années en crèche. Les bons côtés de l'enfant vous les voyez et c'est très bien. Je consultais ce matin même les catalogues de jouets de Noël (c'est de saison, et ma thérapie... je regarde The Voice Kid aussi pour ce faire (1)) : 15 pages de poupons qui vont à la selle et modèles de biberons factices, de Barbie équipées de poussettes double pour les jumeaux, ou coiffeuses, et au milieu, quelques pages consacrées aux arts ménagers, 2 modèles d'aspirateurs factices concurrents, un garçon et une fille (pour la parité) ; une seule page de loisirs créatifs et même pas conseillés pour la tranche d'âge qui m'intéresse, aucun livre de comptes ni de calculatrice high tech dès 3 ans, même pas mon "premier CRM". Les petites filles, dès leur plus jeune âge, sont formatées ou conditionnées à être de parfaites mères de famille, voire des mères au foyer, en sus. Ma nièce est visiblement déjà artiste. Je voulais me faire une idée, il me faudra voir sur place (*palpitations*) ou glaner sur internet via des recherches très ciblées, aller vers les 7 ans et plus et conseiller de surveiller de façon accrue, voire carrément aller dans un magasin spécialisé. Enfant, tout comme elle, les baigneurs, j'en ai eu vite fait le tour. Adolescente, là où les autres jeunes filles faisaient du baby-sitting pour se faire de l'argent de poche, je passais mes après-midis dans l'arrière-salle à lire, pendant que mon paternel jouait de la fraiseuse, ou écoutais toutes les misères de sa secrétaire dépressive. J'aidais également ma tante à la boutique, lors de braderie, ou à habiller ces messieurs, à l'occasion de défilés. Je pense sincèrement avoir été sauvée d'un destin de mère de famille nombreuse. Il m'a été donné l'opportunité de voir autre chose, j'y ai pris goût, et me concernant, ça se tiendrait là. Il est tout à fait possible que d'autres aient suivi le même parcours, et trouvent ailleurs des centres d'intérêt, bah bien plus intéressants, à leur goût. 

Si vous "savez" aujourd'hui la vision que je "me" fais des enfants ? Pas tout à fait, non, puisque d'une part vous avez une lecture dégradée de mes propos, butant là où il vous plaira, et d'autre part parce que vous n'appelez pas de vos voeux à voir se développer des avis contraires, mais intimez plutôt au silence. Nan c'est cool, une bonne dictature. Mais vous avez peur de quoi sérieusement ? Vous vous êtes déjà reproduits, ou souhaitez encore y revenir, c'est ce que l'individu fait d'ailleurs depuis la nuit des temps, et explique que nous soyons encore là à taper sur des claviers aujourd'hui. L'individu qui ne se reproduit pas est en marge et personne ne se prive de lui rappeler. Rien ne viendra ébranler votre foi, oui parce que vous êtes des religieux. 

(1) Non je déconne, les émissions de télé réalité me sont insupportables, alors si en plus vous y mettez des gosses.

Il y a 3 heures, Mite_Railleuse a dit :

La provocation et la causticité sont aussi des réponses à tout ce que l'on peut entendre quand on avoue ne pas vouloir d'enfants. Le nombre de "mais tu vas changer d'avis plus tard", "c'est parce que tu n'as pas encore rencontré la bonne personne" et autre exquis et si pertinent "tu vas finir toute seule" est tout simplement astronomique ! Et je ne cause même pas des regards, des réflexions REELLEMENT désagréables. Doux euphémisme s'il en est...

Je considère les enfants comme les adultes. Il y en a qui m'intéressent et d'autres qui m'insupportent. Et je me fous de savoir pourquoi je n'en veux pas. Les gens pensent ce qu'ils veulent, mais je refuse catégoriquement à quiconque de venir m'emmerder avec ça.

Je veux bien que cette espèce de pression sociale soit horripilante à bien des égards, mais le sujet n'était pas de juger qui souhaite ou non des enfants. Encore une fois chacun est libre de ses choix, et je ne crois pas une seconde qu'on ait plus de chance de "finir seul" avec ou sans enfant. Les enfants grandissent et font leurs vie sans leurs parents en général. 

Ce qui a pu fâcher sur ces dernières pages - en tout cas pour moi - c'est l'animosité envers les petits. On sacralise, on est aveugle.... parce qu'on refuse de reconnaître qu'un gnome ça pue et ça fait du bruit? Je dirais comme toi, pas plus qu'un adulte. 

Enfin même si c'est contraignant - comme toute responsabilité - il y en a pour qui c'est la plus belle expérience de vie. Quitte à essayer de comprendre autant rester tolérant. Même sans essayer de comprendre d'ailleurs. 

Le 27/10/2018 à 12:45, Savonarol a dit :

N'importe quoi, l'accouchement est une capacité biologique, rien d'artistique là-dedans, les femmes sont programmées pour ça.
Comme faire caca ou vomir.

 

Oui mais encore plus fort,  on peut même faire les trois en même temps

il y a 2 minutes, _Dolph a dit :

Oui mais encore plus fort,  on peut même faire les trois en même temps

Je pense qu’on peut même aller jusqu’à 4.

Le Wed Oct 24 2018 à 21:07, Léna-Postrof a dit :

Il faudrait se justifier constamment de ne pas aimer les enfants... mais c'est quand même un monde.

Les gosses c'est bruyant, très bruyant, et d'autant quand ils ont décidé qu'ils auront un Kinder Surprise, rangé en bord de caisse au supermarché, toujours, pour bien enquiquiner le monde, les jours de grosse affluence. Et même en dehors des mercredis, samedis et vacances scolaires, c'est l'enfer sur Terre, il y en a toujours un qui traîne. "J'veux un Kinnnnnder Surpriiiiise", pendant un quart d'heure, et sans jamais discontinuer. Certains frappent leurs parents. Chaud  #Hyperacousie, rage de dents, nerfs qui montent en béchamel. 

C'est sale, un enfant, ça peut se fouiller le nez pendant des plombes pour finir par se suçoter les doigts, ensuite. Terre, sable, vers de terre, excréments canins, rien ne leur résiste. Ils n'hésitent pas à vomir leur Kiri, en vous regardant droit dans les yeux, parce qu'ils ont décidé qu'ils ne dîneraient que de chocolat, ou que c'est l'heure de regarder Tchoupi. Il crachent comme des lamas. Pissent partout, comme les chiens. S'essuient dans leurs manches. Plus petits encore, ils sentent le lait caillé et du cuir chevelu. Sans parler de ce qui se passe dans la couche.  

Ces petits anges demandent une sacrée logistique ou obligent les adultes à se déplacer avec tout un tas de bazar. Vous vous sentez envahi(e), y en a partout : "C'est pas grave, on rangera". Et "on" reste aussi pour faire le ménage après le passage de la tornade ? Ils touchent à tout, surtout la déco, et c'est super marrant à casser. "T'en rachèteras un autre, hein c'est pas grave". Ils laissent traîner leurs doigts gras sur les vitres, fouillent dans les placards, et les parents, mous du genou, trouvent cela super mignon "Oh il se sent déjà comme chez lui". Ahumpfl ! 

Les enfants ne savent pas attendre, et ils sont capables de couper la parole, de répéter la même phrase jusqu'à ce qu'ils deviennent trop énervants ou le centre d'attention. Ils tapent du pied parfois et deviennent violents. Quand ils n'ont pas fait la sieste, ils le font payer à toute l'assistance. Ils martyrisent les animaux sous prétexte qu'ils vont faire "câlin". "Oh il est trop mignon, chéri prend une photo". Toute la détresse du monde dans les yeux de ces pauvres bêtes, à moitié morts par asphyxie. Et l'autre nigaud qui n'est même pas capable de faire une photo correcte du premier coup, ou qui nous fait un album 32 pages Phobobox relié, avec les autocollants pailletés offerts.  

Souvent peu sensibles à la gastronomie, ils mangent des bouillies infâmes, à l'odeur suspecte, du fromage "reconditionné" carré ou en triangle, ou des machins bio à la con, c'est infâme et il faut supporter la vue, en plus. Des individus qui dégustent des oreilles de cochon sont plus gracieux, en comparaison. "Tu peux goûter s'il te plaît la purée de pois cassés/crônes/topinambour/rutabaga à la dinde transgénique ? Je lui mets son bavoir en fibre de coco en attendant". "Mais, mais... non !" 

Et il y aurait encore tant à en dire... 

Donc non seulement des adultes sont assez égoïstes et pervers pour nous imposer la compagnie d'une progéniture qu'ils n'ont pas su éduquer -et elle est très mal éduquée la plupart et sourde manifestement- mais en plus les autres, ceux qui ne sont pas en béatitude et en jouasse seraient anormaux et sans coeur... et faut arrêter les tartuferies là. Vraiment. 

 

J'étais passée à côté de cette perle.

Mais du coup tu as survécu à tout ça manifestement.

Dire que tu as toi aussi fourré tes doigts partout y compris dans les excréments canins pour les porter après à ta bouche, ça doit être dur... Sans compter pour finir mal éduquée.  

En tout cas je comprends que tu n'aies pas envie de faire subir ce que tu as vécu. 

Les gosses c'est un truc de bonnes femmes. leur instinct maternel et leur horloge biologique ou un truc comme ça. Si il n'y avait que les bons hommes on serait moins nombreux !!!

il y a 6 minutes, titenath a dit :

J'étais passée à côté de cette perle.

Mais du coup tu as survécu à tout ça manifestement.

Dire que tu as toi aussi fourré tes doigts partout y compris dans les excréments canins pour les porter après à ta bouche, ça doit être dur... Sans compter pour finir mal éduquée.  

En tout cas je comprends que tu n'aies pas envie de faire subir ce que tu as vécu. 

Le sacré... ah y a pas à dire, ça fonctionne, à tous les coups. Vive moi ! *s'embrasse le poignet* 

il y a 5 minutes, Léna-Postrof a dit :

Le sacré... ah y a pas à dire, ça fonctionne, à tous les coups. Vive moi ! *s'embrasse le poignet* 

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Rectifier après coup, et en l'état, ne fait que renforcer votre idée première, et la suite de votre argumentaire ne tient d'ailleurs qu'à cela : "nous sommes nous aussi parents jugés par ces "sans enfants" indignes, et c'est si injuste, alors on a le droit en retour". Très maladroit, et en plus, excusez du peu, mais c'est toujours aussi faux, ou alors les opérations ne se déroulent pas dans ce sens là. Si vous avez un goût très prononcé pour la conciergerie (c'est un vous général), les personnes ne se reproduisant pas, n'en ont bien souvent cure de ce qui se passe dans vos foyers. Sans doute pour cela, qu'ils sont vite catégorisés "égoïstes", voire "misanthropes", en plus du reste. Vous vous basez sur votre situation, pour en tirer des conclusions trop générales, c'est une erreur. Ma douce maman a été mère bien plus tôt que vous, elle aura été jugée sur le coup, mais reconnait l'avoir été et l'être toujours moins que sa bonne amie d'enfance qui elle est une sorte de philosophe aventurière -maintenant ménopausée- sans enfants. Et quand bien même il ne s'agit pas d'une place de victime à se disputer. Ce serait stupide. 

J'ai envie de vous écrire (et c'est là général puisqu'il n'y a malheureusement rien d'original dans vos écrits, et je précise vous l'écrire en toute gentillesse) : mais quel est votre problème exactement ? Pour vous, une personne qui ne souhaite pas se reproduire est anormale, le pathos est alors invoqué, un fameux instinct de reproduction serait déficitaire et vous êtes tous si sûrs de vous. Se reproduire serait alors "That's the way you do" et même "That's the way you are". Mais comme c'est triste. Que savons-nous exactement de la part de l'inné et de l'acquis en ce qui concerne la reproduction ? L'instinct de reproduction, c'est ce que beaucoup se trimballent en écharpe pour justifier ou condamner, mais sommes-nous seulement tous animés de façon inconsciente par la fitness, et tous de la même façon ? Des facteurs culturels, leur influence, ne seraient-ils pas également à envisager (et non forcément de façon négative, enfin tout dépend de là où l'on se place), sont-ils plus ou moins déterminants que la "nature" ? Dans de nombreux domaines, il est toujours aussi difficile de trancher entre inné et acquis, et je dois écrire que pour certains, c'est même pas plus mal, eu égard aux conclusions faciles que certains pourraient en tirer, en faire des arguments d'autorité, et ils le font déjà même déjà sans rien savoir. 

Vous condamnez ce que vous ne comprenez pas, c'est un réflexe typiquement humain, et ce depuis des lustres. Par la même, des femmes, par le passé, ont offert un très bon combustible, simplement parce qu'elles étaient capables et automnes ou survivaient simplement à leur mari (suspectées de s'en être débarrassées avec des philtres, et surtout les plus âgées). Aujourd'hui nous savons que si l'espérance de vie des femmes est généralement plus élevée, c'est qu'interviennent plutôt des facteurs biologiques en terme de "résistance".   

Vous, vous, avez passé quelques années en crèche. Les bons côtés de l'enfant vous les voyez et c'est très bien. Je consultais ce matin même les catalogues de jouets de Noël (c'est de saison, et ma thérapie... je regarde The Voice Kid aussi pour ce faire (1)) : 15 pages de poupons qui vont à la selle et modèles de biberons factices, de Barbie équipées de poussettes double pour les jumeaux, ou coiffeuses, et au milieu, quelques pages consacrées aux arts ménagers, 2 modèles d'aspirateurs factices concurrents, un garçon et une fille (pour la parité) ; une seule page de loisirs créatifs et même pas conseillés pour la tranche d'âge qui m'intéresse, aucun livre de comptes ni de calculatrice high tech dès 3 ans, même pas mon "premier CRM". Les petites filles, dès leur plus jeune âge, sont formatées ou conditionnées à être de parfaites mères de famille, voire des mères au foyer, en sus. Ma nièce est visiblement déjà artiste. Je voulais me faire une idée, il me faudra voir sur place (*palpitations*) ou glaner sur internet via des recherches très ciblées, aller vers les 7 ans et plus et conseiller de surveiller de façon accrue, voire carrément aller dans un magasin spécialisé. Enfant, tout comme elle, les baigneurs, j'en ai eu vite fait le tour. Adolescente, là où les autres jeunes filles faisaient du baby-sitting pour se faire de l'argent de poche, je passais mes après-midis dans l'arrière-salle à lire, pendant que mon paternel jouait de la fraiseuse, ou écoutais toutes les misères de sa secrétaire dépressive. J'aidais également ma tante à la boutique, lors de braderie, ou à habiller ces messieurs, à l'occasion de défilés. Je pense sincèrement avoir été sauvée d'un destin de mère de famille nombreuse. Il m'a été donné l'opportunité de voir autre chose, j'y ai pris goût, et me concernant, ça se tiendrait là. Il est tout à fait possible que d'autres aient suivi le même parcours, et trouvent ailleurs des centres d'intérêt, bah bien plus intéressants, à leur goût. 

Si vous "savez" aujourd'hui la vision que je "me" fais des enfants ? Pas tout à fait, non, puisque d'une part vous avez une lecture dégradée de mes propos, butant là où il vous plaira, et d'autre part parce que vous n'appelez pas de vos voeux à voir se développer des avis contraires, mais intimez plutôt au silence. Nan c'est cool, une bonne dictature. Mais vous avez peur de quoi sérieusement ? Vous vous êtes déjà reproduits, ou souhaitez encore y revenir, c'est ce que l'individu fait d'ailleurs depuis la nuit des temps, et explique que nous soyons encore là à taper sur des claviers aujourd'hui. L'individu qui ne se reproduit pas est en marge et personne ne se prive de lui rappeler. Rien ne viendra ébranler votre foi, oui parce que vous êtes des religieux. 

 

 

(1) Non je déconne, les émissions de télé réalité me sont insupportables, alors si en plus vous y mettez des gosses.

Ha oui ! quand même ! Je n'ai peur de rien ici. Je tentais simplement d'être plus juste dans l'idée de ce qu'est un enfant. C'est tout. Le reste t'appartient et je le respecte. Pense ce que tu veux de moi et tu peux aussi le garder pour toi.

Amen

Il y a 5 heures, Théia a dit :

 

J'estime d'ailleurs c'est une injustice sociale qu'ils ne le puissent pas

 

 

L'accouchement libère tout une avalanche d'hormones (comme l'endorphine et l'ocytocine) en quantité impressionnante, qui procurent à la mère une sensation de bonheur intense, voire d'euphorie. Hormones qui par la suite participent à favoriser le lien mère/enfant et à "oublier" la douleur de l'accouchement.

Désolée de désacraliser l'accouchement, mais sur ce plan-là la femme n'a pas de mérite particulier, pas plus que l'homme. C'est la nature qui est bien faite.

(En revanche c'est elle et elle-seule qui se coltine toutes les conséquences physiques que son corps subit)

 

https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/03/2735181-cesarienne-peridurale-episiotomie-tous-les-chiffres-des-maternites-d-occitanie.html#/search@43.649202869198746,2.4279873333333626,7.663983581218205

Sur les 785 000 naissances, en France en 2016, 20,2% ont eu lieu par césarienne (80 % par voie basse), 82 % des futures mamans ont bénéficié d'anesthésies péridurales et 20 % des femmes enceintes ont subi une épisiotomie.

"On aurait pu vous mettre à la DDAS, ta soeur et toi !"

Ben fallait le faire, vieille peau ! Maintenant tu t'étonnes de ne plus voir ta nièce et ton neveu et de crever seule dans ton coin !!!