C'est quoi le viol ?

En ce moment on n'entend plus que ça, chaque jour une actrice, chanteuse, animatrice, personnalité politique, publique parle de son viol. À croire que toutes les femmes ont connu au moins un viol dans leur vie et que tous les hommes ont deja commis au moins une fois un viol. Parfois je me pose donc cette question, si le viol est tellement courant, est il normal ? Est-ce alors la nature de tout homme ? Quand on voit les animaux ils ne passent pas par quatre chemins, ils ont leur chaleur et ça se fait et l'humain trouve tout à fait normal que leur petite fifille de caniche se fasse... Par le premier caniche qu'elle voit simplement parce que son maitre est d'accord. Si il y a viol chez les humains, pourquoi y a t-il prescription chez les animaux ? Enfin, un viol est-il toujours forcément traumatisant ? Violent ? Peut on aimer se faire violer ? Finalement c'est quoi un viol ? Un regard déplacé ? Une main aux fesses ? Un acte sexuel non consenti? Et c'est quoi le non consenti ? Si notre copine ne dit rien et que je lui fait l'amour, est-ce que je l'ai violé car elle n'a pas clairement dit: oui je veux faire l'amour avec toi ? Une femme aguicheuse et provocante qui va chauffer un homme, peut-on dire que c'est la faute de l'homme si il vient à lui mettre la main aux fesses et lui faire l'amour ? Femme moderne ou oeuvre d'art ? Sommes nous dans le interdit de toucher ? Au travail quand une femme s'approche trop de moi je m'écarte car j'ai peur qu'on m'accuse de l'avoir toucher. En tant que homme moderne comment doit on réagir quand on est en contact avec une femme ? Faut il se garantir, prendre des précautions particuliere pour éviter toute accusation ? Demander à une femme une distance minimum ? 

Je me sens un peu perdu et j'ai peur !

Viol, un mot que l'on est entrain de galvauder, qui s'accorde à n'importe quoi, pour n'importe qui, sans aucun effet puisque on le colle systématiquement à toute personne qui à une main baladeuse, ou qui peut toucher une partie de l'anatomie de quelqu'un, un mot qui ressemble à rien tant qu'il y a pas pénétration de force et non consentante.

C'est mon point de vue et ça n'engage pas celui des autres

Marc Machin est suspecté d'avoir commis un viol le 24 avril dans le 11e arrondissement de Paris, selon l'hebdomadaire Le Point. Il aurait forcé la victime à des relations sexuelles avant de la contraindre à effacer les traces du crime et de dérober sa carte bleue

L'art et la manière aux journaleux de monter en épingle les affaires de soit disant viol, sans preuves, simplement par information de couloir

Le vice a enfin trouvé ses défenseurs.

Oh tu sais je suis une femme et je suis au moins aussi perdue que toi sur la question parfois. L'autre jour en discutant avec une copine, elle m'a lancé "Mais c'est un viol alors que t'as subi, t'en parle comme si c'était normal mais ça ne l'est pas !".  Les faits ? Je racontais quand ça n'allait plus trop avec mon ex, qu'il insistait quand j'avais pas envie, que je disais non non non .. 5 .. 10 fois et qu'à force, en mode désespoir de pas le voir lâcher prise ou vouloir comprendre, je me laissais faire sans envie. Pour elle c'était du viol mais on étais mariés, alors pour moi ça ne l'était pas vraiment, même si ça n'avait pas du tout été une partie de plaisir pour moi. 

C'est pas évident de le définir je trouve parce que t'as la définition de base et puis chacun à son curseurs à un niveau différent, t'en a effectivement qui peuvent crier au viol pour une main ou un geste un peu déplacé ... qui confondent une agression sexuelle avec un viol et je pense que la justice fait la nuance entre les deux, enfin il me semble, si je ne dis pas de conneries .. après une main aux fesses ça ne me choque pas du tout. Ca m'est déjà arrivé de voir un copain me mettre la main aux fesses pour taquiner un peu et je vois pas tellement le mal à ça, je vais en rigoler aussi ... voir lui rendre le geste ... si si, j'oserais  ^^  Je ne fais pas des bonds au plafond pour si peu tant que ça va pas plus loin et s'il tente et que je ne suis pas intéressée je saurais dire stop ... à lui de savoir l'entendre surtout, c'est là la limite je pense. C'est pas le fait de tenter ça va être plutôt le fait de persister un peu trop quand t'as déjà pris un "non" clair. 

il y a 10 minutes, Kai a dit :

Oh tu sais je suis une femme et je suis au moins aussi perdue que toi sur la question parfois. L'autre jour en discutant avec une copine, elle m'a lancé "Mais c'est un viol alors que t'as subi, t'en parle comme si c'était normal mais ça ne l'est pas !".  Les faits ? Je racontais quand ça n'allait plus trop avec mon ex, qu'il insistait quand j'avais pas envie, que je disais non non non .. 5 .. 10 fois et qu'à force, en mode désespoir de pas le voir lâcher prise ou vouloir comprendre, je me laissais faire sans envie. Pour elle c'était du viol mais on étais mariés, alors pour moi ça ne l'était pas vraiment, même si ça n'avait pas du tout été une partie de plaisir pour moi. 

 

Je comprends ce que tu veux dire. Et je peux aussi comprendre ton mari . Si vous êtes mariés c'est que vous vous aimez donc il est normal qu'il ait envie de te faire l'amour car il t'aime. Mais justement comme pour toi, je ne comprends pas que l'on puisse parler de viol pour ceci. Et pourtant on n'en parle de plus en plus. 

il y a une heure, PINOCCHIO a dit :

Marc Machin est suspecté d'avoir commis un viol le 24 avril dans le 11e arrondissement de Paris, selon l'hebdomadaire Le Point. Il aurait forcé la victime à des relations sexuelles avant de la contraindre à effacer les traces du crime et de dérober sa carte bleue

L'art et la manière aux journaleux de monter en épingle les affaires de soit disant viol, sans preuves, simplement par information de couloir

Un bon moyen mnémotechnique si c'est pas clair pour toi, c'est de te rappeler cette petite phrase facile à retenir:" Non c'est non!"

Viol = violence.

C'est une violence à caractère sexuel comme la pénétration, le fellation, imposées, etc...à un tiers, femme, enfant et même homme.

il y a 27 minutes, ping a dit :

Un bon moyen mnémotechnique si c'est pas clair pour toi, c'est de te rappeler cette petite phrase facile à retenir:" Non c'est non!"

donc un jour j'ai été violé par ma copine à qui j'ai dit non parce que j'allais être en retard au travail , elle m'a imposé un rapport sexuel 

Pour répondre à ta question:

C'est le contenu de ton pseudo, mais sans  avoir obtenu le consentement. de la /des personne (s) fucked dans l'histoire..

A croire qu'il existe des négationnistes du viol, qui se jettent sur ces "faits divers", pour instantanément, au mieux, minimiser, au pire, nier les faits, et ainsi balayer d'un négligent revers de mains, l'écrasante majorité des plaintes déposées pour viol, qui sont bien réelles.

De mon coté, je trouve ce mot plustot simple.

Comme disait Coluche dans le viol de Monique:

Et puis le viol c'est quand on veut pas!

Moi, j'voulais, moi!

Pas étonnant qu'il y ait autant de viols, à lire la majorité de vos réponses et pas étonnant non plus que la plupart des femmes ne portent pas plainte, quand j'en lis une qui considère le viol conjugal, comme normal !

J'espère sincèrement que vous n'avez pas d'enfants, car si c'est le cas, ils sont en danger. Comment les protéger du viol, alors que vous le cautionnez !

Je suis choquée par vos propos !

Ah, mais moi, je n'veux pas, moi!

C'est tout le problème quand l'idéologie s'empare de quelque chose, ca complique tout.

Il y a 2 heures, Kai a dit :

Oh tu sais je suis une femme et je suis au moins aussi perdue que toi sur la question parfois. L'autre jour en discutant avec une copine, elle m'a lancé "Mais c'est un viol alors que t'as subi, t'en parle comme si c'était normal mais ça ne l'est pas !".  Les faits ? Je racontais quand ça n'allait plus trop avec mon ex, qu'il insistait quand j'avais pas envie, que je disais non non non .. 5 .. 10 fois et qu'à force, en mode désespoir de pas le voir lâcher prise ou vouloir comprendre, je me laissais faire sans envie. Pour elle c'était du viol mais on étais mariés, alors pour moi ça ne l'était pas vraiment, même si ça n'avait pas du tout été une partie de plaisir pour moi.

Il a le droit d'abuser de toi parce que vous êtes mariés ?

Qu'est-ce qui légitime dans un couple le fait que l'homme peut forcer sa femme à une relation sexuelle non désirée ???

Qu'est-ce que ton homme a comme autres droits sur toi du simple fait que vous soyez mariés ?

Dans la loi, c'est très clair, la définition du viol n'est absolument pas conditionnée au fait que la victime et son bourreau ne soient pas mariés.

Citation

Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.

 

Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417678&cidTexte=LEGITEXT000006070719

De cette définition on peut donc confirmer que non c'est non.

Il y a 2 heures, Fuck Them All a dit :

Je comprends ce que tu veux dire. Et je peux aussi comprendre ton mari . Si vous êtes mariés c'est que vous vous aimez donc il est normal qu'il ait envie de te faire l'amour car il t'aime. Mais justement comme pour toi, je ne comprends pas que l'on puisse parler de viol pour ceci. Et pourtant on n'en parle de plus en plus. 

 

Parce que faire l'amour à l'autre sous contrainte c'est une preuve d'amour ?

Sérieusement ?

Moi j'arrive pas à comprendre qu'on puisse avoir envie de faire l'amour qui clairement ne le veut pas.

Et le cautionner par ce qu'est sa femme, c'est juste une manière de dédouaner facilement.

Pas de bol, la loi n'est pas d'accord.

Et encore heureusement.

Oh mais il n'est pas mon mari, il est mon ex-mari, je me suis peut ête mal exprimée plus haut je ne sais pas .. Et le fait que ça soit arrivé ... c'est ce qui m'a poussé à demander le divorce justement parce que c'est moi qui l'ai quitté. Je ne l'aimais plus, j'arrivais plus à le regarder "comme avant" quand je l'aimais, depuis qu'il m'avait forcé la main et pas respecté ou écouté quand je lui avais dit "non" et pas qu'une fois .. il me dégoûtait, j'arrivais même plus à le laisser s'approcher pour un simple bisou, je le repoussais ... après ça j'avais plus envie de lui DU TOUT ... c'était mort et enterré dans ma tête définitivement. Et je m'en suis voulu au point même de penser que j'avais besoin d'une thérapie ou de quelque chose, je me suis culpabilisée longtemps en pensant que le problème venait de moi mais pas de lui c'et vrai, et comme je n'arrivais pas à le résoudre et qu'il était évident que depuis cet évènement "j'y arrivais plus" ... j'ai demandé le divorce, je pouvais plus le voir ! 

Pour autant, le "viol conjugal", j'ai entendu ce terme là que récemment et ça me fait bizarre de me dire que ça en était un, à mes yeux un viol ça avait toujours été plus ou moins une agression par un inconnu dans la rue et mon ex-mari n'était pas un inconnu à l'époque puisque je l'avais choisi. Je me suis dit "tu peux pas porter plainte, on va te rire au nez et te demander "mais pourquoi vous l'avez choisi alors ma petite dame ?" ... je voyais ça comme ça, le cliché commun, on a du mal à se dire que ça puisse exister avec quelqu'un avec qui on a choisi sciemment de partager sa vie ... moi je voyais ça plutôt comme un manque de respect envers moi et je suis partie en me disant "S'il me force et ne me respecte pas et ne m'écoute même pas .. c'est qu'il n'a aucune considération pour moi et ne m'aime pas" .. à partir de là ce mariage était mort. Et puis mes proches de l'époque, que je ne vois plus focément à l'heure actuelle mais l'entourage que j'avais à ce moment là de ma vie, on me disais "Moi aussi le miens il fait ça c'est normal", donc on fini par le croire et quand on le vis mal on se dit que ça vient de soi et pas à cause de l'autre. Je suis partie parce que y avait plus rien, et je ne voulais pas que ça recommence comme ça indéfiniment à subir ça, mais oui j'avais clairement du mal à me rendre compte et à accoler carrément le mot "viol" à ça tant je m'imaginais pas possible ce cas là "entre époux". 

Là je suis avec quelqu'un d'autre mais ça a laissé quelques traces parce qu'il paye un peu pour ma relation précédente, je ne veux plus m'engager, vivre sous le même toit, et encore moins me remarier un jour. Je dose ... pour limiter les risques. 
 

il y a 5 minutes, Kai a dit :

Pour autant, le "viol conjugal", j'ai entendu ce terme là que récemment et ça me fait bizarre de me dire que ça en était un, à mes yeux un viol ça avait toujours été plus ou moins une agression par un inconnu dans la rue et mon ex-mari n'était pas un inconnu à l'époque puisque je l'avais choisi. Je me suis dit "tu peux pas porter plainte, on va te rire au nez et te demander "mais pourquoi vous l'avez choisi alors ma petite dame ?" ... je voyais ça comme ça, le cliché commun, on a du mal à se dire que ça puisse exister avec quelqu'un avec qui on a choisi sciemment de partager sa vie ... moi je voyais ça plutôt comme un manque de respect envers moi et je suis partie en me disant "S'il me force et ne me respecte pas et ne m'écoute même pas .. c'est qu'il n'a aucune considération pour moi et ne m'aime pas" .. à partir de là ce mariage était mort. Et puis mes proches de l'époque, que je ne vois plus focément à l'heure actuelle mais l'entourage que j'avais à ce moment là de ma vie, on me disais "Moi aussi le miens il fait ça c'est normal", donc on fini par le croire et quand on le vis mal on se dit que ça vient de soi et pas à cause de l'autre. Je suis partie parce que y avait plus rien, et je ne voulais pas que ça recommence comme ça indéfiniment à subir ça, mais oui j'avais clairement du mal à me rendre compte et à accoler carrément le mot "viol" à ça tant je m'imaginais pas possible ce cas là "entre époux". 

 

Mari ou pas, quand un dit "non" et que l'autre passe outre, c'est bien un viol. Mais à lire certains commentaires, encore aujourd'hui, en 2018, on peut comprendre les réticences, la peur d'y accoler ce terme.

Et la violence physique n'est pas l'unique composante. Il y aussi le harcèlement, le chantage affectif : "si tu m'aimes, blablabla"... Forcer sous quelle manière que ce soit quelqu'un à quelque chose, c'est une violence.