Le prélèvement à la source : chronique d'une catastrophe annoncée

"Prélèvement à la source : Bercy collectionne les boulettes". Tel est le titre d'un article du "Canard enchaîné" d'aujourd'hui. Ce n'est pas le premier; ce journal tire inlassablement la sonnette d'alarme sur la calamité qui va s'abattre sur la majorité des Français en janvier prochain. Certes, le "Canard" est parfois pessimiste; mais il est toujours bien informé.

Or donc, si jamais vous êtes comptable et que vous vous occupez des salaires et/ou de la fiscalité au sein de votre entreprise, inutile de songer à prendre des vacances en janvier prochain - par contre, ça pourrait être le bon moment pour demander une augmentation de salaire. Car en ce fatal mois de janvier 2019, nous allons inaugurer le prélèvement à la source : l'impôt sur le revenu sera directement prélevé sur les salaires (ou les retraites), au lieu de donner lieu à des versements séparés, comme cela passait jusqu'à présent. On entend déjà les pleurs et les grincements de dents. Car si pas grand-chose n'est au point, on connaît déjà quelques-unes des caractéristiques de la bête. Finies les déclarations d'impôts? Pas du tout, il faudra continuer à les remplir comme d'habitude. Comme la mensualité d'impôt sera calculée sur le revenu perçu l'année précédente... avant déduction des abattement ou des crédits d'impôts dus aux contribuables, le prélèvement risque d'augmenter fortement, et aussi de concerner des gens qui, jusque-là, ne payaient pas d'impôts. Promis juré, tout cela sera régularisé au mois de septembre suivant. Espérons-le.

On ne voit pas très bien qui, à part les fonctionnaires de Bercy, va être gagnant dans l'affaire. L'État, une fois de plus, semble avoir choisi un logiciel de m... (ça devient une habitude), et le coût informatique du prélèvement à la source risque d'être faramineux. Enfin, dans le cas où une entreprise fait faillite avant d'avoir reversé à l'État les impôts qu'elle lui devait, les finances publiques risquent de ne jamais voir la couleur de leurs sous.

On frémit quand on pense aux bugs informatiques, erreurs diverses et retards en tout genre qui accompagneront fatalement la mise en place de ce nouveau mode de prélèvement. Après le coup de la CSG, ce n'est pas comme ça que Macron se rendra populaire auprès des classes du même nom (car bien sûr, ce sont elles qui seront le plus touchées par les éventuelles déficiences du nouveau système).

Et sans parler de skynet 

il y a 48 minutes, Gouderien a dit :

Or donc, si jamais vous êtes comptable et que vous vous occupez des salaires et/ou de la fiscalité au sein de votre entreprise, inutile de songer à prendre des vacances en janvier prochain - par contre, ça pourrait être le bon moment pour demander une augmentation de salaire.

C'est bien beau de dire ça, surtout quand on voit que certaines de nos missions de comptable sont délocalisées dans certains pays comme l'Inde ou les Philippines... Mais c'est clair que les DAF, comptables généraux ou autres RH vont avoir du pain sous la planche, mais eux qui sont en cabinet comptable vont bien s'amuser avec ça en plus...

il y a une heure, Kyoshiro02 a dit :

C'est bien beau de dire ça, surtout quand on voit que certaines de nos missions de comptable sont délocalisées dans certains pays comme l'Inde ou les Philippines... Mais c'est clair que les DAF, comptables généraux ou autres RH vont avoir du pain sous la planche, mais eux qui sont en cabinet comptable vont bien s'amuser avec ça en plus...

Faudra pas oublier aussi de faire des provisions d'aspirine. Toute cette histoire me rappelle l'inénarrable période du passage aux 35 heures...

Un vrai méli mélo , ce truc là, on est entrain de se faire entortiller comme des bleus, je plains les patrons qui vont se taper le boulot

Il y a 12 heures, Gouderien a dit :

"Prélèvement à la source : Bercy collectionne les boulettes". Tel est le titre d'un article du "Canard enchaîné" d'aujourd'hui. Ce n'est pas le premier; ce journal tire inlassablement la sonnette d'alarme sur la calamité qui va s'abattre sur la majorité des Français en janvier prochain. Certes, le "Canard" est parfois pessimiste; mais il est toujours bien informé.

Or donc, si jamais vous êtes comptable et que vous vous occupez des salaires et/ou de la fiscalité au sein de votre entreprise, inutile de songer à prendre des vacances en janvier prochain - par contre, ça pourrait être le bon moment pour demander une augmentation de salaire. Car en ce fatal mois de janvier 2019, nous allons inaugurer le prélèvement à la source : l'impôt sur le revenu sera directement prélevé sur les salaires (ou les retraites), au lieu de donner lieu à des versements séparés, comme cela passait jusqu'à présent. On entend déjà les pleurs et les grincements de dents. Car si pas grand-chose n'est au point, on connaît déjà quelques-unes des caractéristiques de la bête. Finies les déclarations d'impôts? Pas du tout, il faudra continuer à les remplir comme d'habitude. Comme la mensualité d'impôt sera calculée sur le revenu perçu l'année précédente... avant déduction des abattement ou des crédits d'impôts dus aux contribuables, le prélèvement risque d'augmenter fortement, et aussi de concerner des gens qui, jusque-là, ne payaient pas d'impôts. Promis juré, tout cela sera régularisé au mois de septembre suivant. Espérons-le.

On ne voit pas très bien qui, à part les fonctionnaires de Bercy, va être gagnant dans l'affaire. L'État, une fois de plus, semble avoir choisi un logiciel de m... (ça devient une habitude), et le coût informatique du prélèvement à la source risque d'être faramineux. Enfin, dans le cas où une entreprise fait faillite avant d'avoir reversé à l'État les impôts qu'elle lui devait, les finances publiques risquent de ne jamais voir la couleur de leurs sous.

On frémit quand on pense aux bugs informatiques, erreurs diverses et retards en tout genre qui accompagneront fatalement la mise en place de ce nouveau mode de prélèvement. Après le coup de la CSG, ce n'est pas comme ça que Macron se rendra populaire auprès des classes du même nom (car bien sûr, ce sont elles qui seront le plus touchées par les éventuelles déficiences du nouveau système).

Prélèvement à la source?

Dans les comptes offshore?

il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

Prélèvement à la source?

Dans les comptes offshore?

On emmerde les petits pour mieux protéger les gros.

Prenez un passeport maltais.

il y a 57 minutes, PASCOU a dit :

On emmerde les petits pour mieux protéger les gros.

Prenez un passeport maltais.

Voilà. Macron est là pour faire raquer les pauvres, pas pour ennuyer ses copains du CAC 40.

Il y a 22 heures, Gouderien a dit :

Voilà. Macron est là pour faire raquer les pauvres, pas pour ennuyer ses copains du CAC 40.

Même si ce n'est pas le cas, ce prélèvement à la source, sera ressenti par beaucoup comme une baisse du pouvoir d'achat mensuel et aura donc des conséquences désastreuses sur la popularité de Macron.

Comme tout projet informatique, il y aura des problèmes, c'est normal ...

Cette aversion au changement et au moindre petit problème devient vraiment ridicule, de toute façon il faudra y passer et cela ne changera pas grand chose si le contribuable est mensualisé ...

Allez ... c'est cool de faire de chaque chose le combat d'un vie mais franchement ... la ... il n'y a pas de raison(s).

Les bugs il y en aura mais c'est pas pour cela vous n'aurez pas la retenue, même si l'info de la DGFIP ne parvient pas à l'entreprise ...

C'est juste le principe : comme pour la TVA, les entreprises font le boulot de l'état ...

Pour les grosses boites ? elles ont les ressources

Pour les petites boites ? c'est pas elle qui gèrent, soit l’expert comptable ou le cabinet de paie, ou les deux en même temps ;-)

Et Pour les 2, la DSN a fait le 3/4 du boulot déja ...

Le ‎05‎/‎05‎/‎2018 à 09:42, Docteur CAC a dit :

Comme tout projet informatique, il y aura des problèmes, c'est normal ...

Cette aversion au changement et au moindre petit problème devient vraiment ridicule, de toute façon il faudra y passer et cela ne changera pas grand chose si le contribuable est mensualisé ...

Allez ... c'est cool de faire de chaque chose le combat d'un vie mais franchement ... la ... il n'y a pas de raison(s).

Les bugs il y en aura mais c'est pas pour cela vous n'aurez pas la retenue, même si l'info de la DGFIP ne parvient pas à l'entreprise ...

C'est juste le principe : comme pour la TVA, les entreprises font le boulot de l'état ...

Pour les grosses boites ? elles ont les ressources

Pour les petites boites ? c'est pas elle qui gèrent, soit l’expert comptable ou le cabinet de paie, ou les deux en même temps ;-)

Et Pour les 2, la DSN a fait le 3/4 du boulot déja ...

Jusqu'où peut se loger la mauvaise foi, je m'explique , pour les petites boîtes, cela va se traduire par un surcoût ,car le comptable et surtout l'expert comptable facturera le travail en plus, à l'année c'est au minimum 300 euros en plus de la fiche de paie, pour 14 personnes cela représente 4200 euros...Est ce normal dans une société capitaliste de faire le boulot de l'état gratuitement...

En France tout parait normal , car le français est un c.. les banques font faillites , après avoir escroqué, c'est le clown de citoyen qui rembourse les malversations  , sans aucune contrepartie...Banques auxquels toujours le fric du pékin vulgaris , prête 300 milliards à 0.25% , qu'elles s'empressent de repréter entre 3% et 5%  Alors que c'est leur fric qui abreuve la BCE

il y a une heure, voileux a dit :

pour les petites boîtes, cela va se traduire par un surcoût ,car le comptable et surtout l'expert comptable facturera le travail en plus

Pour les petites boites, le comptable (s'il est internalisé) aura le temps de faire ce travail... Dans les PME, si un comptable a assez de tâches pour faire 35h à la semaine, il serait temps que l'entreprise voit une réorganisation du service avec un recrutement car bon, c'est surtout signe que l'entreprise se développe de façon croissante...

Le 02/05/2018 à 19:48, Gouderien a dit :

"Prélèvement à la source : Bercy collectionne les boulettes". Tel est le titre d'un article du "Canard enchaîné" d'aujourd'hui. Ce n'est pas le premier; ce journal tire inlassablement la sonnette d'alarme sur la calamité qui va s'abattre sur la majorité des Français en janvier prochain. Certes, le "Canard" est parfois pessimiste; mais il est toujours bien informé.

Or donc, si jamais vous êtes comptable et que vous vous occupez des salaires et/ou de la fiscalité au sein de votre entreprise, inutile de songer à prendre des vacances en janvier prochain - par contre, ça pourrait être le bon moment pour demander une augmentation de salaire. Car en ce fatal mois de janvier 2019, nous allons inaugurer le prélèvement à la source : l'impôt sur le revenu sera directement prélevé sur les salaires (ou les retraites), au lieu de donner lieu à des versements séparés, comme cela passait jusqu'à présent. On entend déjà les pleurs et les grincements de dents. Car si pas grand-chose n'est au point, on connaît déjà quelques-unes des caractéristiques de la bête. Finies les déclarations d'impôts? Pas du tout, il faudra continuer à les remplir comme d'habitude. Comme la mensualité d'impôt sera calculée sur le revenu perçu l'année précédente... avant déduction des abattement ou des crédits d'impôts dus aux contribuables, le prélèvement risque d'augmenter fortement, et aussi de concerner des gens qui, jusque-là, ne payaient pas d'impôts. Promis juré, tout cela sera régularisé au mois de septembre suivant. Espérons-le.

On ne voit pas très bien qui, à part les fonctionnaires de Bercy, va être gagnant dans l'affaire. L'État, une fois de plus, semble avoir choisi un logiciel de m... (ça devient une habitude), et le coût informatique du prélèvement à la source risque d'être faramineux. Enfin, dans le cas où une entreprise fait faillite avant d'avoir reversé à l'État les impôts qu'elle lui devait, les finances publiques risquent de ne jamais voir la couleur de leurs sous.

On frémit quand on pense aux bugs informatiques, erreurs diverses et retards en tout genre qui accompagneront fatalement la mise en place de ce nouveau mode de prélèvement. Après le coup de la CSG, ce n'est pas comme ça que Macron se rendra populaire auprès des classes du même nom (car bien sûr, ce sont elles qui seront le plus touchées par les éventuelles déficiences du nouveau système).

Il n'est plus question de "l'année blanche"...ou la perte d'impôts (pour l'état) d'une année au moment de la transition?

J'ai d'ailleurs ouï dire que les inspecteurs des impôts étaient en grève car refusant l'impôt  à la source?

C'est bizarre que l'info ne soit pas officielle...

Pour le logiciel, il y a effectivement de gros risques de bugs...

La Préfecture, l'Armée...z'ont toujours pas compris!

Le 03/05/2018 à 07:08, PINOCCHIO a dit :

Un vrai méli mélo , ce truc là, on est entrain de se faire entortiller comme des bleus, je plains les patrons qui vont se taper le boulot

Au lieu d'embaucher une simple secrétaire, ils vont être obligés d'embaucher une secrétaire comptable, une vraie...

il y a 3 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Pour les petites boites, le comptable (s'il est internalisé) aura le temps de faire ce travail... Dans les PME, si un comptable a assez de tâches pour faire 35h à la semaine, il serait temps que l'entreprise voit une réorganisation du service avec un recrutement car bon, c'est surtout signe que l'entreprise se développe de façon croissante...

Les PME ont rarement besoin d'un comptable sur 35h!

Le 04/05/2018 à 08:12, versys a dit :

Même si ce n'est pas le cas, ce prélèvement à la source, sera ressenti par beaucoup comme une baisse du pouvoir d'achat mensuel et aura donc des conséquences désastreuses sur la popularité de Macron.

Ce qui inquiète surtout les gens, c'est que le patron sache où ils en sont économiquement parlant...

En France  c'est très mal vu!

avec la Suisse, nous sommes les seuls à ne pas avoir encore appliqué le prélèvement à la source, en Europe. il était grand temps qu'on se modernise un peu. Au moins, ce prélèvement mis en place, aurais je l'impression de ne plus épargner, juste pour payer des impôts. Et ce sera un réel confort pour les chômeurs ou les retraités de ne plus avoir à payer des impôts sur leur dernière année d'activité, alors même que leurs revenus ont considérablement baissé. 

il y a 38 minutes, Morfou a dit :

Il n'est plus question de "l'année blanche"...ou la perte d'impôts (pour l'état) d'une année au moment de la transition?

 

Il n'y a pas d'année réellement blanche : les revenus de l'année 2017 serviront au départ de référence pour les taux de prélèvements ou pour les acomptes (par exemple pour ce qui concerne les revenus des professions libérales, les artisans, revenus fonciers....) et les revenus de 2018 exceptionnels (comme les plus values ou autres augmentations des revenus des professions libérales ) engendreront des taxations supplémentaires en 2019.

Il faut juste savoir que les revenus de l'année précédente servent de référence pour appliquer un taux de prélèvement mais qui est appliqué sur les salaires, retraites...de l'année en cours.

Après, il s'agit d'une usine à gaz à mettre en route et qui n'a comme objectif que de réduire les effectifs de la dgfip. 

il y a 32 minutes, Morfou a dit :

Ce qui inquiète surtout les gens, c'est que le patron sache où ils en sont économiquement parlant...

En France  c'est très mal vu!

Un taux ne prenant en compte que le salaire lui-même (une grille avec des taux progressifs sans tenir compte des autres éléments est appliquée) pourra être choisi si on ne souhaite pas que notre employeur ait quelques idées sur notre situation fiscale.

Il y a 2 heures, Morfou a dit :

Il n'est plus question de "l'année blanche"...ou la perte d'impôts (pour l'état) d'une année au moment de la transition?

J'ai d'ailleurs ouï dire que les inspecteurs des impôts étaient en grève car refusant l'impôt  à la source?

C'est bizarre que l'info ne soit pas officielle...

Pour le logiciel, il y a effectivement de gros risques de bugs...

La Préfecture, l'Armée...z'ont toujours pas compris!

Au lieu d'embaucher une simple secrétaire, ils vont être obligés d'embaucher une secrétaire comptable, une vraie...

Les PME ont rarement besoin d'un comptable sur 35h!

jE NE CONNAIS PEU DE pme, apptes à rédiger des feuilles de paies, et que dire de la loi qui permettait d'être exonéré des 10% d'impots, en faisant faire  sa déclaration par une cabinet...Une certitude l'état ne risque pas d'être taxer de compétences particulières ,quand on connaît comment sont gérés les feuilles de paies en Gendarmerie, cela relève plutôt du bon à rien patenté...

Le 02/05/2018 à 19:48, Gouderien a dit :

"Prélèvement à la source : Bercy collectionne les boulettes". Tel est le titre d'un article du "Canard enchaîné" d'aujourd'hui. Ce n'est pas le premier; ce journal tire inlassablement la sonnette d'alarme sur la calamité qui va s'abattre sur la majorité des Français en janvier prochain. Certes, le "Canard" est parfois pessimiste; mais il est toujours bien informé.

Or donc, si jamais vous êtes comptable et que vous vous occupez des salaires et/ou de la fiscalité au sein de votre entreprise, inutile de songer à prendre des vacances en janvier prochain - par contre, ça pourrait être le bon moment pour demander une augmentation de salaire. Car en ce fatal mois de janvier 2019, nous allons inaugurer le prélèvement à la source : l'impôt sur le revenu sera directement prélevé sur les salaires (ou les retraites), au lieu de donner lieu à des versements séparés, comme cela passait jusqu'à présent. On entend déjà les pleurs et les grincements de dents. Car si pas grand-chose n'est au point, on connaît déjà quelques-unes des caractéristiques de la bête. Finies les déclarations d'impôts? Pas du tout, il faudra continuer à les remplir comme d'habitude. Comme la mensualité d'impôt sera calculée sur le revenu perçu l'année précédente... avant déduction des abattement ou des crédits d'impôts dus aux contribuables, le prélèvement risque d'augmenter fortement, et aussi de concerner des gens qui, jusque-là, ne payaient pas d'impôts. Promis juré, tout cela sera régularisé au mois de septembre suivant. Espérons-le.

On ne voit pas très bien qui, à part les fonctionnaires de Bercy, va être gagnant dans l'affaire. L'État, une fois de plus, semble avoir choisi un logiciel de m... (ça devient une habitude), et le coût informatique du prélèvement à la source risque d'être faramineux. Enfin, dans le cas où une entreprise fait faillite avant d'avoir reversé à l'État les impôts qu'elle lui devait, les finances publiques risquent de ne jamais voir la couleur de leurs sous.

On frémit quand on pense aux bugs informatiques, erreurs diverses et retards en tout genre qui accompagneront fatalement la mise en place de ce nouveau mode de prélèvement. Après le coup de la CSG, ce n'est pas comme ça que Macron se rendra populaire auprès des classes du même nom (car bien sûr, ce sont elles qui seront le plus touchées par les éventuelles déficiences du nouveau système).

Oui mais voilà , le prélèvement à la source était voulu par ... les français ( 65% )

https://www.lesechos.fr/amp/48/2044748.php

Perso j’aime pas .

Pas compris ce qui était compliqué pour les comptables . L’etat Donne un taux , ça parait gerable non ?

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Oui mais voilà , le prélèvement à la source était voulu par ... les français ( 65% )

 

https://www.lesechos.fr/amp/48/2044748.php

 

Perso j’aime pas .

Pas compris ce qui était compliqué pour les comptables . L’etat Donne un taux , ça parait gerable non ?

 

 

J'ai fait référence aux Flics et aux soldats , en 3 ans rien n'est encore au point...Au plus cela concerne 1 million de personnes , là il s'agit de plus de 45 millions, il a fallu 7 ans pour la mise au point de la carte vitale, le budget primitif explosé de plus 40 fois, (mais ce n'était pas perdu pour tout le monde) Nous allons assisté à la même chose...

Macron hésite de plus en plus à mettre en place le fameux prélèvement à la source. Plusieurs raisons à cela, dont le manque de préparation. Il y a aussi le fait que les impôts de cette année connaissent déjà de nombreux bugs, certains contribuables se retrouvant avec des sommes à payer largement supérieures aux années précédentes. Et surtout Macron redoute l'effet psychologique qui va résulter du salaire amoindri qui apparaîtra sur les feuilles de paye. Pour toutes ces raisons, Macron se donne jusqu'au 15 septembre pour confirmer ou annuler cette réforme.

Ajoutons qu'en guise de récompense pour les efforts fournis, on va certainement virer en 2019 30.000 à 40.000 fonctionnaires du Trésor Public, qui étaient chargés jusque-là de la collecte de l'impôt sur le revenu. C'est la manière libérale de dire merci...