En fait, je suis raciste

Bonjour. Désolé pour ce titre un peu pute à  clic, mais j'avais besoin d'aller droit au but.

Je me suis rendu compte que je suis raciste.

J'avais toujours eu cette vision grossière de la réalité, où le Raciste est un homme peu éduqué, avec une vision simpliste du monde, campé sur ses préjugés, refusant d'accepter qu'un noir ou qu'un arabe mérite les mêmes droits que lui et que de toute façon, ils sont juste là pour voler nos allocs. La caricature de base, quoi.

Et puis, il y a quelques jours, mes amis et moi buvions un coup au bistrot en nous rappelant des nos années passées au lycée, et plus précisément d'un de nos documentalistes, Mr. T. Mr. T est noir, il a un accent prononcé,  et à l'époque, ça nous faisait marrer de l’imiter pour se foutre de lui. Bonne ambiance autours des bières, on se rappelle avec nostalgie de ces moments, tout ça tout ça.

Jusqu’à ce qu'une idée me traverse l'esprit: "Wow, c'était quand même vachement raciste comme truc."

L'idée est vite écartée; les racistes, ils sont cons et pas moi, donc je peux pas être raciste, pas vrai? Mais seulement, ça me reste dans la tète, cette histoire. Et petit à petit, je me rend compte que, dans la rue, j'ai tendance à repérer des personnes de couleurs. Rien de grave, je ne les dévisage pas, mais quand même. Je ne les considère pas de la même manière. Et maintenant que j'en suis conscient, ça me dérange de penser ça.

J'ai essayé de me convaincre que j'avais tort: une de mes amies est noire, et je ne l'ai jamais traité différament.

"Je ne suis pas raciste, j'ai un ami noir."

Oui, j'ai pensé ça. LE cliché raciste. Et je ne m'en suis pas tout de suite rendu compte.

Maintenant, un peu de contexte. Je viens de la campagne. Mon amie noire que j'ai mentionné, c'était la seule personne de couleur dans mon lycée. Pour moi, blanc = normal, noir ou arabe = différent, parce que toute mon enfance, ça a été le cas.

Je pensais que j'étais plus intelligent que ça, que puisque je n'étais pas la caricature de base, j'avais évité le piège.

J'avais tort, et maintenant je dois surveiller et douter de chacun de mes actes par peur de blesser quelqu’un sans le vouloir; pas par haine,mais par ignorance.

Voilà, c'était ma vie. Désolé d'avoir été aussi long sur quelque chose qui semble évident à beaucoup d'entre vous, mais j'avais besoin de le partager avec quelqu'un. Parce qu'on présente comme un problème simple et grossier est beaucoup plus subtil que ça. Tout ce que j’espère maintenant, c'est que mon histoire permettra à d'autres de ne pas tomber dans ce piège.

Et que j'arriverais à changer ma vision du monde, petit à petit.

Les vrais racistes n'ont pas d'ami ( ie ) noir ... ni de près ... ni de loin .

C'est intéressant ce que tu dis. 

Déjà une chose est sûr, tu n'as pas cette haine en toi que j'ai aperçu chez des personnes que je qualifie de racistes, puisque d'une tu te remets en question, de deux tu culpabilises au point de partager cela sur un forum et de trois tu veux changer.

Je pense que le racisme a quelque chose de bien plus violent que ce que tu décris là, il s'agit d'une manière de penser qui soumet les autres, les exclus, ça peut aller loin... Comme on en a eu l'exemple avec l'esclavages des noirs, ou même les arabes aujourd'hui.

Au début tu dis que se moquer de l'accent de ton professeur était une forme de racisme, mais au fond... Qui n'imite pas l'accent québécois, marseillais, belge, chinois, anglais simplement pour plaisanter ? Ce n'est plus vraiment du racisme, bien que ce ne sois pas non plus très bon, je ne pense pas que tu l'aurais fait ouvertement devant ton professeur avec l'intention de blesser. 

Ensuite, si tu les regardes différemment c'est peut-être simplement parce qu'en ayant grandit dans en campagne, tu n'as pas été exposé aux différentes cultures, tant que tu ne les sens pas inférieurs ou n'a pas de mauvaises intentions à leur égard, je ne pense pas que tu puisses te qualifier de raciste.

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il y a 29 minutes, Pttaat a dit :

Bonjour. Désolé pour ce titre un peu pute à  clic, mais j'avais besoin d'aller droit au but.

Je me suis rendu compte que je suis raciste.

J'avais toujours eu cette vision grossière de la réalité, où le Raciste est un homme peu éduqué, avec une vision simpliste du monde, campé sur ses préjugés, refusant d'accepter qu'un noir ou qu'un arabe mérite les mêmes droits que lui et que de toute façon, ils sont juste là pour voler nos allocs. La caricature de base, quoi.

Et puis, il y a quelques jours, mes amis et moi buvions un coup au bistrot en nous rappelant des nos années passées au lycée, et plus précisément d'un de nos documentalistes, Mr. T. Mr. T est noir, il a un accent prononcé,  et à l'époque, ça nous faisait marrer de l’imiter pour se foutre de lui. Bonne ambiance autours des bières, on se rappelle avec nostalgie de ces moments, tout ça tout ça.

Jusqu’à ce qu'une idée me traverse l'esprit: "Wow, c'était quand même vachement raciste comme truc."

L'idée est vite écartée; les racistes, ils sont cons et pas moi, donc je peux pas être raciste, pas vrai? Mais seulement, ça me reste dans la tète, cette histoire. Et petit à petit, je me rend compte que, dans la rue, j'ai tendance à repérer des personnes de couleurs. Rien de grave, je ne les dévisage pas, mais quand même. Je ne les considère pas de la même manière. Et maintenant que j'en suis conscient, ça me dérange de penser ça.

J'ai essayé de me convaincre que j'avais tort: une de mes amies est noire, et je ne l'ai jamais traité différament.

"Je ne suis pas raciste, j'ai un ami noir."

Oui, j'ai pensé ça. LE cliché raciste. Et je ne m'en suis pas tout de suite rendu compte.

Maintenant, un peu de contexte. Je viens de la campagne. Mon amie noire que j'ai mentionné, c'était la seule personne de couleur dans mon lycée. Pour moi, blanc = normal, noir ou arabe = différent, parce que toute mon enfance, ça a été le cas.

Je pensais que j'étais plus intelligent que ça, que puisque je n'étais pas la caricature de base, j'avais évité le piège.

J'avais tort, et maintenant je dois surveiller et douter de chacun de mes actes par peur de blesser quelqu’un sans le vouloir; pas par haine,mais par ignorance.

Voilà, c'était ma vie. Désolé d'avoir été aussi long sur quelque chose qui semble évident à beaucoup d'entre vous, mais j'avais besoin de le partager avec quelqu'un. Parce qu'on présente comme un problème simple et grossier est beaucoup plus subtil que ça. Tout ce que j’espère maintenant, c'est que mon histoire permettra à d'autres de ne pas tomber dans ce piège.

Et que j'arriverais à changer ma vision du monde, petit à petit.

Je crois que ce genre de constat et ensuite de questionnement, cette honnêteté envers soi, ne peuvent que porter vers l'ouverture et la bienveillance. Et nous avons tous en nous de ces "pièges"...

bienvenue 

Bon, ne te tritures pas l'esprit, tu n'es pas raciste, mais tu es tellement obsédé par cette idée que tu vois plein d'indicateurs.

Crois-moi, ces indicateurs on les a tous, c'est juste que chacun sa dose. J’espère avoir le temps d''en discuter plus en profondeur avec toi.

Je regarde Will Smith sur TFX, heureusement en supprimant beaucoup le contraste et en rajoutant de la lumière, je le vois blanc et je peux enfin rire sur ce film ! 

il y a 41 minutes, Pttaat a dit :

Bonjour. Désolé pour ce titre un peu pute à  clic, mais j'avais besoin d'aller droit au but.

Je me suis rendu compte que je suis raciste.

J'avais toujours eu cette vision grossière de la réalité, où le Raciste est un homme peu éduqué, avec une vision simpliste du monde, campé sur ses préjugés, refusant d'accepter qu'un noir ou qu'un arabe mérite les mêmes droits que lui et que de toute façon, ils sont juste là pour voler nos allocs. La caricature de base, quoi.

Et puis, il y a quelques jours, mes amis et moi buvions un coup au bistrot en nous rappelant des nos années passées au lycée, et plus précisément d'un de nos documentalistes, Mr. T. Mr. T est noir, il a un accent prononcé,  et à l'époque, ça nous faisait marrer de l’imiter pour se foutre de lui. Bonne ambiance autours des bières, on se rappelle avec nostalgie de ces moments, tout ça tout ça.

Jusqu’à ce qu'une idée me traverse l'esprit: "Wow, c'était quand même vachement raciste comme truc."

L'idée est vite écartée; les racistes, ils sont cons et pas moi, donc je peux pas être raciste, pas vrai? Mais seulement, ça me reste dans la tète, cette histoire. Et petit à petit, je me rend compte que, dans la rue, j'ai tendance à repérer des personnes de couleurs. Rien de grave, je ne les dévisage pas, mais quand même. Je ne les considère pas de la même manière. Et maintenant que j'en suis conscient, ça me dérange de penser ça.

J'ai essayé de me convaincre que j'avais tort: une de mes amies est noire, et je ne l'ai jamais traité différament.

"Je ne suis pas raciste, j'ai un ami noir."

Oui, j'ai pensé ça. LE cliché raciste. Et je ne m'en suis pas tout de suite rendu compte.

Maintenant, un peu de contexte. Je viens de la campagne. Mon amie noire que j'ai mentionné, c'était la seule personne de couleur dans mon lycée. Pour moi, blanc = normal, noir ou arabe = différent, parce que toute mon enfance, ça a été le cas.

Je pensais que j'étais plus intelligent que ça, que puisque je n'étais pas la caricature de base, j'avais évité le piège.

J'avais tort, et maintenant je dois surveiller et douter de chacun de mes actes par peur de blesser quelqu’un sans le vouloir; pas par haine,mais par ignorance.

Voilà, c'était ma vie. Désolé d'avoir été aussi long sur quelque chose qui semble évident à beaucoup d'entre vous, mais j'avais besoin de le partager avec quelqu'un. Parce qu'on présente comme un problème simple et grossier est beaucoup plus subtil que ça. Tout ce que j’espère maintenant, c'est que mon histoire permettra à d'autres de ne pas tomber dans ce piège.

Et que j'arriverais à changer ma vision du monde, petit à petit.

Je te comprends. J’ai un peu la même logique que toi en venant sur ce forum. Pour moi jeune = normal, vieux = débris.

Cela ne m’empêche pas d’avoir un ami vieux. Il me sert de marche pieds pour monter dans mon 4x4.

Et sinon, je trouve ça courageux d’admettre publiquement que tu es bête. Sur ce forum, pas besoin de le crier haut et fort, ça se remarque vite.

Le plus dommageable dans l' affaire sera que bien souvent la haine des autres couvrira celle que l' on porte contre soi-même...

Pas d'inquiétude ô initiateur de ce topic, nous sommes tous comme tu le décris à un niveau ou à un autre. Toutes les expériences qui ont été menées ont prouvé que les préjugés sont si profondément ancrés en nous qu'ils nous concernent tous (sauf cas pathologiques). Qu'on soit noir, blanc, jaune ou arabe d'ailleurs.

Le problème c'est que cela met au jour deux grosses escroqueries : la première escroquerie est celle de l'antiracisme à sens unique (qui voudrait nier l'existence du racisme anti-blanc par exemple), mais même l'idée qu'il y aurait d'un côté les blancs racistes et de l'autre ceux qui ne le seraient pas (typiquement les gens de la bonne gauche quoi )

Bien au contraire, nous savons dorénavant que les plus farouches des antiracistes ont très probablement quelque chose à se reprocher de l'ordre du racisme contre quoi ils luttent (sans pouvoir jamais vraiment s'en défaire). Les véritables racistes, ou disons ceux qui méritent véritablement l'opprobre habituellement associée à cet adjectif, ne sont que ceux qui sont les plus indulgents envers eux-mêmes sur ces questions là.

il y a 53 minutes, S.A.S a dit :

Les vrais racistes n'ont pas d'ami ( ie ) noir ... ni de près ... ni de loin .

 

 

Non ce n'est pas vrai.

Pour moi le racisme commence au moment ou fille laide veut de toi et à cause du physique, je la méprise

il y a 1 minute, hanss a dit :

Non ce n'est pas vrai.

Alors ce ne sont pas de vrais amis ... mais des hypocrites .

il y a une heure, Pttaat a dit :

Bonjour. Désolé pour ce titre un peu pute à  clic, mais j'avais besoin d'aller droit au but.

Je me suis rendu compte que je suis raciste.

J'avais toujours eu cette vision grossière de la réalité, où le Raciste est un homme peu éduqué, avec une vision simpliste du monde, campé sur ses préjugés, refusant d'accepter qu'un noir ou qu'un arabe mérite les mêmes droits que lui et que de toute façon, ils sont juste là pour voler nos allocs. La caricature de base, quoi.

Et puis, il y a quelques jours, mes amis et moi buvions un coup au bistrot en nous rappelant des nos années passées au lycée, et plus précisément d'un de nos documentalistes, Mr. T. Mr. T est noir, il a un accent prononcé,  et à l'époque, ça nous faisait marrer de l’imiter pour se foutre de lui. Bonne ambiance autours des bières, on se rappelle avec nostalgie de ces moments, tout ça tout ça.

Jusqu’à ce qu'une idée me traverse l'esprit: "Wow, c'était quand même vachement raciste comme truc."

L'idée est vite écartée; les racistes, ils sont cons et pas moi, donc je peux pas être raciste, pas vrai? Mais seulement, ça me reste dans la tète, cette histoire. Et petit à petit, je me rend compte que, dans la rue, j'ai tendance à repérer des personnes de couleurs. Rien de grave, je ne les dévisage pas, mais quand même. Je ne les considère pas de la même manière. Et maintenant que j'en suis conscient, ça me dérange de penser ça.

J'ai essayé de me convaincre que j'avais tort: une de mes amies est noire, et je ne l'ai jamais traité différament.

"Je ne suis pas raciste, j'ai un ami noir."

Oui, j'ai pensé ça. LE cliché raciste. Et je ne m'en suis pas tout de suite rendu compte.

Maintenant, un peu de contexte. Je viens de la campagne. Mon amie noire que j'ai mentionné, c'était la seule personne de couleur dans mon lycée. Pour moi, blanc = normal, noir ou arabe = différent, parce que toute mon enfance, ça a été le cas.

Je pensais que j'étais plus intelligent que ça, que puisque je n'étais pas la caricature de base, j'avais évité le piège.

J'avais tort, et maintenant je dois surveiller et douter de chacun de mes actes par peur de blesser quelqu’un sans le vouloir; pas par haine,mais par ignorance.

Voilà, c'était ma vie. Désolé d'avoir été aussi long sur quelque chose qui semble évident à beaucoup d'entre vous, mais j'avais besoin de le partager avec quelqu'un. Parce qu'on présente comme un problème simple et grossier est beaucoup plus subtil que ça. Tout ce que j’espère maintenant, c'est que mon histoire permettra à d'autres de ne pas tomber dans ce piège.

Et que j'arriverais à changer ma vision du monde, petit à petit.

Le racisme, c'est la haine d'une personne en raison de sa couleur, c'est pas le fait de faire des blagues, de considérer que le multiculturalisme est dysfonctionnel, de ne pas aimer les racailles ou de rigoler de l'accent d'un noir (ou d'un québécois, d'un belge, d'un suisse, etc) - Si pour toi, blanc = normal c'est parce que tu es blanc et qu'il est normal pour toi de voir des gens qui te ressemblent (voir le passage où j'explique que le multiculturalisme est dysfonctionnel) .

Le piège dans lequel tu tombes, ça n'est pas celui du racisme, c'est celui des fanatiques puritains de type SJW qui sont perpétuellement dans l'auto-flagellation tout en vantant les mérites du communautarisme lorsqu'il est d'une couleur différente de la leur.

Bonsoir.

Est-ce raciste de dire qu'un gris est gros, qu'un roux est roux, qu'un curé est pédophile ? Non. Ce ne sont que des faits.

Est-ce raciste de constater qu'un belge a un accent ? qu'un Japonais parlant anglais est rigolo ? Non, et les imiter est de l'humour.

Sans haine ni ressenti négatif, tout le reste semble bien naturel.

A+

il y a une heure, Pttaat a dit :

Bonjour. Désolé pour ce titre un peu pute à  clic, mais j'avais besoin d'aller droit au but.

Je me suis rendu compte que je suis raciste.

J'avais toujours eu cette vision grossière de la réalité, où le Raciste est un homme peu éduqué, avec une vision simpliste du monde, campé sur ses préjugés, refusant d'accepter qu'un noir ou qu'un arabe mérite les mêmes droits que lui et que de toute façon, ils sont juste là pour voler nos allocs. La caricature de base, quoi.

Et puis, il y a quelques jours, mes amis et moi buvions un coup au bistrot en nous rappelant des nos années passées au lycée, et plus précisément d'un de nos documentalistes, Mr. T. Mr. T est noir, il a un accent prononcé,  et à l'époque, ça nous faisait marrer de l’imiter pour se foutre de lui. Bonne ambiance autours des bières, on se rappelle avec nostalgie de ces moments, tout ça tout ça.

Jusqu’à ce qu'une idée me traverse l'esprit: "Wow, c'était quand même vachement raciste comme truc."

L'idée est vite écartée; les racistes, ils sont cons et pas moi, donc je peux pas être raciste, pas vrai? Mais seulement, ça me reste dans la tète, cette histoire. Et petit à petit, je me rend compte que, dans la rue, j'ai tendance à repérer des personnes de couleurs. Rien de grave, je ne les dévisage pas, mais quand même. Je ne les considère pas de la même manière. Et maintenant que j'en suis conscient, ça me dérange de penser ça.

J'ai essayé de me convaincre que j'avais tort: une de mes amies est noire, et je ne l'ai jamais traité différament.

"Je ne suis pas raciste, j'ai un ami noir."

Oui, j'ai pensé ça. LE cliché raciste. Et je ne m'en suis pas tout de suite rendu compte.

Maintenant, un peu de contexte. Je viens de la campagne. Mon amie noire que j'ai mentionné, c'était la seule personne de couleur dans mon lycée. Pour moi, blanc = normal, noir ou arabe = différent, parce que toute mon enfance, ça a été le cas.

Je pensais que j'étais plus intelligent que ça, que puisque je n'étais pas la caricature de base, j'avais évité le piège.

J'avais tort, et maintenant je dois surveiller et douter de chacun de mes actes par peur de blesser quelqu’un sans le vouloir; pas par haine,mais par ignorance.

Voilà, c'était ma vie. Désolé d'avoir été aussi long sur quelque chose qui semble évident à beaucoup d'entre vous, mais j'avais besoin de le partager avec quelqu'un. Parce qu'on présente comme un problème simple et grossier est beaucoup plus subtil que ça. Tout ce que j’espère maintenant, c'est que mon histoire permettra à d'autres de ne pas tomber dans ce piège.

Et que j'arriverais à changer ma vision du monde, petit à petit.

C'est trés bien de s'en rendre compte, tu peux considérer Que noirs et arabes sont différents d'une certaine manière Et c'est un peu vrai quoiqu'on en dise : On a pas eu la même éducation, le même vécu, la meme facon de manger, de cuisiner de célébrer les mariages la même relation avec les parents etc etc... mais Il n'y a rien d'insurmontable. 

il y a 5 minutes, S.A.S a dit :

Alors ce ne sont pas de vrais amis ... mais des hypocrites .

Non tu peux etre ami Avec un noir Parce que tu as appris à le connaître Que tu as des affinités avec celui là Mais avoir peur des autres ou avoir des prejugés.

il y a 3 minutes, hanss a dit :

C'est trés bien de s'en rendre compte, tu peux considérer Que noirs et arabes sont différents d'une certaine manière Et c'est un peu vrai quoiqu'on en dise : On a pas eu la même éducation, le même vécu, la meme facon de manger, de cuisiner de célébrer les mariages la même relation avec les parents etc etc... mais Il n'y a rien d'insurmontable. 

Non tu peux etre ami Avec un noir Parce que tu as appris à le connaître Que tu as des affinités avec celui là Mais avoir peur des autres ou avoir des prejugés.

Tu as raison hanss ... mais avoir peur ce n'est pas être raciste ; c'est juste la peur de la différence de l'autre .

Le vrai racisme c'est une haine viscérale ... c'est une haine farouche qui n'accorde aucun pardon .

il y a 7 minutes, S.A.S a dit :

Tu as raison hanss ... mais avoir peur ce n'est pas être raciste ; c'est juste la peur de la différence de l'autre.

Le vrai racisme c'est une haine viscérale ... c'est une haine farouche qui n'accorde aucun pardon .

+1

Le racisme aura fini par désigner "par extension" toute une famille de comportements comme la peur, l'essentialisme, les préjugés, etc.. etc.. si bien qu'on aura presque vidé ce mot de sa substance qui était à l'origine celle que tu décris ici : la haine en raison de la couleur de peau.

Parce que si le racisme n'est que le fait d'avoir des préjugés ou d'essentialiser un groupe, alors il nous concerne tous, le cerveau humain étant une véritable machine à généralisation abusive et à stéréotypes. C'est tellement ancré en nous que c'est automatique et qu'on se fait tous piéger, consciemment ou (le plus souvent) inconsciemment.

Salut,

Il y a 1 heure, Pttaat a dit :

Et que j'arriverais à changer ma vision du monde, petit à petit.

Tu avais le choix entre 2 alternatives, changer le monde ou te changer toi, et je t'annonce que tu as choisis, la plus difficile.

Bon courage.