Macron souhaiterait la fin du mythe de l'université pour tous

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Dans une interview au Point, le président indique que l'université n'est pas «la solution pour tout le monde» et évoque la fin de l'admission par tirage au sort.

S'agit-il pour lui de relancer une polémique sur la sélection à l'université? Emmanuel Macron se prononcerait pour «la fin du mythe de l'accès à l'université pour tous», selon TF1. Dans une interview à paraître ce jeudi dans Le Point, le Président indique dans une phrase un peu provocatrice: «Nous ferons en sorte que l'on arrête de faire croire à tout le monde que l'université est la solution pour tout le monde. Et on ne tirera plus les gens au sort». De fait la ministre de l'Enseignement supérieur a pour feuille de route de trouver une alternative au tirage au sort dans les universités d'ici cet automne. Il s'agit de faire vite alors que le tirage au sort était encore utilisé ces derniers mois à l'entrée de filières très demandées comme la première année de staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou de psychologie. Pour le gouvernement, tout doit être acté cet automne, avant janvier, date à laquelle les lycéens commencent à s'inscrire sur le portail admission post-bac (APB), le logiciel qui les affecte dans l'enseignement supérieur.

source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/08/30/01016-20170830ARTFIG00337-emmanuel-macron-souhaiterait-la-fin-du-mythe-de-l-universite-pour-tous.php

Jerry. Voilà que cette bande de nantis, qui a bénéficié d'une scolarité payée rubis sur l'ongle ou par la famille ou par l'Etat (coucou les anciens Enarques !) viens nous expliquer qu'il faut restreindre le nombre d'étudiant, donc restreindre l'accès au savoir critique d'une partie de notre population. Jerry, certes, mais là Jean-pleure... 

Il y a trop de diplômés qui sortent de certaines filières par rapport à la demande ? C'est un problème d'orientation, c'est également un problème de mentalité du monde du travail, qui demande aux diplômés de rester dans leur stricte domaine d'étude une fois le diplôme en poche, cassant les éventuels projets alternatifs et ne prenant pas en compte les éventuelles autres capacités des nouveaux diplômés. Là encore, néanmoins, l'université pèche dans  sa préparation à ce monde du travail : sortant de Master histoire, je me suis retrouvé gros Jean comme devant quand on m'a opposé à mes demandes de travail en entreprise (les études d'histoire m'avaient également permis d'acquérir de notables compétences en langues étrangères) le fait que je n'avais pas préparé de "projet professionnel". Je ne savais pas ce qu'était cette merde. L'université ne nous y a jamais préparé. C'est un point qui confine à cet immobilisme dans la qualification. 

Du coup, tant pis pour Disneyland, mes compétences en LV auront servi la fonction publique. 

Après, je parle de cloisonnement spécifiquement français... Mais c'est vrai que la différence avec les autres pays, asiatiques ou anglosaxons, c'est qu'eux n'ont pas les Grandes Ecoles, ces saletés au service de la reproduction sociale qui préparent mille fois mieux à ce monde de requins que l'université. A l'université la recherche, aux grandes écoles une préparation aux petits ognons pour le monde pro. Je s'rais ministre que je te renverrais ces grandes écoles dans le giron de l'université à coups de pompes dans le derrière. Ces écoles, leur personnel et les subventions dont elles bénéficient (coucou science-po et re-coucou Ena). 

Vouloir limiter à la base l'accès à l'enseignement supérieur est juste idéologiquement sale. J'espère que les gens de gauche qui ont voté Macron sont content. 

Quand on voit le nombre astronomique de personnes inscrites en facs de sociologie, psychologie et autres joyeusetés des sciences sociales, on se dit que bien sûr il faudrait des quotas à l'entrée. Mais le vrai probleme c'est qu'il n'y a plus de boulot pour tout le monde et qu'avec une classe d'âge à 90% diplômée du bac, il faut bien caser tous ces rêveurs...

60% des inscrits en première année ne passent pas en deuxième année. C'est dramatique pour certains qui arrêtent là leurs études. Il y a peut être quelque chose à faire quand même. 

Il y a 4 heures, PLS maker a dit :

 

Le tirage au sort est le plus injuste possible. L'excellence a aussi un sens et doit être récompensée par une affectation prioritaire au choix de la filière de l'étudiant. Quel gâchis et perte de temps pour ceux qui s'investissent à l'aube d'une carrière et qui se retrouve sur un strapontin d'une FAC surchargée.

Qu'il retroussent leurs manches et qu'ils aillent bosser, il y a des métiers en manquent de bras , au lieu de se coller le cul sur les bancs de la fac pour faire croire qu'ils planchent sur leurs destinées, la moitié là dedans ont pas leurs places à prendre, on n'en fait que des assistés après 

Il y a 4 heures, PLS maker a dit :

 

Vouloir limiter à la base l'accès à l'enseignement supérieur est juste idéologiquement sale. J'espère que les gens de gauche qui ont voté Macron sont content. 

C'est sans doute bien mieux d'envoyer tout le monde à l'Uni, qu'on en aie les capacités ou non.... C'est un détail. 

J'ai jamais compris ça, à la base je pensais naïvement que s'il y avait autant d'étudiants en France c'était uniquement pour faire baisser quelque peu les chiffres du chômage...

Quand je compare avec ici, où une bonne partie des élèves partent en apprentissage après l'école obligatoire et s'en sortent plutôt bien quitte à faire une matu pendant ou après l'apprentissage, avec la France où on peut se taper je ne sais combien d'années d'études pour rien au bout, ben je me dis que ça ne peut pas être une mauvaise mesure.

Pour une fois je ne donne pas tort à Macron. L'université pour tous, c'est une illusion qui date de l'époque de Mitterrand, et dont le but essentiel est de planquer des gens qui autrement seraient au chômage.

Il y a 1 heure, Jaxx a dit :

Quand on voit le nombre astronomique de personnes inscrites en facs de sociologie, psychologie et autres joyeusetés des sciences sociales, on se dit que bien sûr il faudrait des quotas à l'entrée. Mais le vrai probleme c'est qu'il n'y a plus de boulot pour tout le monde et qu'avec une classe d'âge à 90% diplômée du bac, il faut bien caser tous ces rêveurs...

Pourquoi toujours considérer que l'Université prépare à exercer un emploi ?
Ne peut-on, en principe, fréquenter l'Université pour sa seule culture personnelle ?

Il y a 1 heure, Scrongneugneu a dit :

Quel gâchis et perte de temps pour ceux qui s'investissent à l'aube d'une carrière et qui se retrouve sur un strapontin d'une FAC surchargée.

On n'a qu'à supprimer les Grandes Ecoles, comme ça, tout le monde à la fac, qui retrouvera en même temps tous ses moyens pour fonctionner normalement.  Et pas d'APB à la con. 

il y a 47 minutes, Erneste a dit :

C'est sans doute bien mieux d'envoyer tout le monde à l'Uni, qu'on en aie les capacités ou non.... C'est un détail.

Ceux qui vont à l'université sont déjà ceux qui en ont la capacité : il faut être titulaire du baccalauréat, premier examen universitaire, pour y accéder. 

il y a une heure, PINOCCHIO a dit :

Qu'il retroussent leurs manches et qu'ils aillent bosser, il y a des métiers en manquent de bras , au lieu de se coller le cul sur les bancs de la fac pour faire croire qu'ils planchent sur leurs destinées, la moitié là dedans ont pas leurs places à prendre, on n'en fait que des assistés après 

Tu as entièrement raison mais d'un autre côté nos dirigeants actuels font tout ce qu'ils peuvent pour dissuader les jeunes de s'investir dans un métier manuel souvent synonyme de pénibilité en reculant sans cesse l'âge de la retraite qui finira à terme à 65 ans. Quel jeune va avoir envie de rentrer chez un patron à 17 ans pour y apprendre des métiers aussi durs que couvreur.... Maçon... chaudronnier.. etc en sachant dès le départ qu'ils n'iront pas au bout de leur carrière qui devra durer 50 ans et qu'ils connaitront la misère une fois vieux ??? Qu'on le veuille ou non l'apprentissage donne accès aux métiers certes nobles, utiles et recherchés mais pénibles et méprisés par nos élites alors que l'université donne accès aux métiers les mieux rémunérés et les moins pénibles physiquement qui permettent donc de pouvoir travailler plus longtemps pour aller au terme de sa carrière et répondre à la nouvelle donne pour faire valoir ses droits à la retraite. Si je sortais de l'école aujourd'hui en sachant ce que je sais... j'essaierai moi aussi de tenter ma chance pour accéder à un " bon métier " qualifié... convoité et bien rémunéré qui exige de passer par l'université.Une fois de plus ce sont nos politiques et leur incompétence qui au lieu de régler les problèmes les provoquent !!!!

il y a 9 minutes, PLS maker a dit :

 

Ceux qui vont à l'université sont déjà ceux qui en ont la capacité : il faut être titulaire du baccalauréat, premier examen universitaire, pour y accéder. 

Euh, c'est quoi le pourcentage de gens qui obtiennent leur BAC ? 

Alors soit vous être un peuple très largement plus intelligent que le reste du monde, soit faut être un peu sérieux.... 

il y a 3 minutes, LAKLAS a dit :

et qu'ils connaitront la misère une fois vieux ???

Euh... Je connais beaucoup d'artisans assis sur un gros tas de billets comme je n'en aurai jamais hein... 

il y a 12 minutes, PLS maker a dit :

Ceux qui vont à l'université sont déjà ceux qui en ont la capacité : il faut être titulaire du baccalauréat, premier examen universitaire, pour y accéder. 

Pourquoi 60% échouent à passer en deuxième année alors ? Il y a un problème...

à l’instant, January a dit :

Euh... Je connais beaucoup d'artisans assis sur un gros tas de billets comme je n'en aurai jamais hein... 

 

Tous les apprentis ne font pas des artisans... la plupart restent ouvriers toute leur vie. Ce sont souvent de très bons professionnels qui font du très bon boulot mais qui sont nuls en gestion comptable. Beaucoup essaient de monter leur propre affaire mais bouffent la grenouille comme on dit et remettent leur bleu..!!! Pas facile d'être au top à tous les niveaux. Doit t'on pour autant mépriser les bons professionnels mais nuls en compta ????

Dans ma famille aucun est allé a la fac et tous on même leur logement avant 30 ans .

y a peut être quelque chose à faire quand même. 

Il y a deux problèmes : l'orientation et la préparation. Résumable donc au problème du lien entre lycée et université. 

L'orientation fait défaut dans la mesure où pas mal d'élèves qui arrivent sur les bancs de la fac ne savent pas forcément ce que concrêtement on attendra d'eux avant les premiers cours. C'est juste dramatique de se retrouver en fac d'histoire en croyant qu'on va commencer par l'égypte antique pour terminer en troisième année par la période contemporaine... ou en découvrant qu'il y a des maths en psycho... ou que le seul débouché des études de lettres est le professorat (ou la recherche). La qualité de l'information dépend encore trop de la volonté des collègues et de la spontanéité des gamins dans leur démarche pour s'en renseigner. 

Côté préparation, là encore, rien de bien glorieux. Il y a un fossé pédagogique absolument immense entre le lycée et l'université, et ceux dans toutes les facs dans lesquels je suis passé. Et les étudiants les moins biens outillés se prennent ce fossé en plein dans la tronche. Une pensée pour une camarade de première année d'histoire, bachelière de feue la filière STG, qui malgré toute les efforts déployés, a terminé son année à 5/20, parce que le lycée ne lui a jamais permis d'apprendre à écrire une composition comme on en demande à la fac (c'est pour ça, quand je vois des forumeurs comme scrogneugneu qui m'oppose "l'excellence", je ris : une élève comme celle-ci qui a pourtant échoué a déployé des efforts phénoménaux, comme certains n'en fourniront jamais, pour tenter de rattraper son retard, mais l'ascenseur social était déjà plusieurs étages plus loin... elle voulait devenir prof d'histoire, elle s'est redirigé vers la petite enfance : elle n'a pourtant aucunement démérité, et elle est loin d'être la seule à se retrouver devant ce malentendu).

Par ailleurs, si un professeur de lycée est sélectionné sur ses qualifications pédagogiques, ce n'est pas, mais alors pas du tout forcément le cas des professeurs à l'université. Ca n'aide en rien ceux qui ont des difficultés, et le nombre d'élèves en difficulté achève de les enfoncer. Là c'est également un problème d'organisation de l'enseignement supérieur : il y a encore trop de facs qui laissent les cours de première année à des doctorants et des vacataires, les professeurs chevronnés s'arrogeant les cours de troisième année, histoire de repérer de futurs potentiels doctorants à prendre sous leur aile. J'ai connu ça en fac de chinois, c'était absolument rédhibitoire. 

Bref, le problème de l'échec à l'université n'a rien, absolument rien à voir avec le nombre d'étudiants qui y entrent. Les problèmes demeureront identiques avec moins d'étudiants. On est là face à une élitisation de l'enseignement supérieur. 

il y a 1 minute, LAKLAS a dit :

Tous les apprentis ne font pas des artisans... la plupart restent ouvriers toute leur vie. Ce sont souvent de très bons professionnels qui font du très bon boulot mais qui sont nuls en gestion comptable. Beaucoup essaient de monter leur propre affaire mais bouffent la grenouille comme on dit et remettent leur bleu..!!! Pas facile d'être au top à tous les niveaux. Doit t'on pour autant mépriser les bons professionnels mais nuls en compta ????

C'est vrai. 

C'est à dire qu'ici il y a une manne de ce côté-là, à cause de la frontière et des prix très élevés. C'est rare de trouver un charpentier ou un électricien (s'il est capable bien entendu) qui gagne moins de 2000 euros/mois au bout d'un an de boîte. 

Un bon mécano par ici se paie entre 2 et 3000. Il n'y en a pas. Et je te parle pas gens qui sont dans la maintenance numérique et robotique... En dessous de 3000 ceux-là, pas la peine. Et ces gens-là ont choisi des filières pro. Comme on ne trouve personne à embaucher, on est obligé de sous-traiter. Et bien la maintenance numérique, c'est 1200 euros/jour. Le plus cher que j'ai vu, c'est une maintenance sur une broche de centre (marque luxueuse, japonaise, tout le monde aura compris pour ceux qui sont du métier) : 270 euros/heure (hors déplacement bien sûr). 

il y a 4 minutes, holdman a dit :

>Dans ma famille aucun est allé a la fac et tous on un travail ,mes enfants on même leur logement et ça avant 30 ans .

Donne nous ton secret mon brave.. on ne doit pas vivre dans le même monde !!! Des fils à papa peut être ???? 

il y a 3 minutes, January a dit :

C'est vrai. 

C'est à dire qu'ici il y a une manne de ce côté-là, à cause de la frontière et des prix très élevés. C'est rare de trouver un charpentier ou un électricien (s'il est capable bien entendu) qui gagne moins de 2000 euros/mois au bout d'un an de boîte. 

Un bon mécano par ici se paie entre 2 et 3000. Il n'y en a pas. Et je te parle pas gens qui sont dans la maintenance numérique et robotique... En dessous de 3000 ceux-là, pas la peine. Et ces gens-là ont choisi des filières pro. Comme on ne trouve personne à embaucher, on est obligé de sous-traiter. Et bien la maintenance numérique, c'est 1200 euros/jour. Le plus cher que j'ai vu, c'est une maintenance sur une broche de centre (marque luxueuse, japonaise, tout le monde aura compris pour ceux qui sont du métier) : 270 euros/heure (hors déplacement bien sûr). 

Des salaires comme ça par chez moi ça n'existe pas.... !!! Un bon OHQ avec 20 ans d'expérience c'est 1600€ net au Max !!

il y a 5 minutes, LAKLAS a dit :

Donne nous ton secret mon brave.. on ne doit pas vivre dans le même monde !!! Des fils à papa peut être ???? 

Des salaires comme ça par chez moi ça n'existe pas.... !!! Un bon OHQ avec 20 ans d'expérience c'est 1600€ net au Max !!

 

Je sais. Et c'est pour ça que je sais aussi que mon œil n'est pas toujours très objectif. Ici, tout le monde tente d'aller bosser en Suisse, alors si les employeurs veulent embaucher et retenir de bons éléments, ils les paient, il n'y a que ça... 

Il y a 6 heures, PLS maker a dit :

source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/08/30/01016-20170830ARTFIG00337-emmanuel-macron-souhaiterait-la-fin-du-mythe-de-l-universite-pour-tous.php

Jerry. Voilà que cette bande de nantis, qui a bénéficié d'une scolarité payée rubis sur l'ongle ou par la famille ou par l'Etat (coucou les anciens Enarques !) viens nous expliquer qu'il faut restreindre le nombre d'étudiant, donc restreindre l'accès au savoir critique d'une partie de notre population. Jerry, certes, mais là Jean-pleure... 

Il y a trop de diplômés qui sortent de certaines filières par rapport à la demande ? C'est un problème d'orientation, c'est également un problème de mentalité du monde du travail, qui demande aux diplômés de rester dans leur stricte domaine d'étude une fois le diplôme en poche, cassant les éventuels projets alternatifs et ne prenant pas en compte les éventuelles autres capacités des nouveaux diplômés. Là encore, néanmoins, l'université pèche dans  sa préparation à ce monde du travail : sortant de Master histoire, je me suis retrouvé gros Jean comme devant quand on m'a opposé à mes demandes de travail en entreprise (les études d'histoire m'avaient également permis d'acquérir de notables compétences en langues étrangères) le fait que je n'avais pas préparé de "projet professionnel". Je ne savais pas ce qu'était cette merde. L'université ne nous y a jamais préparé. C'est un point qui confine à cet immobilisme dans la qualification. 

Du coup, tant pis pour Disneyland, mes compétences en LV auront servi la fonction publique. 

Après, je parle de cloisonnement spécifiquement français... Mais c'est vrai que la différence avec les autres pays, asiatiques ou anglosaxons, c'est qu'eux n'ont pas les Grandes Ecoles, ces saletés au service de la reproduction sociale qui préparent mille fois mieux à ce monde de requins que l'université. A l'université la recherche, aux grandes écoles une préparation aux petits ognons pour le monde pro. Je s'rais ministre que je te renverrais ces grandes écoles dans le giron de l'université à coups de pompes dans le derrière. Ces écoles, leur personnel et les subventions dont elles bénéficient (coucou science-po et re-coucou Ena). 

Vouloir limiter à la base l'accès à l'enseignement supérieur est juste idéologiquement sale. J'espère que les gens de gauche qui ont voté Macron sont content. 

Centriste par hérédité et conviction des décennies mais ayant voté Macron au 2ème tour par peur, oui je commence a avoir honte de l'avoir fait

@ Laklas, non moi même je suis ancien ouvrier ,mes enfants on été élevé correctement ,2 on un bac pro ils sont mariés et on faits construire par leur propre moyens par leur travail ;ils on pas déconnés dans leur vie ils avait l'exemple a la maison .