se préparer à la mort

Il y a des jeunes qui se préparent à mourir

Qui se battent comme des lions, et néanmoins préparent leur départ pour ne pas laisser leur famille dans les problèmes. Qui savent dire leur amour à ceux qu' ils aiment, pour adoucir leur chagrin...

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Pourriez-vous en dire plus?

Oui...Rendez vous en MP.

Pour avoir été plusieurs fois opérée,je crains d'avoir à être longuement rapetassée et donc d'avoir une agonie prolongée ou durant plusieurs mois.si elle doit arriver que ça se passe vite!Donc je suppose que je devrais faire un papier que j'aurais dans mon portefeuille stipulant que je ne veux pas d'acharnement thérapeutique.Par contre je n'aimerais pas qu'on donne ms organes car leur prélèvement serait encore source de souffrance et rien ne prouve que le corps ne souffre pas encore quand il est déconnecté.

Non, il ne souffre pas car, j'ai lu quelque part, que le donneur d'organes recois des relaxants musculaires et des analgésiques... mais que c'est une boucherie!

Il y a un site quelque part sur internet, qui décrit excatement comment ca se passe. depuis que j'ai lu ce texte, je ne suis plus donneuse d'organes.

Le prélèvement d'organes se fait à quel moment? A la constatation de la mort cérébrale? Mais si le cerveau est mort, aucune douleur n'est possible si? Avec la mort cérébrale, les agressions subies par les autres organes sont identiques à celles d'une anesthésie générale : sans douleur, sans souffrance. Ou me trompe-je?

C'est pas de la mort qu'il faut avoir peur. C'est de ne pas vivre. Se preparer à la mort, c'est accomplir ce qu'on peut, et toujours faire comme le dit la chanson, comme si on etait partis pour rester.

Faut-il jeter des journaux intimes, de vieux écrits, et des textes contenant des informations pouvant soit faire du mal aux autre — soit se retourner contre nous? - Je me pose souvent la question. En principe un mort n'en a cure; mais utiliser ça comme excuse pour ne pas y réfléchir serait égoïste. Lorsque l'on a des raisons de penser que la mort va bientôt venir (âge, maladie), l'on peut s'y pencher, mais comme la mort ne vient pas toujours en tapotant à la porte, ne faudrait-il pas, régulièrement, brûler certains vieux papiers?

Ce serait effectivement la sagesse.

Ce que je vais dire va peut etre paraitre bizarre, mais perso la mort je l'attend. J'ai 33 ans, je sais que je vivrais pas vieux mais je m'"en fous. Je veux dire par la que depuis que je suis né, je suis condamné a mort. On est tous deja des hommes morts a la naissance. Si la mort pouvait etre évité, ça m'inquièterais mais la, on va tous y passer donc bon j'attend mon heure.

33 ans,l'âge du Christ à la sienne!Je me suis souvent demandé pourquoi cetaines personnes avec lesquelles j'ai parlé ont une sorte de prescience de leur fin...

moi je suis un dingue , mort = repos éternel , donc intéressant ...... bref

J'ai failli mourir quatre fois à l'âge adulte : deux bronchites mal soignées (direct CHU); un arbre qui est tombé à 10 cms de moi; et un fada qui foncait sur ma voiture (coup d'accclérateur au dernier moment.

Je suis entrainé.

La Mort, c'est le repos. Ca fera du bien après 55 ans d'une vie plus merdique que moins. Mais il y a pire.

Trois boites de cachets et une bouteille de whisky; et basta !

Pour l'avoir vécu de prés, on ne s'y prépare pas..Elle arrive ou non et ça peut être un moment delicieux( mon cas...) ou pire.

Raconte l'abbé stp...

Le prélèvement d'organes se fait à quel moment? A la constatation de la mort cérébrale? Mais si le cerveau est mort, aucune douleur n'est possible si? Avec la mort cérébrale, les agressions subies par les autres organes sont identiques à celles d'une anesthésie générale : sans douleur, sans souffrance. Ou me trompe-je?

J'aime bien qu'on ne réponde pas à mes questions. Et c'est pour ça que je les pose d'ailleurs : pour qu'on n'y réponde pas.

Je travaillè dans une unité de fin de vie...Et plus que majoritairement et je ne m'explique pas pourquoi, les dernières semaines de leurs vies, les gens ne pensent pas qu'ils vont mourir..Bien souvent en phase terminale d'un cancer et dans un état pitoyable, ils sont persuadés qu'ils vont s'en sortir..Seul, quelques personnes sont tout à fait conscients qu'ils vont mourir.....

Je pense que notre cerveau met en place des systèmes de défenses oû alors y a t il des substances dans les chimios de confort.....

Pour avoir été plusieurs fois opérée,je crains d'avoir à être longuement rapetassée et donc d'avoir une agonie prolongée ou durant plusieurs mois.si elle doit arriver que ça se passe vite!Donc je suppose que je devrais faire un papier que j'aurais dans mon portefeuille stipulant que je ne veux pas d'acharnement thérapeutique.Par contre je n'aimerais pas qu'on donne ms organes car leur prélèvement serait encore source de souffrance et rien ne prouve que le corps ne souffre pas encore quand il est déconnecté.

Je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse être contre le don d'organe alors que quand on est mort, la viande pourrie...De toute façon si ça doit faire mal, la pourriture fait bigrement souffrir..Quand on voit certains gros diabétiques qui pourrissent des pieds....

La mort n'est pas une fin mais un commencement. On retourne à son essence qui est paix et sérénité.

Toutes personnes qui ont approché la mort eux le savent deja et souvent ils n'ont plus peur de la mort.

C'est l'ego qui a peur de la mort, pas notre être.

L'ego est un imposteur et un trouillard.

Vous n'avez pas vu beaucoup de fin de vie...pour en voir pas mal, beaucoup de gens jusqu'au tout dernier souffle, ont une peur panique de la mort....

Peut être que les croyants partent plus facilement, mais pas sûre ...

Ce que je vais dire va peut etre paraitre bizarre, mais perso la mort je l'attend. J'ai 33 ans, je sais que je vivrais pas vieux mais je m'"en fous. Je veux dire par la que depuis que je suis né, je suis condamné a mort. On est tous deja des hommes morts a la naissance. Si la mort pouvait etre évité, ça m'inquièterais mais la, on va tous y passer donc bon j'attend mon heure.

J'étais comme vous.Je pensais ne pas dépasser l'âge de trente ans..

Aujourd'hui, â 60 ans, j'apprécie de plus en plus la vie.Et ça me fera bigrement "chier" de partir....

Très longue et belle vie à vous....

... je ne m'explique pas pourquoi, les dernières semaines de leurs vies, les gens ne pensent pas qu'ils vont mourir..Bien souvent en phase terminale d'un cancer et dans un état pitoyable, ils sont persuadés qu'ils vont s'en sortir.....

Peut-être, tout simplement, parce qu'on leur a arrêté leur traitement qu'on a remplacé par un max de sédatifs ??

Merci Bianka pour ton témoignage . Côtoyer la mort tout les jours aux travers des souffrances de toute ces personnes , doit être vraiment très dure . Bien que la mort soit un phénomène naturel , le fait que personne ne soit revenu de l' autres côté ( à part les EMI .... mais ça c'est un autre sujet ) pour nous rassurer ou nous faire peur , fait que c'est l' inconnu qui nous fait peur ; le fait de ne pas savoir ; ce doute en nous ( même pour ceux qui disent ne pas la craindre ).... la mort reste quelque chose de redoutable .

On ne s'y prépare pas, parce qu'elle peut faucher n'importe qui, n'importe quand.

Ben quand même , il y en qui savent qu'ils vont mourir bientôt.

Prends quelqu'un en phase terminale , il sait bien qu'il n'en a plus pour longtemps , donc il s' y prépare (ou pas)

Et je ne vois pas bien l'intérêt de s'y préparer, d'ailleurs je ne sais pas trop ce que ça veut dire.

L'accepter peut-être ?

Si vous répondez cela, c'est que vous n'êtes ni très âgée, ni très malade. Vous avez raison, elle peut faucher n'importe quand. Les actualités nous le montrent assez.

Je n'aime pas trop en parler ici (j'ai l'impression que cela me ferait paraître "faible", "caliméro", qui se plaint de la vie trop injuste...

Je suis plus dans le deuxième cas "très malade"...

Déjà, quand le père de mon neveu s'est fait tuer de manière violente il y a 10 ans, cela m'a fait un choc, m'a mise au-devant de la perspective de ma propre mort, j'ai pris une assurance vie et fait un testament.

Ensuite, il y à 11 ans, j'ai eu un pneumothorax spontané, aux urgences, ils m'ont fait attendre des heures (pensant que ce n'était "pas grave", car je suis une "guerrière", je ne me plaignais pas, j'avais la force de marcher, porter mon fils)... En plus j'étais seule avec mon fils de 3 ans qui pleurait et s'inquiétait !

Ensuite, à la in mon mec est venu, je voulais partir en ayant marre d'attendre, mais là, ils ont vu ma radio (et je l'ai vu depuis le couloir, mon poumon tout dégonflé)

Et là, comme par magie, ils étaient tous aux petits soins, les étudiants venant observer ce "cas"...

Le pneumo m'a dit que si j'étais partie, j'aurais pu mourir dans la nuit...

Ensuite, ils m'ont placé en gynécologie toute la nuit et la journée du lendemain, après m'avoir fait attendre des heurs dans un couloir sur brancard..

Bref, quand le pneumo débarque le lendemain, apparemment les consignes n'avaient pas été respectées car ils devaient me mettre un drain et pomper toute la "merde". Ils l'ont fait, mais un peu trop tard, maintenant j'ai des séquelles, la plèvre collée et des bulles d'emphysème (l'emphysème bulleux, la "maladie des aînés" qu'ils disent ! (et la BPCO ou broncho-pneumopathie chronique obstructive) maladies mortelles et incurables...

Des douleurs, oppressions au thorax depuis 11 ans, des "coups de poignard, essoufflement, toux, problèmes respiratoires mal à porter trop de poids...

Ben voilà, je fais avec, je vis au jour le jour, je me sais condamnée, échéance, "épée de Damoclès" tout ça la seule chose qui me dérange, c'est de laisser mon fils à un âge encore jeune (et ma mère et son Alzheimer en maison de retraite).

Parfois, je commence à écrire un texte pour mon fils, lui disant tout ce que je n'ai pas pu, lui donnant des "conseils" pour son avenir...

Mais je n'arrive jamais à terminer, je me mets à pleurer (auto apitoiement... ) à chaque fois, car cela me fait vraiment réaliser tout ce que je vais manquer de lui, et ça fait mal !

J'essaie de ne pas me plaindre, de positiver, de tout prendre à la légère et à la rigolade, de faire le plus de bien que je peux et non le mal (en "mode" aigrie de la vie, c'est trop injuste, pourquoi moi)...

Ensuite, je fais la fière mais oui ça me fait peur, l'inconnu, "l'après" et je sais que tous les mourants s'accrochent et ont peur à la toute fin (l'instinct de conservation..)

Je suppose que de te souhaiter bon courage , ça ne peut pas te rassurer ( sur la mort ) ... mais rassure toi : on à tous peur ( ou au moins une certaine appréhension ( ceux qui disent le contraire sont des idiots ou simplement des fanfarons ) ..... je te souhaite néanmoins bon courage ; ton fils peut être fier de toi .

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Je n'aime pas trop en parler ici (j'ai l'impression que cela me ferait paraître "faible", "caliméro", qui se plaint de la vie trop injuste...

Je suis plus dans le deuxième cas "très malade"...

Déjà, quand le père de mon neveu s'est fait tuer de manière violente il y a 10 ans, cela m'a fait un choc, m'a mise au-devant de la perspective de ma propre mort, j'ai pris une assurance vie et fait un testament.

Ensuite, il y à 11 ans, j'ai eu un pneumothorax spontané, aux urgences, ils m'ont fait attendre des heures (pensant que ce n'était "pas grave", car je suis une "guerrière", je ne me plaignais pas, j'avais la force de marcher, porter mon fils)... En plus j'étais seule avec mon fils de 3 ans qui pleurait et s'inquiétait !

Ensuite, à la in mon mec est venu, je voulais partir en ayant marre d'attendre, mais là, ils ont vu ma radio (et je l'ai vu depuis le couloir, mon poumon tout dégonflé)

Et là, comme par magie, ils étaient tous aux petits soins, les étudiants venant observer ce "cas"...

Le pneumo m'a dit que si j'étais partie, j'aurais pu mourir dans la nuit...

Ensuite, ils m'ont placé en gynécologie toute la nuit et la journée du lendemain, après m'avoir fait attendre des heurs dans un couloir sur brancard..

Bref, quand le pneumo débarque le lendemain, apparemment les consignes n'avaient pas été respectées car ils devaient me mettre un drain et pomper toute la "merde". Ils l'ont fait, mais un peu trop tard, maintenant j'ai des séquelles, la plèvre collée et des bulles d'emphysème (l'emphysème bulleux, la "maladie des aînés" qu'ils disent ! (et la BPCO ou broncho-pneumopathie chronique obstructive) maladies mortelles et incurables...

Des douleurs, oppressions au thorax depuis 11 ans, des "coups de poignard, essoufflement, toux, problèmes respiratoires mal à porter trop de poids...

Ben voilà, je fais avec, je vis au jour le jour, je me sais condamnée, échéance, "épée de Damoclès" tout ça la seule chose qui me dérange, c'est de laisser mon fils à un âge encore jeune (et ma mère et son Alzheimer en maison de retraite).

Parfois, je commence à écrire un texte pour mon fils, lui disant tout ce que je n'ai pas pu, lui donnant des "conseils" pour son avenir...

Mais je n'arrive jamais à terminer, je me mets à pleurer (auto apitoiement... ) à chaque fois, car cela me fait vraiment réaliser tout ce que je vais manquer de lui, et ça fait mal !

J'essaie de ne pas me plaindre, de positiver, de tout prendre à la légère et à la rigolade, de faire le plus de bien que je peux et non le mal (en "mode" aigrie de la vie, c'est trop injuste, pourquoi moi)...

Ensuite, je fais la fière mais oui ça me fait peur, l'inconnu, "l'après" et je sais que tous les mourants s'accrochent et ont peur à la toute fin (l'instinct de conservation..)

Bonjour Marla, en tant que parent, on n'arrive jamais à donner tout mais comme tu es plus consciente que d'autres de part ta situation, je suis sûr que tu lui donnes beaucoup plus que d'autres parents qui ont tout leur temps pour les éduquer. Après je comprends que suite à ta douleur, cela doit être très difficile d'écrire une lettre à ton fils en faisant la part des choses, à ne voir que le côté positif par exemple, ce que tu lui as apporté ou apportes, les conseils que tu lui donneras qui l'aideront à mieux vivre en sachant que tu resteras dans son cœur et que ce qu'il gardera de toi, moments passés ensemble... aura une influence qui l'aidera dans sa vie. J'avais lu un article sur une femme qui avait un cancer et pour être sûr que son enfant soit bien à son départ, elle avait cherché une famille qui pouvait l'adopter, elle avait avant de partir fait connaissance avec cette famille afin d'être rassurée que son fils soit entre de bonnes mains.