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Le BREXIT a gagné

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Invité Théia

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Anatole1949 a dit :

L'incompétence des populistes n'est plus à démontrer !

le petit Bobo n'est pas incompétent, Anatole, c'est pire... il joue, il interprète sa propre pièce... il a tout fait pour être là où il est maintenant, il veut en jouir. il y a 5 ans, il disait nettement que sortir de l'UE était une bêtise et regarde-le! c'est un pitre et rien d'autre.   

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 403 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 2 minutes, jacky29 a dit :

le petit Bobo n'est pas incompétent, Anatole, c'est pire... il joue, il interprète sa propre pièce... il a tout fait pour être là où il est maintenant, il veut en jouir. il y a 5 ans, il disait nettement que sortir de l'UE était une bêtise et regarde-le! c'est un pitre et rien d'autre.   

Bref, un incompétent quand même !

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 178 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bojo a subi 4 graves échecs en quelques jours : sortie sans accord retoquée, report du Brexit en 2020...

Il ne tiendra pas longtemps à ce rythme ce coléreux qui souhaite mourir...que de négocier.

Le peuple britannique mérite mieux que ce pitre.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 139 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, Pierrot89 a dit :

Bojo a subi 4 graves échecs en quelques jours : sortie sans accord retoquée, report du Brexit en 2020...

Il ne tiendra pas longtemps à ce rythme ce coléreux qui souhaite mourir...que de négocier.

Le peuple britannique mérite mieux que ce pitre.

 

Entièrement d'accord !

J'ajouterais quand même que dans cette affaire de Brexit, les britanniques sont manifestement seuls contre tous les autres 27. Ils n'ont donc aucune légitimité à vouloir nous imposer leurs conditions pour un divorce qu'ils ont eux-mêmes voulu.

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Membre, 55ans Posté(e)
CORTO MALTESSE Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)


Boris Johnson a un seul but aujourd'hui : qu’au 31 octobre 2019, le Brexit soit acté. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il veut un no-deal. Il veut un no-deal car il ne propose rien de nouveau pour aboutir à un nouvel accord avec l’Union Européenne et il met toute son énergie pour ne pas repousser la date fatidique du 31 octobre 2019. En clair, il veut rester dans l’histoire britannique comme le Premier Ministre qui a fait le Brexit. Mais avec les mêmes députés que Térésa  MAY.
Boris Johnson est aujourd'hui dos au mur. Il est dans l’obligation légale de demander un report du Brexit. Ou alors, il s’enfonce dans l’illégalité. Autre hypothèse, il démissionne, ce qui ne résoudra rien non plus, car tant qu’il n’y a pas de nouveau Premier Ministre, le temps continue à passer et l’échéance reste la même, 31 octobre 2019. 

http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190904-boris-johnson.html

Comme tous les populistes, Boris Johnson ne cesse, en ce moment, de mentir aux députés britanniques et aux citoyens britanniques. Il leur explique qu’il est actuellement en cours de négociation avec l’Union Européenne pour tenter de trouver un nouvel accord pour le Brexit avant le 31 octobre 2019. Mais à Bruxelles, tous les acteurs expliquent qu’il n’y a aucune négociation, aucune discussion, aucune proposition nouvelle. Pourtant, l’Union Européenne est prête à aider le Royaume-Uni : personne ne gagnera à un Brexit sans accord, mais l’Union Européenne ne veut pas s’ingérer dans la vie politique intérieure du Royaume-Uni. Car il s’agit bien de cela, et seulement de cela, de batailles politiciennes internes au Royaume-Uni et dont le sujet européen n’est qu’un pâle prétexte.

Le Brexit, cela fait trois ans et demi que tout le Royaume-Uni est bloqué dessus, et l’Union Européenne également. Quand David Cameron, de manière assez irresponsable, a promis en mai 2015 un référendum sur le Brexit lors des élections législatives pour renouveler son mandat de Premier Ministre, il pensait surtout faire une concession à l’aile dure de son parti sans pour autant mettre en péril l’appartenance de son pays à l’Union Européenne. Mais la pugnacité antieuropéenne des brexiters, et leurs fausses promesses, leurs mensonges, ont réussi à faire basculer l’électorat et à faire passer le Brexit. C’était un jeu de poker menteur, et David Cameron a perdu. Depuis la campagne du référendum, le peuple britannique est divisé très profondément, pour et contre le Brexit, un peu comme l’affaire Dreyfus en France du début du XXe siècle. Il faut éviter ce sujet de conversation dans les réunions de famille.

Theresa May, prudente ministre, a pris la succession de David Cameron. Elle a mis un an à préparer la demande du Brexit, en organisant d’ailleurs des nouvelles élections législatives le 8 juin 2017 pour avoir une majorité derrière elle. Elle fut au contraire réduite à une majorité à un siège, et encore, dépendant d’un parti irlandais très exigeant. C’est cette Chambre des Communes, depuis deux ans, qui freine le Brexit car personne n’est d’accord sur rien (et insistons vraiment : l’Union Européenne n’est pas responsable du retard du Brexit : au contraire, son souhait le plus cher est que le Brexit soit passé pour s’occuper des projets d’avenir plus intéressants).

Le vrai problème du Royaume-Uni, c’est que le référendum était flou, car demandé en amont. Soit le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne, là, l’option était claire, soit le retrait, mais sans dire comment le pays se retirerait. Du reste, malheureusement, il n’était pas possible de dire comment avant de passer plusieurs mois ou années à négocier avec l’Union Européenne pour se mettre d’accord sur le comment. Et cette négociation ne pouvait donc pas avoir lieu avant le référendum, car elle aurait pu être inutile si le référendum avait rejeté le Brexit.

Bref, aujourd’hui, le Royaume-Uni est divisé, c’est-à-dire le peuple britannique, la Chambre des Communes, et même le parti conservateur sont divisés sur le Brexit entre ceux qui sont contre, ceux qui sont pour un Brexit avec un accord, ceux qui veulent le Brexit dans tous les cas, même sans accord et enfin, ceux qui ne veulent en aucun cas d’un Brexit sans accord. On pourra dire que c’est politiquement très compliqué.

C’est le problème des démocraties avancées. La complexité nécessite de ne pas seulement répondre oui ou non à une question, mais surtout de répondre à cette question extrêmement ouverte : comment ?

Theresa May a négocié prudemment et raisonnablement. En novembre 2018, elle a obtenu un accord avec l’Union Européenne, ce qui n’était pas une mince affaire. En effet, pour avoir un accord, il fallait l’unanimité des vingt-sept autres pays de l’Union Européenne. Cette unité n’a jamais failli et c’est sans doute le plus grand étonnement des brexiters : l’Union Européenne est toujours restée unie dans ce dossier (et le reste). Il faut le mettre à l’actif de Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit à Bruxelles.

La difficulté pour Theresa May a été de faire passer l’accord à la Chambre des Communes. Elle n’est jamais arrivée à le faire passer. Mais surtout, la Chambre des Communes n’a jamais été d’accord sur le comment : majoritairement, elle a rejeté l’accord négocié par Theresa May, elle a rejeté l’idée d’un no-deal (Brexit sans accord) et enfin, elle a rejeté l’idée d’un second référendum. Elle a tout rejeté mais n’a jamais eu une attitude constructive : que veut-elle ?

Theresa May ne voulait pas d’un nouveau référendum car elle estimait que les électeurs avaient donné un mandat clair au gouvernement : réaliser le Brexit. Point. Mais là où elle se trompait, c’était que les électeurs ne lui ont jamais dit comment réaliser le Brexit. Faire un nouveau référendum n’aurait donc pas pour finalité de remettre en cause le principe du Brexit, mais de donner une idée sur le comment le réaliser. Or, quoi de plus démocratique (et populaire) que de demander au peuple lui-même comment il veut sortir de l’Union Européenne ?

Pour cette question, la méthode démocratique exigeait deux référendums, un en amont sur le principe, pour engager des négociations avec l’Union Européenne, et un autre en aval, une fois l’accord obtenu avec Bruxelles, pour ratifier cet accord par le peuple. C’est ce second référendum que Theresa May aurait dû organiser.

Sur le principe du Brexit, d’ailleurs, les sondages en août 2019 donnaient encore une majorité des sondés, environ 54%, en faveur du Brexit. Ce qui est nécessaire, c’est de savoir si c’est un divorce à l’amiable ou pas.

Le cataclysme électoral des élections européennes du 23 mai 2019 pour son parti a rendu nécessaire la démission de Theresa May. Par sa personnalité, son charisme, son volontarisme, Boris Johnson lui a succédé sans beaucoup de suspens, vu la vacuité de la classe politique britannique actuelle. Pourquoi Boris Johnson aurait-il réussi là où Theresa May a échoué, alors que rien n’a changé par ailleurs dans les données du problème ? Probablement parce qu’il n’est pas un prudent mais un fonceur. Un fonceur ambitieux, d’où sa joie d’être enfin Premier Ministre.

J’ai écrit plus haut que les populistes populaires étaient souvent en délicatesse avec les institutions représentatives. Drôle de mot que celui de "délicatesse" (dont David Foenkinos a fait un livre) pour donner une expression qui dit le contraire de sa définition. Boris Johnson n’est pas un délicat. Il est comme un éléphant dans un magasin de porcelaines fragiles, car toutes les choses de la démocratie sont toujours fragiles, sensibles, un rien peut les faire casser.

Boris Johnson a un seul but aujourd’hui : qu’au 31 octobre 2019, le Brexit soit acté. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il veut un no-deal. Il veut un no-deal car il ne propose rien de nouveau pour aboutir à un nouvel accord avec l’Union Européenne et il met toute son énergie pour ne pas repousser la date fatidique du 31 octobre 2019. En clair, il veut rester dans l’histoire britannique comme le Premier Ministre qui a fait le Brexit. Mais avec les mêmes députés que Theresa May.

Ces députés sont tous divisés : le parti conservateur comme le parti travailliste, certains sont contre le Brexit, ou contre le no-deal, pour un accord, ou contre, bref, tout cela avec des considérations politiciennes extrêmement soutenues, et en particulier, avec l’ambition de Jeremy Corbyn (qui n’a eu que des opinions fluctuantes sur le Brexit) de devenir Premier Ministre alors qu’il représente l’aile gauche qui effraie jusqu’aux électeurs travaillistes eux-mêmes (il propose un impôt sur la fortune de 20% !, il souhaite aussi nationaliser de nombreuses entreprises, etc.). Beaucoup de pro-européens préfèrent un no-deal à Jeremy Corbyn à la tête du gouvernement, cela donne une idée des divisions.

Seuls, les libéraux démocrates (lib-dem) sont cohérents et disent leur volonté de rester dans l’Union Européenne. Ils ont d’ailleurs fait un bon score aux élections européennes du 23 mai 2019 : presque 20% des voix (19,8%), deuxième parti du Royaume-Uni derrière le Parti du Brexit de Nigel Farage. Ce dernier est également un parti cohérent, mais il est absent de la Chambre des Communes.

Pour Boris Johnson, la seule manière de réussir là où Theresa May a échoué, c’est de "forcer" les députés ! En France, c’est chose relativement fréquente depuis une longue tradition pourtant républicaine qui n’a pas commencé en 1958 (il suffit de se rappeler la crise du 16 mai 1877). Mais au Royaume-Uni, le berceau du parlementarisme, c’est beaucoup moins ordinaire.

Certes, dans les règles, Boris Johnson n’a pas outrepassé, jusqu’à maintenant (formule de prudence), ses droits et devoirs de Premier Ministre. Il avait le droit de suspendre le Parlement britannique deux semaines de plus et la signature de la reine Élisabeth II n’a rien justifié, n’est pas une caution ni morale, ni constitutionnelle, encore moins politique, car elle n’avait pas le droit de ne pas signer.

La signature de quoi ? Le 28 août 2019, Boris Johnson a annoncé en effet qu’il suspendait le Parlement du 9 septembre 2019 au 14 octobre 2019. Cette suspension a un rôle, empêcher les parlementaires de barrer la route du Brexit prévu le 31 octobre 2019. Répétons bien la situation : si rien ne se passe jusqu’au 31 octobre 2019, par défaut, le Brexit sans accord a lieu. C’est la volonté de Boris Johnson : tout faire pour ne rien faire jusqu’à cette date. Et écarter au maximum la Chambre des Communes.

Sur le plan politique, on voit bien la volonté de Boris Johnson de bâillonner les parlementaires. Sur le plan institutionnel, c’est cependant peu choquant : le Parlement britannique est généralement suspendu plusieurs semaines (deux à trois) en septembre pour permettre aux partis politiques d’organiser leur congrès interne. Prolonger de deux semaines cette suspension n’est pas, en elle-même, choquant. Remarquons qu’en France, c’est le contraire : le Président de la République convoque généralement le Parlement français en session extraordinaire pour permettre de légiférer plus intensément (en juillet, en septembre, etc.).

Cependant, il y a de la graine d’intolérance chez Boris Johnson qui a annoncé le 2 septembre 2019, face à une possible fronde, que, en tant que leader du parti conservateur, il exclurait tout député conservateur qui s’opposerait dans ses votes à sa propre volonté de Brexit sans accord : « Je veux que tout le monde le sache : je ne demanderai en aucune circonstance un report à Bruxelles. Nous partirons le 31 octobre ! ». Pour un chef qui, à l’origine, n’était pas majoritaire dans son parti, c’est un peu fort de café. L’esprit démocratique a des limites. C’est évidemment un peu tôt pour parler de dictature, et justement, aussi confuse qu’est la situation politique actuelle, elle est passionnante, elle sera étudiée longtemps et de manière approfondie par les constitutionnalistes dans les décennies qui viennent…

Les députés ont réagi très rapidement. D’une part, il ne faut pas négliger que pendant le mois d’août 2019, Jeremy Corbyn a tenté de rassembler beaucoup de forces politiques pour éviter à tout prix le no-deal (qui serait une catastrophe économique et sociale). D’autre part, les députés ont mis à profit la semaine qu’ils avaient encore sous la main, cette semaine de rentrée parlementaire, du 3 au 6 septembre 2019 (la rentrée parlementaire avait lieu le 3 septembre 2019).

En deux jours, Boris Johnson a essuyé quatre défaites cinglantes. Deux par jour.

Le 3 septembre 2019, Phillip Lee, un député conservateur qui fut sous-secrétaire d’État parlementaire à la Justice du 17 juillet 2016 au 12 juin 2018, a quitté son parti et s’est déplacé (physiquement) pour se mettre dans les rangs de l’opposition (chez les lib-dem). Ce député a déclaré : « Le gouvernement conservateur poursuit de manière agressive un Brexit [aux conséquences] dommageables. Il met en danger des vies. (…) Le Brexit a transformé ce qui fut un grand parti en quelque chose qui ressemble désormais à une faction (…) infectée par le populisme et le nationalisme anglais. ». Résultat, Boris Johnson n’a plus de majorité à la Chambre des Communes, puisque celle-ci ne tenait qu’à un siège.

Autre défaite, encore plus cruciale, ce 3 septembre 2019, une véritable "humiliation" pour Boris Johnson (le terme est du journal "The Guardian"), ce fut le vote des députés pour prendre le contrôle de l’ordre du jour (essentiel pour savoir quelles questions seront mises au vote pendant ces quelques jours, c’est la règle SO24, pour standing order 24), et cela fut acquis avec 328 voix contre 301, soit 21 députés conservateurs qui ont rejoint l’opposition dans cette volonté d’éviter le no-deal, et parmi eux, des anciens ministres.

Le lendemain, le 4 septembre 2019, la voie était donc libre aux travaillistes pour présenter leur proposition de loi. Le texte a été adopté en deuxième lecture par la Chambre des Communes, infligeant un nouveau camouflet à Boris Johnson. Qu’impose le texte ? Que si le gouvernement ne parvient pas à obtenir un nouvel accord avec l’Union Européenne avant le 19 octobre 2019 (les 17 et 18 octobre 2019, il y a le prochain Conseil Européen), alors il devra demander un report du Brexit au 31 janvier 2020 ou à une autre date fixée par l’Union Européenne (il est probable que l’Union Européenne serait conciliante pour accorder ce nouveau délai). Cette loi impose ainsi qu’un no-deal ne puisse pas avoir lieu le 31 octobre 2019, le contraire de ce que voudrait Boris Johnson.

Dans sa logique, et dans une logique démocratique aussi (un dictateur ne réclame pas de nouvelles élections !), Boris Johnson a alors présenté à la Chambre des Communes une motion pour la dissoudre et provoquer de nouvelles élections législatives le 15 octobre 2019, juste avant le Conseil Européen. Cette motion a été rejetée dans la soirée du 4 septembre 2019, infligeant ainsi un quatrième grave désaveu à Boris Johnson. Il fallait une majorité des deux tiers pour que cette motion fût adoptée. La situation est donc bloquée.

De nouvelles élections législatives auraient eu pour effet de clarifier la situation car la campagne porterait exclusivement sur le no-deal ou pas le no-deal. Constitutionnellement, il faut au moins cinq semaines entre la dissolution et les nouvelles élections, pour permettre une campagne électorale digne de ce nom.

Boris Johnson est donc aujourd’hui dos au mur. Il est dans l’obligation légale de demander un report du Brexit. Ou alors, il s’enfonce dans l’illégalité. Autre hypothèse, il démissionne, ce qui ne résoudra rien non plus, car tant qu’il n’y a pas de nouveau Premier Ministre, le temps continue à passer et l’échéance reste la même, 31 octobre 2019.

 

http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190904-boris-johnson.html
 

Modifié par CORTO MALTESSE
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, CORTO MALTESSE a dit :


Boris Johnson a un seul but aujourd'hui : qu’au 31 octobre 2019, le Brexit soit acté. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il veut un no-deal. Il veut un no-deal car il ne propose rien de nouveau pour aboutir à un nouvel accord avec l’Union Européenne et il met toute son énergie pour ne pas repousser la date fatidique du 31 octobre 2019. En clair, il veut rester dans l’histoire britannique comme le Premier Ministre qui a fait le Brexit. Mais avec les mêmes députés que Térésa  MAY.
Boris Johnson est aujourd'hui dos au mur. Il est dans l’obligation légale de demander un report du Brexit. Ou alors, il s’enfonce dans l’illégalité. Autre hypothèse, il démissionne, ce qui ne résoudra rien non plus, car tant qu’il n’y a pas de nouveau Premier Ministre, le temps continue à passer et l’échéance reste la même, 31 octobre 2019. 

http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190904-boris-johnson.html

Comme tous les populistes, Boris Johnson ne cesse, en ce moment, de mentir aux députés britanniques et aux citoyens britanniques. Il leur explique qu’il est actuellement en cours de négociation avec l’Union Européenne pour tenter de trouver un nouvel accord pour le Brexit avant le 31 octobre 2019. Mais à Bruxelles, tous les acteurs expliquent qu’il n’y a aucune négociation, aucune discussion, aucune proposition nouvelle. Pourtant, l’Union Européenne est prête à aider le Royaume-Uni : personne ne gagnera à un Brexit sans accord, mais l’Union Européenne ne veut pas s’ingérer dans la vie politique intérieure du Royaume-Uni. Car il s’agit bien de cela, et seulement de cela, de batailles politiciennes internes au Royaume-Uni et dont le sujet européen n’est qu’un pâle prétexte.

Le Brexit, cela fait trois ans et demi que tout le Royaume-Uni est bloqué dessus, et l’Union Européenne également. Quand David Cameron, de manière assez irresponsable, a promis en mai 2015 un référendum sur le Brexit lors des élections législatives pour renouveler son mandat de Premier Ministre, il pensait surtout faire une concession à l’aile dure de son parti sans pour autant mettre en péril l’appartenance de son pays à l’Union Européenne. Mais la pugnacité antieuropéenne des brexiters, et leurs fausses promesses, leurs mensonges, ont réussi à faire basculer l’électorat et à faire passer le Brexit. C’était un jeu de poker menteur, et David Cameron a perdu. Depuis la campagne du référendum, le peuple britannique est divisé très profondément, pour et contre le Brexit, un peu comme l’affaire Dreyfus en France du début du XXe siècle. Il faut éviter ce sujet de conversation dans les réunions de famille.

Theresa May, prudente ministre, a pris la succession de David Cameron. Elle a mis un an à préparer la demande du Brexit, en organisant d’ailleurs des nouvelles élections législatives le 8 juin 2017 pour avoir une majorité derrière elle. Elle fut au contraire réduite à une majorité à un siège, et encore, dépendant d’un parti irlandais très exigeant. C’est cette Chambre des Communes, depuis deux ans, qui freine le Brexit car personne n’est d’accord sur rien (et insistons vraiment : l’Union Européenne n’est pas responsable du retard du Brexit : au contraire, son souhait le plus cher est que le Brexit soit passé pour s’occuper des projets d’avenir plus intéressants).

Le vrai problème du Royaume-Uni, c’est que le référendum était flou, car demandé en amont. Soit le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne, là, l’option était claire, soit le retrait, mais sans dire comment le pays se retirerait. Du reste, malheureusement, il n’était pas possible de dire comment avant de passer plusieurs mois ou années à négocier avec l’Union Européenne pour se mettre d’accord sur le comment. Et cette négociation ne pouvait donc pas avoir lieu avant le référendum, car elle aurait pu être inutile si le référendum avait rejeté le Brexit.

Bref, aujourd’hui, le Royaume-Uni est divisé, c’est-à-dire le peuple britannique, la Chambre des Communes, et même le parti conservateur sont divisés sur le Brexit entre ceux qui sont contre, ceux qui sont pour un Brexit avec un accord, ceux qui veulent le Brexit dans tous les cas, même sans accord et enfin, ceux qui ne veulent en aucun cas d’un Brexit sans accord. On pourra dire que c’est politiquement très compliqué.

C’est le problème des démocraties avancées. La complexité nécessite de ne pas seulement répondre oui ou non à une question, mais surtout de répondre à cette question extrêmement ouverte : comment ?

Theresa May a négocié prudemment et raisonnablement. En novembre 2018, elle a obtenu un accord avec l’Union Européenne, ce qui n’était pas une mince affaire. En effet, pour avoir un accord, il fallait l’unanimité des vingt-sept autres pays de l’Union Européenne. Cette unité n’a jamais failli et c’est sans doute le plus grand étonnement des brexiters : l’Union Européenne est toujours restée unie dans ce dossier (et le reste). Il faut le mettre à l’actif de Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit à Bruxelles.

La difficulté pour Theresa May a été de faire passer l’accord à la Chambre des Communes. Elle n’est jamais arrivée à le faire passer. Mais surtout, la Chambre des Communes n’a jamais été d’accord sur le comment : majoritairement, elle a rejeté l’accord négocié par Theresa May, elle a rejeté l’idée d’un no-deal (Brexit sans accord) et enfin, elle a rejeté l’idée d’un second référendum. Elle a tout rejeté mais n’a jamais eu une attitude constructive : que veut-elle ?

Theresa May ne voulait pas d’un nouveau référendum car elle estimait que les électeurs avaient donné un mandat clair au gouvernement : réaliser le Brexit. Point. Mais là où elle se trompait, c’était que les électeurs ne lui ont jamais dit comment réaliser le Brexit. Faire un nouveau référendum n’aurait donc pas pour finalité de remettre en cause le principe du Brexit, mais de donner une idée sur le comment le réaliser. Or, quoi de plus démocratique (et populaire) que de demander au peuple lui-même comment il veut sortir de l’Union Européenne ?

Pour cette question, la méthode démocratique exigeait deux référendums, un en amont sur le principe, pour engager des négociations avec l’Union Européenne, et un autre en aval, une fois l’accord obtenu avec Bruxelles, pour ratifier cet accord par le peuple. C’est ce second référendum que Theresa May aurait dû organiser.

Sur le principe du Brexit, d’ailleurs, les sondages en août 2019 donnaient encore une majorité des sondés, environ 54%, en faveur du Brexit. Ce qui est nécessaire, c’est de savoir si c’est un divorce à l’amiable ou pas.

Le cataclysme électoral des élections européennes du 23 mai 2019 pour son parti a rendu nécessaire la démission de Theresa May. Par sa personnalité, son charisme, son volontarisme, Boris Johnson lui a succédé sans beaucoup de suspens, vu la vacuité de la classe politique britannique actuelle. Pourquoi Boris Johnson aurait-il réussi là où Theresa May a échoué, alors que rien n’a changé par ailleurs dans les données du problème ? Probablement parce qu’il n’est pas un prudent mais un fonceur. Un fonceur ambitieux, d’où sa joie d’être enfin Premier Ministre.

J’ai écrit plus haut que les populistes populaires étaient souvent en délicatesse avec les institutions représentatives. Drôle de mot que celui de "délicatesse" (dont David Foenkinos a fait un livre) pour donner une expression qui dit le contraire de sa définition. Boris Johnson n’est pas un délicat. Il est comme un éléphant dans un magasin de porcelaines fragiles, car toutes les choses de la démocratie sont toujours fragiles, sensibles, un rien peut les faire casser.

Boris Johnson a un seul but aujourd’hui : qu’au 31 octobre 2019, le Brexit soit acté. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il veut un no-deal. Il veut un no-deal car il ne propose rien de nouveau pour aboutir à un nouvel accord avec l’Union Européenne et il met toute son énergie pour ne pas repousser la date fatidique du 31 octobre 2019. En clair, il veut rester dans l’histoire britannique comme le Premier Ministre qui a fait le Brexit. Mais avec les mêmes députés que Theresa May.

Ces députés sont tous divisés : le parti conservateur comme le parti travailliste, certains sont contre le Brexit, ou contre le no-deal, pour un accord, ou contre, bref, tout cela avec des considérations politiciennes extrêmement soutenues, et en particulier, avec l’ambition de Jeremy Corbyn (qui n’a eu que des opinions fluctuantes sur le Brexit) de devenir Premier Ministre alors qu’il représente l’aile gauche qui effraie jusqu’aux électeurs travaillistes eux-mêmes (il propose un impôt sur la fortune de 20% !, il souhaite aussi nationaliser de nombreuses entreprises, etc.). Beaucoup de pro-européens préfèrent un no-deal à Jeremy Corbyn à la tête du gouvernement, cela donne une idée des divisions.

Seuls, les libéraux démocrates (lib-dem) sont cohérents et disent leur volonté de rester dans l’Union Européenne. Ils ont d’ailleurs fait un bon score aux élections européennes du 23 mai 2019 : presque 20% des voix (19,8%), deuxième parti du Royaume-Uni derrière le Parti du Brexit de Nigel Farage. Ce dernier est également un parti cohérent, mais il est absent de la Chambre des Communes.

Pour Boris Johnson, la seule manière de réussir là où Theresa May a échoué, c’est de "forcer" les députés ! En France, c’est chose relativement fréquente depuis une longue tradition pourtant républicaine qui n’a pas commencé en 1958 (il suffit de se rappeler la crise du 16 mai 1877). Mais au Royaume-Uni, le berceau du parlementarisme, c’est beaucoup moins ordinaire.

Certes, dans les règles, Boris Johnson n’a pas outrepassé, jusqu’à maintenant (formule de prudence), ses droits et devoirs de Premier Ministre. Il avait le droit de suspendre le Parlement britannique deux semaines de plus et la signature de la reine Élisabeth II n’a rien justifié, n’est pas une caution ni morale, ni constitutionnelle, encore moins politique, car elle n’avait pas le droit de ne pas signer.

La signature de quoi ? Le 28 août 2019, Boris Johnson a annoncé en effet qu’il suspendait le Parlement du 9 septembre 2019 au 14 octobre 2019. Cette suspension a un rôle, empêcher les parlementaires de barrer la route du Brexit prévu le 31 octobre 2019. Répétons bien la situation : si rien ne se passe jusqu’au 31 octobre 2019, par défaut, le Brexit sans accord a lieu. C’est la volonté de Boris Johnson : tout faire pour ne rien faire jusqu’à cette date. Et écarter au maximum la Chambre des Communes.

Sur le plan politique, on voit bien la volonté de Boris Johnson de bâillonner les parlementaires. Sur le plan institutionnel, c’est cependant peu choquant : le Parlement britannique est généralement suspendu plusieurs semaines (deux à trois) en septembre pour permettre aux partis politiques d’organiser leur congrès interne. Prolonger de deux semaines cette suspension n’est pas, en elle-même, choquant. Remarquons qu’en France, c’est le contraire : le Président de la République convoque généralement le Parlement français en session extraordinaire pour permettre de légiférer plus intensément (en juillet, en septembre, etc.).

Cependant, il y a de la graine d’intolérance chez Boris Johnson qui a annoncé le 2 septembre 2019, face à une possible fronde, que, en tant que leader du parti conservateur, il exclurait tout député conservateur qui s’opposerait dans ses votes à sa propre volonté de Brexit sans accord : « Je veux que tout le monde le sache : je ne demanderai en aucune circonstance un report à Bruxelles. Nous partirons le 31 octobre ! ». Pour un chef qui, à l’origine, n’était pas majoritaire dans son parti, c’est un peu fort de café. L’esprit démocratique a des limites. C’est évidemment un peu tôt pour parler de dictature, et justement, aussi confuse qu’est la situation politique actuelle, elle est passionnante, elle sera étudiée longtemps et de manière approfondie par les constitutionnalistes dans les décennies qui viennent…

Les députés ont réagi très rapidement. D’une part, il ne faut pas négliger que pendant le mois d’août 2019, Jeremy Corbyn a tenté de rassembler beaucoup de forces politiques pour éviter à tout prix le no-deal (qui serait une catastrophe économique et sociale). D’autre part, les députés ont mis à profit la semaine qu’ils avaient encore sous la main, cette semaine de rentrée parlementaire, du 3 au 6 septembre 2019 (la rentrée parlementaire avait lieu le 3 septembre 2019).

En deux jours, Boris Johnson a essuyé quatre défaites cinglantes. Deux par jour.

Le 3 septembre 2019, Phillip Lee, un député conservateur qui fut sous-secrétaire d’État parlementaire à la Justice du 17 juillet 2016 au 12 juin 2018, a quitté son parti et s’est déplacé (physiquement) pour se mettre dans les rangs de l’opposition (chez les lib-dem). Ce député a déclaré : « Le gouvernement conservateur poursuit de manière agressive un Brexit [aux conséquences] dommageables. Il met en danger des vies. (…) Le Brexit a transformé ce qui fut un grand parti en quelque chose qui ressemble désormais à une faction (…) infectée par le populisme et le nationalisme anglais. ». Résultat, Boris Johnson n’a plus de majorité à la Chambre des Communes, puisque celle-ci ne tenait qu’à un siège.

Autre défaite, encore plus cruciale, ce 3 septembre 2019, une véritable "humiliation" pour Boris Johnson (le terme est du journal "The Guardian"), ce fut le vote des députés pour prendre le contrôle de l’ordre du jour (essentiel pour savoir quelles questions seront mises au vote pendant ces quelques jours, c’est la règle SO24, pour standing order 24), et cela fut acquis avec 328 voix contre 301, soit 21 députés conservateurs qui ont rejoint l’opposition dans cette volonté d’éviter le no-deal, et parmi eux, des anciens ministres.

Le lendemain, le 4 septembre 2019, la voie était donc libre aux travaillistes pour présenter leur proposition de loi. Le texte a été adopté en deuxième lecture par la Chambre des Communes, infligeant un nouveau camouflet à Boris Johnson. Qu’impose le texte ? Que si le gouvernement ne parvient pas à obtenir un nouvel accord avec l’Union Européenne avant le 19 octobre 2019 (les 17 et 18 octobre 2019, il y a le prochain Conseil Européen), alors il devra demander un report du Brexit au 31 janvier 2020 ou à une autre date fixée par l’Union Européenne (il est probable que l’Union Européenne serait conciliante pour accorder ce nouveau délai). Cette loi impose ainsi qu’un no-deal ne puisse pas avoir lieu le 31 octobre 2019, le contraire de ce que voudrait Boris Johnson.

Dans sa logique, et dans une logique démocratique aussi (un dictateur ne réclame pas de nouvelles élections !), Boris Johnson a alors présenté à la Chambre des Communes une motion pour la dissoudre et provoquer de nouvelles élections législatives le 15 octobre 2019, juste avant le Conseil Européen. Cette motion a été rejetée dans la soirée du 4 septembre 2019, infligeant ainsi un quatrième grave désaveu à Boris Johnson. Il fallait une majorité des deux tiers pour que cette motion fût adoptée. La situation est donc bloquée.

De nouvelles élections législatives auraient eu pour effet de clarifier la situation car la campagne porterait exclusivement sur le no-deal ou pas le no-deal. Constitutionnellement, il faut au moins cinq semaines entre la dissolution et les nouvelles élections, pour permettre une campagne électorale digne de ce nom.

Boris Johnson est donc aujourd’hui dos au mur. Il est dans l’obligation légale de demander un report du Brexit. Ou alors, il s’enfonce dans l’illégalité. Autre hypothèse, il démissionne, ce qui ne résoudra rien non plus, car tant qu’il n’y a pas de nouveau Premier Ministre, le temps continue à passer et l’échéance reste la même, 31 octobre 2019.

 

http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190904-boris-johnson.html
 

eh oui, c'est bien pour cela que je dis que le parlement britannique et Bojo sont "pat" et tout cela à cause d'un referendum bâti sur une série de mensonges. les britanniques pour le brexit ont avalé la ligne, le bas de ligne et les hameçons sans réfléchir.  

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Cette même  presse qui ne dit pas que macron a été  élu sur des mensonges et traficotages en tous genres et benaliens.

Non, le peuple a gagné mais les carriéristes pro ue voient leur magot s' envoler.:smile2:

D' une lâcheté tout ça.

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Invité bilouiske
Invités, Posté(e)
Invité bilouiske
Invité bilouiske Invités 0 message
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il y a 8 minutes, PASCOU a dit :

Cette même  presse qui ne dit pas que macron a été  élu sur des mensonges et traficotages en tous genres et benaliens.

Non, le peuple a gagné mais les carriéristes pro ue voient leur magot s' envoler.:smile2:

D' une lâcheté tout ça.

Bin il est qd mm évident que les pro Brexit ont menti... Et n'ont pas tout dit aux britanniques... 

Quant à ta sortie sur Macron je pense que qd on a le nez dans sa merde on essaie de dire qu'il y a une plus grosse merde ailleurs. Tactique classique au lieu d'avoir la bonne foi de reconnaître qu'on s'est planté 

Mais bon on a l'habitude 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 6 minutes, PASCOU a dit :

Cette même  presse qui ne dit pas que macron a été  élu sur des mensonges et traficotages en tous genres et benaliens.

Non, le peuple a gagné mais les carriéristes pro ue voient leur magot s' envoler.:smile2:

D' une lâcheté tout ça.

c'est amusant! dès que tout ne marche pas comme tu le veux, nous revoilà repartis sur une élection présidentielle qui serait selon tes dire, trafiquée... je suis désolée, pascou mais tes affirmations montrent le peu de respect que tu as pour les électeurs qu'ils soient français, britanniques ou autres! je te le redis, va vivre en Angleterre quelques années et tu comprendras peut-être?! le brexit a été une farce sinistre, où la plupart des pro ont dit au peuple britannique que rien ne changerait pour eux vis à vis des traités et des échanges avec l'union européenne, certains ont même annoncé que la PAC ne bougerait pas et que si elle était supprimée, ils avaient largement de quoi la budgétiser... ils mentaient allègrement et ils le savaient... le magot n'existe que dans ta tête, qu'est-ce que tu peux être "intéresser" quand même, c'est dingue ça! le plus drôle est ton allusion à la lâcheté! brexit voté... nous avons vu un membre des pro qui aurait pris un poste dans le gouvernement pour s'y atteler? aucun n'est venu, ils ont tous lâché la barre... comme lâcheté, on ne fait pas mieux!   

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 34 minutes, PASCOU a dit :

Cette même  presse qui ne dit pas que macron a été  élu sur des mensonges et traficotages en tous genres et benaliens.

Non, le peuple a gagné mais les carriéristes pro ue voient leur magot s' envoler.:smile2:

D' une lâcheté tout ça.

Le Brexit a gagné, et une bande de lâches et d'incompétents politiques qui après plus de trois ans ne sont pas fichus de choisir;

 

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Membre, 55ans Posté(e)
CORTO MALTESSE Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Le Brexit a gagné, et une bande de lâches et d'incompétents politiques qui après plus de trois ans ne sont pas fichus de choisir;

 

Comment construire quand tout est basé sur le mensonge ? Il se confirme encore une fois que tous ces populistes n'ont pas la réponse et s'en foutent royalement.

 

.

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 32 minutes, CORTO MALTESSE a dit :

Comment construire quand tout est basé sur le mensonge ? Il se confirme encore une fois que tous ces populistes n'ont pas la réponse et s'en foutent royalement.

 

.

bonjour corto maltesse! c'est plus qu'évident qu'ils s'en foutent, aucun de ces "braves" ne s'est proposé de travailler le sujet quand le vote a eu lieu et qu'ils ont "gagné"... ce fut la débandade car ils savaient qu'ils avaient menti comme ce n'était pas permis! et dire que pascou met sur un pinacle cette bande de corrompus qui, eux, empochent à ne rien faire. et comme il ne sait pas comment en UK, la procédure d'un référendum se définit, il invente encore et toujours des "magouilleurs" alors que c'est la loi et les coutumes anglaises qui imposent ce passage devant les chambres.  

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Membre, Posté(e)
versys Membre 18 324 messages
Maitre des forums‚
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il y a une heure, CORTO MALTESSE a dit :

Comment construire quand tout est basé sur le mensonge ? Il se confirme encore une fois que tous ces populistes n'ont pas la réponse et s'en foutent royalement.

 

.

Il est évident que la "bande à Bojo", nationalistes et populistes, n'ont aucune réponse cohérente à offrir à la population britannique, très inquiète face aux aléas, voire au péril du brexit...

Mais Bojo et sa clique jouent leur crédibilité et leur avenir politique sur ce coup là...

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
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Le 06/09/2019 à 18:10, Pierrot89 a dit :

Bojo a subi 4 graves échecs en quelques jours : sortie sans accord retoquée, report du Brexit en 2020...

Il ne tiendra pas longtemps à ce rythme ce coléreux qui souhaite mourir...que de négocier.

Le peuple britannique mérite mieux que ce pitre.

Hum...

Voting%20intention%2028-29%20August%2020

Cela ne ressemble pas a de la louse du point de vue des Brexiters.

Le 06/09/2019 à 06:46, jacky29 a dit :

avec le Bojo qui veut continuer son forcing, le brexit est reporté à 3 mois, donc début année 2020... et pendant ce temps, la livre continue sa descente! les irlandais et les écossais en ont marre et les anglais aussi! c'est une grande réussite! ce qu'a fait May n'est rien à côté! je me demande si certains parlementaires qui avaient dit non à l'accord élaboré entre l'UE et May revoteraient une nouvelle fois pour le refus? question intéressante! 

Boris a promis de faire un blocage complet des institutions Europeenes si elles acceptent le delais. Etant que le RU a un droit de veto sur toutes les decisions communautaires, on va bien se marrer (budget refuse, toutes les reformes de Macrons: refuse, etc). 

Du coup, le gouvernement francais commence a se demander si ils vont accepter le delais.. (source)

Modifié par kyrilluk
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 13 minutes, kyrilluk a dit :

Hum...

Voting%20intention%2028-29%20August%2020

Cela ne ressemble pas a de la louse du point de vue des Brexiters.

Boris a promis de faire un blocage complet des institutions Europeenes si elles acceptent le delais. Etant que le RU a un droit de veto sur toutes les decisions communautaires, on va bien se marrer (budget refuse, toutes les reformes de Macrons: refuse, etc). 

Du coup, le gouvernement francais commence a se demander si ils vont accepter le delais.. (source)

ce droit de veto n'apportera que la kk pour tous, Bojo en tout premier lieu, car tout est importé en Grande Bretagne. tu penses que le peuple acceptera ce type de "politique" sur le long terme? je ne le pense pas, sincèrement... je viens de discuter avec des britanniques et ils pensent tous que le Royaume Britannique va droit à l'éclatement si ce jeu à la noix continue... Ecosse indépendante, Irlande indépendante et Ulster récupérée. beau programme! de plus, le brexit est une exigence, oui ou non? si oui, on peut aussi dire aux élus britanniques du parlement européen que la porte est ouverte, Bruxelles et Strasbourg ne sont pas des prisons, ils peuvent rentrer chez eux sans aucun problème! si un no deal est une menace, on peut aussi jouer avec, non?  

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 54 minutes, kyrilluk a dit :

Hum...

Voting%20intention%2028-29%20August%2020

Cela ne ressemble pas a de la louse du point de vue des Brexiters.

Boris a promis de faire un blocage complet des institutions Europeenes si elles acceptent le delais. Etant que le RU a un droit de veto sur toutes les decisions communautaires, on va bien se marrer (budget refuse, toutes les reformes de Macrons: refuse, etc). 

Du coup, le gouvernement francais commence a se demander si ils vont accepter le delais.. (source)

Oui, trop facile de tout mettre sur le dos des Anglais!

La France ne veut pas de report, ce qui est amusant, c'est qu'on pourrait croire que la France et le drian représente l'UE, mais qu'en pensent les 27?

Puis j'espère qu'ils vont sortir le 31 octobre comme prévu avec ou sans accord, il y a tellement de rebondissement que ça part dans tous les sens, May a bien pourri la situation en 3ans avec ses amis pro UE;

Difficile en si peu de temps de reprendre tous les loupés.

Mais Johnson va y arriver, je crois. :)

 

Modifié par PASCOU
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 5 minutes, PASCOU a dit :

Oui, trop facile de tout mettre sur le dos des Anglais!

 

et le pascou en pond une! à croire qu'il n'a pas compris ce qui était écrit, il faut dire que Kyrilluc a omis la forme négative dans une de ses phrases. 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Le Premier ministre britannique devra demander à l'Union européenne un report de trois mois de la date du Brexit, prévu le 31 octobre, s'il ne trouve pas un accord de divorce d'ici le 19 octobre.

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/brexit-la-france-s-oppose-a-un-nouveau-report-dans-l-etat-actuel-des-choses_2096562.html

Et bien attendons le 19 déjà!

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Membre, 55ans Posté(e)
CORTO MALTESSE Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Actualités : 20 septembre 2024/ 

Après T. MAY, B. JOHNSON, D. BECKHAM, E.JOHN , le nouveau Premier ministre , Mister BEAN, issu du Parti FOB 

(Fuck Off Brexit),  accompagné de son ministre des affaires extérieures ( valises, mallettes . . .), Sid VICIOUS, s’apprêtent à rencontrer les représentants de l'UE afin de demander un dernier report du Brexit jusqu'au 1 janvier 2025.

 

.

 

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
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Il y a 16 heures, jacky29 a dit :

ce droit de veto n'apportera que la kk pour tous, Bojo en tout premier lieu, car tout est importé en Grande Bretagne. tu penses que le peuple acceptera ce type de "politique" sur le long terme? je ne le pense pas, sincèrement... je viens de discuter avec des britanniques et ils pensent tous que le Royaume Britannique va droit à l'éclatement si ce jeu à la noix continue... Ecosse indépendante, Irlande indépendante et Ulster récupérée. beau programme! de plus, le brexit est une exigence, oui ou non? si oui, on peut aussi dire aux élus britanniques du parlement européen que la porte est ouverte, Bruxelles et Strasbourg ne sont pas des prisons, ils peuvent rentrer chez eux sans aucun problème! si un no deal est une menace, on peut aussi jouer avec, non?  

Le probleme avec l'eclatement, c'est que cela ne reglera aucun des problemes. Meme les Ecossais ne peuvent entrer de maniere directe en Europe. D'autre part, si ils se plaignent maintenant de l'influence de Westminster sur l'ecosse, que vont-ils dire lorsqu'ils vont se rendre compte que leur minuscule pays comptera moins que la Bulgarie, la Hongrie ou la Roumanie en Europe?

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