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Portables au collège : quelle est la bonne politique ?

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Invité Cruel Summer

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Membre, Baby Forumeur, 29ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
29ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

Je fais la guerre au portable au collège : pas d'accord avec la mère de mon gosse, pour le coup. Un collégien n'a rien à faire avec un portable, qui en plus représente un coût qu'il n'assume pas, évidemment, en plus d'un clivage social avec les parents qui ne peuvent se le permettre. Je serai peut-être dans l'excessif, mais pour ma part il s'agit d'un symptôme de 'l'enfant roi'.

J'irai moins loin que toi. L'enfant peut se contenter du strict nécessaire, c'est-à-dire d'un portable dont l'usage ne doit ni le distraire (i.e. qui se résume à sa fonction principale : téléphoner) en cours, ni en récré. Il s'agit parfois d'une simple histoire de sécurité. L'enfant doit pouvoir contacter ses proches s'il a des problèmes de transport ou s'il a des problèmes tout court. L'inverse est aussi vrai.

C'est quoi une bonne utilisation du smartphone?

Voir ma réponse à Magus.

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Membre, Marchombre, 32ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
32ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Je suis bien content d'avoir échappé à la possession de cette sale machine quand j'étais élève.

D'un autre côté, je continue à détester ces machines aujourd'hui, alors...

J'irai moins loin que toi. L'enfant peut se contenter du strict nécessaire, c'est-à-dire d'un portable dont l'usage ne doit ni le distraire (i.e. qui se résume à sa fonction principale : téléphoner) en cours, ni en récré. Il s'agit parfois d'une simple histoire de sécurité. L'enfant doit pouvoir contacter ses proches s'il a des problèmes de transport ou s'il a des problèmes tout court. L'inverse est aussi vrai.

Mon propre portable ne sert qu'à téléphoner (en fait, il me sert essentiellement de réveil-matin). Pas d'internet, pas de photos, rien. Ce n'est même pas un tactile. Et c'est bien suffisant.

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

J'hallucine quand je lis ça ! les problèmes ne sont pas du fait des ados mais bien souvent des enseignants qui sont incapables de rendre leurs cours intéressants. Alors un peu plus de ludique (comme ce qui se fait déjà dans les écoles élitistes d'ailleurs) ça permettrait peut être aux élèves de garder le goût des apprentissages. Le problème ce n'est pas la maturité des élèves c'est juste un problème de coût ! on sait déjà que le ludique dans les apprentissages est plus porteur

Pourquoi le ludique serait il efficace pour les élèves de milieux aisées et pas ceux des classes populaires ?

Ecole Michelet à Nice (de la primaire au bac) depuis 1989, tous les matins les élèves commencent par une séance de sophrologie, 15 élèves maximum par classe avec des enseignants qui sont en majorité des chercheurs et qui encadrent les élèves sur le plan scolaire mais aussi humain, la tâche des enseignants est d'être à l'écoute des élèves et de leur donner confiance en eux, le temps est aménagé en fonction de l'élève, les enseignements sont donnés sous forme ludique avec des ateliers scientifiques, des ateliers artistiques....le but est de répondre à la curiosité naturelle des élèves......100 % de réussite au bac depuis une trentaine d'années.....mais 2300 euros trimestriel..........................C'est la plus chère mais loin d'être la seule et si on compare certaines écoles parisiennes (Gerson, Saint Hilaire, Jean de la Fontaine......bien situé quoi !) on s'aperçoit que les méthodes d'apprentissages sont bien différentes de celles de banlieue.

Il y a un moment où il faut arrêter de trouver normal ces procédés à double vitesse et ne pas accuser les mômes alors que le problème vient des adultes !

Mais de quoi parlez-vous ?

ll est question du temps libre laissé aux élèves avec un portable ou un ordinateur, soit seuls, soit encadrés.

Où avez-vous vu que la part du ludique dans l'enseignement était remis en question ?

Tout le monde n'a pas la chance, ni 2300€ par trimestre dans son compte en banque, pour faire suivre sa scolarité à l’école Michelet à ses mômes.

La plupart des collèges ont 35 élèves par classe, pour le quadruple d'élèves en tout de cette école, avec une équipe pédagogique en en proportion sans aucune mesure. Sans parler des outils et équipements.

Et j'imagine que l'environnement social, parental, économique de ses élèves et leur famille n'ont pas grand-chose à voir avec le 93.

Les enseignants de ces collèges ont beaucoup de mérite, voyez-vous, et beaucoup de courage, car il n'y a pas de doute que c'est bien moins facile pour eux qu'à l'école. Michelet. Ils sont tout à fait capables d'introduire la part de ludique dans l'enseignement, sans avoir toute ine batterie de moyens derrière ; de faire bosser les gosses en difficulté, sans avoir des psys à leur disposition dès qu' un problème se pose.

Je suis d'accord avec toi (si tu me permets le tutoiement, même si nous nous sommes engueulés sur un autre sujet où nous nous étions mal compris wink1.gif ). Les ados ne sont pas forcément LE modèle de la maturité.

Néanmoins, je ne suis pas sûr qu'il faille être trop pessimiste, non plus. Et je suis sincèrement désolé de voir le désenchantement de Louise Aragon.

A mon avis, un juste milieu peut être trouvé entre une trop grande ambition au sérieux le plus complet, et le complet relâchement que nous décrit louise.

Ce relâchement se déroule, pour partie, au sein de l'environnement familial. Peut-être en réaction à l'environnement scolaire, jugé (peut-être à tort) trop académique, solennel, un peu poussiéreux. Et qui fait que les gamins n'ont comme attente que de s'en extraire et, une fois sortis, de passer leurs loisirs à l'exacte anti-thèse de ce qui symbolise l'école.

La clef de la réussite ne passerait-elle pas, au contraire, dans l'aspect pour partie ludique d'un enseignement qui, dans certaines de ses composantes, serait distillé sans que l'élève s'en rende réellement compte. Bien sûr que, à cet âge, on peut avoir la tentation de jouer à des trucs plus ou moins neuneus ou de mâter du porno. Mais ces transgressions n'occupent tout de même pas l'ensemble du temps. Combien d'élèves qui, sincèrement, sont intéressés par l'Ailleurs, l'Inconnu, le Rêve, tout ce qui donne des frissons de réelle émotion ? Combien qui ont des yeux réellement émerveillés, lorsqu'il voit des images prises par une sonde spatiale ? Ou qui abordent, en douceur, des thématiques éternelles des caractères humains, par la réécriture, même scénaristique, de chefs d'œuvre de la littérature et de la mythologie ? Je ne sais pas mais, sous leurs dehors badins, le visionnage d'un épisode de Once upon a time ou d'Under the dome peut autant instiller des thématiques psychologiques et sociologiques qu'un cours magistral.

Le but pourrait être de relier l'un à l'autre, par des cours dynamiques, dont les directives sérieuses utiliseraient, aussi, les aspects ludiques glanés par ailleurs par les élèves. Et, en ce sens, nous sommes pleinement d'accord : le rôle de l'enseignant comme guide, qui donne du sens à la mosaïque des "petits savoirs" qu'ingurgitent, sans s'en rendre toujours compte, les ados demeure primordial et indépassable.

Le problème reste le temps. Nous sommes, là encore, complètement en accord. L'une des solutions pourrait réellement passer par une extension du temps passé par les élèves au sein des campus que deviendraient les établissements, qui, en se faisant aussi lieux de vie, permettraient de doser à peu près harmonieusement temps nécessaire au travail et au repos. Cela réduirait d'ailleurs les inégalités sociales, induites par les conditions d'occupation en fin d'après-midi chez les parents en fonction des possibilités matérielles de chacun.

Du coup, l'appréhension même de ce que devrait être le collège et de l'utilisation d'Internet en son sein pour les élèves constitue le pivot des possibilités d'amélioration de l'éducation des adolescents. Mieux vaut considérer que leur traitement pourrait constituer un tremplin social, plutôt que de tenter de nouveaux interdits qui susciteront, en réaction, un rejet encore plus massif.

Je suis d'accord, bien sûr. Mais tout cela, comme tu dis, est une question de temps scolaire, mais aussi une question de moyens : de personnel, déjà et surtout, pédagogique et d'encadrement. 95% des écoles n'ont rien à voir avec l'école Michelet dont parle @ Eclipse partielle ^^. Ce genre d'aménagment du temps est impossible dans un collège de 1000 élèves avec des classes de 35-40.

En attendant il faut bien faire avec les moyens actuels.

Et ici, c'est portable à l'école, ou pas ? (hors ordis scolaires)

C'est tellement entré dans les habitudes que ça paraît aberrant voire facho de dire non.

D'un autre côté, les ados sont tellement addictifs de leur tel, que si pendant la durée scolaire, ils n'en avaient pas, au moins ça leur permettrait de connaître ce que c'est de vivre qq heures consécutives sans .. et de passer les qq moments de liberté de la journée scolaire à faire autre chose et découvrir que c'est possible ^^

Je suis d'accord avec toi (si tu me permets le tutoiement, même si nous nous sommes engueulés sur un autre sujet où nous nous étions mal compris ;) ). Les ados ne sont pas forcément LE modèle de la maturité.

Néanmoins, je ne suis pas sûr qu'il faille être trop pessimiste, non plus. Et je suis sincèrement désolé de voir le désenchantement de Louise Aragon.

A mon avis, un juste milieu peut être trouvé entre une trop grande ambition au sérieux le plus complet, et le complet relâchement que nous décrit louise.

Ce relâchement se déroule, pour partie, au sein de l'environnement familial. Peut-être en réaction à l'environnement scolaire, jugé (peut-être à tort) trop académique, solennel, un peu poussiéreux. Et qui fait que les gamins n'ont comme attente que de s'en extraire et, une fois sortis, de passer leurs loisirs à l'exacte anti-thèse de ce qui symbolise l'école.

La clef de la réussite ne passerait-elle pas, au contraire, dans l'aspect pour partie ludique d'un enseignement qui, dans certaines de ses composantes, serait distillé sans que l'élève s'en rende réellement compte. Bien sûr que, à cet âge, on peut avoir la tentation de jouer à des trucs plus ou moins neuneus ou de mâter du porno. Mais ces transgressions n'occupent tout de même pas l'ensemble du temps. Combien d'élèves qui, sincèrement, sont intéressés par l'Ailleurs, l'Inconnu, le Rêve, tout ce qui donne des frissons de réelle émotion ? Combien qui ont des yeux réellement émerveillés, lorsqu'il voit des images prises par une sonde spatiale ? Ou qui abordent, en douceur, des thématiques éternelles des caractères humains, par la réécriture, même scénaristique, de chefs d'œuvre de la littérature et de la mythologie ? Je ne sais pas mais, sous leurs dehors badins, le visionnage d'un épisode de Once upon a time ou d'Under the dome peut autant instiller des thématiques psychologiques et sociologiques qu'un cours magistral.

Le but pourrait être de relier l'un à l'autre, par des cours dynamiques, dont les directives sérieuses utiliseraient, aussi, les aspects ludiques glanés par ailleurs par les élèves. Et, en ce sens, nous sommes pleinement d'accord : le rôle de l'enseignant comme guide, qui donne du sens à la mosaïque des "petits savoirs" qu'ingurgitent, sans s'en rendre toujours compte, les ados demeure primordial et indépassable.

Le problème reste le temps. Nous sommes, là encore, complètement en accord. L'une des solutions pourrait réellement passer par une extension du temps passé par les élèves au sein des campus que deviendraient les établissements, qui, en se faisant aussi lieux de vie, permettraient de doser à peu près harmonieusement temps nécessaire au travail et au repos. Cela réduirait d'ailleurs les inégalités sociales, induites par les conditions d'occupation en fin d'après-midi chez les parents en fonction des possibilités matérielles de chacun.

Pour "faire des jeux" et oublier qu'ils sont à l'école, oui.. En même temps qu'ils jouent avec ou sans leur tèl, à un moment de récréation, ils ont bien le droit de se détendre comme ils veulent, tant que ça ne nuit pas.

Oui, mais jouer chacun sur son tel ça empêche de jouer ensemble. Un tel et ses jeux, c'est très addictif, surtout chez les ados (âge addictif plus qu'un autre). Avoir un tel, c'est presque les condamner à jouer avec. Pas tous ne coincent dessus, bien sûr, mais enfin, presque..

Moi, au début, je ne voulais pas qu'il en ait un pour le collège, c'est son père qui lui achète, et même si ça ne tenait qu'à moi, un petit tout simple avec le minimum pour appeler ou envoyer des textos (en cas d'urgence ou d'imprévu..).

Ben voilà, c'est largement suffisant, et offre quand même son espace perso à chacun.

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je n'ai pas de portable et je ne m'en porte pas plus mal!!! à quoi sert cet appareil qui sert à encaisser du fric pour que dalle! et ce au grand dam de toutes ces chères têtes blondes ou brunes ou rousses etc. la majorité des messages sont d'une bêtise confondante... sans compter les attaques personnelles sur des petits camarades qui ne sont que souffre-douleur pour de parfaits idiots. aux chiottes toute cette stupidité étalée! jacky.

Bonjour Jacky, nous sommes une nouvelle fois "connectés".

Le problème est que les collégiens s'ils sont attirés par les portables et internet pour les réseaux sociaux, les jeux etc ils le sont beaucoup moins pour le savoir en général.... :mouai:

Ils ont un fabuleux outil à leur disposition pourtant!

C'est un outils fabuleux pour peu que l'on sache s'en servir, et savoir s'en servir ne veut pas dire savoir comment télécharger le dernier clip à la mode.

Les portables pour ce qu'ils sont n'ont pas leur place dans une enceinte scolaire, il revient à la direction de le faire savoir et aux parents de le savoir:

En revanche, intégrer dans le cadre de l'enseignement l'utilisation d'Internet comme source de connaissance, oui, bien entendu, encore faut-il savoir lier et écrire...

Malheureusement encore une fois, on se heurte à une difficulté économique qu'une restructuration totale de notre système scolaire pourrait contrecarrer.

Pas nécessairement. Il y a complémentarité. Les enseignants restent utiles pour mettre en perspective le savoir. Mais Internet permet une meilleure diffusion des contenus mêmes du savoir. L'avenir est, sans doute, à la généralisation d'un enseignement qui repose sur les possibilités du numérique. Dans le domaine de la physique, par exemple, cela me semble relever de l'évidence.

Complètement! cela rejoint d'une certaine manière les travaux d'Idriss Aberkane sur "l'économie de la connaissance".

Modifié par Elais
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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tout le monde n'a pas la chance, ni 2300€ par trimestre dans son compte en banque, pour faire suivre sa scolarité à l’école Michelet à ses mômes.

La plupart des collèges ont 35 élèves par classe, pour le quadruple d'élèves en tout de cette école, avec une équipe pédagogique en en proportion sans aucune mesure. Sans parler des outils et équipements.

Et j'imagine que l'environnement social, parental, économique de ses élèves et leur famille n'ont pas grand-chose à voir avec le 93.

Les enseignants de ces collèges ont beaucoup de mérite, voyez-vous, et beaucoup de courage, car il n'y a pas de doute que c'est bien moins facile pour eux qu'à l'école. Michelet. Ils sont tout à fait capables d'introduire la part de ludique dans l'enseignement, sans avoir toute ine batterie de moyens derrière ; de faire bosser les gosses en difficulté, sans avoir des psys à leur disposition dès qu' un problème se pose.

Il est clair que nous avons des écoles à plusieurs vitesses.

Je suis d'accord, bien sûr. Mais tout cela, comme tu dis, est une question de temps scolaire, mais aussi une question de moyens : de personnel, déjà et surtout, pédagogique et d'encadrement. 95% des écoles n'ont rien à voir avec l'école Michelet dont parle @ Eclipse partielle ^^. Ce genre d'aménagment du temps est impossible dans un collège de 1000 élèves avec des classes de 35-40.

En attendant il faut bien faire avec les moyens actuels.

Et ici, c'est portable à l'école, ou pas ? (hors ordis scolaires)

C'est tellement entré dans les habitudes que ça paraît aberrant voire facho de dire non.

D'un autre côté, les ados sont tellement addictifs de leur tel, que si pendant la durée scolaire, ils n'en avaient pas, au moins ça leur permettrait de connaître ce que c'est de vivre qq heures consécutives sans .. et de passer les qq moments de liberté de la journée scolaire à faire autre chose et découvrir que c'est possible ^^

Je suis d'accord avec toi (si tu me permets le tutoiement, même si nous nous sommes engueulés sur un autre sujet où nous nous étions mal compris ;) ). Les ados ne sont pas forcément LE modèle de la maturité.

Néanmoins, je ne suis pas sûr qu'il faille être trop pessimiste, non plus. Et je suis sincèrement désolé de voir le désenchantement de Louise Aragon.

A mon avis, un juste milieu peut être trouvé entre une trop grande ambition au sérieux le plus complet, et le complet relâchement que nous décrit louise.

Ce relâchement se déroule, pour partie, au sein de l'environnement familial. Peut-être en réaction à l'environnement scolaire, jugé (peut-être à tort) trop académique, solennel, un peu poussiéreux. Et qui fait que les gamins n'ont comme attente que de s'en extraire et, une fois sortis, de passer leurs loisirs à l'exacte anti-thèse de ce qui symbolise l'école.

La clef de la réussite ne passerait-elle pas, au contraire, dans l'aspect pour partie ludique d'un enseignement qui, dans certaines de ses composantes, serait distillé sans que l'élève s'en rende réellement compte. Bien sûr que, à cet âge, on peut avoir la tentation de jouer à des trucs plus ou moins neuneus ou de mâter du porno. Mais ces transgressions n'occupent tout de même pas l'ensemble du temps. Combien d'élèves qui, sincèrement, sont intéressés par l'Ailleurs, l'Inconnu, le Rêve, tout ce qui donne des frissons de réelle émotion ? Combien qui ont des yeux réellement émerveillés, lorsqu'il voit des images prises par une sonde spatiale ? Ou qui abordent, en douceur, des thématiques éternelles des caractères humains, par la réécriture, même scénaristique, de chefs d'œuvre de la littérature et de la mythologie ? Je ne sais pas mais, sous leurs dehors badins, le visionnage d'un épisode de Once upon a time ou d'Under the dome peut autant instiller des thématiques psychologiques et sociologiques qu'un cours magistral.

Le but pourrait être de relier l'un à l'autre, par des cours dynamiques, dont les directives sérieuses utiliseraient, aussi, les aspects ludiques glanés par ailleurs par les élèves. Et, en ce sens, nous sommes pleinement d'accord : le rôle de l'enseignant comme guide, qui donne du sens à la mosaïque des "petits savoirs" qu'ingurgitent, sans s'en rendre toujours compte, les ados demeure primordial et indépassable.

Le problème reste le temps. Nous sommes, là encore, complètement en accord. L'une des solutions pourrait réellement passer par une extension du temps passé par les élèves au sein des campus que deviendraient les établissements, qui, en se faisant aussi lieux de vie, permettraient de doser à peu près harmonieusement temps nécessaire au travail et au repos. Cela réduirait d'ailleurs les inégalités sociales, induites par les conditions d'occupation en fin d'après-midi chez les parents en fonction des possibilités matérielles de chacun.

Oui, mais jouer chacun sur son tel ça empêche de jouer ensemble. Un tel et ses jeux, c'est très addictif, surtout chez les ados (âge addictif plus qu'un autre). Avoir un tel, c'est presque les condamner à jouer avec. Pas tous ne coincent dessus, bien sûr, mais enfin, presque..

Ben voilà, c'est largement suffisant, et offre quand même son espace perso à chacun.

Je crois que les clés de la réussite passent par tout ce que tu viens d'évoquer, la question réside donc dans la manière dont nous pouvons atteindre cet objectif en intégrant les principes de réalité que sont:

- la contrainte budgétaire

- la contrainte familiale

D'un coté, nous avons le budget de l'EN à tenir, de l'autre, nous ne vivons pas tous aux mêmes endroits, nous ne pouvons donc tous inscrire nos enfants dans les 10 premiers collèges de France, et nous n'avons pas tous le même rapport à la culture et pourtant, nous nous accordons bien volontiers sur le constat que notre éducation est , pour les plus positifs, en perte de vitesse, pour les plus alarmistes, déliquescente.

Repenser notre organisation scolaire s'impose, mais jusqu'où sommes nous prêts à le faire? ( je ne parle pas des politiques qui démontrent depuis 40 ans qu'ils ne sont pas prêts à ouvrir les portes du savoir aux autres enfants que les leurs; je nous pose la question à nous, parents et citoyens).

Que doit-on changer à l'école? ou doit-on changer l'École?

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Membre, 106ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 106ans‚
Posté(e)

Il est clair que nous avons des écoles à plusieurs vitesses.

Je crois que les clés de la réussite passent par tout ce que tu viens d'évoquer, la question réside donc dans la manière dont nous pouvons atteindre cet objectif en intégrant les principes de réalité que sont:

- la contrainte budgétaire

- la contrainte familiale

D'un coté, nous avons le budget de l'EN à tenir, de l'autre, nous ne vivons pas tous aux mêmes endroits, nous ne pouvons donc tous inscrire nos enfants dans les 10 premiers collèges de France, et nous n'avons pas tous le même rapport à la culture et pourtant, nous nous accordons bien volontiers sur le constat que notre éducation est , pour les plus positifs, en perte de vitesse, pour les plus alarmistes, déliquescente.

Repenser notre organisation scolaire s'impose, mais jusqu'où sommes nous prêts à le faire? ( je ne parle pas des politiques qui démontrent depuis 40 ans qu'ils ne sont pas prêts à ouvrir les portes du savoir aux autres enfants que les leurs; je nous pose la question à nous, parents et citoyens).

Que doit-on changer à l'école? ou doit-on changer l'École?

Au delà d'une question de moyens c'est surtout une question d'état d'esprit ! et puis tout le monde ne peut pas réussir parce qu'il n'y a pas autant de place que ça au sommet alors finalement autant laisser en bas tout ceux qui ne sont pas bien nés. Il faut bien un plus grand nombre de subalternes que de chefs non ?

Finalement tout est bien comme il est sauf qu'il faut arrêter l'hypocrisie et arrêter de tout reprocher aux jeunes. C'est parfait d'avoir un téléphone portable en cours parce que ça permet de se détendre lorsqu'on s'ennuie. Admettons aussi que certains cours sont très ennuyeux et que les enseignants ne sont pas toujours compétents alors pourquoi l'élève ne pourrait il pas se détendre autrement ?

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Membre, Freak and geek, 45ans Posté(e)
Marla Membre 2 320 messages
45ans‚ Freak and geek,
Posté(e)

Ou alors, prenons exemple sur les autres... N'empêche le jeune ne bronche pas à la fin sleep8ge.gif

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 39 276 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)

Bonjour,

je ne connais pas la politique vis à vis des portables dans le collège de mon aînée, puisqu'elle n'a pas de portable. :D

Pour les sorties, c'est plutôt strict (c'est très simple elles sont interdites entre 8h et 17h, sauf fin des cours, et signature de décharge), j'imagine donc qu'il en va de même pour les portables.

C'est un petit établissement, et les emplois du temps sont assez bien conçus pour que chaque élève puisse disposer de l'accès au net au moins 3 heures par semaine. Ce qui est relativement arrangeant quand on n'a pas d'ordi et d'accès net à la maison (comme nous...) :blush:

Sinon j'ai le fils d'une amie qui s'est fait exclure pour avoir filmé et diffusé sur un réseau social du harcèlement dans la cour du collège. S'il n'avait pas eu le droit d'utiliser son téléphone, il n'en serait pas là.

Enfin pour ce qui est du "savoir vivre avec son temps", j'ai l'exemple flagrant d'une gosse qui a demandé à sa mère pourquoi le PC ne s'allumait pas à la maison... En cours elle a une tablette, à la maison c'est un vrai PC, avec UC et écran distincts. Elle ne comprenait pas pourquoi "l'ordi il marche pas que j'ai bien appuyé sur le bouton de l'écran, mais ça s'allume pas".shrunkface.gif

Alors vouloir apprendre aux gosses à se servir des outils : OUI, le faire convenablement : c'est pas encore ça...

bonjour, nous sommes d'accord, aucun besoin de téléphone pour des enfants!!! et à vous lire, cela ne rend pas plus malin que cela!!! merci pour ce bon moment; jacky.

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Membre, Freak and geek, 45ans Posté(e)
Marla Membre 2 320 messages
45ans‚ Freak and geek,
Posté(e)

Bonjour,

je ne connais pas la politique vis à vis des portables dans le collège de mon aînée, puisqu'elle n'a pas de portable. :D

Pour les sorties, c'est plutôt strict (c'est très simple elles sont interdites entre 8h et 17h, sauf fin des cours, et signature de décharge), j'imagine donc qu'il en va de même pour les portables.

C'est un petit établissement, et les emplois du temps sont assez bien conçus pour que chaque élève puisse disposer de l'accès au net au moins 3 heures par semaine. Ce qui est relativement arrangeant quand on n'a pas d'ordi et d'accès net à la maison (comme nous...) :blush:

Sinon j'ai le fils d'une amie qui s'est fait exclure pour avoir filmé et diffusé sur un réseau social du harcèlement dans la cour du collège. S'il n'avait pas eu le droit d'utiliser son téléphone, il n'en serait pas là.

Enfin pour ce qui est du "savoir vivre avec son temps", j'ai l'exemple flagrant d'une gosse qui a demandé à sa mère pourquoi le PC ne s'allumait pas à la maison... En cours elle a une tablette, à la maison c'est un vrai PC, avec UC et écran distincts. Elle ne comprenait pas pourquoi "l'ordi il marche pas que j'ai bien appuyé sur le bouton de l'écran, mais ça s'allume pas".shrunkface.gif

Alors vouloir apprendre aux gosses à se servir des outils : OUI, le faire convenablement : c'est pas encore ça...

Pour ce qui est de filmer, même le harcèlement, oui, c'est un problème, surtout quand ils ne réalisent pas la gravité de l'acte qu'ils regardent, filment et diffusent sans même intervenir !

Mais, hélas, ce n'est pas un "phénomène" qui se limite aux enfants, ados, les adultes ne sont pas en reste, on a eu des exemples bien gratinés pendant les attentas (Paris, Bruxelles..) crying8vr.gif

Après, le seul point "positif", c'est que cela peut servir de "preuve" (et là encore, je ne suis pas sûre de la loi) et de retrouver des agresseurs, harceleurs et victimes.

Désolée de le dire, mais l'exemple de la gosse qui ne capte pas la différence entre les boutons "d'allumage" respectifs, et bien elle est juste un peu... Illogique pour être gentille sleep8ge.gif !

Et, pareil, ce n'est pas réserver aux ados, enfants, en formation (et quand je bossais avec les personnes âgées) j'en ai vu des exemples similaires et même pires whistling1.gif...

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 39 276 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)

Mais tu postes toi-même des âneries, tu comprends même pas la logique de tes propres arguments.

Sous prétexte que 0,05% des élèves utiliseraient le smartphone à des fins de harcèlement, on devrait punir les 99,95% autres restant ?

Si pour toi on devrait organiser la société humaine en fonction des plus cons têtards, commence déjà par revendre tes alcools et ta bagnole puis à couper ton internet sachant qu'aux dernières nouvelles y'a toujours une minorité de couillons qui font des conneries avec.

Quand au coup de la violence physique comme outil d'éducationnel, je sais pas, j'te conseillerai bien d'aller à la Fnac t'acheter un bouquin sur la pédopsychiatrie, mais bon pour une mamie fossilisée depuis longtemps dans son carcan idéologique et générationnel, c'est peine perdue.

je vois des enfants qui ne sont pas dyslexiques ni rien de cet ordre, être incapable d'aligner une phrase en français... des copies que j'ai eu entre les mains me démontrent que des gamins et gamines sont inaptes à passer en classe supérieure par le simple fait qu'ils écrivent en abrégé, en phonétique, sans grammaire aucune et en faisant des fautes grossières... qu'ils sont tout à fait aptes à jouer avec un ordinateur ou un portable ou une tablette tout en restant tout à fait incultes vis à vis de leur langue maternelle... vous pouvez m'expliquer le pourquoi de cette aberration?

1) chez moi, il n'y a pas d'alcool sauf une petite bouteille de Fine pour mes sauces!

2) j'ai une C1, j'en ai besoin, quand on vit à la campagne, on apprend très tôt à faire des choix sur les priorités!

3) vu votre âge, vous pouvez encore évoluer... nous l'espérons.

quand je repense au fils d'une amie qui est arrivé à agresser celle-ci parce qu'il n'avait pas de portable... vous en dites quoi de ce comportement? et je sais qu'il n'est pas seul à être aussi con et décérébré. bonne journée, jacky.

Modifié par jacky29
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Invité Simplicius
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Invité Simplicius
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Mais de quoi parlez-vous ?

ll est question du temps libre laissé aux élèves avec un portable ou un ordinateur, soit seuls, soit encadrés.

Où avez-vous vu que la part du ludique dans l'enseignement était remis en question ?

Tout le monde n'a pas la chance, ni 2300€ par trimestre dans son compte en banque, pour faire suivre sa scolarité à l’école Michelet à ses mômes.

La plupart des collèges ont 35 élèves par classe, pour le quadruple d'élèves en tout de cette école, avec une équipe pédagogique en en proportion sans aucune mesure. Sans parler des outils et équipements.

Et j'imagine que l'environnement social, parental, économique de ses élèves et leur famille n'ont pas grand-chose à voir avec le 93.

Les enseignants de ces collèges ont beaucoup de mérite, voyez-vous, et beaucoup de courage, car il n'y a pas de doute que c'est bien moins facile pour eux qu'à l'école. Michelet. Ils sont tout à fait capables d'introduire la part de ludique dans l'enseignement, sans avoir toute ine batterie de moyens derrière ; de faire bosser les gosses en difficulté, sans avoir des psys à leur disposition dès qu' un problème se pose.

Je suis d'accord, bien sûr. Mais tout cela, comme tu dis, est une question de temps scolaire, mais aussi une question de moyens : de personnel, déjà et surtout, pédagogique et d'encadrement. 95% des écoles n'ont rien à voir avec l'école Michelet dont parle @ Eclipse partielle ^^. Ce genre d'aménagment du temps est impossible dans un collège de 1000 élèves avec des classes de 35-40.

En attendant il faut bien faire avec les moyens actuels.

Et ici, c'est portable à l'école, ou pas ? (hors ordis scolaires)

C'est tellement entré dans les habitudes que ça paraît aberrant voire facho de dire non.

D'un autre côté, les ados sont tellement addictifs de leur tel, que si pendant la durée scolaire, ils n'en avaient pas, au moins ça leur permettrait de connaître ce que c'est de vivre qq heures consécutives sans .. et de passer les qq moments de liberté de la journée scolaire à faire autre chose et découvrir que c'est possible ^^

Le portable n'est sans doute que le symptôme de cette dissociation, pour l'élève, entre temps intéressant et temps jugé fastidieux. Lutter contre les excès de l'inattention voire d'une certaine forme d'autisme (se réfugier dans son portable à la récré) peut passer par l'exemple d'éclipse partielle.

Tu en soulignes le coût. Mais n'appartient-il justement pas à l'enseignement public de proposer gratuitement ce qui a pu faire ses preuves par ailleurs ? Et là, une organisation en grand campus secondaire, grâce aux économies d'échelle paradoxalement permises par la mutualisation des moyens, favoriserait la généralisation de cet enseignement à la fois humain et dynamique.

Qu'il existe un coût initial pour l'Etat, soit. Mais sur la durée et au regard des résultats que cela permettrait d'obtenir chez le plus grand nombre ?

Je crois que les clés de la réussite passent par tout ce que tu viens d'évoquer, la question réside donc dans la manière dont nous pouvons atteindre cet objectif en intégrant les principes de réalité que sont:

- la contrainte budgétaire

- la contrainte familiale

D'un coté, nous avons le budget de l'EN à tenir, de l'autre, nous ne vivons pas tous aux mêmes endroits, nous ne pouvons donc tous inscrire nos enfants dans les 10 premiers collèges de France, et nous n'avons pas tous le même rapport à la culture et pourtant, nous nous accordons bien volontiers sur le constat que notre éducation est , pour les plus positifs, en perte de vitesse, pour les plus alarmistes, déliquescente.

Repenser notre organisation scolaire s'impose, mais jusqu'où sommes nous prêts à le faire? ( je ne parle pas des politiques qui démontrent depuis 40 ans qu'ils ne sont pas prêts à ouvrir les portes du savoir aux autres enfants que les leurs; je nous pose la question à nous, parents et citoyens).

Que doit-on changer à l'école? ou doit-on changer l'École?

Le concept d'école qui serait un lieu de vie suffisamment intéressant pour créer un sentiment d'appartenance aurait pour première conséquence une augmentation de l'estime que les élèves se portent à eux-mêmes.

Ce que les Américains parviennent à faire dans le cadre du Supérieur, il serait souhaitable de le réaliser dès le Secondaire. Par exemple, par un temps d'ouverture des établissements suffisamment long pour permettre des entraînements sportifs créant de véritables équipes de l'établissement, avec des compétitions dans des installations clairement identifiables à l'établissement (et non dans de lointains et impersonnels COSEC).

nous ne vivons pas tous aux mêmes endroits, nous ne pouvons donc tous inscrire nos enfants dans les 10 premiers collèges de France, et nous n'avons pas tous le même rapport à la culture

Hiatus qui pourrait se résoudre par la création de campus à l'échelle de chaque ville de plus de 40 ou 50 000 habitants.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 954 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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Les jeunes sont déconnectés de la réalité au point d'être ensemble, en groupe, et de se parler par sms!

Comment voulez vous qu'il en soit autrement!

Tout petits beaucoup sont mis devant les dessins animés pour BB et à suivre, ensuite les DVD pour enfants, ensuite les consoles de jeux, avec des jeux plus ou moins de leur âge, puis les jeux en ligne, ensuite le téléphone portable...

Et vous voudriez qu'ils soient apte à vivre dans un monde "normal"???avec des contraintes????

J'ai connu une prof de maternelle qui me disait que les petits lorsqu'ils arrivaient à l'école commençaient par se bagarrer entre eux, comme dans les dessins animés vus avant de venir...pour eux la réalité et la fiction étaient confondues au point que lorsqu'ils se faisaient mal, ils ne comprenaient pas qu'ils en étaient responsables!

Ce sont les ados d'aujourd'hui qui ont grandi dans le virtuel!

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J'ai connu une prof de maternelle qui me disait que les petits lorsqu'ils arrivaient à l'école commençaient par se bagarrer entre eux, comme dans les dessins animés vus avant de venir...pour eux la réalité et la fiction étaient confondues au point que lorsqu'ils se faisaient mal, ils ne comprenaient pas qu'ils en étaient responsables!

Là, il y a une part de responsabilité des parents, dans l'abstention coupable d'enseigner la distinction entre la fiction et le réel.

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Membre, 37ans Posté(e)
NeeD Membre 2 072 messages
Forumeur forcené ‚ 37ans‚
Posté(e)

tout en restant tout à fait incultes vis à vis de leur langue maternelle... vous pouvez m'expliquer le pourquoi de cette aberration?

On trouve vite la réponse quand on prend la peine de se pencher sur le sujet :

http://www.sauv.net/horaires.php

"En 1976,

un élève qui sortait du collège avait reçu 2800 heures d'enseignement du français depuis son entrée au cours préparatoire.

En 2015,

il en a reçu environ 600 de moins. Il a donc perdu l'équivalent de deux années. C'est comme si, au milieu de son année de cinquième, on le faisait passer en seconde."

2) j'ai une C1, j'en ai besoin, quand on vit à la campagne, on apprend très tôt à faire des choix sur les priorités!

Tu veux interdire les smartphones chez les jeunes parce qu'il y'a une extrême minorité qui l'utilise pour en faire du harcèlement morale,

soit, mais alors pourquoi tu ne t'interdit pas toi-même la voiture sachant qu'une extrême minorité utilise la leur à des fins malveillantes ?

Tu sembles être dans l'incapacité de répondre à cette question pourtant si simple, c'est quand même triste pour quelqu'un qui ne cesse de critiquer l'intelligence des autres.

3) vu votre âge, vous pouvez encore évoluer... nous l'espérons.

Évoluer sur quoi ? au sujet de la violence physique sur le model éducationnel ? et pourquoi je changerai sur ce point là ? tu peux m'exposer tes arguments et me dire également quel est le dernier bouquin que tu as lu sur la pédopsychiatrie pour appuyer ton argumentaire, ça m'intéresse.

quand je repense au fils d'une amie qui est arrivé à agresser celle-ci parce qu'il n'avait pas de portable... vous en dites quoi de ce comportement? et je sais qu'il n'est pas seul à être aussi con et décérébré.

J'adore le réflexe des vieux qui consiste à rendre tel outil technologique responsable de tous les maux de la société et des individus, sous le simple prétexte qu'ils ne l'utilisent pas. C'est très pratique comme raccourci pour reposer ses neurones et se déresponsabiliser dans certains cas.

Donc oui chez les jeunes le smartphone est coupable de leur harcèlement morale, de leur abrutissement, de leur asociabilité, de leur effondrement du niveau de français, puis en fin de la violence physique envers leurs parents.

Et si je te parle du jeux vidéo, j'imagine que tu vas aussi me dire qu'il est responsable des attentats et du réchauffement climatique, c'est ça ?

Modifié par NeeD
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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
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C'est très simple quand on se prend la peine de se pencher sur le sujet :

http://www.sauv.net/horaires.php

"En 1976,

un élève qui sortait du collège avait reçu 2800 heures d'enseignement du français depuis son entrée au cours préparatoire.

En 2015,

il en a reçu environ 600 de moins. Il a donc perdu l'équivalent de deux années. C'est comme si, au milieu de son année de cinquième, on le faisait passer en seconde."

C'est l'un des problèmes. Le caractère trop restreint du temps de présence au sein de l'environnement éducatif.

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 39 276 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)

On trouve vite la réponse quand on prend la peine de se pencher sur le sujet :

http://www.sauv.net/horaires.php

"En 1976,

un élève qui sortait du collège avait reçu 2800 heures d'enseignement du français depuis son entrée au cours préparatoire.

En 2015,

il en a reçu environ 600 de moins. Il a donc perdu l'équivalent de deux années. C'est comme si, au milieu de son année de cinquième, on le faisait passer en seconde."

et alors, très cher? cela ne m'explique pas le pourquoi de rédactions usant et abusant de la phonétique, d'une syntaxe non maitrisée, d'une ponctuation erratique, d'une grammaire quasi inconnue et de "mots" qui n'existent en rien... à moins que vous ne trouviez cela normal? je les vois souvent tous ces "petits" avec leur "smartphone" alors qu'ils devraient lire des vrais livres écrits en français... il y en a une qui s'est quasiment pris le lampadaire en marchant les yeux rivés sur son écran... je suis sûre que si nous leur faisions passer une dictée, aucun d'entre eux n'aurait la moyenne, c'est à dire 10/20.

Tu veux interdire les smartphones chez les jeunes parce qu'il y'a une extrême minorité qui l'utilise pour en faire du harcèlement morale,

soit, mais alors pourquoi tu ne t'interdit pas toi-même la voiture sachant qu'une extrême minorité utilise la leur à des fins malveillantes ?

Tu sembles être dans l'incapacité de répondre à cette question pourtant si simple, c'est quand même triste pour quelqu'un qui ne cesse de critiquer l'intelligence des autres.

les automobilistes ont rarement les yeux rivés sur un écran dans ma campagne, nous croisons suffisamment de tracteurs et d'autres engins agricoles... de plus, peu d'entre eux en font un usage aberrant en cherchant à nuire à autrui de façon délibéré en faisant du harcèlement moral (sans e, jeune homme, cela sera mieux!)... dans ce cas, un véhicule est considéré comme arme et là, nous passons dans le domaine du pénal.

Évoluer sur quoi ? au sujet de la violence physique sur le model éducationnel ? et pourquoi je changerai sur ce point là ? tu peux m'exposer tes arguments et me dire également quel est le dernier bouquin que tu as lu sur la pédopsychiatrie pour appuyer ton argumentaire, ça m'intéresse.

réponse conventionnelle au possible!!! je me fiche de la pédopsychiatrie, que c'est peu de le dire!!! pas besoin d'être "titré" pour savoir que les enfants sont cruels très aisément... et je vois, jeune homme, que vous n'avez pas compris l'intention qu'il y avait dans cette réponse. vous faites la démonstration que l'évolution est aussi éloignée de vous qu'un cyclotron, de moi!

J'adore le réflexe des vieux qui consiste à rendre tel outil technologique responsable de tous les maux de la société et des individus, sous le simple prétexte qu'ils ne l'utilisent pas. C'est très pratique comme raccourci pour reposer ses neurones et se déresponsabiliser dans certains cas.

Donc oui chez les jeunes le smartphone est coupable de leur harcèlement morale, de leur abrutissement, de leur asociabilité, de leur effondrement du niveau de français, puis en fin de la violence physique envers leurs parents.

Et si je te parle du jeux vidéo, j'imagine que tu vas aussi me dire qu'il est responsable des attentats et du réchauffement climatique, c'est ça ?

bonne soirée, mon petit! cela ne mérite rien d'autre. jacky.

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Membre, 106ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 106ans‚
Posté(e)

Les jeunes sont déconnectés de la réalité au point d'être ensemble, en groupe, et de se parler par sms!

Comment voulez vous qu'il en soit autrement!

Tout petits beaucoup sont mis devant les dessins animés pour BB et à suivre, ensuite les DVD pour enfants, ensuite les consoles de jeux, avec des jeux plus ou moins de leur âge, puis les jeux en ligne, ensuite le téléphone portable...

Et vous voudriez qu'ils soient apte à vivre dans un monde "normal"???avec des contraintes????

J'ai connu une prof de maternelle qui me disait que les petits lorsqu'ils arrivaient à l'école commençaient par se bagarrer entre eux, comme dans les dessins animés vus avant de venir...pour eux la réalité et la fiction étaient confondues au point que lorsqu'ils se faisaient mal, ils ne comprenaient pas qu'ils en étaient responsables!

Ce sont les ados d'aujourd'hui qui ont grandi dans le virtuel!

LOL d'abord que des enfants de maternelle confondent la réalité et la fiction c'est tout à fait normal. Il y a des étapes de développement chez les "petits hommes" autant sur le plan physique que cognitif. Et ce n'est que vers 6/7 ans que l'enfant est capable de différencier le réel de la fiction;

Ensuite les jeunes ne sont pas déconnectés de la réalité, ils ont une réalité et un mode de vie différent de ce qui existait au temps de l'âge de pierre. C'est une évolution et elle perturbe les vieux parce que le changement c'est toujours quelque chose qui dérange. Alors on critique ce qui est différent parce qu'on se sent incapable de s'adapter. Personnellement j'ai beaucoup plus de respect pour un ado que pour un vieux. C'est comme comparer un stylo bille avec la plume à encre de ton temps.........

Là, il y a une part de responsabilité des parents, dans l'abstention coupable d'enseigner la distinction entre la fiction et le réel.

LOL non la responsabilité là elle vient de Dieu parce qu'il s'agit d'une étape normale dans l'évolution des enfants :)

On trouve vite la réponse quand on prend la peine de se pencher sur le sujet :

http://www.sauv.net/horaires.php

"En 1976,

un élève qui sortait du collège avait reçu 2800 heures d'enseignement du français depuis son entrée au cours préparatoire.

En 2015,

il en a reçu environ 600 de moins. Il a donc perdu l'équivalent de deux années. C'est comme si, au milieu de son année de cinquième, on le faisait passer en seconde."

Tu veux interdire les smartphones chez les jeunes parce qu'il y'a une extrême minorité qui l'utilise pour en faire du harcèlement morale,

soit, mais alors pourquoi tu ne t'interdit pas toi-même la voiture sachant qu'une extrême minorité utilise la leur à des fins malveillantes ?

Tu sembles être dans l'incapacité de répondre à cette question pourtant si simple, c'est quand même triste pour quelqu'un qui ne cesse de critiquer l'intelligence des autres.

Évoluer sur quoi ? au sujet de la violence physique sur le model éducationnel ? et pourquoi je changerai sur ce point là ? tu peux m'exposer tes arguments et me dire également quel est le dernier bouquin que tu as lu sur la pédopsychiatrie pour appuyer ton argumentaire, ça m'intéresse.

J'adore le réflexe des vieux qui consiste à rendre tel outil technologique responsable de tous les maux de la société et des individus, sous le simple prétexte qu'ils ne l'utilisent pas. C'est très pratique comme raccourci pour reposer ses neurones et se déresponsabiliser dans certains cas.

Donc oui chez les jeunes le smartphone est coupable de leur harcèlement morale, de leur abrutissement, de leur asociabilité, de leur effondrement du niveau de français, puis en fin de la violence physique envers leurs parents.

Et si je te parle du jeux vidéo, j'imagine que tu vas aussi me dire qu'il est responsable des attentats et du réchauffement climatique, c'est ça ?

:plus:

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Membre, Délinquant du forum, Posté(e)
Badboy_ Membre 3 158 messages
Délinquant du forum,
Posté(e)

Interdit tout simplement, je ne vois même pas où il y a lieu à débattre ! Un collège est un lieu de travail. On n'a pas à avoir de portable sur un lieu de travail. Si les parents cherchent à joindre leurs enfants (je n'en vois pas l'intérêt mais bon, on sait jamais), ils peuvent toujours passer par l'établissement.

L'élève surpris avec un portable à l'oreille, ou ne serait-ce qu'allumer, c'est le renvoi, à la 3ième fois, c'est le renvoi définitif, et terminé.

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