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Membre, Posté(e)
_Desaix Membre 75 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Williama semble ignorer ou oublier que chaque avancée sociale importante a été CONQUISE par la lutte !!!!!

Faux.

Les congés payés, l'abolition de la peine de mort, la retraite à 60 ans, la sécurité sociale, la laïcité... etc...

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Membre, Posté(e)
williama Membre 3 892 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:plus:

et je complète : le droit de vote des femmes après la guerre par le Général de Gaulle alors que la gauche avait toujours freiné des 4 fers car elle les jugeait trop proche de Mr le Curé! - l'intéressement au fruit du travail (Pompidou) - le droit à l'IVG avortement (Giscard/Simone Weil) etc ... liste non exhaustive

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Williama semble ignorer ou oublier que chaque avancée sociale importante a été CONQUISE par la lutte !!!!!

Le droit de grève a été institué en 1864, lorsque le Second Empire a amorcé sa mue libérale.

Précise moi donc quelles luttes extraordinaires ont contraint Napoléon III à édicter cette législation ?

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Membre, Posté(e)
Conscient55 Membre 1 128 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et pourtant si ; regardez les résultat dans les villes ouvrières ; regardez les résultat à Gandrange, etc....

Il y a nettement plus d'ouvriers qui votent à gauche que d'ouvriers qui votent FN,et y compris à Gandrange. Et les chiffres qu'on a concerne les parts du vote FN chez les ouvriers, et pas l'inverse. Comme Marine le Pen a recueilli plus de 6 millions de voix, qu'il y a environ 6 millions d'ouvriers en france et que nettement plus de la moitié d'entre eux ne votent pas FN, on peut en déduire :

1) la la grande majorité des électeurs du FN NE SONT PASdes ouvriers

2) Desaix ne comprend pas ce qu'il lit.

La grande majorité du vote FN, c'est du bourgeois rural bien plouc qui n'a pas vu un immigré depuis 10 ans : http://www.brain-mag...s-qui-souffrent

:plus:

Pour Desaix, pardonnez-lui, il ne sait pas ce qu'il écrit. :mouai:

Ceci dit, les ouvriers, déjà stressés par leur exploitation au quotidien, tombent facilement dans le panneau des fausses promesses et les idéologies de pacotille.

S'il suffisait de taper nuit et jour sur les immigrés ou de hurler contre l'Islam pour ramener le plein emploi, supprimer les inégalités, créer de l'excédent commercial, annuler la dette, établir la justice fiscale, garantir l'indépendance des médias et de la justice, etc...ça se saurait, non? :police:

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

La grande majorité du vote FN, c'est du bourgeois rural

Voilà un oxymore !biggrin.gif

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Membre, Au coeur de la Cité des Papes, Posté(e)
PUNCHETTE Membre 34 166 messages
Au coeur de la Cité des Papes,
Posté(e)

La grande majorité du vote FN, c'est du bourgeois rural

Voilà un oxymore !:D

:D oui effectivement , très drôle ce bourgeois rural..

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

A en croire certains : il n'y a que les ouvriers qui travaillent.

Ben voyons.

Les artisans, les indépendants, les agriculteurs, les chefs d'entreprises, les employeurs ... etc, eux ne travaillent pas.

Logique.

J'aurais tout de même voulu qu'on me dise grâce à qui ces ouvriers travaillent-ils ?

Pourquoi ces ouvriers n'ont-ils pas eux-mêmes fourni leur propre emploi ?

Pourquoi ce qui se plaignent ne travaillent-ils pas ailleurs ou même .........chez eux ! puisqu'ils ont tant de leçons à donner.

Sans doute N Arthaud ou Poutou ont-ils de vraies solutions pour le travail des autres, j'ai bien hâte de les entendre et d'aller travailler chez eux.

D'un autre côté, qu'on m'explique ce paradoxe : plus les ouvriers sont malheureux, plus ils augmentent en nombre .... cherchez l'erreur.

Il y a 10 ou 20% d'ouvriers en trop, c'est tout, c'est arithmétique.

PS : Le premier Mai, je travaille, pas comme ceux qui se prétendent "travailleurs", mais sur mon travail que j'aime bien.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ps et tu peux également penser par toi-même! pourquoi veux-tu qu'une société essentiellement rurale ou l'enracinement locale était la règle de vie et n'ayant connu aucune invasion de masse pendant près de 1000ans se mette à importer de la main d'oeuvre ou accueille à tour de bras des étrangers pour payer des retraites qui n'existaient pas?

Ah, OK. T'as pas remarqué la révolution indutrielle, en fait...

pour la culture de Wipe au sujet de la manif commemorativedu 11 novembre 1940 :

Je préfère me cultiver ailleurs que sur le site d'Action Française, merci. Ca me permet d'éviter de lire que le parti communistze aurait interdit de manifester le 11 Novembre.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/image/PagesAnnexes/11_Novembre_1940/Etudiant.pdf

1) la la grande majorité des électeurs du FN NE SONT PASdes ouvriers

Le reportage dis le contraire ; la majorité des électeurs FN sont des ouvriers.

Non.

La grande majorité du vote FN, c'est du bourgeois rural bien plouc qui n'a pas vu un immigré depuis 10 ans : http://www.brain-mag...s-qui-souffrent

Je doute de la véracité du lien que vous communiquez : ma source vient directement du journat télévisé de France 2 qui dit que 35% de ses électeurs sont des ouvriers.

Mince. La majorité est à 35% maintenant. Ca doit être la crise.

La grande majorité du vote FN, c'est du bourgeois rural

Voilà un oxymore !biggrin.gif

Tapez "bourg rural" sur Google, si vous pensez que ça n'existe pas...

En tout cas, on apprend des choses sur la vision de l'hitoire (et des mathématiques un peu) par les partisans du FN. Les congés payés n'ont pas été obtenu par la lutte sociale, Pétain a inventé le 1er mai.L'IVG est tombée du ciel (le MLF n'a jamais manifesté; Gisèle Halimi est une figure mythique qui n'a jamais existé), L'Action Française était un mouvement de résistance, etc...

Si après ça y en a qui pensent encore que ces gens là sont les mieux plancés pour défendre la France et son histoire...

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

ah le gentil napoléon le petit qui offre de bon coeur le droit de grève !

ah les gentils politiques qui votent des lois sociales sans que personne ai combattu pour l' obtenir !

ah les gentils grands patrons qui de leur plein gré, GRATUITEMENT et sans en attendre le moindre truc, oui ces gentils grands patrons qui ont offerts tant de chose aux salarié !!!

ah le gentil monde des bisounours !!!!

à lire :

Les révolutionnaires initiateurs de la loi partaient d’une idée généreuse selon laquelle les hommes

sont libres et égaux entre eux. Sans doute n’avaient-ils pas perçu, dans une France rurale, les

conséquences sur les rapports sociaux de ce qu’allait générer, avec le développement du salariat,

cette autre révolution, celle de l’industrie, des sciences et des techniques. Cette égalité formelle

occultait déjà des rapports sociaux inégaux entre « les possédants » et « les possédés ». Cette

inégalité entre la bourgeoisie triomphante et la classe ouvrière émergeante sera d’ailleurs

traduite par des dispositions concrètes contre les ouvriers. Des mesures législatives seront

prises, notamment la mise en place d’un livret ouvrier, véritable identifiant judiciaire du travail

assujettissant l’ouvrier aux employeurs, qui ne sera supprimé qu’en juillet 1890 (cent ans après la

loi Le Chapelier). A ce propos, un chiffre : entre 1825 et 1864 près de 10 000 ouvriers seront

emprisonnés pour fait de grève. Jusqu’après la deuxième guerre mondiale, la répression violente

et parfois sanglante sera un moyen de combat antigrève dans lequel l’État sera le principal

acteur.

Ce n’est qu’en 1864 que le délit de coalition est abrogé ; ceci ne signifiait pas la reconnaissance

explicite du droit de grève puisque la loi remplace le délit de coalition par celui d’atteinte à la

liberté du travail, concept qui deviendra, pour opposer les travailleurs entre eux, un des leitmotiv

du patronat français durant tous les conflits du XXe siècle.

La grève est légale mais reste une faute

Avec la reconnaissance du droit syndical en 1884, la grève devient le moyen privilégié, pour les

ouvriers, de faire valoir leurs revendications immédiates, mais aussi la voie de la révolution

sociale. Le rêve de la grève générale, moyen de renversement de l’ordre établi, hantera

longtemps les esprits du syndicalisme d’avant la guerre de 1914.

cliquez sur :

http://ul.cgt.montpellier.over-blog.net/pages/Droit_de_greve-1369585.html

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Pour revenir au sujet...

1er MAI : J’AI LA MÉMOIRE QUI FLANCHE…

On a entendu beaucoup de bêtises sur le 1er mai depuis quelques jours. La polémique est partie de l’annonce par Sarkozy d’un grand rassemblement à Paris autour du « vrai travail » (ah bon, il y aurait un « faux travail » ?), histoire de marcher sur les plates-bandes des Le Pen qui manifestent aussi ce jour-là. La CFDT s’est empressée de dénoncer – sans les nommer clairement – les « responsables politiques » qui veulent « détourner l’objet du 1er mai », étant sous-entendu que ce dernier relèverait du domaine exclusif des syndicats (ce que la CFDT appelle « l’autonomie des syndicats » par rapport aux partis politiques). Quant à François Hollande, répliquant à Sarkozy, il aurait déclaré qu’il ne voulait pas opposer ceux qui ont du travail à ceux qui n’en ont pas (on est bien d’accord sur ce point avec lui !), à l’occasion de ce qu’il a nommé comme étant la « fête du travail » instituée par les syndicats à la fin du 19e siècle !

LE 1er MAI COMME JOURNÉE INTERNATIONALE N’EST PAS D’ORIGINE PUREMENT SYNDICALE

En effet, c’est un Congrès socialiste international (marxiste en l’occurrence) qui a réuni à Paris des syndicats mais aussi des partis ouvriers et qui a décidé en 1889 à la fois de fonder la IIème Internationale (dont l’Internationale socialiste actuelle est d’ailleurs l’héritière directe), mais aussi de lancer des grèves chaque année le 1er mai pour obtenir la réduction à 8 heures de la journée de travail (à l’époque on travaillait couramment 10 h, 12 h, voire plus, selon les pays).

Dans la tradition de la Première internationale, l’action pour une société débarrassée de toute forme d’exploitation et d’oppression unissait donc à l’origine les organisations syndicales et politiques. Ce n’est que plus tard, notamment à partir du moment où la CGT syndicaliste révolutionnaire voulut prendre ses distances d’avec le mouvement socialiste jugé trop « électoraliste », trop réformiste, que les deux structures s’éloignèrent l’une de l’autre. Par la suite également, les syndicats proches de la social-démocratie se dotèrent en 1919 d’une structuration internationale distincte ayant son siège à Amsterdam (la Fédération Syndicale Internationale), tandis que parallèlement, les partisans de l’Internationale communiste créaient l’Internationale syndicale rouge (1921-1937) qui siégea à Moscou.

À L’ORIGINE, LE 1er MAI SYNDICAL N’EST PAS UNE « FÊTE DU TRAVAIL », MAIS UNE JOURNÉE DE GRÈVE, PARFOIS RÉPRIMÉE DANS LE SANG PAR LE PATRONAT ET L’ÉTAT

Quand la IIe Internationale décida en 1889 d’organiser des rassemblements autour du 1er mai, il s’agissait de journées de lutte qui s’inspiraient du 1er mai 1886 aux États-Unis. C’est en effet pour lutter contre la montée du chômage et les bas salaires qui en résultaient, que l’American Federation of Labour décida en 1884 qu’à partir du 1er mai 1886 ses syndicats n’accepteraient pas de journées de travail dépassant les 8 heures et organiseraient des actions de grève ce jour-là. L’historien socialiste Gabriel Deville pense que le choix de la date du 1er mai correspondait au « Moving-day » en vigueur dans plusieurs États de la côte Est des Etats-Unis : c’était en effet à l’époque le point de départ de toutes sortes de contrats, ainsi que des baux de location. [1]

Le 1er mai 1886, il y eut environ 5000 grèves et 340 000 grévistes aux Etats-Unis. Par la grève, de nombreuses corporations et 250 000 salariés obtinrent ainsi la journée de 8 heures, d’autres seulement des augmentations de salaire. Même sans atteindre les 8 heures, la journée de travail diminua pour 1 million d’autres salariés. Ce résultat fut cependant entaché de sang par la répression dont furent victimes les manifestants de Milwaukee (9 morts le 1er mai) et surtout de Chicago, foyer révolutionnaire et quartier général du mouvement anarchiste. En effet, dans cette ville ouvrière, la grève et les manifestations durèrent au-delà du 1er mai, entre autres du fait du lock-out des grévistes du 1er mai par le patronat, notamment chez McCormick. C’est d’ailleurs devant cette usine que le 3 mai, les Pinkerton (la police patronale privée) et la police officielle tirèrent dans la masse des manifestants rassemblés, faisant 6 morts et une cinquantaine de blessés. En réaction, des groupes anarchistes appelèrent alors à prendre les armes, et une bombe lancée sur les policiers dans les échauffourées qui suivirent une manifestation de protestation fit 8 morts parmi eux. La ville fut alors mise en état de siège, et en représailles à l’explosion de la bombe, 4 des principaux militants ouvriers de la ville (Parsons, Spies, Engel et Fischer) furent condamnés sans preuves et pendus en 1887 (ce sont les « martyrs de Chicago »).

Désormais, aux États-Unis, et malgré une répression féroce, le 1er mai devint le point de repère des actions en faveur de la journée de 8 heures, que, par exemple, une grande partie des Mineurs finit par obtenir en 1898.

C’est explicitement en référence à ces luttes menées outre-Atlantique que le congrès socialiste international de 1889 choisit donc la date du 1er mai. En France, les premières manifestations du 1er mai eurent donc lieu dès 1890 et furent elles aussi durement réprimées, à la mesure de la peur de la bourgeoisie.

Notons aussi au passage que c’est quelques jours seulement avant le 1er mai 1919 (le premier de l’après-guerre et le plus puissant avant les grands 1ers mai de 1936 et 1937) que le Parlement français vota la loi des 8 heures, et ce n’est pas une pure coïncidence.

LE 1er MAI « FÊTE DU TRAVAIL », UNE INVENTION... FASCISTE

Ce titre peut sembler outrancier, car dès 1890 certains socialistes eux-mêmes ont évoqué l’aspect de « fête du travail » à l’occasion des grèves du 1er mai. Mais en fait, pour eux, c’était la lutte qui primait, l’aspect festif n’étant que le résultat secondaire quoique non négligeable d’une grève qui libérait momentanément l’ouvrier de l’emprise patronale. De ce point de vue, la grève générale de 1936 en France fut elle aussi vécue par des centaines de milliers d’ouvriers, comme une immense fête, une sorte de libération momentanée de l’esclavage salarié, ainsi qu’en témoigna à l’époque Simone Weil. Il n’en reste pas moins que ce sont bien les groupements d’extrême-droite fascistes des années 20 et 30 qui commencèrent à institutionnaliser le 1er mai et à le réduire à une simple « fête du travail » aux allures de collaboration de classe, associant patronat et salariat. En effet, plutôt que d’avoir à réprimer chaque année grèves et manifestations ouvrières, au 20e siècle, les régimes autoritaires tentèrent une « récupération-effacement » du 1er mai en le transformant en une fête légale, officiellement chômée, et où donc les grèves revendicatives tant redoutées ne seraient plus de mise. Notons au passage que c’est aussi à cette époque qu’en URSS, avec la bureaucratisation du régime issu de la révolution d’Octobre, le 1er mai fut réduit à un défilé civil et militaire, célébrant notamment le culte de Staline dans les années 30.

Mais c’est surtout dans les régimes de dictature de droite et d’extrême-droite que le dévoiement du 1er mai fut le plus poussé. Ainsi, en Italie, pour prendre le contre-pied du 1er mai, Mussolini (au pouvoir à partir d’octobre 1922) créa une « Fête Nationale et du Travail » le 21 avril. Cela n’empêcha pas des manifestations ouvrières le 1er mai 1923, mais la répression s’intensifia alors. Plus efficace que le régime fasciste italien dans sa lutte contre le mouvement ouvrier organisé, et dans la continuité de sa démagogie nationale-socialiste, Hitler, arrivé au pouvoir en janvier 1933, fit immédiatement du 1er mai une « Journée nationale du Travail », avec parade obligatoire sous les étendards nazis. Curieusement, dans un premier temps, les syndicats social-démocrates allemands, s’aveuglant sur le sens de cette mesure, donnèrent comme consigne à leurs membres d’y participer… Plus lucides, les communistes préconisèrent le boycottage dans leurs tracts clandestins.

LES 1ers MAI EN FRANCE, SOUS L’OCCUPATION ET DEPUIS LA LIBÉRATION

En France, c’est bien entendu sous l’Occupation nazie et le régime du Maréchal Pétain que le 1er mai devint officiellement une « Fête du Travail et de la Concorde sociale », par la loi du 12 avril 1941. Le gouvernement de Vichy, issu de la défaite, avait en effet cherché dès l’été 1940 à intégrer à l’État la partie la plus conservatrice de l’appareil syndical, notamment en la personne de René Belin, ex-secrétaire et n° 2 de la CGT. Farouchement anticommuniste, [2] Belin fut ainsi le ministre du Travail de Pétain de 1940 à 1942. Notons au passage que seules les Confédérations CGT et CFTC furent supprimées par Vichy, et que leurs structures départementales non seulement ne disparurent pas sous l’Occupation, contrairement à ce qu’on pense généralement, mais qu’ elles participèrent de fait à la Collaboration, avant d’être épurées à la Libération. [3]

Précisément, en France, la fin de l’Occupation posa le problème de ce 1er mai : fallait-il supprimer cette « fête du Travail » chômée pour rétablir le but originel (une journée de lutte), ou bien la conserver, pour garder une journée de congé ? Dans un premier temps, c’est la première option qui fut choisie par le gouvernement provisoire dirigé par de Gaulle, et où siégeaient des ministres socialistes et communistes. Ainsi, le 1er mai 1945 ne fut pas décrété fête officielle, et, après quelques tergiversations, la direction de la CGT finit par appeler à faire grève et à manifester, malgré les impératifs patriotiques (la guerre n’était pas encore terminée en Europe) et ceux de la reconstruction.

En revanche, une loi du… 28 avril 1946 fit du 1er mai de cette même année une journée chômée, et l’année suivante, en 1947, pour éviter d’avoir à voter tous les ans sur le même sujet, le Parlement adopta une nouvelle loi décidant définitivement que « la journée du 1er mai sera chômée ». Maurice Dommanget fait remarquer au passage, à juste titre, qu’aucun des six articles de cette loi ne fait mention d’une quelconque « fête du travail »… même si l’idée y était bien et que d’ailleurs la mention « fête du travail » figure toujours depuis sur le calendrier des Postes à la date du 1er mai.

De toutes ces péripéties, il ressort en tous les cas que l’officialisation du 1er mai en a largement désamorcé la portée transformatrice, voire révolutionnaire, des origines. C’est dans ce cadre-là que se déroulent désormais nos manifestations. À nous d’en retrouver l’élan originel et la clarté des perspectives : à la fois la revendication des réformes sociales d’urgence et l’affirmation de la solidarité internationale des travailleurs. À l’heure où le Capital financier nomme directement les chefs de gouvernement de plusieurs pays d’Europe, ce message est encore davantage d’actualité aujourd’hui qu’à la fin du 19e siècle.

[1] Maurice DOMMANGET, Histoire du 1er mai, Éditions de la Tête de Feuilles, 1972, page 41.

[2] Contrairement à ce qu’insinue un article du Figaro du 25 avril, qui présente sans vergogne Belin comme un militant communiste !

[3] Voir les ouvrages de Jean-Pierre LE CROM, Syndicats nous voilà !, Éditions de l’Atelier, 1995, et de Marc BERGÈRE, Une société en épuration, Presses Universitaires de Rennes, 2004.

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Membre, j'assume ... pas toujours, 90ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
90ans‚ j'assume ... pas toujours,
Posté(e)

Merci des précisions carnifex.

Un peu plus je croyais ces faux cul qui polluent ce topic. :D

Ce n''est pas l’honnêteté intellectuelle qui les étouffe ces révisionnistes. Ils sont tellement obnubilés par leur grossier travail de désinformation qu'ils ne se rendent même plus compte qu'ils en sont devenus ridicules et .... pathétiques.

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Membre, Posté(e)
williama Membre 3 892 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ah le gentil napoléon le petit qui offre de bon coeur le droit de grève !

ah les gentils politiques qui votent des lois sociales sans que personne ai combattu pour l' obtenir !

ah les gentils grands patrons qui de leur plein gré, GRATUITEMENT et sans en attendre le moindre truc, oui ces gentils grands patrons qui ont offerts tant de chose aux salarié !!!

ah le gentil monde des bisounours !!!!

à lire :

Les révolutionnaires initiateurs de la loi partaient d’une idée généreuse selon laquelle les hommes

sont libres et égaux entre eux. Sans doute n’avaient-ils pas perçu, dans une France rurale, les

conséquences sur les rapports sociaux de ce qu’allait générer, avec le développement du salariat,

cette autre révolution, celle de l’industrie, des sciences et des techniques. Cette égalité formelle

occultait déjà des rapports sociaux inégaux entre « les possédants » et « les possédés ». Cette

inégalité entre la bourgeoisie triomphante et la classe ouvrière émergeante sera d’ailleurs

traduite par des dispositions concrètes contre les ouvriers. Des mesures législatives seront

prises, notamment la mise en place d’un livret ouvrier, véritable identifiant judiciaire du travail

assujettissant l’ouvrier aux employeurs, qui ne sera supprimé qu’en juillet 1890 (cent ans après la

loi Le Chapelier). A ce propos, un chiffre : entre 1825 et 1864 près de 10 000 ouvriers seront

emprisonnés pour fait de grève. Jusqu’après la deuxième guerre mondiale, la répression violente

et parfois sanglante sera un moyen de combat antigrève dans lequel l’État sera le principal

acteur.

Ce n’est qu’en 1864 que le délit de coalition est abrogé ; ceci ne signifiait pas la reconnaissance

explicite du droit de grève puisque la loi remplace le délit de coalition par celui d’atteinte à la

liberté du travail, concept qui deviendra, pour opposer les travailleurs entre eux, un des leitmotiv

du patronat français durant tous les conflits du XXe siècle.

La grève est légale mais reste une faute

Avec la reconnaissance du droit syndical en 1884, la grève devient le moyen privilégié, pour les

ouvriers, de faire valoir leurs revendications immédiates, mais aussi la voie de la révolution

sociale. Le rêve de la grève générale, moyen de renversement de l’ordre établi, hantera

longtemps les esprits du syndicalisme d’avant la guerre de 1914.

cliquez sur :

http://ul.cgt.montpe...ve-1369585.html

Ah le gentil monde communiste qui oublia et oublie encore d'accorder le droit de grève et de syndicat à ses prolétaires tant aimés .. hier en URSS, en Tchécoslovquie, en Allemagne de l'est, en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie, en Pologne et encore aujourd'hui en Chine, au Vietnam, à Cuba, en Corée du nord ... c'est beau de rêver encore à un monde meilleur selon Saint Mélanchon, Saint Poutou ou Sainte Arthaud :o°

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Membre, Posté(e)
_Desaix Membre 75 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci des précisions carnifex.

Un peu plus je croyais ces faux cul qui polluent ce topic. :D

Ce n''est pas l’honnêteté intellectuelle qui les étouffe ces révisionnistes. Ils sont tellement obnubilés par leur grossier travail de désinformation qu'ils ne se rendent même plus compte qu'ils en sont devenus ridicules et .... pathétiques.

Du révisionnisme maintenant :smile2: !!!

Remarque je les comprends les gôchos staliniens : maintenant que leur gourou s'est fait rétamer dimanche soir, il se rassurent comme ils peuvent.

L'International c'est fini ; allez ruminez vos envi de guillotine et de Goulag ailleurs ; et n'oubliez pas vos potes islamistes...

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 32ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
32ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

ah le gentil napoléon le petit qui offre de bon coeur le droit de grève !

ah les gentils politiques qui votent des lois sociales sans que personne ai combattu pour l' obtenir !

ah les gentils grands patrons qui de leur plein gré, GRATUITEMENT et sans en attendre le moindre truc, oui ces gentils grands patrons qui ont offerts tant de chose aux salarié !!!

ah le gentil monde des bisounours !!!!

à lire :

Les révolutionnaires initiateurs de la loi partaient d’une idée généreuse selon laquelle les hommes

sont libres et égaux entre eux. Sans doute n’avaient-ils pas perçu, dans une France rurale, les

conséquences sur les rapports sociaux de ce qu’allait générer, avec le développement du salariat,

cette autre révolution, celle de l’industrie, des sciences et des techniques. Cette égalité formelle

occultait déjà des rapports sociaux inégaux entre « les possédants » et « les possédés ». Cette

inégalité entre la bourgeoisie triomphante et la classe ouvrière émergeante sera d’ailleurs

traduite par des dispositions concrètes contre les ouvriers. Des mesures législatives seront

prises, notamment la mise en place d’un livret ouvrier, véritable identifiant judiciaire du travail

assujettissant l’ouvrier aux employeurs, qui ne sera supprimé qu’en juillet 1890 (cent ans après la

loi Le Chapelier). A ce propos, un chiffre : entre 1825 et 1864 près de 10 000 ouvriers seront

emprisonnés pour fait de grève. Jusqu’après la deuxième guerre mondiale, la répression violente

et parfois sanglante sera un moyen de combat antigrève dans lequel l’État sera le principal

acteur.

Ce n’est qu’en 1864 que le délit de coalition est abrogé ; ceci ne signifiait pas la reconnaissance

explicite du droit de grève puisque la loi remplace le délit de coalition par celui d’atteinte à la

liberté du travail, concept qui deviendra, pour opposer les travailleurs entre eux, un des leitmotiv

du patronat français durant tous les conflits du XXe siècle.

La grève est légale mais reste une faute

Avec la reconnaissance du droit syndical en 1884, la grève devient le moyen privilégié, pour les

ouvriers, de faire valoir leurs revendications immédiates, mais aussi la voie de la révolution

sociale. Le rêve de la grève générale, moyen de renversement de l’ordre établi, hantera

longtemps les esprits du syndicalisme d’avant la guerre de 1914.

cliquez sur :

http://ul.cgt.montpe...ve-1369585.html

Ah le gentil monde communiste qui oublia et oublie encore d'accorder le droit de grève et de syndicat à ses prolétaires tant aimés .. hier en URSS, en Tchécoslovquie, en Allemagne de l'est, en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie, en Pologne et encore aujourd'hui en Chine, au Vietnam, à Cuba, en Corée du nord ... c'est beau de rêver encore à un monde meilleur selon Saint Mélanchon, Saint Poutou ou Sainte Arthaud :o°

Rajoutons-y l'inculture impressionante.

Napoléon III ne s'appelait pas "Napoléon le petit". Son surnom était Badinguet. Je vous laisse chercher pourquoi, ça a un rapport avec vos petits chéris.

D'ailleurs, son vrai nom n'est pas Napoléon, mais Louis Napoléon Bonaparte.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Rajoutons-y l'inculture impressionante.

Napoléon III ne s'appelait pas "Napoléon le petit". Son surnom était Badinguet.

http://fr.wikisource.org/wiki/Napol%C3%A9on_le_Petit

Inculture, inculture...

C'est sans doute parce que Victor Hugo avait des origines italiennes qui le disqualifient des lectures des "français de souche" ?

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

laisses !!! delenda à 19 ans et apprends l' histoire donc il sait mieux que nous !!!!:smile2::dev:

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Membre, Posté(e)
_Desaix Membre 75 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Rajoutons-y l'inculture impressionante.

Napoléon III ne s'appelait pas "Napoléon le petit". Son surnom était Badinguet.

http://fr.wikisource...3%A9on_le_Petit

Inculture, inculture...

C'est sans doute parce que Victor Hugo avait des origines italiennes qui le disqualifient des lectures des "français de souche" ?

Seul Hugo le surnommait "le Petit', la population le surnommait Badinguet : donc oui ; t'es un inculte.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Le “vrai” travail ? Celui des 600 accidents mortels, des 4500 mutilés du travail par an ? Celui des droits violés, des licenciements sans motif et des heures supp’ impayées ?

Le “vrai” travail ? Celui des maladies professionnelles, amiante, TMS, surdité, cancers, qui augmentent, sont sous-déclarées, sous réparées ?

Le “vrai” travail ? 150 000 accidents cardiaques et 100 000 accidents vasculaires par an dont entre 1/3 et 50 % liés au travail…

Le “vrai” travail ? Ce jeune ascensoriste de 26 ans écrasé par l’engin qu’il réparait, à cause de la compétition sauvage « libre et non faussée » entre OTIS et KONE ?

Le “vrai” travail ? Et les milliers d’ouvriers désamianteurs que Sarkozy laisse en ce moment mourir sans protection par refus d’un moratoire ?

Le “vrai” travail ? Celui de l’ouvrier de 55 ans devant son marteau piqueur ?

De l’instituteur de 62 ans pour sa 41e rentrée devant sa classe d’enfants ? De l’infirmière qui soigne encore à 65 ans ?

De ceux pour lesquels le travail est devenu si pénible depuis le report de l’âge de la retraite ?

Le “vrai” travail ? Celui des mini-jobs, des stages, des emplois saisonniers atypiques, des 3 X 8, des 4 X 8, des intérims et CDD répétés ?

Le “vrai” travail ? Celui des millions de précaires ? « La vie, la santé, l’amour sont précaires… pourquoi le travail ne le serait-il pas? » (Parisot/Sarkozy)

Le “vrai” travail ? Celui des millions de travailleurs pauvres mal logés qui n’arrivent pas à vivre avec leurs salaires ?

Le “vrai” travail ? Celui du milliard d’heures supplémentaires non déclarées, non majorées, non payées attribuées à ceux qui ont un boulot au détriment de ceux qui n’en ont pas ?

Le “vrai” travail ? Celui des femmes qui gagnent 27 % de moins que les hommes ?

Le “vrai” travail ? Celui des jeunes à 25 % au chômage et à 80 % en CDD ?

Le “vrai” travail ? Celui des Travailleurs Handicapés exclus du dispositif retraite anticipée et pour lesquels les patrons paient plutôt que de les embaucher ?

Le « vrai » travail ? Celui des immigrés, forcés à bosser sans droits et sans papiers par des esclavagistes et marchands de sommeil bien franchouillards ?

Le “vrai” travail ? Celui des seniors licenciés, 2 sur 3 à partir de 55 ans et qui ne peuvent cotiser que 35 annuités alors que 42 sont exigés dorénavant pour une retraite décente ?

Le “vrai” travail ? Celui du partage féroce et forcé du temps de travail entre sur-travail sous-travail et sans-travail, avec des milliards d’heures supplémentaires,

trois millions de temps partiels à 60 % subi, trois millions de précaires, cinq millions de chômeurs ?

Le “vrai” travail ? Celui des restaurateurs dont 1 sur 4 utilisent des clandestins, non déclarés dans le fond de leur cuisine ?

Le “vrai” travail ? Celui d’exploitants agricoles qui tuent des inspecteurs du travail pour pouvoir abuser d’immigrés clandestins ?

Le “vrai” travail ? Celui des beaufs, des cadres casques oranges de chez Bouygues, des contremaitres qui appellent leurs manœuvres de la « viande » ?

Le “vrai” travail ? Celui qui ne fait jamais grève, qu’on ne voit jamais manifester, qui n’est pas syndiqué, qui piétine son collègue ?

Le “vrai” travail contre le droit du travail ? Le pauvre exploité apeuré qui sue, souffre et se tait, la dinde qui vote pour Noël !

Le “vrai” travail.. « sans statut » ? « La liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail » selon Mme Parisot et… M. Sarkozy

Le “vrai” travail… sans loi ? Celui sans état de droit dans les entreprises, sans protection des contrats, sans promotion dans les carrières, sans garantie de l’emploi ?

Le “vrai” travail ? Celui des conventions collectives, vieillies, foulées aux pieds par un patronat qui ne les négocient plus ?

Le “vrai” travail sans syndicat ? Sans syndicat il n’y aurait rien, pas de Smic, pas de durée légale, pas de congés payés, pas de sécurité sociale, pas de code du travail

Le “vrai” travail ? Sans CHSCT, sans hygiène sécurité, sans médecine du travail renforcée et indépendante ?

Le “vrai” travail ? Celui sans délégué du personnel, sans comité d’entreprise, sans CHSCT, sans institution représentative du personnel ?

Le “vrai” travail ? à France Télécoms, des dizaines de suicides, faute inexcusable du patron de combat qui licencie, stresse, harcèle, casse.

Le “vrai” travail ? Parlons en ! Stress, risques psychosociaux, harcèlement, souffrances, suicides, chantage à l’emploi, management de combat ?

Le “vrai” travail ? Celui sans justice qui remet en cause les élections prud’hommes et taxe de 35 euros ceux qui sont obligés de les saisir pour faire valoir leurs droits

Le “vrai” travail ? Les travaux les plus durs sont les plus mal payés, bâtiment, restauration, nettoyage, transports, entretien, industries

Le “vrai” travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ? Dans le bâtiment, 1,1 million bossent surexploités, maltraités, mal payés, accidentés, et meurent sans retraite.

Le “vrai” travail ? Celui des 900 000 foutus dehors par « rupture conventionnelle » de gré à gré sans motif et sans mesure sociale ?

Le “vrai” travail ? Celui soumis au chantage à l’emploi, aux licenciements sans cause réelle et sérieuse, abusif, boursiers et incontrôlés ?

Le “vrai” travail ? Celui soumis à la spéculation de la finance, des fonds de pension cyniques et rapaces, celui des Molex, de Sea France,

de Gandrange et Florange, de Continental, Freescale, de Lejaby, de Pétroplus, ou des Fonderies du Poitou,

de toutes celles et ceux qui ont du se battre pour le garder ?

Le “vrai” travail ? Celui des auto-entrepreneurs, un million en théorie, la moitié en réalité, qui se font exploiter comme faux salariés, à bas prix et sans protection sociale ?

Le “vrai” travail ? Celui des fausses externalisations, de la fausse sous-traitance, du marchandage, du prêt illicite de main d’oeuvre, des marchés truqués ?

Le “vrai” travail ? Celui qui bosse dur pour survivre misérablement ou celui qui exploite dur les autres pour vivre dans des palais dorés, avec des millions aux Iles Caïman ?

Le “vrai” travail ? Celui des actionnaires, des rentiers, des riches, des banksters du Fouquet’s qui gagnent 600 SMIC par an en dormant ?

Le “vrai” travail ? Celui de Maurice Levy patron qui se ramasse 16 millions d’euros d’argent de stocks option de poche pillés sur les richesses produites par les salariés.

Le “vrai” travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ce cul doré de Sarkozy ? N’a jamais passé la serpillière dans une cantine ni poussé un chariot.

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Membre, Posté(e)
_Desaix Membre 75 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le “vrai” travail ? Celui soumis à la spéculation de la finance, des fonds de pension cyniques et rapaces, celui des Molex, de Sea France,

de Gandrange et Florange, de Continental, Freescale, de Lejaby, de Pétroplus, ou des Fonderies du Poitou,

de toutes celles et ceux qui ont du se battre pour le garder ?

Des localité qui ont voté majoritairement Marine le Pen d'ailleurs... :sleep:

Le “vrai” travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ce cul doré de Sarkozy ? N’a jamais passé la serpillière dans une cantine ni poussé un chariot.

Hollande connaît lui se qu'est de pousser un chariot ?

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Le “vrai” travail ? Celui soumis à la spéculation de la finance, des fonds de pension cyniques et rapaces, celui des Molex, de Sea France,

de Gandrange et Florange, de Continental, Freescale, de Lejaby, de Pétroplus, ou des Fonderies du Poitou,

de toutes celles et ceux qui ont du se battre pour le garder ?

Des localité qui ont voté majoritairement Marine le Pen d'ailleurs... :sleep:

Par colère,c'est bien connu elle est souvent mauvaise conseillère.

Hollande connaît lui se qu'est de pousser un chariot ?

J'en sais rien, je te le dirais dans 5 ans quand il aura gouverné.:sleep:

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