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Faire le choix de ne pas travailler ?

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Mukul

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Membre, 78ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 78ans‚
Posté(e)

Les femmes au foyer ne travaillent pas et elles sont nombreuses et certaine n'ont pas d'enfant.

On m'a rapporté le cas d'une femme déclarée comme salariée par son mari profession libérale afin qu'ils puissent tous profiter de la secu, alors que celle-ci était totalement inactive.

Le mari gagnait pas 400€.......,mais 30 fois plus.

En la déclarant comme salariée, ils doivent payer les cotisations, notamment celes de la sécu.

Il est donc normal de bénéficier des contreparties de ces cotisations.

Je ne vois dans ce cas nul parasitage, juste le fait de cotiser volontairement à la sécu.

Et lui-même n'est-il pas couvert aussi du coup ?

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Membre, Posté(e)
mamanloulou Membre 532 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Etre ou ne pas être une " U B P C" unité biologique de production et de consommation, ? c'est possible d'en faire le choix dans nos pays dits évolués.

Dans les pays pauvres, pas de choix possib le, pas d'aide, pas de sécu, tu peux crever de faim sur le bord, on jettera ton corps dans une charette ? IL faut gratter, d'une manière ou d'une autre pour se nourrir , gratter un salaire de misère, gratter la terre, etc... l'important tous les jours est de subsister,

alors ces discussions sont sans intérêts à mon sens, les valeurs ne sont pas les mêmes selon l'endroit où l'on naît .

Anecdote : la différence entre la poubelle d'un européen et celle d'un villageois de brousse ? le broussard ne jette rien, il bouffe tout ...et les chiens et les boeufs mangent l'inbouffable !

cartons, plastiques, chiffons et la merde s'il en reste.

VOUS ETES DES ENFANTS GATES

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Membre, Posté(e)
mamanloulou Membre 532 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

les mères qui arrêtent leur activité professionnelle pour élever leurs enfants : c'est leur droit et le droit des enfants . C'est indigne de mettre des enfants au monde et d'en confier "l élevage à de tierces personnes" , il n'y a pas d'excuses (l'argent, les loisirs,) Vaut mieux choisir de ne pas avoir d'enfants dans ce cas , même s'il faut se priver et vivre plus modestement, rien ne remplace Maman., c'est la plus belle et la plus naturelle des choses et ces enfants là seront plus tard . bien plus équilibrés et confiants dans leur vie d'adulte.

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Je ne vois pas en quoi le monde végète alors qu'il n'est que de transformations faits. Ta vision d'une nature immuable et inerte relève plus d'une rêverie que de l'observation.

Quand je dis que végéter n'est pas sans conséquence sur l'activité cérébrale.

Je ne te parle pas du monde mais de la nature qui, que tu le reconnaisse ou pas, végète. Mais comme chez toi ça correspond à de l'inertie je ne voudrais pas me retrouver avec ton activité cérébrale.

Aussi je me répète, considérer le travail comme une panacée est tout bonnement affligeant, ça n'est en rien un remède à tout, le considérer comme un but de l'existence encore plus (personnellement, je n'ai jamais vu un chat travailler).

Bref, j'aime autant rester dans ma rêverie.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Je n'ai jamais vu un chat, ou tout autre animal dans la nature, refusant de chasser sans passer l'arme à gauche. Il n'y a guère que les chats domestiques qui puissent se permettre de recueillir leur pitance en dormant.

Quel rêve que celui de vouloir être mendiant !

Au fait, comment vivrait un mendiant sans aucun actif autour de lui ?whistling1.gif

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Invité System
Invités, Posté(e)
Invité System
Invité System Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Mukul, vous dites que votre ami aime les livres, les musées et l'informatique...

Mais l'informatique coûte cher, très cher. Un Rmiste ne peut pas s'offrir un ordinateur, et sur Paris un connection internet d'une heure coûte au minimum 50 centimes d'euros et les lieux comme le matériel sont généralement mal entretenus.

Les livres aussi ça coûte cher quand on survit sous le seuil de la pauvreté, ils ne sont pas à la portée de tous les porte-monnaies, sauf bien-sûr si ils sont à votre disposition dans une bibliothèque municipal.

Quant aux musées, tous n'acceptent pas sur la capitale un justicatif de droit au RSA.

Le choix est donc très limité.

Votre ami à beau avoir un diplôme peut-être est-il limité justement, en aspirant à une vie à 400 euros par mois est aspirer à la médiocrité.

Un homme, une femme ambitieux et gourmands de la vie, curieux ne peuvent en aucun cas se contenter de 400 euros par moi ! Qu'elle misère et triste vie gorgée de frustrations.

Il n'y a rien de pire que ne pas pouvoir avancer et de ne pas pouvoir réaliser ses objectifs en temps et en heure.

Ceci étant si l'objectif de votre ami est de ne rien faire que de se laisser vivre, il faut savoir que le temps passe très vite et l'heure des regrets sonnera comme une sentence.

De plus, rien ne dit que les aides sociales françaises soient éternelles, votre ami rêve et le réveil sera un choc.

25 ans c'est bien jeune, quel avenir envisage t-il, si il l'envisage ?

Ne désirera t-il pas un jour devenir père ?

Il ne pourra pas décemment avoir et élever un enfant avec 400 euros.

Vous avez discuter pendant 40 mn environ, mais en si peu de temps peut-on seulement savoir et comprendre réellement ce à quoi qui aspire ce jeune homme ?

Son choix me paraît plutôt celui de la désillusion que celui d'une motivation.

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Invité System
Invités, Posté(e)
Invité System
Invité System Invités 0 message
Posté(e)

Ceci étant votre réflexion ressemble à celle des bobos s'inventant un ami qui ne se bouge pas les fesses afin de faire passer l'idée que la pauvreté se choisit et que les pauvres sont fainéants. Je n'y crois pas à votre ami qui aurait dépenser argent et énergie à étudier pour décider de rester pauvre toute sa vie.

Il n'y aucune motivation à être pauvre.

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Membre, Posté(e)
AngeEtDemon Membre 227 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je n'ai jamais vu un chat, ou tout autre animal dans la nature, refusant de chasser sans passer l'arme à gauche. Il n'y a guère que les chats domestiques qui puissent se permettre de recueillir leur pitance en dormant.

Quel rêve que celui de vouloir être mendiant !

Au fait, comment vivrait un mendiant sans aucun actif autour de lui ?whistling1.gif

Nous ne somme pas autonomes, nous vivons en société, donc avec des règles. Sans un lopin de terre t'appartenant, on ne peut jardiner ou élever des bestioles. Sans une maison, ou des vêtements, notre survie est fortement diminuée (cf: les SDFs qui meurent de froid).

Pour avoir des terres et une maison, il faut les payer, et donc travailler ou faire travailler d'autres personnes pour soi. Pour se vêtir et se nourrir aussi. Donc il faut s'intégrer au système, or le système est défaillant, il ne permet pas à tout le monde de s'intégrer. De plus en plus de gens sont tenus à l'écart de ce système. Et comme les lois sont faîtes pour ceux qui en font parti, et favorisent même certains au détriment des autres, ces gens tenus à l'écart n'ont aucun moyen par eux même de s'en sortir.

On dit, il faut se battre, or se battre signifie quémander du travail ou la possibilité de s'en fabriquer. Si les acteurs de la société qui ont les rennes de du "facteur travail" vous refusent leurs faveurs, alors sans aides, vous n'êtes plus rien. Vous êtes invités à crever en silence, et de préférence loin de la vue des "bien pensants". Histoire de ne pas trop écorner leur conscience.

Comparer un chat qui vivrait naturellement à un Homme n'est pas adapté car nous ne pouvons vivre naturellement, d'une part nous sommes trop "fragiles" pour vivre seuls "into the wild", donc nous sommes des animaux sociaux, d'autre part on nous interdit de vivre de cette façon (à cause du système de propriétés par exemple). Il n'y a qu'a voir comment dans certaines villes on cherche à éloigner les sans abris.

Or, une société doit, en théorie servir à protéger, nourrir... Quand elle sert juste à favoriser certains au détriment des autres, quand elle laisse mourir certains pour que d'autres aient encore plus de surplus, reste t'elle une société? Peut-on encore la qualifier de civilisée?

Je comprends ce vous voulez dire avec cette histoire de chat, c'est que les ayants droits d'allocations chômage, comme les chats qu'on nourrit trop bien, n'ont aucun intérêt à aller travailler. Or, il n'y a pas assez de travail, l'offre et la demande, vous connaissez? Nous sommes une marchandise... Alors, si le gars refuse de bosser, qu'est ce que ça change pour la communauté?

J'oubliais pour avec des terres... et tout autre bien, on peut aussi en hériter, ou se les faire offrir (mais à celle là je n'y crois pas).

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Invité System
Invités, Posté(e)
Invité System
Invité System Invités 0 message
Posté(e)

Je ne vois pas en quoi le monde végète alors qu'il n'est que de transformations faits. Ta vision d'une nature immuable et inerte relève plus d'une rêverie que de l'observation.

Quand je dis que végéter n'est pas sans conséquence sur l'activité cérébrale.

Je ne te parle pas du monde mais de la nature qui, que tu le reconnaisse ou pas, végète. Mais comme chez toi ça correspond à de l'inertie je ne voudrais pas me retrouver avec ton activité cérébrale.

Aussi je me répète, considérer le travail comme une panacée est tout bonnement affligeant, ça n'est en rien un remède à tout, le considérer comme un but de l'existence encore plus (personnellement, je n'ai jamais vu un chat travailler). Bref, j'aime autant rester dans ma rêverie.

laugh.gif excellent !

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  • 2 ans après...
Membre, Posté(e)
EternelVoyageur Membre 2 056 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

maintenant si tu refuse cette societe de consommation

assure pleinement tes idees...

largue tout et va vivre sur les routes en inde ou ailleurs comme un derviche

tu auras une experience de vie au moins

on a qu une vie il est triste de n en faire que ca

non?

je me disais un peu la même chose ,je fais partie de cette génération qui a passé une partie de sa jeunesse sur les routes ,par essentiellement rejet du "système" et on n'avait pas tous les avantages de maintenant mais qu'est ce qu'on s'est enrichi de ces expériences .Je trouve dommage que les jeunes ,j'ai un fils de cet age et dans le même ordre de pensée,n'en profitent pas pour aller se frotter aux autres de part le monde ,c'est tellement plus facile en plus qu'avant . Maintenant qu'il ait décidé (temporairement a mon avis ) de ne pas participer au grand marché aux esclaves ,je le comprends .

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Membre, 34ans Posté(e)
Pasdepseudo Membre 711 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

"qui a fait le choix de ne pas travailler."

Hum... Qui a fait le choix de ne pas exercer une activité contre rémunération plutôt non ?

Car des personnes n'exerçant pas d’activité contre rémunération peuvent travailler beaucoup plus que des personnes ayant une activité contre rémunération ;)

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
Posté(e)

Bon ben voilà; finalement le taux chômage ne baissera pas.

Encourageons encore les fainéants !

Voter ? je suis bien trop à gauche pour voter !

Travailler ? Pour grossir les rangs du troupeau ?!

Manifester ? Avec ces gens-là ? Tu m'as regardé ?

Mentalité années 70-80.

Regardez l'hiistorique des grandes manifs, vous trouverez des trous à une certaine époque.

Regardez comment ils se foutent de votre gueule aujourd'hui : "années 80 : inadéquation entre les postes d'emplois vacants et les demandeurs d'emplois" :smile2:

Et ça perdure !

"Tous pourris !" ça vient pas de Le Pen, ça vient d'eux, cette génération avec qui il faut à tout prix rompre !

Culturellement, mentalement, rompre à tout prix ! Ils nous ont donné de sales habitudes.

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  • 2 semaines après...
Membre, 67ans Posté(e)
Bianka Membre 2 724 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

Être pauvre par choix ne peut durer longtemps ...J'ai eut cette aspiration pendant un temps car j'étais au chômage et je me suis dit que finalement entretenue ce n'était pas mal!!!

Mais au bout de quelques mois je me suis sentie dévalorisée , en dehors de la société ...Et compter sous à sous pour faire les courses ...trop dure !!!!Je me suis vite remise à chercher du travail !!!

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Membre, Zigbu, 75ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
75ans‚ Zigbu,
Posté(e)

"qui a fait le choix de ne pas travailler."

Hum... Qui a fait le choix de ne pas exercer une activité contre rémunération plutôt non ?

Car des personnes n'exerçant pas d’activité contre rémunération peuvent travailler beaucoup plus que des personnes ayant une activité contre rémunération ;)

Tu veux parler des personnes qui touchent les allocations pour se faire de l'argent de poche et bénéficier de la sécu, et bossent au noir plus de 35 heures par semaine ? J'en connais !

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Membre, 53ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Dans les réponses, on parle beaucoup de Liberté. Mais est ce vraiment une liberté de dépendre de la générosité des autres ou des aides de l'Etat pour vivre?

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  • 3 ans après...
Nouveau, 46ans Posté(e)
Yuccabay Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Je n'ai pas pu lire tous vos commentaires car il y en a énormément, mais ce sujet m'intéresse et me touche de prés. 

Je voudrais vous parler de ma situation pour donner un autre angle de vue.

J'ai 40 ans et je suis maman de 2 enfants, divorcée depuis 7 ans pour violences conjugales, en garde alternée et sans pension alimentaire.

J'ai fait mes premiers jobs à 16 ans, j'ai eu un bac L à l'époque sans jamais redoubler, puis ensuite j'ai suivi un cursus d'arts plastiques à la Sorbonne car mon rêve était d'être artiste peintre. J'ai grandi dans une famille gagnant correctement sa vie, entourée de gens bien plus aisés j'ai pu constater le fonctionnement et l'état d'esprit des personnes ayant de l'ambition et les moyens de les réaliser. 

Je ne me suis jamais sentie en accord avec leur façon d'aborder la vie car finalement presque tout était une question d'argent.

J'ai dû partir à 18 ans de chez mes parents, j'ai pas mal galéré mais j'ai toujours eu des petits jobs par ci par là en fonction de ce que je trouvais, j'ai fait 100 métiers différents : hotesse, vendeuse, j'ai donné des cours, gardé des enfants, fait des enquêtes dans la rue, animé des activités culturelles, distribué des tracts, collé des affiches, fait du porte à porte bref j'en passe, la liste serait trop longue.

À 22 ans j'ai rencontré le père de mes filles, l'entourage aidant j'ai voulu rentrer dans le moule, j'ai enchaîné les missions d'intérim dans l'assistanat et le secrétariat de direction auquel je me suis formée sur le tas, j'ai renoncé à tous mes rêves pour assumer ma famille.

Au bilan 10 années de mariage, 2 enfants, jamais aucune aide de l'état, aucune reconnaissance de mon travail de maman, des dettes et des credits, des violences subies chez moi et sur mes lieux de travail.

J'ai appris a découvrir la vie en entreprise, les mesquineries, les coups bas, la pression, le manque de compréhension, les calculateurs, les patrons abusifs et non reconnaissants, bref tout un florilège de choses qui m'ont faite dechanter alors que je voulais juste une chose : bien faire.

Il m'est arrivé à certains moments de cumuler emploi salarié à plein temps, cours de dessin a des particuliers, gestion de mon auto entreprise de vente par correspondance, mes 2 enfants, ma maison, et toujours des découverts, des dettes et zéro reconnaissance.

J'ai fini par divorcer, j'ai bossé dur pour rembourser mes dettes, et un jour j'ai dit stop.

J'avais envie de voir mes enfants grandir plutôt que de payer quelqu'un pour s'en occuper, j'avais envie de faire un métier qui me plaisait, et je ne supportais plus le stress.

J'ai cessé de travailler en entreprise, et j'ai décidé de reprendre mon métier d'artiste peintre.

Et petit à petit j'ai commencé à exposer de plus en plus et a vendre aussi.

Pour vivre de son art c'est un très long parcours, la concurrence est rude, et il faut beaucoup de persévérance et de volonté.

Je m'accroche mais j'ai dû accepter l'idée de me retrouver à l'ass et de bénéficier d'un complément rsa et diverses aides.

Même pour obtenir ces différentes aides ça a été le parcours du combattant.

J'ai appris à vivre différemment à consommer moins à dépenser moins à me contenter de moins.

Ça ne nous a pas empêché de faire plein de choses avec mes filles mais toujours en faisant attention. Je n'ai plus de télé qui est une pollution pour moi et mes filles donc plus de taxe audiovisuelle, on achète nos vêtements dans des ressources ou chez Tati. On a moins de choses qu'avant mais cette société est si folle que même dans notre cas nous sommes encore débordées par les objets.

Nous vivons avec peu mais nous mangeons à notre faim, je n'ai pas de dette, pas de crédit, un petit logement hlm, un petit chien, une voiture, nous consommons tout de même, sortons, allons de temps en temps au ciné ou au resto.

Mes filles ne manquent de rien moi non plus.

Nous avons des frustrations comme tout le monde, et si je gagnais le smic on en aurais tout autant. 

Pour rencontrer du monde je fais du bénévolat, d'abord dans une ressourcerie pour trier et réparer les objets, puis dans une association d'aide aux femmes victimes de violence ou j'interviens au niveau administratif et les résultats pour ces femmes sont concrets et donc valorisants pour moi.

Je suis plutôt heureuse de ma vie même si j'ai conscience que ma situation m'éloigne de plein de gens.

Je voudrais reprendre un petit job on me propose des choses si mal payées que je perdrais financièrement. Alors je réfléchis à quelques petits boulots non déclarés pour arrondir un peu mes fins de mois mes ventes de toiles étant parfois intéressantes mais parfois inexistantes.

Je suis donc comme l'ont dit certains une "profiteuse", mais je n'ai plus l'énergie pour affronter un emploi salarié et toutes ses contraintes, après toutes ces années je savoure cette douceur de vivre sans trop de stress même si j'en ai aussi bien sûr. 

Je n'apprends pas à mes filles à ne pas travailler au contraire je les encourage à se dessiner un avenir mais si possible qu'elles soient heureuses.

Je ne revendique rien, je n'ai pas honte, je ne fais pas rien de mes journées et de ma vie, et je n'ai vraiment pas la sensation de profiter de qui que ce soit.

C'est juste que nerveusement je ne pourrai pas faire autrement aujourd'hui.

J'ai beaucoup de respect pour les "travailleurs" et j'ai bien sûr des ambitions qui se confrontent à la réalité : pour réussir et dépasser les autres il faut parfois certains compromis qui ne sont pas dans ma nature, alors j'essaie d'y arriver autrement sans écraser les fleurs sur mon passage.

Voilà c'était mon témoignage, je connais d'autres personnes qui vivent de cette façon et qui ne sont pas des mauvaises personnes.

La solidarité commence par l'absence de jugement à l'emporte pièce.

Bises à tous.

 

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  • 6 mois après...
Nouveau, 41ans Posté(e)
Noesis Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Je me permets de réagir à ce sujet de discussion... Tout comme la personne qui a posté un message en juillet 2018 juste au dessus du mien, je suis tombé par hasard sur ce sujet en faisant une recherche sur Internet.
Je n'ai pas lu tous les commentaires, mais certains messages m'ont fait bondir de ma chaise, comme par exemple ceux-ci :

 

Le 27/01/2011 à 14:32, Libébulle a dit :

Et niveau perso il se sent pas inutile ?

Travailler c'est pas forcément se forcer à se lever tout les matins mais aussi se valoriser.

J'aurais franchement des remords à être un assisté qui ne sait rien faire des ses dix doigts sinon jouer à la console.

Le 27/01/2011 à 15:28, Diaoulik a dit :

Le travail est un épanouissement!!


La réalité, c'est que le travail est un épanouissement peut-être pour certaines personnes dans certains cas particuliers, mais c'est loin d'être le cas de tout le monde. J'en veux pour preuve le nombre de fois où l'on entend dans les conversations autour de nous : "Ah, si je gagne au Loto, franchement, j'arrête de bosser"... Ca veut bien dire ce que ça veut dire, non ?...

En ce qui me concerne, je travaille et je gagne "correctement" ma vie.
Mais je peux t'assurer que si dès demain on me donnait ne serait-ce que mon salaire actuel tous les mois sans que j'aille bosser, je signe direct. Et le véritable épanouissement, je le trouverai dans tout ce que je ne peux pas faire dans faute de temps : des voyages, lire, faire du sport, avoir des activités bénévoles ou associatives, apprendre à jouer de la musique, etc...

En clair, le problème réside uniquement là, dans cette équation suivante (et je pense parler là pour une écrasante majorité de personnes qui travaillent) : sans travail, il n'y a pas de salaire. Et sans salaire, on ne peut rien faire et se payer toutes les choses à côté (voyages, nourriture, loisirs... et je passe évidemment sur les factures, la location d'un appartement, tous les frais de la vie courante, etc.)...
A moins d'être rentier, mais quasiment personne ne peut l'être à moins d'un sacré héritage.

L'autre option pour ne pas travailler, c'est celle évoquée par l'auteur du sujet dans le tout premier message : survivre en se contentant du minimum de chez minimum. Vivre uniquement du RSA, être logé à titre gratuit ou dans une chambre de 6m² sous les toits, manger des pommes de terre, regarder à l'euro près... Mais le tout sans resto, sans voyages, sans sorties, sans projets, etc...
C'est possible de vivre comme ça, en mode "survie", puisque certains le font et y arrivent.
Après, est-ce qu'on peut s'en contenter, ça dépend complètement du caractère et des aspirations de chaque individu dans la vie... Moi je sais que je ne pourrais pas, par exemple.
L'essentiel est d'être en cohérence avec soi-même.

Quant à l'autre message que je cite... Je trouve ça bien triste de considérer que seul le travail permette de se valoriser alors qu'il y a une tonne de choses qui peuvent permettre de le faire dans la vie (j'en ai cité quelques unes : sur les voyages, la lecture, les activités bénévoles ou associatives, etc.).
Sans vouloir être méchant, j'ai même envie de dire que c'est manquer totalement de personnalité si vous vous sentez seulement utile dans la vie par l'intermédiaire de votre sacro-saint travail... Mais bon...
 

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