Violences obstétricales

Je viens de lire le témoignage de l’accouchement très difficile d’une jeune femme. Sans péridurale, avec épisiotomie sans consentement demandé, appui violent sur le ventre pour tenter de faire sortir le bébé et d’autres choses que je n’ai pas eu envie de lire. Enfin un truc bien gore.

Et je suis stupéfaite de la réaction de certaines femmes. D’une violence que je ne comprends pas...

oh boudu ! ça me rappelle des trucs .

Un des trucs c'était l'appuie sur le ventre , je ne m'y attendais pas du tout . Mais bon , il y a pleins de trucs où je me disais : ben c'est comme ça quoi . D'autres où je me suis mise en colère . mais ça changeait rien 

il y a 4 minutes, eriu a dit :

oh boudu ! ça me rappelle des trucs .

Un des trucs c'était l'appuie sur le ventre , je ne m'y attendais pas du tout . Mais bon , il y a pleins de trucs où je me disais : ben c'est comme ça quoi . D'autres où je me suis mise en colère . mais ça changeait rien 

C’est grave quand même !  Et quel traumatisme ce doit être...

Aucune jeune femme n'est avertie de ce par quoi elle va passer. C'est la surprise totale!

il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C’est grave quand même !  Et quel traumatisme ce doit être...

Je dirais : même pas . Je ne me sens pas traumatisée puisque ,  c'était normal . Je me serais sentie déranger . Je ne voulais  pas déranger . Avec le recul , c'est ça qui ressort . 

il y a 10 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C’est grave quand même !  Et quel traumatisme ce doit être...

On le considère comme un mal nécessaire mais on est tellement focalisée sur la délivrance et sur la rencontre avec son bébé, qu'on finit par tourner la page!

il y a 23 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je viens de lire le témoignage de l’accouchement très difficile d’une jeune femme. Sans péridurale, avec épisiotomie sans consentement demandé, appui violent sur le ventre pour tenter de faire sortir le bébé et d’autres choses que je n’ai pas eu envie de lire. Enfin un truc bien gore.

 

Vous l'avez lu dans son livre?

j'ai vu la video, c'est harcore son témoignage ... sans compter les témoignages qu'elle lit...pfiou...et en plus elle dit que souvent les femmes souvent les violences qu'elles subissent sans se rendre compte de la gravité des faits

il y a peu, j'ai croisé sur un étal "Le livre noir de la gynécologie", vous croyez qu'il vaut la peine?

Tout cela donne l'impression que la violence obstétricale est encore un tabou en France

il y a 6 minutes, eriu a dit :

Je dirais : même pas . Je ne me sens pas traumatisée puisque ,  c'était normal . Je me serais sentie déranger . Je ne voulais  pas déranger . Avec le recul , c'est ça qui ressort . 

J’ai envie de dire tant mieux. Et en même temps, comment ne pas être choqué de certaines manières de faire.

il y a 2 minutes, Marcuse a dit :

Vous l'avez lu dans son livre?

j'ai vu la video, c'est harcore son témoignage ... sans compter les témoignages qu'elle lit...pfiou...et en plus elle dit que souvent les femmes souvent les violences qu'elles subissent sans se rendre compte de la gravité des faits

il y a peu, j'ai croisé sur un étal "Le livre noir de la gynécologie", vous croyez qu'il vaut la peine?

Tout cela donne l'impression que la violence obstétricale est encore un tabou en France

 

Non, je n’ai pas lu de livre, juste un morceau de vidéo qui racontait un calvaire.

Je ne sais pas pour ce "livre noir de la gynécologie". Et en ce qui me concerne je ne crois pas être capable de lire ce genre d’ouvrage.

Je crois aussi que la violence obstétricale est toujours tabou. Et qand on lit certaines réactions au témoignage de cette jeune femme, cela semble assez évident. Hélas...

il y a 1 minute, Mite_Railleuse a dit :

J’ai envie de dire tant mieux. Et en même temps, comment ne pas être choqué de certaines manières de faire.

Un autre truc : c'était après l'accouchement de mon fils aîné , le chir fait venir un ou deux collègues et ils comment à regarder de près mon vagin avec des ho ! et des ha ! 

J'étais hyper inquiète et je demande ce qu'il se passe .

La réponse : ça ne vous regarde pas .

à l’instant, eriu a dit :

Un autre truc : c'était après l'accouchement de mon fils aîné , le chir fait venir un ou deux collègues et ils comment à regarder de près mon vagin avec des ho ! et des ha ! 

J'étais hyper inquiète et je demande ce qu'il se passe .

La réponse : ça ne vous regarde pas .

L’omnipotence de ces "chirurgiens" est digne du Moyen-âge. Avec tout ce que ça comporte de mépris, de condescendance et de complexe de supériorité, bien dégueulasses

Merci @Mite_Railleusede transmettre ces informations. J'avoue que j'étais à mille lieux d'imaginer que ces violences existaient.

Apparemment il n'y a pas qu'en obstétrique que cela se passe. Pas plus tard qu'hier, une personne de ma connaissance m'a racontée qu'elle  est allée récemment voir un cardiologue. Cette personne est en surpoids. A la fin de la visite, le médecin lui a dit " La prochaine fois que vous venez me voir, il faudra avoir maigri car moi, je n'ai pas que ça à faire que de suivre des gens comme vous. "

La personne m'a dit ça alors que je lui demandais conseil pour moi même consulter. Elle m'a dit " C'est un c*** "

Du coup, vue la pénurie de médecins, je n'ai pas le choix du roi , je ne suis pas en surpoids mais je suis avertie que c'est un c*** et je me prépare à un éventuel affrontement si jamais il me manque de respect.

Oui, est-ce que c'est à force de faire naître toute la journée alors que pour la patiente, forcément, c'est tout sauf le quotidien... Un fossé dans les ressentis. Et une hiérarchie forte dans les hôpitaux qui fait que le praticien "difficile" ne sera pas forcément recadré... 

Après, bon, c'est un moment qui n'a rien à voir avec ce qu'on voit dans les films. Des heures difficiles voire très difficiles, en tout cas épuisantes, puis d'un coup tout s'accélère. Et là, par exemple, le "consentement" peut se réduire à "je dois vous faire une petite incision", et basta. En même temps, c'est pas comme si on avait le choix lol

Comme on peut le voir ci-dessus, ces comportements ne sont pas spécifiques à l'obstétrique et à la gynécologie. Pour le traitement de la douleur à l'hôpital, il y a eu des pays " sous-développés " en avance sur l'hôpital français. Des médecins étrangers étaient stupéfaits de voir comment ça se passait en France.