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tison2feu

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  1. tison2feu

    Deux peuples en un !...

    Dans ton intervention, plusieurs mots en caractères gras (tels fleur et cri), mais pris dans des contextes nouveaux ou des sens différents, m'ont conduit à revenir sur l'objet premier de ton topic. Qu'est devenu dans les monothéismes le monde des fleurs, des végétaux et des animaux ? Contrairement à l'univers chamanique, par exemple, où les dieux et la nature ne font qu'un. Dans les monothéismes, cette nature-là semble avoir disparu, l'homme se trouvant seul, plongé dans un univers d'abstractions, et en situation de béance angoissante. De surcroît, le chamane aidé de ses partenaires/esprits invisibles, doit apporter des réponses immédiates aux angoisses et aux souffrances humaines en expliquant l'ordre des choses et révélant le sens des événements advenus ou à venir. Lucrèce déjà avait bien noté que l'idée religieuse accroît la crainte et de doute quant à la solidité et à la consistance de l'univers et de la vie présente. L'idée religieuse ne fait pas cesser notre trouble à la pensée de la mort: elle l'augmente au contraire par l'annonce d'un jugement dernier. Et par là, elle porte l'angoisse au plus haut point qui se puisse concevoir. D'où cette idée de cri d'angoisse qui me vient à l'esprit et me fait penser à certains écrivains chrétiens: Pascal. Unamuno (Du sentiment tragique de la vie). Kierkegaard (Dans Le concept d'angoisse, l'auteur montre que chaque individu est un moi qui devient vraiment humain quand il assume la tâche de devenir « esprit », c'est-à-dire pleinement lui-même).
  2. tison2feu

    Deux peuples en un !...

    Ces gestes sont tellement surjoués que l'on dirait des pantins désarticulés. Presque toutes les chaînes télévisées ont été infestées par le rôle grandissant des agences de media training et de coaching. C'est l'apparence qui compte davantage que le contenu des propos tenus (émissions politiques et même culturelles, ce qui est un comble !). Même le quidam interviewé dans la rue donne de plus en plus l'impression d'avoir été prié au préalable de faire des gestes en parlant afin d'accrocher les téléspectateurs. Car ce sont toujours les même gestes reconnaissables. Bref, tous ces locuteurs en viennent à constituer une masse indifférenciée d'automates bonimenteurs. Et moi je zappe systématiquement, tellement je trouve ces gestes indécents (et qui n'ont rien à voir avec des gestes authentiques et naturels des populations méridionales). Je crois me souvenir que notre ami @Engardin avait déjà eu l'occasion de noter cette tendance chez certains artistes à jouer avec des excès fâcheux. Ce phénomène est encore plus marqué sur les réseaux sociaux avec son lot d'influenceurs ayant appris leur catéchisme (média training et coaching). L'Influenceur a ses milliers de "suiveurs" (followers), à l'instar du pasteur et de ses moutons. Ce schéma est vieux comme le monde dès lors qu'il s'agit de vendre et d'acheter de la daube en tube !
  3. tison2feu

    Broderies sur l'histoire

    Oui, c'est l'évocation de ce "terrible tableau" qui m'a fait penser aussitôt à Goya. Le bouc (AKER en basque) fait partie de la mythologie basque. Pour l'anecdote, le nom propre du peintre m'a intrigué. je sais qu'en basque, GOIA signifie "la hauteur, le sommet", et je me suis demandé si GOYA ne serait pas un patronyme basque. Dans l'article Wikipédia en espagnol consacré à Goya, il est indiqué qu'en effet, le peintre avait un arrière arrière grand-père originaire d'un petit village basque.
  4. tison2feu

    Broderies sur l'histoire

    Cela n'était pas évident de reconstituer un dialogue avec un sourd... Pari réussi ! La Maja nue ou vêtue:
  5. tison2feu

    Nouvelle Calédonie

    Oui, et principalement sur le plan politique et économique. Cet accord historique pourrait permettre, aux yeux des indépendantistes, de donner un nouveau coup d'accélérateur au processus de décolonisation. En contrepartie, ceux-ci ont fini par faire des concessions sur le mode de scrutin aux élections provinciales, afin de se mettre en conformité avec le droit international (puisque jusqu'à présent le mode de scrutin aux provinciales, qui favorisait les indépendantistes, n'était pas conforme au droit international). Attendons de voir les résultats aux prochaines élections provinciales, reportées à mai 2026. A noter que, depuis les derniers événements, beaucoup de métropolitains ont préféré quitter la Nouvelle-Calédonie, ce qui aura contribué à modifier les données démographiques. Auparavant, l'accord de Bougival devra être soumis à référendum en février 2026.
  6. tison2feu

    Nouvelle Calédonie

    A dire vrai, le combat des Kanaks est de maintenir leur identité, plutôt que "retrouver" leur identité. Les Kanaks n'ont jamais perdu leur identité linguistique pour une raison toute simple: aux yeux des missionnaires protestants, il s'agissait d'apprendre et de traduire la Bible dans les langues autochtones, donc pas question de supprimer ces langues mais, au contraire, de les promouvoir. En 1860, la Nouvelle-Calédonie devient une colonie à part entière, et seulement quelques années plus tard, dès 1866, le pasteur S. Macfarlane traduisit le Nouveau Testament en drehu (langue parlée à l'île de Lifou). D'où le rôle important joué par la religion - et trop souvent oublié -, notamment de l'Eglise Evangélique protestante, partisane depuis toujours de l'indépendance du Caillou. De même, le pilier identitaire qu'est "la coutume' kanak n'a jamais été ébranlé. C'est d'ailleurs ce qui soude toutes les populations kanaks, par delà la mutiplicité des langues kanaks.
  7. tison2feu

    Ravagé par le feu

    Et qu'est-ce qui avive les flammes au point de devenir très vite incontrôlables, comme ces derniers jours ? Le souffle du vent (Tramontane et Mistral).
  8. Dans ce cas-là, je n'ai pas compris le sens de la question de Pratika, puisque des réponses avaient déjà été apportées (avoir du finacement, etc.). Sinon, j'abonde en ton sens, notamment sur l'emploi du conditionnel (plusieurs fois, sur ce forum, j'ai eu l'occasion de rappeler que l'auteur de telle ou telle publication utilisait systématiquement le conditionnel...).
  9. Transmettre et diffuser des connaissances nouvelles, en rendant visibles méthodes & protocole utilisé, et en référençant toutes les sources utilisées. Publier, c'est rendre visible son travail, ou le travail d'une équipe, dans la communauté scientifique internationale. C'est aussi se rendre visible... et obtenir des financements pour sa recherche.
  10. Dans ma seule intervention, j'ai signalé de façon implicite le principal argument linguistique contredisant les dires de Jean-Luc Mélanchon. Une langue ne se réduit pas à son lexique, elle se caractérise aussi par sa grammaire. Dans le cas du créole, il y a eu des mélanges entre une langue européenne et une ou plusieurs langues africaines, aussi bien sur le plan lexical que grammatical, dans des conditions historiques très précises. Or, à la différence du créole, le français actuel ne modifie aucunement sa grammaire sous l'influence de langues parlées par les populations immigrées. Le mélange et les innovations ne se font que partiellement au niveau des emprunts lexicaux. Par quoi, ce terme de "créole" appliqué à la langue française est un abus de langage.
  11. Il importe de se baser sur des chiffres, et non sur des préjugés infondés, quant à la proportion des mots empruntés. Cette expression "quand même beaucoup d'arabe" par rapport au latin, qui venait d'être évoqué, est une contre-vérité. 1. Au moins 80% du vocabulaire français est latin (emprunt lexical massif). Parmi les 20% d'emprunts restant, ce sont en grande majorité les mots anglais et italiens qui viennent en tête, loin devant les mots arabes. Cf. la proportion des emprunts étrangers en français (chiffres cités par Henriette Walter dans L’aventure des mots français venus d’ailleurs) : Langues d'origine des emprunts en français Langue Nombre de mots Pourcentage Anglais 1053 25,0 % Italien 698 16,6 % Germanique ancien 544 13,0 % Dialectes gallo-romans 481 11,5 % Arabe 214 5,1 % Langues celtiques 158 3,8 % Espagnol 157 3,7 % Néerlandais 151 3,6 % Allemand 147 3,5 % Persan et sanskrit 109 2,6 % Langues amérindiennes 99 2,4 % Langues d’Asie 86 2,0 % Langues chamito-sémitiques 56 1,3 % Langues slaves 53 1,2 % Autres langues 186 4,5 % 2. Faut-il rappeler également qu''une langue ne se caractérise pas seulement par son lexique mais également par sa grammaire ? Or, sur le plan grammatical, l'apport de la langue arabe est nul.
  12. Oui, les points d'articulation des sons j, dj et y sont très proches. Finalement, en lisant ton premier post apparemment anodin (jeu "plouf, plouf"), j'étais loin de me douter de l'incroyable diffusion/ richesse de ces formes issues du latin, non seulement en Provence, mais à travers la France entière (et même au-delà). Pour donner une idée, cf. carte ci-dessous avec transcription phonétique (extraite de https://www.persee.fr/doc/rio_0048-8151_1972_num_24_4_2118 )
  13. Puget-ville, Puget-sur-Argens (écrit avec un g ).
  14. Le décalage entre orthographe et prononciation est parfois bien problématique en toponymie. Par exemple, en catalan, on va trouver PUIG qui se prononce puitch. Pour retrancrire un son proche de tch, dj, j (issu du latin ti de PODIU(M)), on a en français deux options, soit utiliser j soit g (+ e, i). Pas loin de Néoules, on a PUGET, avec le diminutif -ET. Autre diminutif: le bas latin PODIOLLUM "petite colline" a donné PUJOL, et PUJOLS au pluriel "petites collines" (dans plusieurs départements).
  15. Pas moyen de me souvenir ! J'ai bien l'impression que ce que tu décris comme étant "conforme à notre 'puier' de petits francisés" c'est en réalité du provençal avec juste la marque de l'infinitif francisée. Pour ma part, je ne connais pas du tout ce verbe. Ce verbe existait en ancien français: PUIER 'monter, grimper' < PUI 'hauteur' + ER. Ce PUI vient du latin PODIUM. On en trouve une trace en Auvergne pour désigner une montagne (le Puy de Sancy, etc.).
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