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Blaquière

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  • Date de naissance 07/12/1947

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Réputation sur la communauté

  1. Blaquière

    Le point de non retour

    Si Dieu c'est la gravité, alors, je crois en Dieu ! Si c'est autre chose, (Comme par exemple celui qui décide de qui est méritant et qui ne l'est pas) alors, c'est Lui qui est toxique. (Je rappelle que croire en Dieu et au Dollar c'est la même chose
  2. En un mot : la gloire pour Carpentras :
  3. Blaquière

    La vérité, c'est quoi ?

    Finalement, danser, c'est comme la spiritualité : c'est les vacances pour l'esprit !
  4. Blaquière

    La vérité, c'est quoi ?

    Je pense qu'il n'y a pas d'innocence ou plutôt de pureté de l'enfance (d'innocence oui, évidemment --le néant est innocent-- !) dès sa construction dès les balbutiements de notre construction nous l'effectuons (cette construction) en réaction de ce qui nous entoure. Dès le départ, les volontés qui nous entourent et ne sont pas la nôtre sont toutes puissantes par rapport à elle : Peuchère de nous ! Et nous allons nous construire soit en opposition soit en identification suivant la nature (l'âpreté, l'égoïsme, le délire) de ces volontés... "étrangères". Nous ne nous choisissons pas. Il nous revient de nous réinventer par la suite si et quand c'est possible. Je parle en témoignage de tous les gens qui m'entourent et de tous ceux que j'ai connus moi compris.
  5. Blaquière

    La vérité, c'est quoi ?

    Oui ! Je suis d'accord. Pourtant on est pris en tenaille entre d'une part tous ces paramètres ou ces composantes physico chimique d'une part qui ne sont pas nous, pas encore : et d'autre part toutes les influences psychologiques, les identifications diverses (avec tel ou tel parent par exemple)... Le "moi" en devient (et même en est dès le départ) un moi imaginaire, un moi factice... Et le vrai moi, ou plutôt le moi réel qu'est au minimum notre corps avec sa propriété première d'être objectivement notre point de vu réel, (notre centre ou notre noyau) finit un peu par être pris pour un faux moi ou un moi de peu d'importance... Détrôné par notre moi psychologique reconstruit et fait d'emprunts...
  6. Blaquière

    La vérité, c'est quoi ?

    Hypothèse : ça pourrait venir du nom ? Le marron n'est pas une bien belle couleur... Elle a peut-être appris ou réalisé que d'autre choses avaient la couleur marron ? L'été dernier, j'ai dit à un moment quand nous en mangions justement : pourquoi on ne l'appelle pas le potiorange ?
  7. Blaquière

    Ontologie.

    Exactement ! Pour en revenir à Parménide puisque c'est lui qui a inauguré l'ontologie, j'ai beaucoup appris et compris en lisant : https://hal.science/hal-01874300/document Maurice Y. Sachot a largement élucidé la démarche de Parménide. On s'est toujours focalisé sur son fameux "l être est, le non $être n'est pas" Comme s'il s'agissait d'un savoir absolu, d'une fin en soi. Pour Parménide ce n'est qu'une évidence qui sert son argumentation. Vous savez que l'être est et que le non être n'est pas, alors, tenez-en compte ! Ce qu'il reproche à ses contemporains ce n'est pas de dire que le non être n'est pas, car cela sans doute personne ne le fait. Ce qu'il leur reproche c'est de dire a propos d'une chose que tantôt elle est et tantôt elle n'est pas. D'en tenir parfois compte quand cela arrange pour le raisonnement et la compréhension et tantôt de ne pas en tenir compte. Il s'agit d'une dynamique, d'une démarche de la pensée dans la recherche de la vérité. De la réalité. J'essayais de transposer son point de vue dans la recherche ou la compréhension scientifique de notre temps... Quand est-ce qu'on dit parfois qu'une chose est et parfois qu'elle n'est pas ?... La lumière ! qu'on envisage parfois sous sa forme corpusculaire et parfois sous sa forme d'onde !!! Parménide nous dit () la lumière est une onde ET une particule ! Quand on l'étudie en tant qu'onde il faut toujours garder à l'esprit qu'elle est AUSSI une particule... De même que la réalité du monde dans son ensemble relève ET de la relativité générale ET de la physique quantique. Voilà Parménide est ainsi remis à jour ! C'était pas la moitié d'un couillon ! Après évidemment que l'être est et que le non-être n'est pas. Encore faut-il toujours en tenir compte. Parménide nous dit : 'Vous le dites mais quand ça vous dérange bous n'en tenez plus compte !" Et là à mon avis on pourrait facilement embrayer sur l'aspect religieux... Vous pleurez vos morts et vous ne voulez pas mourir, puis après vous nous dites que quand on meurt on ne meurt pas ! Il faut choisir : l'être est, mais le non être n'est pas ! Il y a un accent laïque chez Parménide ! Et c'est pas pour rien qu'on a perdu, (éliminé) une grande partie de son poème...
  8. Blaquière

    La vérité, c'est quoi ?

    Et c'est très très intéressant tout ce que tu as décrit. je pense (je ne dis même pas "mais") que jusqu'à un certain âge -le commencement étant certainement comme tu l'as dit dans le ventre de la mère- tout ce que l'on reçoit est considéré par le petit enfant ni sous l'angle de la vérité ni sous celui du mensonge mais tout comme étant la réalité. Ce n'est que plus tard qu'il apprendra a faire ces distinctions y compris à se distinguer lui-même de ce qu'il perçoit. Je crois.
  9. Blaquière

    La vérité, c'est quoi ?

    "Objets inanimés avez-vous donc une âme ?" Et moi ? Avant que ma pensée ne s'élabore, ne suis-je pas moi-même qu'un objet ? Mon cerveau ? Mes neurones... et leurs impulsions électriques, avant que le/les sens de ma pensée n'émergent ne sont-ce pas des "objets" sans esprit et sans volonté ? A quel moment ma volonté de penser intervient ? Dès le départ ou en cours de route ? Alors que tout un soubassement tout un faisceau de causes s'est déjà bien mis en place, bien cristallisé ? Ne s'agit-il pas (encore très loin du début) que d'automatismes ? Automate, mécanique, objet. Puisque aussi bien ma pensée et son existence même n'est pas gratuite. Et qu'elle est peut-être toujours une réponse à une situation... Un peu comme un réflexe. Je retire vivement ma main quand je me brûle sans qu'intervienne ma volonté. Et j'argumente quand on me contrarie (comme moi maintenant ! ) car j'ai été blessé par ta contradiction. (Si peu ! ) (Je me fais l'avocat du diable ! ) Au delà de ces "bêtises" (!) j'ai souvent remarqué que quand je forme un objet (au tour de potier) il se passe un peu comme un transfert : je me sens (un peu) cet objet comme de l'intérieur, comme si j'étais lui... (et le suppose que ça doit être le cas pour tout sculpteur) Et les noms que le potier (pardon d'être si petitement "artisanal") donne à son pot sont les noms de son corps : le pied, le ventre, l'épaule, le col, la lèvre... Et en ce qui concerne la théière c'est encore pire ! (Je rigole !) à cause de son tuyau !!! Je rappelle un ver de notre poète provençal du XVIème, le fameux Bellaud de la Bellaudière : "Tant va pichier èn taverno qu'a la fin lou broussoun li resto dins la man !" "Tant va pichet en taverne qu'à la fin le goulot lui reste dans la main !" L'allusion me semble assez claire ! A quel moment, ma propre pensée, et même ma conscience peuvent être considérées comme vraiment miennes, issues d'une authentique décision volontaire ?
  10. Blaquière

    Ontologie.

    MERCI ! Qui c'est qui a dit qu'on n'avançait pas ou qu'on tournait en rond ? . Pas du tout ! On avance à grands pas ! "Il y a plusieurs manière d'être" : parfaitement ! Dit autrement, il y a plusieurs modes d'être. Là je snobe un peu, c'est limite minable ! Mais on dit la même chose. ... Je dois rectifier ma première idée qui ne trouvait de l'être que dans une certaine transcendance. Être = exister ! (Merci, @Neopilina !) Désormais, je pars de là ! [Je précise : il s'agissait de ce que la "doxa" (l'opinion) désignait habituellement par "l'être" à mon avis ! Pour moi, être c'est un verbe ! On est grand petit, on est rouge ou vert, ça dit ce que ça dit, mais "on est" ça ne dit rien !] Sauf si désormais je considère que "je suis = j'existe" : là je suis d'accord ! J'existe ! Je suis ! En tout cas, je m'en doute ! En suite c'est Parménide, Descartes et tuti quanti ... etc. Revenons à notre première idée : il y a plusieurs modes d'existence... Et paf ! Déjà je m'as gourré ! PLUSIEURS MODES D'ÊTRE ! On peut être ou exister de façon matérielle ou physique, ou réelle, Exemple : "Cet agglo existe !" Ou de façon intellectuelle ; "Je pense à cet agglo ou à un agglo." Mais il ne s'agit que de mon idée d'agglo. Ou "pire" (!) de façon imaginaire : "Si j'avais un agglo" ! (Genre Claude François même si lui, c'était un marteau !) Dès lors, si je pense à Dieu, Il est vrai que j'y pense ! Il est vrai qu'il existe dans ma pensée, ou dans mon imagination mais en tant que pensée ou imagination seulement. Qu'il existe réellement, c'est une autre histoire : P'tet' ben qu'oui p'tet' ben que non ! Mince ! C'est un mauvais exemple, faut en trouver un autre : je risque de vexer certains ! Donc je vais penser à UNE LICORNE ROSE ! (Un grand classique !) On sait qu'elle n'existe pas dans la réalité, et pourtant cette licorne rose existe en tant que pensée, en tant qu'idée dans mon esprit... Et même, je suis sûr que dans mon cerveau la licorne rose existe réellement en tant que molécules chimiques sans doute électrisées... Entre les dendrites, les cellules gliales : "Pardon, pardon, je suis l'idée de la licorne rose, faites-moi un peu de place !... etc ! Donc la licorne rose existe bel et bien ! Et sous forme matérielle ! Mais sous une forme matérielle de molécules, d'électricité, est-ce que je sais moi ? Mais elle existe ! En vrai ! mais sous une forme qui correspond à une idée. Pas sous une forme de licorne rose avec ses sabots et tout et tout... Mince elle vient d'avoir des sabots, là ! Mais des sabots en idée : pas des sabots en sabots... ....... Tê là je fatigue ! Vous voyez où je voulais en venir ? Parce que moi, j'ai un peu oublié ! C'est la digestion... Penser, c'est bien, mais faut pas négliger son corps... Mens sana in corpore somnolo !
  11. Blaquière

    Ontologie.

    Cette fois-ci on est d'accord ! Elle est vraiment magnifique cette fille ! J'ai envie de la croire à fond à fond !
  12. Blaquière

    Ontologie.

    J'ai écrit ça ici et c'est pas vieux ! J'aime bien cette pluie J'aime bien cette pluie qui ne dit pas son nom et rétrécit le monde. Elle le rend plus proche et tout inaccessible. On vit partout dans un nuage. Une barrière de tristesse infranchissable et floue Comme un repos. Les minutes s'allongent et tout n'est qu'un décor. J'en suis le spectateur Hors jeu. J'arrête de courir Car qui court sous la pluie ? Et dans cet air opaque et froid ?... D'ailleurs il ne pleut même plus... Mais la pluie reste là ! Je la respire par les yeux Je la respire par les pieds : Elle me fait éternuer ! Chaque brin d'herbe garde jalousement sa goutte au nez ! Le monde a deux versions Qui ne se mêlent pas : Il est sec ou mouillé ! 23 février 2024
  13. Blaquière

    Ontologie.

    Il y a cohérence puisque je trouve cette vidéo, dessins et musique insupportable. Les deux étant relativement mes plus importants centres d'intérêt. Il me revient d'accepter nos différences. Je m'y efforce.
  14. Blaquière

    Ontologie.

    Certes ! Mais le non-être n'est pas ! Pardon mais c'était trop tentant !
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