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existence

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Tout ce qui a été posté par existence

  1. existence

    L'avant dernier

    Peut-etre qu'on ne parle pas de la même chose quand utilise le mot "empathie". Moi je parle d'un espace pour accueillir nos différentes parts. Et toi ?
  2. Bernard Maris, je suis triste, j'avais beaucoup d'affection pour lui
  3. Et comme l'attentat du WTC, cela n'a pas tellement d'importance de savoir qui est responsable. De toutes facons, si on remonte les causes suffisamment, on trouve une responsabilite de nos gouvernements, ne serait-ce que de faire des guerres tout le temps. Ce qui est important, c'est la facon dont c'est utilisé politiquement, a savoir l'agitation de l'opinion publique par les media pour justifier de nouvelles guerres. En tout cas, c'est cela qui m'inquiete. Nos dirigeants ne veulent pas la paix et ils cherchent notre consentement pour faire la guerre. Les gens dans les democraties n'aiment pas trop la guerre, encore moins pour des raisons imperialistes, encore moins pour enrichir les fabricants d'armes. On ne peut pas convaincre les gens en disant la verite. Par contre, en agitant l'opinion, disant qu'on est les gentils et qu'ils sont les mechants, on obtient le consentement, ou tout de moins la passivite des gens, parce que personne n'ose se mettre dans le chemin des passions populaires.
  4. Difficile de savoir si les commandos sont passes a travers les mailles du filet des services de renseignement ou s'ils ont ete aides par les services de renseignements. Effectivement ice sream, je suis pas sur qu'avec le temps cela devienne plus clair. Cela dit, ce qui est clair, c'est que cela va etre utilise pour une strategie de tension : diviser pour regner et renforcer l'idee de l'ennemi commun pour faconner un consensus en terme de politique internationale. Apres la guerre froide avec l'URSS, la guerre terroriste avec les musulmans. Les marchands d'armes sont contents.
  5. existence

    L'avant dernier

    Ah ce n'est pas une question de droit, j'invite les gens a avoir de l'empathie pour eux-memes ! Dans mon experience, cela rend ensuite plus facile de montrer de l'empathie pour les autres. Parfois on ose pas avoir de l'empathie pour soit parce qu'on nous a dit que cela etait egoiste. Bienvenue dans le monde de l'insensibilite !
  6. existence

    "Tu n'es pas mon psy !"

    Oui, ce dont tu parles-la est la neutralite bienveillante. Cela est neutre, comme son nom l'indique. Et il n'y a pas besoin de beaucoup de formation pour faire cela. Un deconditionnement par rapport aux jugements peut etre necessaire, mais c'est a peu pres tout. Les gens ne recherchent pas la compassion, oui dans un sens, mais ils recherchent l'empathie. Ou s'ils ne le disent pas, peut-etre qu'il y a une tristesse que se cache. Montrer que l'on comprend peut repondre au besoin de validation, oui. Ben ce que je veux dire avec le classement, c'est que supposer un probleme est sans issue, puisque on est amene a le creer. D'autre part, fondamentalement, les gens cherchent a repondre a leurs besoins, et les besoins sont "ok". Certaines strategies pour repondre aux besoins sont problematiques, cela dit, cela est de la surface.
  7. existence

    Ces instants

    Eh oui, dans un monde ou le langage est utilisé pour juger plutot que d'accepter, une bouffée d'air pur fait du bien.
  8. Je suis un peu inquiet que le mot psy soit devenu une excuse pour se séparer des autres et se réfugier dans une tour d'ivoire. Voire d'agresser les autres qui nous montrent de l'empathie ! Parfois, on est tellement conditionnés à se juger les uns les autres que l'on envisage même plus qu'on puisse avoir une relation empathique avec autrui. Ayant étudié un peu la psychologie, c'est vrai que souvent les psys sont dans le jugement des autres, ils les mettent dans des cases : parano, pervers, schizo, ADHD, etc. Souvent ils considèrent qu'il y a des problèmes au lieu de voir des êtres humains et évitent d'avoir des relations humaines avec leurs patients. Cela est théorisé par le notion de "distance thérapeutique". Mais un certain nombre de psy se rendent compte de la deshumanisation dans leur profession. Dans les trois années que j'ai fait, on nous a montre une vidéo d'enfants qui jouent, et les psy qui prenaient pour supposition qu'ils étaient malades arrivaient à une analyse de leur comportement dans ce sens tandis que ceux qui n'avaient pas de supposition n'y voyait pas ces problèmes. Cela dit, qui s'en souvient au milieu d'innombrables terminologies ? Et que dire des différentes branches de psychologies qui se chient ouvertement les unes sur les autres en prétendant être meilleures ? Je pense que le sujet est plus général. A savoir que l'on est élevé dans une culture ou l'on méprise les besoins et que souvent l'on apprend à se venger des autres plutôt que de leur dire ce dont on a besoin. Si l'on ne peut pas parler de ses besoins, la situation se bloque facilement et c'est logique qu'on considère autrui comme son ennemi. Il est naturel qu'on assure sa survie. L'empathie est pour moi la cle pour sortir de cette solitude de nos besoins. Parfois un psychologue est une personne neutre qui peut nous apporter un espace de sécurité, cela dit, ce n'est pas une raison pour considérer que l'empathie est le boulot exclusif des psy et que nous ne sommes pas compétents pour cela. Nous sommes des êtres humains, cela nous donne naturellement une certaine compétence. Il me semble qu'il y a deux choses à éviter quand on se met en empathie : avant de chercher des solutions, attendre que tous les besoins de la personne aient été entendus. Quand cela arrive, il y a par exemple un silence de soulagement. On peut en rester là, profiter du moment pour respirer. Ensuite, on peut parler avec la personne, si elle en a envie, de solutions, cela dit, cela est souvent superflu. Parfois, il faut se retenir de le faire. Nous avons envie de contribuer et nous l'avons deja fait si nous avons écouté la personne avec empathie. sortir de soi-même en disant par exemple que c'est terrible, que c'est bien, en parlant d'une histoire qui nous est arrivé qui serait similaire, en posant de questions qui n'aident pas notre compréhension mais seulement répondent a notre curiosité, etc. Cela nous donne un sentiment de proximité avec autrui, mais cela réduit la probabilité qu'autrui aille au bout de la liste de ses besoins. Et il y a deux situations ou il est préférable d'éviter de parler explicitement d'empathie et de besoins : Si l'on a soi-même besoin de beaucoup d'empathie au même moment. Il est préférable dans ce cas de prendre un peu de distance et d'avoir de l'empathie pour soi-même. Notez que cela est valable dans l'autre sens, à savoir que l'on a peu de chance d'obtenir de l'empathie d'autrui si autrui a besoin de beaucoup d'empathie au même moment. Si quelqu'un semble allergique à parler de ses besoins, pas la peine d'insister. Autrui peut ne pas se sentir suffisamment en confiance pour ouvrir son coeur. Ou bien avoir des émotions qui l'en empeche. Ou bien être conditionné, etc. Dans ce cas, on peut imaginer pour soi-même quels sont les besoins que la personne ne dit pas. Bonne empathie !
  9. existence

    L'avant dernier

    Salut ! Je trouve ton texte interessant. Il me semble mettre en avant l'empathie pour soi-meme. C'est quelque chose d'essentiel, tout autant que l'empathie pour les autres. Parfois nous sommes le mieux place pour avoir de l'empathie pour nous-memes, parfois autrui est mieux place. On ne peut pas savoir, alors dans le doute, ayons de l'empathie pour nous-memes dans tous les cas ! A propos de repondre a ce qui est dit, j'ai l'impression que les reponses sont parfois des tentatives de montrer que l'on entend.
  10. Bonjour, Dans un blog, quand on affiche une categorie et que les sujets sont sur plusieurs pages, quand on clique sur une page suivante, on perd le filtre sur la categorie. Cela pourrait-il conserver le filtre ? Cordialement
  11. Voila un thème essentiel dans la spiritualité. Il s'agit de l'attraction vers le Tout, le désir de communion, voire de fusion ou d'identification au Tout. Dans cette perspective notre esprit n'est plus vu comme une partie du monde mais comme le monde entier. Pousse a l'extrême, la notion de subjectivité perd son sens, puisqu'alors il n'y a plus de séparation avec autrui, les individualités disparaissent. Certains parlent de retour à la conscience unie, comme si nous en venions. Mais quand aurions-nous été unis ? Eh bien, quotidiennement, quand nous dormons nous entrons dans un état ou notre corps passe au second plan dans notre esprit. Dans un tel moment, nos neurones sont synchronisés à basse fréquence, et cela résulte en un état d’inconscience qui est reposant. Nous sommes alors unis dans notre esprit et le monde extérieur n’existe plus. Les moments d’inconscience sont interrompus par les rêves : les neurones sortent de leur synchronisation, cela dit selon le rêve, notre corps peut encore rester au second plan. D’autres moments sont similaires, comme lorsque l’on regarde la télévision, que l’on est dans une transe hypnotique ou bien que l’on médite. Ces états nous attirent parce qu’ils sont reposants ou parce qu’ils font passer au second plan notre corps, qui est la source de tant d’inquiétudes. Ainsi cette conscience unie a laquelle nous retournons est une conscience unie en même temps personnelle, puisqu’il s’agit de notre esprit, et en même temps impersonnelle, puisqu’elle ne donne pas nécessairement d’importance a notre corps. Il ne s’agit pas d’une conscience globale du monde, comme je l’explique dans un billet précédent. On peut chacun être dans un état de transe de son coté, avec un grand sentiment d’unité et pourtant des représentations complètement différentes de la réalité. Face à l’isolement de ces expériences, quatre stratégies me semblent être utilisées : accepter que ces expériences soient solitaires ou partagées implicitement par les autres personnes qui par le hasard des choses ont une expérience semblable cacher les différences subjectives, se bercer dans l’illusion que les autres ont la même expérience, utiliser des mots vagues pour avoir l’impression d’être d’accord compenser avec des idées et des croyances communes, comme par exemple les dogmes, ce qui est superficiel, parce qu’un nombre limité de mot ne peuvent pas décrire la complexité et le changement communier avec les autres en communiquant avec eux, par le langage non verbal ou par le langage verbal, ce qui nécessite une reconnaissance intersubjective réciproque, c’est-a-dire une acceptation de l’autre dans sa différence subjective
  12. S'il y a une dualité, elle n'est pas entre le bien et le mal. Comme expliqué dans un billet précédent, ces notions sont rapidement obsolètes quand on en revient à l'essentiel, nos besoins et aspirations. Supposons qu'autrui fait quelque chose et que cela nous déplaise parce qu'un de nos besoin n'est pas pris en considération. Si l'on est dans l'empathie, on va se demander quel besoin autrui cherche a satisfaire et quel besoin nous avons qui n'est pas satisfait. On peut rappeler à autrui quels sont nos besoins, dont il n'a probablement pas conscience. Et dans les cas extrêmes, on peut crier nos besoins si l'on pense que c'est la seule façon d'être entendu. Quand on n'est pas dans l'empathie mais dans la vengeance, on va mesurer quelle quantité de souffrance la situation nous procure, et l'on va chercher qui est le coupable, et l'on va le punir dans la même mesure ou l'on a souffert. Ou bien si la situation au contraire nous plait, on va mesurer notre joie et récompenser selon cette mesure. Cela ne ressemble peut-être pas à de la vengeance, mais pensez à "si tu n'es pas sage, tu seras privé de dessert". On peut même vouloir punir autrui pour le bien qu'on aurait aimé qu'il nous fasse. Or sans accorder de l'espace à l'empathie, la probabilité que nos besoins et aspirations soient réalisés décroit, alors même que c'est cela que l'on souhaitait au départ ! Comme c'est tragique ! Il se dégage deux pôles qui sont exclusifs : l'empathie et la vengeance. Il n'est pas difficile avec la vengeance de verser dans le quadruple piège relationnel suivant : - je suis du coté du bien et tu es du coté du mal et c'est toi qui doit être puni - je suis du coté du mal et tu es du coté du bien et c'est moi qui doit être puni - toi et moi sommes du coté du bien et nous sommes supérieurs a l'humanité - toi et moi sommes du coté du mal et allons nous flageller mutuellement Alors que la vengeance divise, l'empathie est inclusive. Quand l'on comprend qu'autrui est un phénomène naturel qui a besoin que ses besoins et aspirations soient réalisés tout comme la fleuve s'écoule vers la mer, on ne peut pas faire autre chose que de l'aimer. L'empathie ouvre la porte du don de bon cœur. La dualité empathie/vengeance n'est pas entre soi et autrui, elle est dans notre esprit. Quand nous avons une impulsion vers autrui, nous pouvons nous demander si nous sommes dans l'empathie ou la vengeance. Est-ce que je suis en train d'augmenter la chance qu'autrui entende mes besoins et que j'entende les siens ? Si ce n'est pas le cas, quel besoin est-ce que j'essaye de satisfaire en faisant cela ?
  13. Bien entendu. Je précisais juste, parce qu'à partir du moment où je le cite, je préfère clarifier mon positionnement.
  14. Bien entendu, nos calendriers indiquent que l'année 2014 va jusqu'au 31 décembre et que l'année 2015 commence avec le 1er janvier. Pourtant, si l'on regarde les noms des mois de l'année, on a un indice que l'année commence en mars. En effet, septembre ressemble a 7, n'est-ce pas ? Novembre a 9, et décembre a 10. Cela fait deux mois de décalage, et alors l'année est la suivante : mars (1), avril (2), mai (3), juin (4), juillet (5), aout (6), septembre (7), octobre (8), novembre (9), decembre (10), janvier (11), fevrier (12). Cela est beaucoup plus simple, le nom des mois correspond a leur nombre et les saisons sont faciles a subdiviser. En supposant qu'on est dans l'hemisphere Nord : mars/avril/mai (printemps), juin/juillet/aout (été), septembre/octobre/novembre (automne), décembre/janvier/février (hiver). Et dans l'hemisphere Sud : mars/avril/mai (automne), juin/juillet/aout (hiver), septembre/octobre/novembre (printemps), décembre/janvier/février (été). On notera aussi que le jour supplémentaire des années bissextiles se trouve a la fin du mois de février. Or pour le calcul du nom des jours de la semaine, il est plus simple si un tel jour se trouve tout a la fin de l'année. Il semble que le calendrier Nanakshahi du sikhisme suive cette logique. Il commence le 14 mars, ce qui est a peu pres l'equinoxe de printemps qui correspond a peu pres au début du printemps. Il est difficile d'apporter de modification au calendrier actuel. Certains avaient déjà proposé des simplifications qui n'ont pas été adoptées comme par exemple le calendrier universel. Un tel calendrier n'était en décalage au plus que de 1 ou 2 jours par rapport au calendrier actuel, alors imaginez décaler de deux mois ! Pourtant, une fete du nouvel an qui serait le 1er mars serait plus logique et aussi ce serait beaucoup plus agréable d'un point de vue température, on éviterait de se geler a minuit en plein hiver. Alors couvrez-vous bien et... champagne !
  15. Oui, cela dit, le développement que je fais est un peu différent. Nietzsche suggère de prendre le contre-pied complet de la religion, alors qu'il me semble que la réponse est dans un autre cadre de référence, celui de la compréhension des besoins et des aspirations.
  16. Ben en gros, les gens qui ont suffisamment d'argent pour faire de la publicité et du lobbying le font pour garantir qu'ils auront toujours de l'argent. Donc cela peut être un peu n'importe qui de riche et les gens qui travaillent pour eux. Cela inclut évidemment les dirigeants des partis politiques. Il faut bien avoir des soutiens financiers et le soutien de média. La richesse extrême n'est possible que s'il y a de la pauvreté. Or les 1% les plus riches ont envie de rester riches, même s'il y a des pauvres. Certains ont de la compassion, mais en général, les gens se préoccupent d'eux-mêmes et de leur famille. D'autre part, l'empathie est souvent plus faible envers les gens qu'on considère comme subordonnés qu'envers le gens qu'on considère comme nos égaux. C'est aussi pour cela que nous ne vivons pas en démocratie. Il y a certes une représentation élue, mais l'élection ne se fait que parmi les gens qui sont soutenus. Cela est programme par la Constitution qui ne permet de faire absolument rien du tout quand un élu nous déçoit, et n'empêche pas que ceux qui ont déjà un casier judiciaire de se présenter.
  17. La question bien et mal, sain et malsain, sucré et salé, thé ou café, peut être considérée de différentes façons. Par exemple, est-ce que l'on se demande si la réalité contient objectivement ces notions ou bien s'il s'agit de quelque chose de subjectif ? En fait, la réponse est entre les deux. En effet, fondamentalement, les lois du monde ne se préoccupent pas du bien ou du mal, comme elles ne se préoccupent pas du confort et de l'inconfort ou de réguler la température. Ce n'est que parce que nous avons besoin du confort, d'une température de 20 degrés, d’être en sécurité, d'avoir de la douceur provenant d'autrui, que l'on parle du bon et du mauvais. S'agit-il pourtant de quelque chose de subjectif ? Pas vraiment, parce que l'on a objectivement des besoins. Certes, le besoin de respirer et de manger semble plus incontournable que le besoin de douceur et de se sentir en sécurité, mais d'une part, on peut argumenter qu'objectivement nous avons besoin de sécurité, et d'autre part, même si l'on ne trouve pas de justification pour un besoin, il n'en reste pas moins qu'il fait vraiment partie de nous. La question du bien et du mal n'est donc ni une question objective ni une question subjective. Elle est entre les deux, il s'agit de la considération de la réalité de nos besoins, du souhait d'une expérience subjective sereine ou dynamique selon le moment. Le bon est ce qui apporte le bonheur et le mauvais ce qui le retire. Le bien et le mal sont simplement la forme en adverbe, c'est-a-dire que le bien est la façon qui apporte le bonheur et le mal est la façon qui le retire. La notion de bien et de mal dépend donc de la définition qu'on a du bonheur. Dans une certaine mesure, cela peut être subjectif et donc relatif. Pour éviter de s'embourber dans les spéculations, je pense qu'il est nécessaire de revenir a la source : nous sommes heureux, satisfaits, quand nos aspirations sont réalisées, quand nos besoins sont répondus. Nous sommes dans la douleur ou la tristesse quand nos besoins sont piétinés, quand nos aspirations sont frustrées. Quand nous en revenons a nos besoins, nous avons un espace qui ouvre des possibilités. De nombreuses stratégies différentes permettent de répondre a nos aspirations. Le bon et le mauvais dépendent des situations et le bien est a réinventer tout le temps. Le mal survient quand en tentant de répondre a un besoin, on en piétine un autre. Cela n'est donc pas fondamentalement de la malveillance, mais souvent de l'ignorance. Parfois on ne sait pas ce dont on a besoin soi-même, et souvent on ne sait pas ce dont a besoin autrui. Dans ce sens, le mal est souvent le résultat d'une absence de communication avec soi-même et avec autrui. Sans information suffisante, il est probable que nos tentatives soient malhabiles. Pour être en paix avec autrui, ne lui faisons pas porter la responsabilité de nos sentiments. Parlons plutôt des besoins et aspirations de chacun, et l'on aura spontanément des solutions qui nous apparaissent, des stratégies qui permettent de répondre aux besoins sans que cela soit au détriment des autres.
  18. Les chrétiens se sont alignés à la fête du solstice qui existait déjà. Précédemment, Le 25 décembre était célébré comme le "soleil invaincu" dans l'empire romain. Le "soleil invaincu" sera remplacé par le dieu chrétien avec l'empereur Constantin Ier (règne de l'an 310 à 337). D'autre part, le sapin est de provenance germanique et le père Noël une invention de Coca Cola. En fait, la seule chose qui soit un tant soit chrétienne à Noël est la crèche qui représente une histoire écrite dans le Bible, et pour beaucoup de personnes, c'est une représentation secondaire. Cela est un peu similaire avec Pâques, vous ne trouverez pas de mention des lapins en chocolat dans la Bible. La date correspond à la première pleine lune après l'équinoxe de printemps. C'est en fait à la base une célébration du retour des jours longs, ce qui amène des températures plus agréables et permet l'agriculture. Avec la notion d'Ascension de Jésus après Pâques, cela continue le parallèle entre Jésus et le soleil, puisque la date correspond en fait à une ascension du soleil dans le ciel depuis le solstice. Vous noterez aussi les représentations de Jésus avec un disque solaire. Pour conclure, Noël, même si le nom fait référence à la naissance de Jésus, est une fête populaire qui résulte d'une convergence des célébrations solaires, et le christianisme est une religion, comme d'autres, qui s'y est adaptée. Ce n'est que par la suite, que des représentants de cette religion ont revendiqué la parenté de cette célébration. Donc le 25 décembre est le jour de la célébration du solstice d'hiver, du soleil invaincu, de la lumière qui commence à revenir. Et les chrétiens identifient ce mouvement astronomique à leur croyance en Jésus.
  19. Dans ton esprit, tu sembles isoler chaque personne qui dit que le changement climatique est naturel, pour discréditer, je suppose. En fait, nous sommes beaucoup a penser cela. Et cela inclut un certain pourcentage de scientifiques. D'autres ne sont pas scientifiques mais comprennent les enjeux politiques. Et ? Faudrait savoir, si les changements locaux sont a considérer comme indicateur de changement global ou pas ! Peut-être me donnes-tu trop d'importance. Tu es libre de ne pas être d'accord avec moi. Et tu as décidé de culpabiliser l'humanité pour le fait de vivre ! Eh oui, trop bien. Profitons-en pendant notre génération, parce que dans l'avenir, s'il y a une glaciation, ce sera moins fun. Ben oui, a la fin, cela ondule un peu autour d'une position d'équilibre. On peut pas faire plus stable.
  20. Je comprends ce que tu veux dire noureddine. D'un cote, la négligence des autres spécialités de la part des spécialistes ne remet pas en question leur conclusions. C'est-a-dire que ce que les biologistes trouvent, le degré de précision avec lequel ils trouvent ne peut pas être remis en question par un scientifique plus généraliste ou bien une autre spécialité. D'un autre cote, la focalisation sur une spécialité ne fait pas entrer toute la réalité dans le champ de la conscience. C'est-a-dire que si l'on se limite a une approche évolutionniste, on va probablement dire des bêtises a propos de la vie en société. Je pense que c'est la généralisation d'une spécialité a la globalité qui peut être un erreur. Si l'argument contre l'Évolution c'est que l'on ne peut pas l'appliquer directement a la vie en société, en fait, ce n'est pas un argument contre l'Évolution en tant que tel, mais de son application hors contexte. La vie en société par exemple est mieux étudiée par la sociologie et la psychologie, ou encore par les sciences intermédiaires telles que la psycho-socio-biologie. Dans ce cas, on s'intéresse a l'interaction des différentes spécialités. Et aussi parfois la science n'a pas la maturité nécessaire pour nous éclairer dans nos choix de tous les jours. La psychologie est une science récente par exemple.
  21. Salut ! J'entends par "volonté de puissance" une notion de Nietzsche. Il s'agit de la puissance de l'être, la logique de la vie. Il s'agit d'une force immanente, donc du corps, qui est tout notre être. Cela est plus fort que ce qu'on entend usuellement par "volonté". C'est une façon de comprendre ce qu'on appelle l'âme selon une perspective matérialiste. Si l'on veut, d'un point de vue psychologique, c'est l'ensemble des forces qui nous animent, conscientes ou inconscientes, mais aussi le corps lui-même qui maintient son homéostasie. On pourrait dire que c'est la pulsion de vie, encore que cela est au-dela des individus, puisqu'ils s'agit de la dynamique fondamentale de la matiere, de l'être. Est-ce que cela répond a ta question ?
  22. Ben non, la cadence du changement climatique actuel est dans les normes. Cela a été la même depuis la sortie du petit age glaciaire dont nous sommes sorti progressivement de puis le début du XIXeme siècle, bien avant l'industrialisation. D'autre part, je me répète mais la température moyenne est stable depuis 1998. Avant d'expliquer un phénomène, il faut d'abord qu'il y ait un phénomène a expliquer. Quant a la question de l'effet de serre, tout comme l'analogie de la fenêtre que te proposes, cela donne une image qui n'est pas conforme a la réalité. Il ne s'agit pas d'une serre, ni d'un endroit fermé. Les gaz dont on parle diffusent le rayonnement, c'est tout. D'où je pense que l'analogie du brouillard est davantage conforme. Ou bien on peut parler de la couleur bleue du ciel qui résulte de la diffusion de la couleur bleue par l'air. Cette lumière vient du soleil, et nous sommes de l'autre cote de la "serre" supposée. Eh bien nous voyons le ciel bleu. La diffusion n'arrête pas la lumière.
  23. Ce serait bien qu'on évite les arguments d'autorité ou les arguments d'appel au grand nombre. Un raisonnement est-il vrai ou faux en fonction du nombre de personnes qui le suivent ? Je suppose qu'avoir le même avis que la majorité est une façon de répondre au besoin de communauté. Tous ensemble dans une idée, ici l'ajout de CO2 comme chose maléfique. Et gloire au GIEC, puisse-t-il gouverner la Terre ! J'irais embrasser les arbres avec les gens qui sont de mon avis et pas avec les autres.
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