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Tout ce qui a été posté par sirielle
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En quoi consiste, d'après vous, le respect dû à tout un chacun? Lui attribuez-vous des limites, si oui lesquelles?
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La situation est bizarre dans le sens où les perspectives entre vous semblent peu compatibles. Peut-être faudrait-il que vous soyez plus clairs entre vous sur ce que vous attendez respectivement de votre relation, libertine ou pas et si oui dans quelle mesure, pour éventuellement trouver un terrain d'entente. Il semble envisager une relation libertine qui ne te convient pas vraiment, et il ne paraît pas s'en rendre bien compte ou ne pas tellement en faire cas. Puisque tu pleures même de cette situation, il me paraît important que tu ne te forces pas trop à accepter une situation qui serait trop pénible et affligeante pour toi. Peut-être serait-il prêt à envisager une relation de couple plus classique ou une relation libertine qui te conviendrait également, sans ce qui te contrarie, mais c'est à lui d'en juger pour lui-même, et pour l'instant il ne semble pas être vraiment dans cette optique. A mon avis voyez alors peut-être entre vous si pouvez vous entendre sur les conditions de votre relation ou pas, car une relation amoureuse est censée être épanouissante à la base, pas être un crève-coeur. Et quand une relation est trop pénible, il vaut parfois mieux s'en défaire.
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Bonjour deja-utilise, Je ne prétends pas que le libre-arbitre n'est pas lui-même composé de libertés, mais il est quand-même une forme particulière de Liberté au sens général voire philosophique, la Liberté ne se cantonnant pas au seul droit décisionnel respectif. Le libre-arbitre est dans la liberté de choix (de choix authentiques), et être libre de respirer un air sain constitue une liberté même s'il n'y a pas choix, la Liberté va au-delà de la seule question du choix libre (sachant aussi que tout choix n'est pas Liberté personnelle du décideur), du seul libre-arbitre... Et concernant le destin, pouvoir l'accomplir peut aussi représenter une forme de liberté (Je dis bien liberté et non pas forcément libre-arbitre même s'il s'agit aussi d'une liberté, le libre-arbitre n'étant pas directement le sujet je ne me focalise pas exclusivement dessus.) quand s'y opposer peut représenter une forme d'aliénation, ou pas... En tout cas vivre en adéquation avec sa propre nature et les contraintes qu'elle implique ne représente pas forcément un manque de liberté. Car la liberté c'est aussi la liberté d'obéir à, de respecter, des règles et des principes auxquels on tient, de s'imposer des limites que l'on estime justes et sécurisantes. Liberté et pouvoir peuvent d'ailleurs s'opposer quand le pouvoir sort du cadre du Juste. Ceci dit nos avis divergent clairement sur le sujet, mais je te remercie de m'avoir partagé ton point de vue.
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Bonjour deja-utilise, La liberté représente les possibilités ou nécessités d'actions voire d'état dans le cadre du Droit, et le libre-arbitre le Droit de décider par soi-même. On attribue respectivement le pouvoir décisionnel en fonction du libre-arbitre, le libre-arbitre représente donc un sous-ensemble de la liberté (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il contient le terme "libre") mais pas l'ensemble de la liberté, il s'agit d'une liberté spécifique personnalisée ou individuelle, et relative aux décisions. Un peu de la même manière que la logique propre n'est pas l'intelligence, mais elle est l'un des éléments de l'intelligence, et plus précisément de l'intelligence individuelle ou respective. Cette partie rejoint un peu la question du sujet, le principe d'échapper à son destin, cela dit pour ma part je ne mettrais pas tout à fait sur le même plan aller contre sa nature (instincts, pulsions, goûts, etc...), et aller contre sa culture (traditions, éducation, etc...), bien que nature et culture ne s'opposent pas forcément voire s'allient potentiellement. Et à mon avis ces influences sont plus ou moins conscientisables voire contrables à tort ou à raison. J'ai un peu déjà évoqué mon point de vue sur ce sujet par rapport à aller contre sa propre nature (qui pour moi appartient pour une part au destin, pour ce qui concerne le rôle projeté), quant à la culture et l'éducation que l'on a reçues on sait aussi qu'elles sont plus ou moins critiquables et remettables en question au fil du temps, beaucoup le font, c'est quelque chose de courant, et c'est aussi ainsi que certaines traditions parfois disparaissent ou évoluent, etc... L'intelligence émotionnelle consiste justement à conscientiser, canaliser, voire maîtriser correctement ses émotions. En gestion des émotions, il est possible d'attiser voire de provoquer volontairement un sentiment de colère propre, en estimant par exemple que l'individu contre lequel elle est dirigée la mérite, voire mérite de l'entendre, de la subir, et l'argumenter, la nourrir avec insistance, plutôt que tenter de l'éviter ou de l'apaiser par exemple... Et même l'anticiper, considérer que tel ou tel agissement potentiel méritera le cas échéant de subir une réaction colérique... Différentes possibilités de gestion voire de provocation et d'exacerbation des émotions et des sentiments existent. Cependant, et bien que ça n'engage que moi, à mon sens la colère n'est pas une émotion, mais en résumé un sentiment issu de l'émotion haine (émotion de combativité dont l'intensité est plus ou moins basse ou élevée). Je suis consciente que la colère est couramment considérée comme une émotion, mais la psychologie peut être en partie complexe et controversée, et pour ma part je considère la colère comme étant un sentiment particulier de haine (la haine n'évoluant pas systématiquement en colère).
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Bonjour deja-utilise, Concernant le libre-arbitre, il faut d'après moi tenir compte du fait que la réflexion relative aux décisions (potentiellement revisitable) ne mène pas forcément à un unique résultat net, mais possiblement à de multiples possibilités plus ou moins développables, en accord avec ses propres principes, que l'on peut interpréter à sa guise. Par exemple au travers de la mise en place d'un champ d'actions limité et explorable voire constructible au fil du temps. Un champ d'actions où le jugement n'est pas sans arrêt nécessaire et laissant place à une improvisation sensible, une créativité, une expression personnelle cadrées par des limites (y compris décidées par la moralité propre), et pas forcément par une chorégraphie rigide. Et comme je l'avais déjà évoqué sur un autre sujet j'estime que comme pour la notion de liberté par exemple, en être privé, en manquer nettement, favorise parfois sa conscientisation. Pour illustrer, dire à un esclave que la liberté qu'il recherche, du point de vue des Droits auxquels il peut prétendre légitimement, ne peut pas exister, que ce n'est pas une vraie liberté, pourrait représenter un affront. Autre illustration, dire à quelqu'un cherchant à défendre son libre-arbitre relatif à son Droit de décider par lui-même, dans le cadre du consentement mutuel entre adultes, de son/sa partenaire au sein d'une relation de couple, plutôt que ce ne soit ses parents qui décident pour lui, que ce libre-arbitre qu'il revendique et auquel il tient, n'est qu'une "illusion" par exemple pourrait également représenter un affront. Et découlant de ce libre-arbitre n'existe(rait) pas forcément qu'une unique solution, mais l'accès à un champ des possibles où d'autres choix et champs de réalisation personnelle sont susceptibles d'apparaître au fil du temps, avec les limites imposées à tort ou à raison et celles choisies à tort ou à raison. Et pour revenir à la question du destin on peut considérer qu'une frustration naturelle (par exemple d'ordre relationnelle et sentimentale) de libre-arbitre peut destiner à défendre ce libre-arbitre, à le rechercher, car dans le domaine du couple par exemple lorsqu'il engage la sexualité, l'instinct naturel subjectif joue un rôle fondamental dans l'appréciation des affinités et des aspirations, un jugement extérieur ne saurait donc se substituer à celui des personnes concernées.
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Bonjour ashaku, Le destin ne recouvre pas tout ce qu'il advient de nous à mes yeux, le fait que j'ai employé le terme programmation n'implique pas que la programmation à laquelle je fais référence englobe tous les évènements existants de A à Z, ni ne les détermine forcément sous tous leurs aspects. Nous sommes destinés à certains accomplissements relatifs à nos besoins naturels, plus ou moins simples ou complexes à réaliser selon les cas, que nous n'avons pas choisis d'avoir. Nous sommes par exemple destinés à dormir régulièrement pour vivre pour donner un exemple simple, ça ne signifie pas que toutes les heures de sommeil, lieux d'endormissements, déroulements oniriques, etc... sont programmés de A à Z par la nature, mais le fait que nous devons dormir assez régulièrement pour vivre bien, si... On peut concevoir, le destin, le déterminisme, le libre-arbitre, etc... en-dehors du tout ou rien, sans obligatoirement ne pouvoir les envisager que prenant la place sur tout ce qui est différent d'eux, voire sur tout ce qui est contraire à eux... Et donc, pour reprendre mon exemple, sachant que notre corps pour vivre doit dormir assez régulièrement, qu'on le veuille ou non, on peut considérer que c'est notre destin en tant qu'être humain, nous sommes faits entre autres pour être en sommeil régulièrement, et pourtant on peut ne pas assez dormir par exemple, en ça on peut considérer alors qu'on échappe un peu à cette part de destin auquel on est voué physiologiquement, ce qui peut cependant conduire alors à affecter notre santé et notre bien-être... Et si cette part de destin-là est facile à saisir, d'autres le sont beaucoup moins.
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A mon sens le destin représente ce à quoi on est voué par les lois de la nature régissant le vivant, mais toute vocation n'est pas destin, n'est pas tout à fait inspirée par les lois de la nature. Le destin est nécessaire à l'accomplissement personnel et à la coordination collective (coopérations relationnelles et interespèces au sein de l'écosystème) mais là encore toute nécessité n'est pas destin. La fatalité implique une inévitabilité généralement funeste quand accomplir son destin se résume davantage par assumer le rôle, les devoirs, que la nature nous a imputés bien que cela puisse potentiellement être difficile (et en partie évitable voire échouable), le destin peut donc en être empreint d'une part de fatalité. Il existe un droit naturel, le sens moral est naturel, il naît de la sensibilité conscientisée, y compris empathique et sociale. La société s'inspire du sens moral naturel. Le droit naturel le plus traité philosophiquement est évidemment le droit humain, relatif aux besoins humains.
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En utilisant le terme "échapper" je n'entendais pas forcément fuir son destin, bien que ce soit également un sens abordable, voire une réalité observable parfois à mon avis, mais aussi y échapper involontairement, un peu comme l'expression "passer à côté de sa vie" ou encore l'idée selon laquelle on n'aurait pas eu le temps d'accomplir ce à quoi on était voué, etc... pourraient l'illustrer par exemple, si du moins donc on croit à ces possibilités, aux possibilités d'avoir un destin ou une part de destin que l'on ne réalise jamais, pour une raison ou pour une autre.
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Concernant "la matrice", on peut par exemple se référer à la philosophie vitaliste pour traiter du destin et le considérer comme partie d'un ensemble plus global à mon avis, le vitalisme s'intéressant aux impulsions inhérentes au vivant et aux êtres humains, aux principes vitaux qui les inspirent intrinsèquement, personnellement et collectivement... Le destin pouvant constituer un élément de principe vital, de fonction.s respective.s à exercer dans la vie et au sein du vivant, un rôle respectif vital à réaliser, encouragés aussi par des éléments extérieurs à l'individu au fil du temps.
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Est-ce qu'il a envie de cette jeune femme?
sirielle a répondu à un(e) sujet de marianne78 dans Amour et Séduction
Pour moi ça dépend quand-même de la personnalité de son compagnon, il y a des personnes qui ne supportent pas ce type de discussion, d'interrogation, de remise en question du couple ou de son fonctionnement, et qui se braquent directement. Mais s'il est assez disposé à exprimer respectueusement ce qu'il ressent vraiment, là oui, ça peut éventuellement permettre de mieux savoir s'il tient encore à elle, s'il souhaiterait que leur relation soit plus ouverte ou pas, ce qui explique ce rapprochement et ce qu'il en attend ou pas, etc... bref, d'éclaircir un peu la situation pour elle. -
Bonjour deja-utilise, Le destin ne peut pas à mon avis ne représenter logiquement, si on le saisit nuancément, qu'une simple conséquence, un simple rapport de cause à effet, un effet domino, ou encore une fatalité, puisqu'il implique généralement un principe de vocation anticipée ou programmée, qui n'existe pas systématiquement dans les conséquences des actes, le rapport de cause à effet ou la fatalité. C'est pourquoi personnellement je crois qu'il ne doit pas être trop confondu d'avec un simple principe de déterminisme par exemple, où l'enchaînement invariable de cause à effet n'est pas forcément anticipé ou programmé à dessein. (Et destin et destinée diffèrent aussi, le terme destinée étant décliné et donc moins basique.) De plus dans destination par exemple, autre déclinaison, il y a d'ailleurs avant tout une finalité établie. D'autre part déterminer et destiner diffèrent sémantiquement. Et par exemple si un médicament est destiné à atténuer la douleur, l'ensemble de ses conséquences n'est donc pas forcément ce à quoi il est destiné à l'origine. Si un vélo est destiné à rouler, l'ensemble de ce qui peut advenir de lui n'est pas forcément ce à quoi il est destiné à l'origine non plus... Or il est avéré en revanche que la nature prédispose plus ou moins les êtres vivants à des rôles (parfois complexes et y compris relationnels) et des contraintes en son sein pour eux-mêmes et pour leur ensemble et/ou groupes sociaux/liens d'influence... A partir du moment où l'on décide d'adhérer ou non à telle ou telle idée pour telle ou telle raison on influence potentiellement nos décisions liées à cette idée, cette idée peut constituer une base de raisonnement, et si par exemple on adhère à l'idée d'une absence totale de liberté autre qu'imposée à soi et unique, dénuée d'alternative réelle, et d'une absence de possibilité de maîtrise propre du libre-arbitre, parce que toute décision serait le résultat invariable d'une logique y compris de ce que l'on est, alors aussi bien on peut considérer que pour prendre une décision tirer à pile ou face ou réfléchir amènera de toute façon à la même conséquence inéluctable de cause à effet progressifs. Et je crois que la réalité n'est pas toujours si simple. En d'autres mots la théorie d'un déterminisme ne laissant place à aucune variante possible ni liberté réelle d'être maître de ses actes, tout au long de l'existence, mène à l'absurde en pratique, et à la déresponsabilisation totale de l'individu dans ses choix, ce qu'il décide n'étant alors que sa seule option en fonction de ce qu'il est, sachant qu'une telle idée encourage potentiellement à ne jamais remettre en question les différents choix quelle que soit la manière dont ils sont construits, ou même à dévaloriser la réflexion relative aux choix, qui se présentent fréquemment dans la vie, y compris au travers du choix justement de valider ou non une idée, une pensée, etc... A mes yeux le déterminisme radical représente donc une idéologie dangereuse et irresponsable incitant à se laisser porter par les évènements et les lubies, considérés alors comme de toute manière inéluctables, et décourageant toute remise en question de soi-même ou d'autrui. (Il pourrait d'ailleurs paraître injuste de sanctionner une personne par rapport à un crime ou un délit qu'elle aurait commis si elle n'avait en réalité que cette possibilité d'action et pas une autre, si elle ne pouvait pas réellement faire autrement, n'étant que réaction logique en l'état.) Il me paraît plus raisonnable et justifié de concevoir la réalité comme en équilibre entre part d'inéluctabilité, de rôle existentiel à valoriser, et de responsabilité respective quotidienne, où le libre-arbitre doit être saisi et suffisamment mis à profit.
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Est-ce qu'il a envie de cette jeune femme?
sirielle a répondu à un(e) sujet de marianne78 dans Amour et Séduction
A ta place j'essaierais d'en discuter un peu avec lui gentiment, pour éclaircir le sujet et pour qu'il sache que son attitude te fait te poser des questions. Non pas sur un ton de reproche, mais pour savoir où vous en êtes dans votre couple. Sauf si la discussion avec lui risque a priori de ne rien apporter de constructif pour vous, comme c'est le cas parfois avec des personnes peu enclines à discuter ouvertement sans que ça ne pose de problème... Dans ce dernier cas, il faut peut-être voir au fil du temps comment les choses évoluent d'elles-mêmes, voire envisager des alternatives à votre couple si celui-ci devient trop fragile. Cela dit même s'il est réellement attiré par elle, il n'est pas tout à fait certain qu'il puisse y avoir réciprocité, d'autant que la différence d'âge est relativement importante... -
Dans "comportement naturel=comportement favorable au bien-être" j'entends comportement en adéquation y compris d'avec sa propre nature sensible. Si vous sous-entendez que comportement naturel=comportement possible ou existant, et que comportement contre-nature signifirait comportement impossible, votre définition est relativement éloignée d'une part importante de l'analyse de ces concepts d'un point de vue philosophique. Votre description renvoie plutôt aux notions de possible/impossible à mon avis, ce qui n'est pas vraiment synonyme de naturel/contre-nature. La Morale, la sémantique et la réflexion logique dont la réflexion personnelle, en résumé (et ici au travers de la biologie, de la psychologie et de l'écologie entre autres). Nous sommes en philosophie, la Morale, la sémantique, et la logique dont la logique propre, pouvant s'y inspirer de diverses sciences et études sociales mais pas exclusivement. Je résumerais par exemple le phénomène à une dégénerescence ou un arrêt plus ou moins rapides de fonction.s vitale.s ou d'élément.s vivant.s consécutifs d'une ou plusieurs causes. Un décès (mort d'une personne), du point de vue naturel n'est pas qu'une disparition mais conduit plutôt à une forme de dispersion progressive de ce que fut l'organisme vivant, quand celui-ci n'est plus assez apte, pour une raison ou pour une autre, à assurer en tant que tel ses fonctions fondamentales. Il faut pouvoir garder à l'esprit qu'un comportement contre-nature peut éventuellement impliquer une part de naturel et inversement. C'est un peu comme le bien et le mal, il y a le bien et le mal dans leurs sens purs et totalement dissociés, et il y a le bien dans le sens "aussi bien que l'on peut", ou "assez bien pour être digne d'estime malgré les inconvénients"..., et inversement par rapport au mal. Par exemple si l'on considère que la légitime défense par la violence peut être un comportement justifié, approprié au regard du contexte, et donc du domaine du Bien en résumé, ça ne signifie pas qu'il ne fait que du bien mais que la part de mal qu'il fait est considérée assez légitime. Concernant l'enterrement, c'est un peu à juger au cas par cas selon le contexte, mais effectivement, un enterrement peut impliquer à la fois du naturel et du contre-nature pour différentes raisons, plus ou moins l'un ou l'autre selon les cas. Le bien-être ne renvoie pas forcément à un comportement, il peut aussi se cantonner à un état. Un état d'harmonie biologique physique et/ou psychique. Même réponse qu'auparavant, la notion de naturel ou de contre-nature ne se cantonne pas obligatoirement au purement naturel ou au purement contre-nature, l'analyse d'un évènement est souvent plus complexe et plus mitigée entre part naturelle et part contre-nature, voire domination de l'une sur l'autre. Le bien-être est une notion mesurable en fonction de la sensibilité favorable relative à la satisfaction de Besoins divers. Mon objectif sur ce sujet à la base n'est pas de définir précisément le bien-être, ou le naturel, ou le contre-nature, etc..., mais plutôt de traiter la question du destin, certes ces concepts sont plus ou moins liés, mais il est avant tout question ici d'apporter respectivement une réflexion philosophique à propos du destin plutôt que de débattre à propos de définitions seulement indirectement liées au sujet. Donc lorsque je m'éloigne un peu du sujet quand la discussion le nécessite, je m'efforce de rester assez concise. Comportement naturel et comportement animal ne sont pas forcément en adéquation. Un comportement animal peut être contre-nature, de plus l'être humain peut être considéré scientifiquement comme étant un animal. D'autre part toxicomanie et addiction ne sont pas tout à fait synonymes, il existe des différences dans la signification de ces deux termes, donc il ne sont pas à juger tout à fait identiquement. Bonne hygiène de vie et respect et valorisation de sa propre nature, vont de pair, et mon but était d'apporter des exemples assez simples par souci de clarté.
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Parfois aussi on attire les regards sans l'avoir recherché ni voulu, et pas forcément par rapport à un style vestimentaire ou un look particulier... Et puis certaines tenues ou looks excentriques n'ont pas forcément pour but d'attirer les regards même s'ils le font au bout du compte. D'autre part vouloir attirer les regards n'est pas forcément un tort si on a de bonnes raisons de le faire, ou vouloir plaire, bien s'habiller, pour soi ou pour son compagnon, ou autre..., ça dépend de jusqu'où ça va. Il peut en tout cas être dommage de s'interdire de s'habiller, se maquiller, se coiffer, etc..., à son goût, dans le cadre de ce qui est assez adapté, à cause du jugement des autres, qui en plus varie selon les personnes. Quelquefois on peut préférer s'habiller, se maquiller, se coiffer, etc... à son goût même si ça attire davantage les dragueurs ou les regards que si on ne le faisait pas, même si je comprends que la prudence ou la vigilance puissent aussi être de mise dans certains cas... Mais de toute façon être "mal" habillé.e ou d'une manière très pudique n'empêche pas forcément d'être dragué.e ou reluqué.e. "Le bon goût" est une notion controversée, pour ma part j'ai mes critères et j'adore choisir mes tenues avec soin. Et j'estime qu'oser dans une certaine mesure, sans devenir trop sans-gêne, peut aussi revenir à profiter de ses droits et de sa liberté malgré les préjugés, voire à entretenir ses droits ou les défendre.
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Je vous ai donné des exemples de comportements naturels et de comportements contre-nature. Si vous vous intéressez à ce sujet, vous pouvez aussi vous renseigner par de la documentation sur ce thème. C'est pourquoi j'ai précisé alimentation saine, l'instinct naturel n'a pas pour vocation d'encourager une alimentation sans limite, mais une alimentation utile à la santé. Que les avis soient parfois opposés à propos d'un concept ne peut pas suffire à remettre totalement en cause la légitimité du concept. On peut dissocier ce qui est naturel de ce qui est contre-nature par la connaissance du fonctionnement intrinsèque de l'écosystème, des êtres vivants, de leur sensibilité, de leurs besoins et de leurs instincts, et ce qui nuit à ces derniers (y compris psychiquement)... L'acoolisation par des fruits peut être considérée naturelle dans une mesure non-néfaste à la santé, c'est à dire dans une mesure peu élevée. J'ai évoqué l'évitement relationnel "outrancier". L'être humain est entre autres un être d'échanges et de communication, un être social, et un être sexué... Le relationnel contribue à son accomplissement dans une certaine mesure. Le suicide, toujours en plus ou moins grande partie contre-nature, peut devenir un comportement naturel s'il s'agit (malheureusement) de la solution la plus bénéfique (mesure bénéfices/inconvénients pour le bien-être commun) à portée. Mais la société entre autres s'efforce au travers d'organisations par exemple d'apporter des aides aux personnes en grande difficulté psychologique, relationnelle, matérielle, ou autre, afin que de meilleures solutions leur soient accessibles. L'instinct de survie encourage les individus à trouver des possibilités favorables à leur bien-être. Mais lorsqu'aucune possibilité n'est ou ne semble supportable l'instinct de survie ne peut pas s'y atteler. Cependant qu'aucune autre possibilité ne semble supportable, ne signifie pas forcément qu'il n'en existe en réalité pas. Parfois ou souvent il en existe ou il peut en exister, mais pas en conscience ou cela peut nécessiter une aide. C'est pourquoi un certain nombre de personnes ayant raté leur suicide ont finalement choisi de continuer à vivre, indéfiniment ou temporairement, soit parce qu'on les a aidées dans leurs difficultés, soit parce qu'elles ont pris conscience de possibilités qu'elles n'avaient pas envisagées auparavant. Cependant une tentative de suicide ratée laisse parfois de graves séquelles physiques entre autres. Parce que vous n'attribuez pas le même sens que moi au destin. Ce n'est pas ce que j'ai soutenu, d'autant qu'à mes yeux le libre-arbitre n'est pas qu'un "semblant", il existe, la responsabilité individuelle existe aussi, nous ne sommes pas qu'un enchaînement de cause à effet où ne subsisterait aucune variante possible dès le départ. Et je ne définirais pas non plus ainsi le destin, qui pour moi accompagne la liberté et le champ des possibles, mais ne les remplace pas. J'estime aussi qu'on peut se détourner en partie du destin, ou pas, ainsi qu'en être détourné ou empêché plus ou moins, ou pas.
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Je crois aussi que la manière de s'habiller peut souvent donner quelques indices sur la personnalité et la culture, à condition de bien interpréter ces indices, de ne pas les surinterpréter et de garder à l'esprit qu'une tenue peut aussi être un leurre.
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Oui, mais on a plus ou moins tendance à regarder et donc à juger, ou à être regardé et jugé, parce qu'effectivement un regard favorise un jugement. Pour ma part par exemple, je me regarde beaucoup quotidiennement, donc je me juge beaucoup physiquement, ma silhouette, ma coiffure, ma tenue, etc... Mais d'autres personnes le font moins, se jugent moins souvent physiquement. Et c'est pareil pour le regard sur autrui, certains regardent beaucoup les autres et d'autres le font moins (pour ma part je m'intéresse à la mode et à l'esthétique mais je ne regarde pas beaucoup les gens autour de moi (un peu quand-même), même quand je discute avec eux, il peut même m'arriver de ne pas remarquer une connaissance passant à côté de moi car je ne prête pas beaucoup attention aux gens que je croise sauf raison particulière.) D'autre part certaines personnes attirent davantage le regard que d'autres, positif ou négatif, ce qui peut avoir diverses répercussions sur leur vie.
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D'accord, ceci dit voir et regarder sont deux choses différentes.
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Il y a quand-même des personnes qui reluquent beaucoup dans la rue ou autre, ce qui les amènera à davantage juger que des personnes qui sont par exemple dans leurs pensées autres, les yeux sur le paysage ou autre, et qui ont moins tendance à observer, et juger ceux qu'ils croisent, qui ne sont pas tellement intéressés par ça. Ceci dit je ne prétends pas que ce serait forcément une mauvaise chose d'observer beaucoup les gens y compris en-dehors d'échanges mais tout le monde n'est pas comme ça. Et on ne juge pas forcément tout ce qu'on voit, personnes ou autre, ça dépend de l'intérêt qu'on y porte.
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Dans les villes moyennes aussi il peut parfois exister une tendance plus marquée à critiquer négativement (sur divers points) les personnes croisées parce qu'une toute petite ville ou un village encouragent davantage à se soucier d'une bonne entente, au moins d'avec une part importante de la population (mêmes personnes côtoyées souvent) et non pas tout le monde sans exception, et une grande ville, par la diversité de sa population, favorise davantage une certaine indifférence aux personnes auxquelles on n'a pas tellement de raisons de s'intéresser. Bien sûr ce n'est qu'une généralité.
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Le sujet vise l'expression de ressenti subjectif par rapport à la quantité ressentie de jugements à ce propos, l'importance de l'influence de ce jugement sur le relationnel de tous les jours, pas simplement par rapport au fait de pouvoir juger ou être jugé par-ci par-là. En fonction de l'entourage ou des personnes que l'on côtoie par exemple, voire du style que l'on a, on est plus ou moins jugé, et cela a plus ou moins un effet positif ou négatif sur notre vie, voire parfois on s'en sert professionnellement ou autre. D'autre part on aura plus ou moins tendance, en fonction de la mentalité que l'on a, de nos centres d'intérêt, de s'attarder dans ce domaine de jugement, on est plus ou moins critique à ce sujet (positivement ou négativement) selon les cas, et parfois plus particulièrement par rapport à certains types de personnes, comme par exemple juger plus souvent les femmes, ou bien les hommes, plus souvent les jeunes, ou bien les personnes atypiques, etc...
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Avez-vous le sentiment d'être beaucoup jugé sur votre physique en société, en famille, en couple..? Pas forcément directement, mais aussi au travers d'attitudes influencées par un avis (positif ou négatif) sur votre physique? Et vous-même, jugez-vous couramment le physique des gens que vous croisez? Pas forcément irrespectueusement, mais vous faites-vous un avis par rapport à une bonne, mitigée ou mauvaise impression relative à l'aspect physique des uns et des autres? (Leur style vestimentaire, leur coiffure, leurs traits du visage, leur corpulence, etc...) Quels critères vous semblent importants pour un bel aspect physique ou une bonne présentation?
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Un comportement contre-nature est un comportement allant à l'encontre des besoins naturels des uns ou des autres sans Légitimité (c'est à dire sans justification objective basée sur les bénéfices par rapport aux inconvénients pour le bien-être, y compris d'un point de vue personnel, social ou environnemental...). Une alimentation saine, un sommeil régulier, une activité physique régulière, le relationnel et la communication nécessaires, par exemple, favorisent la santé et sont visés par l'instinct naturel... Exemples de comportements contre-nature: toxicomanie, activité déraisonnablement polluante, évitement relationnel outrancier ou inversement, etc... Les actes, les évènements, ont des conséquences, dont celles d'être amené à choisir (consciemment ou inconsciemment) parmi diverses possibilités. Le libre-arbitre se situe dans les choix qui nous appartiennent légitimement. Très régulièrement se présentent à chacun diverses possibilités (parfois construites), choix relationnels, choix organisationnels, d'orientation, de loisirs, choix alimentaires, etc... Parmi les multiples possibilités (dont les plus fantaisistes), existe une part de liberté, c'est à dire de possibilités d'agir en adéquation avec l'accomplissement personnel (les possibilités d'agir dégradantes n'appartenant pas à la liberté mais à l'égarement). Au sein de la Liberté les décisions appartiennent soit aux uns, soit aux autres, c'est le libre-arbitre. Exemple de libre-arbitre: le consentement sexuel respectif entre adultes. Si la décision de consentir ou non m'appartient (par exemple), il s'agit de mon libre-arbitre, de mon droit de choisir par moi-même. Et idem pour autrui. Le libre-arbitre d'une personne représente les décisions qui lui appartiennent dans le cadre du Droit (de la Liberté). (Et porter atteinte au libre-arbitre d'une personne revient à la priver abusivement de son droit à décider par elle-même.) Conscientiser son destin passe par la connaissance de soi, or la connaissance de soi n'est pas toujours facile d'accès, du moins au-delà d'une certaine mesure. Négliger son destin peut donc provenir entre autres d'une méconnaissance de ses propres besoins. (Cela dit on peut être empêché d'accomplir son destin sans l'avoir voulu.) Et ne pas explorer son destin peut devenir un destin si ce premier destin, cette part de destin donc, n'est plus ou pas encore souhaitable au regard du contexte. Mais n'explorer aucunement son destin, ou destin nécessaire, ne peut pas être un destin car il serait absurde d'être voué à ne pas être ou faire ce à quoi on est voué (paradoxe), du moins donc au-delà d'une part de ce à quoi on est voué que l'on aurait d'assez bonnes raisons de sacrifier (ou de faire patienter) au regard du contexte.
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L'un n'empêche pas forcément l'autre, voire peuvent même dépendre l'un de l'autre, destin et liberté pouvant coexister, par une condition naturelle à laquelle on ne peut totalement se soustraire mais permettant ou nécessitant divers choix respectivement attribués en son sein (libre-arbitre), voire aussi laissant accès à divers choix se désolidarisant des lois de la nature (égarement du pouvoir). D'autre part on peut aussi se considérer libre de réaliser son destin (voire de le conscientiser), ou au contraire empêché de le faire.