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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Eau ou jus de fruit 100% fruits ou café sans sucre.
  2. Toute agression ne provoque pas systématiquement de représaille. Il peut exister aussi parfois des réactions non-agressives, voire apaisantes, aux provocations violentes...
  3. L'évidence représente une certitude facile à saisir immédiatement, mais ce qui paraît évident pour l'un ne le paraît pas forcément pour l'autre, en fonction des connaissances déjà acquises voire de l'interprétation des illusions entre autres, l'évidence se conçoit donc en partie subjectivement. De ce fait affirmer l'évidence comme absolue pourrait constituer une erreur (pouvant révéler par exemple une surprojection de soi sur autrui) voire une stratégie de communication dans bien des situations. Le concept d'évidence est parfois utilisé dans l'argumentation condescendante, car présenter une idée comme évidente, c'est possiblement insinuer que ceux qui la contestent sont intellectuellement déficients, à ne pas saisir une évidence intellectuelle, ou insinuer que ceux qui se permettent de l'évoquer enfoncent des portes ouvertes, ce qui n'est pas forcément vrai étant donné que ce qui paraît ou est prétendu évident pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre. De plus des idées erronées, et non pas forcément justes donc, ont pu parfois être présentées comme évidentes, pour y faciliter l'adhésion, une forme de manipulation psychologique par la mise en doute des facultés intellectuelles des potentiels contradicteurs. Toutefois le concept d'évidence peut permettre par exemple d'asseoir son raisonnement sur des bases solides où ne subsiste aucune remise en question nécessaire, si du moins il s'agit réellement d'évidence, et d'éviter des paroles superflues car dont les idées sont probablement déjà saisies...
  4. Je peux considérer que j'aime Jésus bien qu'il ne s'agit pas d'un personnage auquel je pense très souvent habituellement même si je suis attachée depuis mon enfance au catholicisme et à la chrétienté pour différentes raisons, j'ai quand-même été à de nombreuses reprises portée par divers récits l'impliquant, instructifs, et prêtant à réfléchir à propos de la sagesse et de la religiosité... Cependant je suis clairement atterrée personnellement par un certain nombre de préjugés réducteurs propagés parfois sans retenue à l'encontre entre autres du catholicisme, de la chrétienté, et de leurs pratiquants, souvent par des personnes ne les connaissant pas sous leurs différents aspects, mais plutôt au travers des seules dérives ou de clichés réducteurs et caricaturaux qu'ils généralisent à outrance, voire au travers d'idées mécomprises.
  5. sirielle

    Le respect

    Toute action volontaire est motivée par un intérêt supposé ou réel, conscient ou inconscient, même les plus criminelles ou farfelues. L'intérêt commun, objectivement, renvoie alors à la question du bien-être commun, et l'ensemble de ce qui le sert optimalement. Mais les avis divergent souvent sur ce qui favorise ou non le bien-être commun ou individuel, et ce qui mérite d'être respecté ou non parmi les différentes valeurs, biens et idéologies. D'autre part le respect éprouvé, spontané ou réfléchi, ne tient pas systématiquement compte des divers intérêts qui s'y allient ou s'y opposent, il peut aussi n'être alimenté que par un intérêt plus subjectif ou personnel, voire plus aveugle, irrationnel, douteux ou incertain.
  6. sirielle

    Le respect

    Il existe de courantes exceptions morales à ces principes. Comme par exemple quand un mensonge a pu sauver une vie lorsqu'il s'agissait de ne pas dénoncer une personne à quelqu'un de dangereux à sa recherche, etc... Ce n'est dans ce cas effectivement pas respecter la requête de l'individu dangereux, mais c'est respecter au travers du mensonge la sécurité de la personne traquée... Respecter va plus loin que seulement ne pas attaquer, bien que ça puisse certes entrer en jeu vis-à-vis de l'objet du respect (sachant que le respect peut aussi cibler une part de l'objet, de l'idée ou de l'individu... et non pas forcément leur entièreté, parfois même aux dépens d'une autre part d'eux-mêmes), car dans le cas contraire par exemple une indifférence distante pourrait constituer un respect à elle seule, or le respect implique une préservation volontaire, un égard. Pourtant le respect est parfois imposé par la violence et l'intimidation, la dissuasion, mais il ne se cantonne pas pour autant à la crainte dans ce cas, il porte aussi par exemple l'égard par rapport à une certaine force, une certaine autorité, la prise de conscience plus ou moins imposée d'une valeur, etc...
  7. sirielle

    Le respect

    Si on se respecte soi-même on aura tendance à respecter en autrui ce qui nous ressemble que l'on respecte, ainsi que ce qui nous sert ou ce que l'on pense ou suppose nous servir, mais pas ce qui va à l'encontre de soi au travers d'autrui, ou nous paraît aller l'encontre de soi, par exemple. Cela dit le respect peut aller au-delà de l'humanité, dans ce cas les ressemblances d'avec soi peuvent s'avérer parfois beaucoup moins frappantes. Cependant avoir conscience ou présumer de l'utilité de l'autre pour soi-même, parfois malgré sa potentielle dangerosité, peut rejoindre et favoriser le respect de l'autre par le respect de soi, dans le cadre du bénéfice que l'on en tire ou que l'on pense ou suppose en tirer.
  8. sirielle

    Le respect

    Pourtant ce qui convient à soi-même ne convient pas toujours à autrui et inversement, on n'a pas tous tout à fait la même sensibilité, les mêmes aspirations, les mêmes forces et fragilités, et certains n'apprécient pas pour eux-mêmes des traitements que d'autres apprécient pour eux-mêmes... Et les différentes caractéristiques respectives ne sont pas toujours apparentes à première vue.
  9. La haine est légitime dans le droit naturel à ressentir des émotions diverses, elle ne l'est plus lorsqu'elle s'exprime par un comportement outrepassant les droits de justice, et elle n'est pas une fin en soi, il ne faut donc pas trop s'y complaire, mais tenter de trouver des solutions pacifiantes par rapport à la réelle cause "ennemie" générant la souffrance (et non pas l'ennemi illusoire). La haine est une émotion violente, combative, elle peut donc s'en avérer dangereuse si elle est mal canalisée, voire mal interprétée, et du point de vue de la légimité et de la morale on autorise en principe la violence dans le cadre d'une défense mesurée, assez adaptée et justifiée par rapport au contexte, y compris d'un point de vue psychologique.
  10. sirielle

    Le respect

    En quoi consiste, d'après vous, le respect dû à tout un chacun? Lui attribuez-vous des limites, si oui lesquelles?
  11. La situation est bizarre dans le sens où les perspectives entre vous semblent peu compatibles. Peut-être faudrait-il que vous soyez plus clairs entre vous sur ce que vous attendez respectivement de votre relation, libertine ou pas et si oui dans quelle mesure, pour éventuellement trouver un terrain d'entente. Il semble envisager une relation libertine qui ne te convient pas vraiment, et il ne paraît pas s'en rendre bien compte ou ne pas tellement en faire cas. Puisque tu pleures même de cette situation, il me paraît important que tu ne te forces pas trop à accepter une situation qui serait trop pénible et affligeante pour toi. Peut-être serait-il prêt à envisager une relation de couple plus classique ou une relation libertine qui te conviendrait également, sans ce qui te contrarie, mais c'est à lui d'en juger pour lui-même, et pour l'instant il ne semble pas être vraiment dans cette optique. A mon avis voyez alors peut-être entre vous si pouvez vous entendre sur les conditions de votre relation ou pas, car une relation amoureuse est censée être épanouissante à la base, pas être un crève-coeur. Et quand une relation est trop pénible, il vaut parfois mieux s'en défaire.
  12. Le sex-appeal peut s'expliquer par divers critères de séduction plus ou moins pris en compte selon les cas, un aspect physique assez agréable, le charme (manière de se comporter séduisante), la disponibilité apparente, les affinités complémentaires, un ensemble de critères laissant supposer qu'un contact serait peut-être bienvenu, en fonction aussi de ce que recherche le dragueur, des critères auxquels il est plus particulièrement sensible et dans quel but, relation brève ou durable, femme très sexy ou plutôt discrète (sachant que l'un n'empêche pas forcément l'autre mais parfois si), facilement accessible ou pas, femme de son milieu de connaissances ou de fréquentation ou pas, tranche d'âge parfois, etc...
  13. sirielle

    Le destin

    Bonjour deja-utilise, Je ne prétends pas que le libre-arbitre n'est pas lui-même composé de libertés, mais il est quand-même une forme particulière de Liberté au sens général voire philosophique, la Liberté ne se cantonnant pas au seul droit décisionnel respectif. Le libre-arbitre est dans la liberté de choix (de choix authentiques), et être libre de respirer un air sain constitue une liberté même s'il n'y a pas choix, la Liberté va au-delà de la seule question du choix libre (sachant aussi que tout choix n'est pas Liberté personnelle du décideur), du seul libre-arbitre... Et concernant le destin, pouvoir l'accomplir peut aussi représenter une forme de liberté (Je dis bien liberté et non pas forcément libre-arbitre même s'il s'agit aussi d'une liberté, le libre-arbitre n'étant pas directement le sujet je ne me focalise pas exclusivement dessus.) quand s'y opposer peut représenter une forme d'aliénation, ou pas... En tout cas vivre en adéquation avec sa propre nature et les contraintes qu'elle implique ne représente pas forcément un manque de liberté. Car la liberté c'est aussi la liberté d'obéir à, de respecter, des règles et des principes auxquels on tient, de s'imposer des limites que l'on estime justes et sécurisantes. Liberté et pouvoir peuvent d'ailleurs s'opposer quand le pouvoir sort du cadre du Juste. Ceci dit nos avis divergent clairement sur le sujet, mais je te remercie de m'avoir partagé ton point de vue.
  14. C'est peut-être dû à ton mode de vie, quand on habite à la campagne et qu'on sort peu par exemple, on est généralement moins draguée par de nombreuses personnes (par contre par des personnes insistantes c'est possible quand-même), que quand on habite dans une grande ville et qu'on sort beaucoup... Le look et l'attitude aussi peuvent influencer un peu. Ceci dit il ne faut pas trop se fier aux on-dit à mon avis, compliments, prétentions, racontars, etc... et puis plaire à beaucoup d'hommes ne signifie pas forcément plaire à des hommes intéressants, séduisants... Si tu penses être réellement "exceptionnelle", tu pourrais peut-être envisager de travailler un peu dans la mode et voir ce que l'on te dit dans ce milieu? En tout cas pour les hommes l'essentiel est de plaire à quelqu'un qui nous plaît aussi voire à ceux qui nous plaisent aussi, pas à tout le monde et n'importe qui, ce qui peut en revanche attirer des problèmes, parfois graves.
  15. sirielle

    Le destin

    Bonjour deja-utilise, La liberté représente les possibilités ou nécessités d'actions voire d'état dans le cadre du Droit, et le libre-arbitre le Droit de décider par soi-même. On attribue respectivement le pouvoir décisionnel en fonction du libre-arbitre, le libre-arbitre représente donc un sous-ensemble de la liberté (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il contient le terme "libre") mais pas l'ensemble de la liberté, il s'agit d'une liberté spécifique personnalisée ou individuelle, et relative aux décisions. Un peu de la même manière que la logique propre n'est pas l'intelligence, mais elle est l'un des éléments de l'intelligence, et plus précisément de l'intelligence individuelle ou respective. Cette partie rejoint un peu la question du sujet, le principe d'échapper à son destin, cela dit pour ma part je ne mettrais pas tout à fait sur le même plan aller contre sa nature (instincts, pulsions, goûts, etc...), et aller contre sa culture (traditions, éducation, etc...), bien que nature et culture ne s'opposent pas forcément voire s'allient potentiellement. Et à mon avis ces influences sont plus ou moins conscientisables voire contrables à tort ou à raison. J'ai un peu déjà évoqué mon point de vue sur ce sujet par rapport à aller contre sa propre nature (qui pour moi appartient pour une part au destin, pour ce qui concerne le rôle projeté), quant à la culture et l'éducation que l'on a reçues on sait aussi qu'elles sont plus ou moins critiquables et remettables en question au fil du temps, beaucoup le font, c'est quelque chose de courant, et c'est aussi ainsi que certaines traditions parfois disparaissent ou évoluent, etc... L'intelligence émotionnelle consiste justement à conscientiser, canaliser, voire maîtriser correctement ses émotions. En gestion des émotions, il est possible d'attiser voire de provoquer volontairement un sentiment de colère propre, en estimant par exemple que l'individu contre lequel elle est dirigée la mérite, voire mérite de l'entendre, de la subir, et l'argumenter, la nourrir avec insistance, plutôt que tenter de l'éviter ou de l'apaiser par exemple... Et même l'anticiper, considérer que tel ou tel agissement potentiel méritera le cas échéant de subir une réaction colérique... Différentes possibilités de gestion voire de provocation et d'exacerbation des émotions et des sentiments existent. Cependant, et bien que ça n'engage que moi, à mon sens la colère n'est pas une émotion, mais en résumé un sentiment issu de l'émotion haine (émotion de combativité dont l'intensité est plus ou moins basse ou élevée). Je suis consciente que la colère est couramment considérée comme une émotion, mais la psychologie peut être en partie complexe et controversée, et pour ma part je considère la colère comme étant un sentiment particulier de haine (la haine n'évoluant pas systématiquement en colère).
  16. sirielle

    Le destin

    Bonjour deja-utilise, Concernant le libre-arbitre, il faut d'après moi tenir compte du fait que la réflexion relative aux décisions (potentiellement revisitable) ne mène pas forcément à un unique résultat net, mais possiblement à de multiples possibilités plus ou moins développables, en accord avec ses propres principes, que l'on peut interpréter à sa guise. Par exemple au travers de la mise en place d'un champ d'actions limité et explorable voire constructible au fil du temps. Un champ d'actions où le jugement n'est pas sans arrêt nécessaire et laissant place à une improvisation sensible, une créativité, une expression personnelle cadrées par des limites (y compris décidées par la moralité propre), et pas forcément par une chorégraphie rigide. Et comme je l'avais déjà évoqué sur un autre sujet j'estime que comme pour la notion de liberté par exemple, en être privé, en manquer nettement, favorise parfois sa conscientisation. Pour illustrer, dire à un esclave que la liberté qu'il recherche, du point de vue des Droits auxquels il peut prétendre légitimement, ne peut pas exister, que ce n'est pas une vraie liberté, pourrait représenter un affront. Autre illustration, dire à quelqu'un cherchant à défendre son libre-arbitre relatif à son Droit de décider par lui-même, dans le cadre du consentement mutuel entre adultes, de son/sa partenaire au sein d'une relation de couple, plutôt que ce ne soit ses parents qui décident pour lui, que ce libre-arbitre qu'il revendique et auquel il tient, n'est qu'une "illusion" par exemple pourrait également représenter un affront. Et découlant de ce libre-arbitre n'existe(rait) pas forcément qu'une unique solution, mais l'accès à un champ des possibles où d'autres choix et champs de réalisation personnelle sont susceptibles d'apparaître au fil du temps, avec les limites imposées à tort ou à raison et celles choisies à tort ou à raison. Et pour revenir à la question du destin on peut considérer qu'une frustration naturelle (par exemple d'ordre relationnelle et sentimentale) de libre-arbitre peut destiner à défendre ce libre-arbitre, à le rechercher, car dans le domaine du couple par exemple lorsqu'il engage la sexualité, l'instinct naturel subjectif joue un rôle fondamental dans l'appréciation des affinités et des aspirations, un jugement extérieur ne saurait donc se substituer à celui des personnes concernées.
  17. sirielle

    Le destin

    Bonjour ashaku, Le destin ne recouvre pas tout ce qu'il advient de nous à mes yeux, le fait que j'ai employé le terme programmation n'implique pas que la programmation à laquelle je fais référence englobe tous les évènements existants de A à Z, ni ne les détermine forcément sous tous leurs aspects. Nous sommes destinés à certains accomplissements relatifs à nos besoins naturels, plus ou moins simples ou complexes à réaliser selon les cas, que nous n'avons pas choisis d'avoir. Nous sommes par exemple destinés à dormir régulièrement pour vivre pour donner un exemple simple, ça ne signifie pas que toutes les heures de sommeil, lieux d'endormissements, déroulements oniriques, etc... sont programmés de A à Z par la nature, mais le fait que nous devons dormir assez régulièrement pour vivre bien, si... On peut concevoir, le destin, le déterminisme, le libre-arbitre, etc... en-dehors du tout ou rien, sans obligatoirement ne pouvoir les envisager que prenant la place sur tout ce qui est différent d'eux, voire sur tout ce qui est contraire à eux... Et donc, pour reprendre mon exemple, sachant que notre corps pour vivre doit dormir assez régulièrement, qu'on le veuille ou non, on peut considérer que c'est notre destin en tant qu'être humain, nous sommes faits entre autres pour être en sommeil régulièrement, et pourtant on peut ne pas assez dormir par exemple, en ça on peut considérer alors qu'on échappe un peu à cette part de destin auquel on est voué physiologiquement, ce qui peut cependant conduire alors à affecter notre santé et notre bien-être... Et si cette part de destin-là est facile à saisir, d'autres le sont beaucoup moins.
  18. sirielle

    Le destin

    A mon sens le destin représente ce à quoi on est voué par les lois de la nature régissant le vivant, mais toute vocation n'est pas destin, n'est pas tout à fait inspirée par les lois de la nature. Le destin est nécessaire à l'accomplissement personnel et à la coordination collective (coopérations relationnelles et interespèces au sein de l'écosystème) mais là encore toute nécessité n'est pas destin. La fatalité implique une inévitabilité généralement funeste quand accomplir son destin se résume davantage par assumer le rôle, les devoirs, que la nature nous a imputés bien que cela puisse potentiellement être difficile (et en partie évitable voire échouable), le destin peut donc en être empreint d'une part de fatalité. Il existe un droit naturel, le sens moral est naturel, il naît de la sensibilité conscientisée, y compris empathique et sociale. La société s'inspire du sens moral naturel. Le droit naturel le plus traité philosophiquement est évidemment le droit humain, relatif aux besoins humains.
  19. sirielle

    Le destin

    En utilisant le terme "échapper" je n'entendais pas forcément fuir son destin, bien que ce soit également un sens abordable, voire une réalité observable parfois à mon avis, mais aussi y échapper involontairement, un peu comme l'expression "passer à côté de sa vie" ou encore l'idée selon laquelle on n'aurait pas eu le temps d'accomplir ce à quoi on était voué, etc... pourraient l'illustrer par exemple, si du moins donc on croit à ces possibilités, aux possibilités d'avoir un destin ou une part de destin que l'on ne réalise jamais, pour une raison ou pour une autre.
  20. sirielle

    Le destin

    Concernant "la matrice", on peut par exemple se référer à la philosophie vitaliste pour traiter du destin et le considérer comme partie d'un ensemble plus global à mon avis, le vitalisme s'intéressant aux impulsions inhérentes au vivant et aux êtres humains, aux principes vitaux qui les inspirent intrinsèquement, personnellement et collectivement... Le destin pouvant constituer un élément de principe vital, de fonction.s respective.s à exercer dans la vie et au sein du vivant, un rôle respectif vital à réaliser, encouragés aussi par des éléments extérieurs à l'individu au fil du temps.
  21. Pour moi ça dépend quand-même de la personnalité de son compagnon, il y a des personnes qui ne supportent pas ce type de discussion, d'interrogation, de remise en question du couple ou de son fonctionnement, et qui se braquent directement. Mais s'il est assez disposé à exprimer respectueusement ce qu'il ressent vraiment, là oui, ça peut éventuellement permettre de mieux savoir s'il tient encore à elle, s'il souhaiterait que leur relation soit plus ouverte ou pas, ce qui explique ce rapprochement et ce qu'il en attend ou pas, etc... bref, d'éclaircir un peu la situation pour elle.
  22. sirielle

    Le destin

    Bonjour deja-utilise, Le destin ne peut pas à mon avis ne représenter logiquement, si on le saisit nuancément, qu'une simple conséquence, un simple rapport de cause à effet, un effet domino, ou encore une fatalité, puisqu'il implique généralement un principe de vocation anticipée ou programmée, qui n'existe pas systématiquement dans les conséquences des actes, le rapport de cause à effet ou la fatalité. C'est pourquoi personnellement je crois qu'il ne doit pas être trop confondu d'avec un simple principe de déterminisme par exemple, où l'enchaînement invariable de cause à effet n'est pas forcément anticipé ou programmé à dessein. (Et destin et destinée diffèrent aussi, le terme destinée étant décliné et donc moins basique.) De plus dans destination par exemple, autre déclinaison, il y a d'ailleurs avant tout une finalité établie. D'autre part déterminer et destiner diffèrent sémantiquement. Et par exemple si un médicament est destiné à atténuer la douleur, l'ensemble de ses conséquences n'est donc pas forcément ce à quoi il est destiné à l'origine. Si un vélo est destiné à rouler, l'ensemble de ce qui peut advenir de lui n'est pas forcément ce à quoi il est destiné à l'origine non plus... Or il est avéré en revanche que la nature prédispose plus ou moins les êtres vivants à des rôles (parfois complexes et y compris relationnels) et des contraintes en son sein pour eux-mêmes et pour leur ensemble et/ou groupes sociaux/liens d'influence... A partir du moment où l'on décide d'adhérer ou non à telle ou telle idée pour telle ou telle raison on influence potentiellement nos décisions liées à cette idée, cette idée peut constituer une base de raisonnement, et si par exemple on adhère à l'idée d'une absence totale de liberté autre qu'imposée à soi et unique, dénuée d'alternative réelle, et d'une absence de possibilité de maîtrise propre du libre-arbitre, parce que toute décision serait le résultat invariable d'une logique y compris de ce que l'on est, alors aussi bien on peut considérer que pour prendre une décision tirer à pile ou face ou réfléchir amènera de toute façon à la même conséquence inéluctable de cause à effet progressifs. Et je crois que la réalité n'est pas toujours si simple. En d'autres mots la théorie d'un déterminisme ne laissant place à aucune variante possible ni liberté réelle d'être maître de ses actes, tout au long de l'existence, mène à l'absurde en pratique, et à la déresponsabilisation totale de l'individu dans ses choix, ce qu'il décide n'étant alors que sa seule option en fonction de ce qu'il est, sachant qu'une telle idée encourage potentiellement à ne jamais remettre en question les différents choix quelle que soit la manière dont ils sont construits, ou même à dévaloriser la réflexion relative aux choix, qui se présentent fréquemment dans la vie, y compris au travers du choix justement de valider ou non une idée, une pensée, etc... A mes yeux le déterminisme radical représente donc une idéologie dangereuse et irresponsable incitant à se laisser porter par les évènements et les lubies, considérés alors comme de toute manière inéluctables, et décourageant toute remise en question de soi-même ou d'autrui. (Il pourrait d'ailleurs paraître injuste de sanctionner une personne par rapport à un crime ou un délit qu'elle aurait commis si elle n'avait en réalité que cette possibilité d'action et pas une autre, si elle ne pouvait pas réellement faire autrement, n'étant que réaction logique en l'état.) Il me paraît plus raisonnable et justifié de concevoir la réalité comme en équilibre entre part d'inéluctabilité, de rôle existentiel à valoriser, et de responsabilité respective quotidienne, où le libre-arbitre doit être saisi et suffisamment mis à profit.
  23. A ta place j'essaierais d'en discuter un peu avec lui gentiment, pour éclaircir le sujet et pour qu'il sache que son attitude te fait te poser des questions. Non pas sur un ton de reproche, mais pour savoir où vous en êtes dans votre couple. Sauf si la discussion avec lui risque a priori de ne rien apporter de constructif pour vous, comme c'est le cas parfois avec des personnes peu enclines à discuter ouvertement sans que ça ne pose de problème... Dans ce dernier cas, il faut peut-être voir au fil du temps comment les choses évoluent d'elles-mêmes, voire envisager des alternatives à votre couple si celui-ci devient trop fragile. Cela dit même s'il est réellement attiré par elle, il n'est pas tout à fait certain qu'il puisse y avoir réciprocité, d'autant que la différence d'âge est relativement importante...
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