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Tout ce qui a été posté par sirielle
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D'après moi, pour saisir le sens de la vie d'une manière objective, on peut se référer aux instincts naturels, ce à quoi ils vouent chacun des êtres vivants. Et considérer que dans l'ensemble la nature voue la vie à un écosystème harmonieux. Elle module les capacités des individus pour que leurs interactions, qu'elles soient coopératives ou conflictuelles, contribuent à un équilibre global, propice à une qualité de vie collective optimale. Mais la nature ne se réduit pas à la vie sauvage, elle est l'essence de la vie y compris dans ses dimensions relationnelles, sociales ou créatives, tout ce qui contribue au bien-être de la vie dans sa richesse... En conclusion, pour moi, chaque individu doit tenter de répondre à ses diverses aspirations naturelles tout en s'efforçant de favoriser ou respecter celles des autres, il doit s'intégrer au mieux au tissu vivant qui l'entoure, voire contrer ce qui nuit à cette harmonie, et si ses capacités corporelles ne lui suffisent plus à accomplir son destin, son corps se disperse dans la nature, la servant différemment par transformation. L'amour représente le pôle émotionnel positif du bien-être, les émotions sont indicatrices de valeurs ou contre-valeurs pour orienter la liberté de jugement, voire la cadrer.
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"Je suis amoureuse d’une IA"", ""j’aime mieux l’IA que les gens que je rencontre"",
sirielle a répondu à un(e) sujet de Danien dans Amour et Séduction
A mon avis, ceux qui parlent de relation amoureuse quand il s'agit d'échanger avec une IA, sont des personnes qui ne sont pas prêtes à une relation de couple réelle (par exemple suite à une rupture ou autre...), et qui compensent avec un substitut l'aspect confident cordial par exemple... Le danger, dans ces cas-là est de trop s'enfermer dans une fausse relation amoureuse et de se détourner ainsi de plus épanouissant. Mais c'est à chacun de juger de s'il est prêt à s'engager dans une véritable relation de couple ou pas. Quoi qu'il en soit à mes yeux il ne s'agit pas réellement de relation amoureuse lorsqu'il s'agit d'IA, même si l'illusion est cultivée par la manière d'échanger, et je suppose que la grande majorité des gens ne le voient pas non plus vraiment ainsi. Par contre effectivement, je crois qu'interagir avec une IA peut parfois être utile, dont pour le moral éventuellement, y compris d'une manière régulière, à condition quand-même de rester assez critique sur ce type d'échange également et de ne pas en abuser... -
Pour me séduire, personnellement, il faut présenter assez bien physiquement au départ, prendre assez soin de soi et de son apparence, n'être pas timide, et être assez simple dans la manière d'entrer en relation, sans trop de manières. Pas obligatoirement avoir une situation sociale haut placée, du moment que ça ne pose pas problème dans la relation car par contre je ne veux pas avoir à être une aide à ce niveau.
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Personnellement je n'ai jamais eu de problème à ce sujet, ni de douleur incapacitante, ni autres, et le budget que ça représente me paraît très minime, pourtant je suis une femme normale, donc à mes yeux généraliser en disant "les femmes" me paraît un peu excessif, ce problème ne concerne pas directement toutes les femmes, seulement certaines.
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Je crois que les relations amoureuses reposent sur des affinités naturelles, pas uniquement sur l'esthétique de la plastique corporelle, bien qu'elle compte en partie, même si la beauté féminine corporelle est beaucoup idéalisée socialement, sur-instrumentalisée. Quand un lien relationnel de couple est sincère, il surpasse les rapports de séduction courants plus superficiels. Et l'esthétique physique peut se travailler si c'est un complexe, ainsi que d'autres qualités... Il existe différents moyens de se valoriser, chacun a son propre charme, avec ses spécificités. Mais à trop hiérarchiser les gens par rapport à l'apparence physique, on les objétise vainement, voire on surestime éventuellement des détails sans réelle importance, or une véritable relation amoureuse ne se réduit pas qu'aux atouts physiques apparents du moment, c'est aussi l'alliance de deux personnalités, à court ou plus long terme, avec leurs souffrances aussi, car même derrière les réussites sociales les plus conformes, tout le monde a ses problèmes, que ça se voit ou non de l'extérieur.
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Qui sont les "performative males", les faux mecs déconstruits ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de Flower00 dans Amour et Séduction
Pour moi un homme déconstruit, c'est un homme qui a su remettre suffisamment en question son éducation, et qui n'est pas trop influencé par les attentes sociales, sexistes ou autres, c'est une personne libre d'esprit, ce n'est pas forcément un féministe pur et dur. Au contraire, suivre de trop près les modes idéologiques démontre davantage une forte influençabilité sociale et culturelle. Il existe effectivement des personnes qui adoptent des causes à la mode davantage pour leur image sociale, par vanité, que parce qu'elles y sont vraiment sensibles. Généralement ces personnes desservent ces causes car elles ne cherchent pas tellement à les comprendre, mais plutôt à dire ce que leur interlocuteur pourrait aimer entendre, ou à afficher ce qui pourrait les mettre en valeur, leur donner l'apparence de quelqu'un de bien, alors que quand on lutte pour une cause à laquelle on est sensible, on est en principe prêt à dire ou à faire ce qui peut déranger les normes établies. Si on en fait un outil de séduction, on la ridiculise ou la caricature parce qu'on n'a pas d'arguments sincères, on répète ce qui est déjà grandement accepté, pas forcément à raison ou assez nuancément, voire certains même bouc-émissairisent, c'est à dire déforment des propos ou des comportements d'autrui face aux personnes qu'elles veulent séduire, pour pouvoir se donner l'air d'un défenseur de la cause à la mode. Et au final ces simulacres de sensibilité ne se retrouvent pas dans l'attitude non-affichée. -
Si j'ai fini mon travail ou ce que j'ai à faire, sport, rdv, ou autre, car je m'efforce de respecter quoi qu'il en soit mon planning et mes responsabilités, je me regarde longuement dans le miroir, je porte des tenues qui me plaisent, j'écoute de la musique, quelquefois j'essaie différents make-up ou coiffures que je ne porte pas habituellement, et je m'écoute penser, je réfléchis à ce qui compte pour moi ou à ce qui me préoccupe sur le moment. Si je veux me changer les idées je regarde des vidéos de différents styles, je lis, je me repose, je joue à des jeux vidéo, je prends soin de moi, je mange diététique. Il m'arrive aussi couramment de voir à ce moment-là du monde mais rarement dans ce but-là même si au final mon moral peut aussi en être rehaussé. En principe, je cherche avant tout la consolation, les solutions à ce qui me contrarie, en moi-même, et il m'arrive alors régulièrement de préférer rester un peu seule pour me reposer ou me recentrer sur moi-même.
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Vivre chaque jour comme si c'était le...
sirielle a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Philosophie
Pour moi "vivre comme si c'était le dernier jour", représente davantage un avertissement, un rappel qu'on peut tout perdre (à l'échelle individuelle ou plus) du jour au lendemain, qu'une invitation à être heureux. Ce principe suggère souvent de montrer à ceux qu'on aime qu'on les aime, car on n'en aura peut-être plus l'occasion plus tard. A ne pas trop s'inquiéter de futilités, à aller à l'essentiel, ce qui ne signifie pas forcément jouir de la vie, car dans la peur ce n'est pas tellement logique, on est fait pour vouloir survivre en temps normal, quand on n'est pas amené à vouloir fuir la vie, et la souffrance extrême qu'elle peut impliquer, par exemple. Le bonheur n'est pas vraiment d'exulter face à la mort, mais plutôt d'être épanoui dans sa vie, ce qui dépend également d'un sentiment de sécurité. C'est donc aussi à mon sens une invitation à ne pas négliger ce qu'on veut vraiment laisser comme empreinte dans l'histoire du monde, ou comme souvenir pour ce qui nous entoure. Vivre comme si c'était le premier jour permet de se délester d'un passé trop envahissant le cas échéant, mais ça ne garantit pas pour autant une longue vie, le premier jour peut aussi être le dernier... Pour avoir encore foi en l'avenir malgré ce qui semble le menacer, à mes yeux, il y a la quête de justice. La justice est un leitmotiv puissant pour moi, qui surpasse toute vanité, comme une douce rengaine "qui toujours recommence" (formule empruntée à Gérard de Nerval dans "Delfica"), qui n'oublie personne au-delà des apparences. Extrait de "Delfica" évoqué: -
Le système scolaire est imparfait, car il transmet en partie une forme d'immoralité sociale. Et la moralité est le critère fondamental de l'intelligence à mon avis. Mais imperfection n'est pas nullité pour autant. Entre les deux il y a une marge potentielle. La réussite personnelle consiste davantage à trouver la voie qui nous convient vraiment, qu'à réussir parfaitement dans tous les domaines. Transgresser les règles n'est moral que lorsque l'inadaptation de la règle le justifie, et quand cette transgression s'avère objectivement nécessaire. Personnellement je ne considère pas qu'il était nécessaire de tricher dans mon propre parcours scolaire, d'autant qu'il faut tenir compte du risque inhérent à tricher, mais chaque histoire est différente... Ceci dit j'estime quand-même que la société étant en partie corrompue, il n'y a pas forcément à répondre rigidement à ses attentes, ou à celles de ceux qui la représentent, loin de là, à juger au cas par cas. Et parfois se protéger des jugements abusifs oblige à se donner l'apparence illusoire de la conformité sociale alors qu'il ne le faudrait pas idéalement, car le moule social est vicié par endroits, effectivement (voire il est aussi multiplement contradictoire). Chercher à y correspondre à 100% serait vain et contre-nature. Mais l'adaptation sociale passe aussi parfois davantage par la critique ouverte que par l'hypocrisie.
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ma bulle , vos bulles .......
sirielle a répondu à un(e) sujet de PtitAngelina dans Amour et Séduction
Pour moi, découvrir quelqu'un, ou se lier à quelqu'un c'est prendre un risque, mais se fermer tout à fait peut s'avérer encore plus risqué, parfois les relations amoureuses valent la peine, d'autant qu'on est fait pour ça. Personnellement, j'écoute mon coeur au fur et à mesure. Je commence par accepter de faire connaissance tant que l'homme me plaît s'il m'y invite, je passe un peu de temps avec lui, et je vois s'il mérite ou non à mes yeux une certaine confiance supplémentaire, comme se voir seul à seule, etc... J'en juge selon la façon dont il me parle, dont il me regarde,... si du moins il me plaît assez physiquement. Et puis je m'efforce de ne pas tenter le diable, je ne me confie qu'avec parcimonie, je ne rends pas de service contraignant à la légère, et n'en demande généralement pas. Et puis je ne porte pas non plus crédit à tout ce qu'il peut me dire sans réserve, j'en tiens juste compte, je garde à l'esprit que certains hommes sont de "beaux parleurs", même à long terme je reste relativement vigilante. Je m'applique à vivre ma relation tant qu'il y a une attirance réciproque mais en limitant les risques, avec quelques réserves et précautions de sécurité. J'ai connu pas mal d'hommes "difficiles à vivre", j'essaie de toujours garder une "issue" assez facilement accessible en cas de problème. -
Vivre chaque jour comme si c'était le...
sirielle a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Philosophie
A mon sens cette idée de vivre comme s'il s'agissait du dernier jour de notre vie est intéressante, elle contribue par exemple à identifier ce à quoi l'on peut vraiment tenir malgré la fragilité de la vie, malgré la peur de pouvoir "tout perdre" à titre individuel soudainement, ce à quoi on s'accroche quand-même. Et l'idée de vivre comme si c'était le premier jour ouvre à la découverte du monde, sans préjugé excessif (Mais tout préjugé n'est pas erroné, préjuger peut aussi avoir un réel intérêt.)... J'avais sur ce thème accordé à maintes reprises aussi de la valeur à l'idée de "vivre comme si on était éternel" (une idée inspirée par une artiste que j'apprécie, "Aaliyah"). Je trouve que ce principe peut également être intéressant, il permet de se projeter dans un avenir lointain, et d'imaginer ce que l'on pourrait vouloir faire de ce monde si on y vivait pour toujours. Au fond, la question soulève entre autres à mon avis une forme de responsabilisation existentielle. Si chacun vit éternellement, toute relation compte par exemple car toute relation dure ad vitam aeternam... Et la cessation des souffrances ne peut plus alors se projeter dans la mort, seulement éventuellement dans ce que l'on fait de notre vie. Alors comment peut-on imaginer ce que serait organiser une vie réellement et durablement sans souffrance, sans malheur, dans la réalité? Car souffrir éternellement ou extrêmement longuement, lourdement blessé, malade, voire détruit, serait effrayant aussi. C'est un cheminement utile à mes yeux... (J'ajoute que nombreux sont ceux qui prennent des risques déraisonnables non pas parce qu'ils n'ont aucune conscience du danger, mais parce qu'ils considèrent que de toute manière ils mourront, ou mourront à petit feu, une perspective différente peut alors enrichir la manière de faire ses choix, de concevoir ce que pourrait être ou ne pas être un véritable bonheur durable, ou au moins tendre à s'en rapprocher au mieux.) -
Le livre ou le film qui vous a marqué à vie et pourquoi?
sirielle a répondu à un(e) sujet de de ghoul dans Littérature
J'ai été très marquée par exemple par le film "Caché". Il révélait à mes yeux le traumatisme durable induit par la maltraitance animale quotidienne de la société de consommation, la cruauté extrême qu'elle cultive et encourage, cachée derrière les apparences. C'est un thème qui me parle beaucoup, auquel je suis particulièrement sensible. Et puis la manière dont le thème est amené y est originale. Je ne l'ai regardé qu'une fois il y a de nombreuses années mais sa symbolique m'a marquée. J'ai eu le sentiment qu'il mettait en lumière ce que je ressentais au plus profond de moi. Et son écho résonne parfois encore en moi au travers de certaines répliques. -
La quête du sens de la vie – Léon Tolstoï.
sirielle a répondu à un(e) sujet de Philo007 dans Religion et Culte
Le sens de la vie est un thème qui n'est pas forcément simple à saisir, car c'est un sujet développable, pouvant s'étudier, s'approfondir. Un peu comme "Qu'est-ce que la justice?", on peut résumer la réponse, définir la justice en quelques mots, mais le sujet reste un sujet complexe si on veut y répondre précisément, et pas seulement vaguement. Et pour ma part je résumerais "la quête du sens de la vie" à l'instinct (plus ou moins refoulable ou canalisable) du bien-être écosystémique. Concernant la vidéo, pour ce qui me concerne je la trouve un peu trop simpliste et condescendante. Je ne suis ni complètement en accord, ni complètement en désaccord, un peu des deux. Mais à mes yeux elle véhicule donc aussi des idées fausses, simplistes, voire bienpensantes, en se donnant de grands airs, pas seulement une moralité solide et fiable, bien qu'elle ait entre autres le mérite de prôner la Solidarité, qui est une valeur morale essentielle bien que dérivable. Elle ressemble un peu à mon avis aux slogans publicitaires simplistes, qui lancent des phrases grandiloquentes mais maladroites à propos de la beauté, de la liberté, etc... davantage pour se donner l'apparence d'être profondément moral, compréhensif, bienveillant, au service d'une bonne cause, que par véritable sérieux intellectuel, même si les valeurs morales évoquées peuvent parfois être effectivement importantes à prendre en considération à la base, malgré cependant les dérives possibles du moralisme au travers justement des interprétations trop simplistes (telles, comme ici, que prôner d'une certaine manière d'abandonner ses propres ambitions, son amour-propre, pour servir autrui, ce qui représente d'après moi une idée potentiellement dangereuse car outrancière, déséquilibrée). Ceci dit pour juger vraiment des idées de Léon Tolstoï, je préfère juger directement ses écrits qu'une interprétation discutable de ceux-ci. -
La présence des différents insectes et leur quantité dépendent en partie du bois utilisé et de la manière dont il est stocké... Et puis quand on aime les arbres, on peut aussi s'attrister de les voir brûler, même si c'est volontaire et contrôlé, ce sont aussi des êtres vivants sensibles à la base... Même si la vie fait qu'on se blase un peu face à la destruction de la nature, on peut y rester quand même plus ou moins sensible, chercher à limiter cette destruction aussi raisonnablement que possible, et ne pas s'en réjouir outre mesure...
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Concernant les situations plus particulièrement susceptibles de m'impatienter, par exemple quand une personne m'ennuie vraiment ou est désagréable avec moi et que je veux abréger l'échange au plus tôt, j'ai appris à m'efforcer d'éviter ces situations, ou en tout cas à essayer de conserver un comportement assez adéquat malgré la contrariété, et à chercher des solutions. Je sais qu'une attitude inappropriée par agacement ou lassitude pourrait empirer la situation, mais effectivement il existe évidemment des contextes qui peuvent m'être difficiles à supporter à long terme, pouvant mettre mon moral à rude épreuve, ce qui s'explique aussi en fonction de la sensibilité propre, de ce que l'on arrive à tolérer ou pas en fonction de sa propre personnalité. En principe je suis quand-même considérée comme une personne plutôt douce, mais réservée et sensible, je n'ai pas le contact extrêmement facile IRL, je tiens beaucoup à ma tranquillité. Ou encore il peut m'arriver aussi parfois d'être inquiète quand je n'ai pas de nouvelles alors que je devrais en avoir, etc... Mais il y a aussi bien des situations où je n'ai pas de difficulté normalement à patienter, car je m'occupe facilement l'esprit, et je ne suis pas très gourmande par exemple...
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A mes yeux chaque vie compte, plantes et animaux... Je ne peux pas me réjouir de les voir se consumer, voire de les voir se consumer vivants, même si je peux en comprendre les raisons. Donc même si cela s'avérait nécessaire pour survivre je n'aimerais pas, ça représenterait plutôt un sacrifice glauque à mon sens. Ceci dit je n'ai pas de cheminée chez moi et je vis en appartement actuellement donc la question ne se pose pas pour moi d'en avoir ou pas, mais j'ai connu, j'ai déjà habité dans des maisons qui avaient une cheminée et un âtre... Mais depuis mon enfance j'ai été éduquée, comme valeur fondamentale, à la préservation optimale de la nature et du vivant. J'ai d'ailleurs longtemps vécu au sein d'une réserve naturelle protégée.
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J'ai connu plusieurs voisins sympas, voire même généreux, faisant des cadeaux et proposant des services par exemple, mais je ne suis pas très liante avec mes voisins en général, par contre il est très important à mes yeux de m'efforcer de garder des rapports assez cordiaux avec eux, donc je fais attention à ne pas les déranger, et à être assez polie, même en cas de souci tel qu'un peu de bruit gênant par exemple, normalement je tolère malgré la contrariété passagère, d'autant que ça peut plus ou moins arriver à tout le monde...
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Je n'aime pas les cheminées, quand je vois un feu de cheminée je vois des arbres qui se consument et peut-être des insectes brûler en même temps, un massacre de la nature de plus, et de visu de surcroît, c'est ce que ça m'inspire surtout, je préfère éviter si possible, ne pas avoir à en arriver là...
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Je n'ai pas vraiment d'addiction. J'ai une routine quotidienne depuis longtemps qui pourrait en être si elle était excessive (sport, maquillage, compléments alimentaires végans, etc... et mes relations avec les hommes ont parfois pris une place trop importante dans ma vie.) mais en l'état c'est un choix réfléchi que je m'efforce de modérer, pas vraiment une dépendance néfaste. A certaines époques j'en ai eu, par exemple j'ai bu du vin en soirée régulièrement pendant quelques années, pas tous les jours mais en quantité relativement importante par contre, et ça m'a un peu posé problème de différentes façons, mais j'ai arrêté complètement l'alcool il y a environ 1 an quand j'ai considéré que les inconvénients surpassaient les avantages. Cependant je n'ai eu aucune difficulté à arrêter, j'ai simplement remplacé le vin par du jus de fruit en soirée, et l'alcool ne m'a jamais manqué depuis, ce n'était donc pas une dépendance au sens pathologique, plutôt une consommation régulière par choix mais problématique dont j'ai fini par me lasser.
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Celles-là par exemple pour ce qui concerne l'amour romantique, même si elles commencent à dater, je ne suis pas très chanson d'amour en général, j'ai tendance à préférer d'autres thèmes musicaux, mais celles-là peuvent encore passer pour moi sur ce thème bien que je ne les avais pas écoutées depuis un moment. Elles font partie de celles qui m'ont marquée.:
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Bonjour deja-utilise, Tu parais dire d'une certaine manière réfléchir le sujet d'une manière plus complète que moi, mais à mes yeux ce n'est pas un argument direct à propos de la pensée positive, et c'est un terrain sur lequel je n'irai pas. Chaque message n'est à mes yeux qu'un aperçu de pensée, juger de qui comprend mieux le monde ou les gens que l'autre ne me semble pas vraiment adapté ici, c'est plus vaniteux que nécessaire au sujet en quelque sorte à mon avis dans ce contexte... D'autant qu'on ne se connaît que peu. Ceci dit effectivement nous raisonnons très différemment, sur ce sujet et sur d'autres, même si nous avons aussi quelques points d'accord. Mais quoi qu'il en soit il m'arrive régulièrement de chercher à saisir les véritables intentions derrière les apparences présentées, quand du moins j'estime que les connaître ou chercher à les connaître peut avoir un intérêt pour moi... Tu assimiles l'optimisme à la pensée positive, mais à mon sens c'est un peu différent donc d'après moi nos divergences d'opinion sur le sujet s'expliquent entre autres par le fait que nous ne définissons pas la pensée positive de la même manière. Pour moi le principe de la pensée positive consiste à s'attacher consciencieusement et avec persévérance aux valeurs authentiques, ce n'est pas s'illusionner ou s'aveugler abusivement, ce qui démontrerait au contraire une faiblesse psychologique. D'après moi l'abus d'illusion ou de réconfort superficiel revient justement quelque part à ne pas savoir suffisamment composer avec la réalité, alors que la pensée positive consiste plutôt à perservérer à concevoir ou à tirer son épingle du jeu dans la réalité, à y viser son véritable intérêt, et à croire qu'il existe, pas à fuir la réalité plus que de raison. Donc pour moi ce n'est pas forcément le pessimisme qui s'oppose à la pensée positive, ce serait plutôt la déraison, la perte de repères fiables. Ou bien dit autrement, l'abus de cynisme ou de fatalisme où après tout peu importe les conséquences si rien n'a de sens d'un point de vue psychologique, si on peut remettre en question toute valeur, ou si la morale n'existe que si on veut en inventer une ou une autre fausses de toutes pièces... Positiver pour moi c'est persévérer à rester droit dans ses bottes quand ne pas positiver c'est se décourager outre mesure, voire se trouver des excuses à être lâche... C'est là où je vois l'intérêt à vouloir positiver, tendre à discerner correctement ce qui vaut vraiment la peine dans l'existence, et comment en être digne au mieux malgré la souffrance, les obstacles ou les risques. Et non pas culpabiliser la douleur psychique, ce qui serait contradictoire, illogique. Ce n'est pas positiver que ne pas supporter ou prendre en considération même la moindre douleur psychologique, la moindre inquiétude, bien au contraire, ce serait plutôt une forme de sensiblerie. Tu sembles ne pas accorder beaucoup de valeur au courant de pensée de la positivité comportementale, voire le considérer comme une niaiserie, j'entends mais effectivement nos visions diffèrent. Estimer qu'on ne possède pas assez d'élément pour juger le comportement d'une personne n'est pas justifier ce comportement. Quoi qu'il en soit pour moi ce que l'on pense peut avoir une influence importante sur notre comportement, même si dires et actes autres ne sont pas systématiquement raccords, entre autres parce qu'il est possible de changer d'avis, d'être hypocrite, ou autres, etc... Et puis ce qui est vrai pour une situation relationnelle ou un moment de cette relation n'est pas forcément vrai pour tout autre contexte. Mais il n'en reste pas moins selon moi souvent possible d'être en accord avec ses principes, surtout s'ils sont assez fiables, d'être en partie conscient de qui l'on est vraiment. D'autant que la véritable croyance ne dépend pas que de la volonté, mais avant tout du constat, même si on peut orienter la focalisation de son esprit.
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Les couples qui durent, longtemps...
sirielle a répondu à un(e) sujet de L'ornithorynque dans Amour et Séduction
Je crois que pour qu'un couple dure longtemps avec de l'amour chacun doit assez respecter l'autre, et ne pas chercher à trop prendre le dessus. Si je prends l'exemple de mes parents (mère, beau-père), ils sont ensemble depuis plus de vingt ans, ils n'ont pas tellement l'esprit à la chicane, ils ne se disputent quasiment jamais car pour eux il est essentiel de "vivre en bonne intelligence". Chacun s'efforce de concilier son caractère avec celui de l'autre et non pas d'imposer à l'autre sa façon de penser à tout prix. Et personnellement je n'apprécie pas les orgueilleux, donc si un homme me pensait à sa botte, il me déplairait. Il est normal d'avoir le dessus à certains moments, pour l'un comme pour l'autre. Mais dans aucune de mes relations je ne considère que l'un avait tout à fait le dessus sur l'autre au bout du compte, c'est plutôt un échange... Et les hommes qui cherchent à intimider par leur force physique peuvent être à fuir, ceux qui se pensent plus intelligents que tout le monde sont ridicules. On a chacun nos atouts et les avantages de notre propre personnalité. -
Bonjour deja-utilise, Tout le monde ne pense pas comme moi mais mon approche du sujet consiste à exposer mon propre point de vue. Et je crois qu'il est généralisable sur certains points, par exemple à propos du fait que la positivité consiste en quelque sorte à motiver son moral vers des valeurs auxquelles se raccrocher malgré l'adversité. Attachement à des valeurs qui ne rend pas forcément tout à fait joyeux, mais qui contribue à une raisonnabilité renforçante psychologiquement, à une solidité morale. A mon idée l'espoir peut être traître, au fond l'espoir représente une forme de désir, et tout désir n'est pas épanouissant. Et puis l'espoir contient une part d'incertitude (l'objectif pas forcément) par rapport au réel, passé, présent ou à venir. La motivation peut s'attacher à des valeurs présentes, ou identifiées dans le passé, et pas exclusivement futures elle aussi. Et par exemple lorsqu'on est motivé à écouter une personne parler, c'est qu'on a saisi certains aspects positifs à son discours, possiblement parce qu'on a appris à accorder de l'estime à la pensée d'autrui, à certains sujets, parce qu'on est sensible à son charme ce qui demande une certaine ouverture d'esprit, etc... espérer en tirer quelque chose au bout du compte n'est pas forcément nécessaire à cette motivation même si ça peut en faire partie, l'ouverture vers, ou l'attrait pour, des valeurs identifiées, peuvent suffire, mais le cas échéant cet espoir est construit lui aussi autour de valeurs identifiées, et projetées hypothétiquement, à tort ou à raison. La motivation peut aussi s'attacher à des valeurs plus sûres que l'espoir. Pour ma part je crois que l'amour est le sentiment fondamental, considération commune socialement, il nourrit d'ailleurs aussi les émotions négatives telles que la peur qui est censée en principe protéger quelque chose que l'on aime d'un danger qui le menace. Ceci dit effectivement, l'amour peut beaucoup passer par la négativité émotionnelle (peur, haine, tristesse...), mais cette négativité est tournée vers une valeur aimée. Et positiver c'est saisir voire servir au mieux ces valeurs. Or saisir une valeur, avoir conscience de la valeur d'une chose ou d'une autre, d'un individu, d'une idée, d'une sensation, etc... nécessite parfois une certaine réflexion, ce n'est pas toujours évident (au sein des diverses oppositions, incompatibilités), ça peut devoir se travailler. Idem pour ensuite les servir correctement. Un exemple simple, l'honnêteté, pour adopter l'honnêteté il peut falloir la positiver malgré la frustration qu'elle peut éventuellement impliquer face à une possession d'autrui à ne pas convoiter. Quelqu'un qui ne positive pas assez ne saura pas forcément considérer l'intérêt caché derrière cette frustration. On pourrait penser "Oui mais le malhonnête positive l'enrichissement personnel. (valeur fragilisée par la partialité dans ce cas)" sauf qu'en réalité il occulte la valeur de l'honnêteté donc il manque de positivité quand une personne honnête peut à la fois accorder de la valeur à l'enrichissement personnel et au respect requis pour autrui, ce qui rend sa positivité plus importante, plus solide, ainsi que sa capacité à apprécier les valeurs, à pouvoir alimenter son bonheur aussi au-delà de la considération de son seul intérêt apparent. Et la prise de conscience des valeurs peut conduire à la mise en place de stratégies à leur service, dont parfois la haine, la tristesse et la peur instrumentalisées en conscience, pas subies comme des erreurs d'émotivité, comprises et utilisées à servir les valeurs sans les négliger. Je suis quelqu'un de relativement peu ouverte à la communication avec autrui, donc je peux ne sembler que partiellement attentive aussi parce que j'ai un certain nombre de préoccupations autres en même temps et je dois aller assez vite donc je suis un peu obligée de survoler parfois, mais j'apprécie de discuter avec toi et ta participation, entre autres parce que tu favorises un développement sérieux et appliqué des sujets.
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Il m'arrive de temps en temps d'être mélancolique, d'être profondément découragée à vouloir mourir, mais en temps normal je suis plutôt combative, et très attachée à ce que j'ai à faire, à mes responsabilités. Je pleure souvent mais ça ne dure généralement que quelques secondes. Hier soir par exemple je pleurais en regardant le père de Marie Trintignant témoigner à son enterrement, j'ai versé une larme. Mais rapidement mon humeur s'est modifiée. Par contre je suis souvent nerveuse, à fleur de peau, impulsive, je ris, je pleure, je m'énerve, je m'attendris, facilement, je suis considérée entre autres officiellement comme hypersensible, je cours à droite à gauche et je passe beaucoup d'une émotion à l'autre au cours de mes journées. Mais quoi qu'il en soit je m'accroche à mon emploi du temps relativement chargé sans me laisser aller. Et je prends rigoureusement soin de mon physique pour me sentir bien, diététique, sport, repos, soins du corps, etc...
