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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Tu pourrais varier en fonction de l'heure aussi : bonsoir, bonne nuit, excellente fin de journée, que cette matinée vous soit douce et agréable, bon appétit si vous passez à table, etc. non ?
  2. Est-ce que monsieur Kasbarian à côté de ça se soucie du manque de cabinets médicaux et de pharmacies dans ces zones rurales ? Est-ce qu'il se soucie de tous ces petits hôpitaux qui ont fermé, contraignant les ruraux à faire parfois plus de 100 kilomètres pour aller se faire opérer, accoucher ou visiter un proche hospitalisé ?
  3. Il est question de santé publique effectivement, mais pas en interdisant la vente d'alcool puisque les contre veulent simplement que l'attribution de la licence IV ne soit pas plus facile en zone rurale. D'abord, au nom de qui ou de quoi il serait plus facile d'ouvrir un débit de boisson en zone rurale qu'en zone urbaine ? Qu'est-ce que cela sous-entend ? Que la santé des campagnards serait moins importante que celle des citadins ?
  4. Cela dépend avec qui. Perso et comme beaucoup de gens, je ne fraye pas avec les alcoolos, et mes liens sociaux ne se sont jamais tissés autour d'un verre d'alcool ni même la clope. C'est par l'associatif, le sport, les jeux de société et les loisirs créatifs que je tisse des liens sociaux, et beaucoup de gens sont comme moi, je ne suis pas un cas unique. Tu n'as pas compris : le débat au niveau politique en ce moment, ne porte pas sur la volonté d'interdire l'alcool, ce qui est reproché c'est l'assouplissement de l'attribution de la licence IV en zone rurale, le tout sans que rien soit entrepris pour qu'il y ait plus de médecins, plus d'écoles, plus de bureaux de poste et autres dans ces zones.
  5. Picoler ne dit pas qu'on soit forcément con, mais qu'on a un problème avec l'alcool qui est une drogue, au même titre que le cannabis ou la cocaïne. Pour en revenir au sujet : Un bistrot n'est pas vital et ça ne servirait à rien de multiplier les bistrots en zone rurale si à côté de ça on ne favorise pas l'ouverture de cabinets médicaux, bureaux de poste, écoles, boulangerie, épicerie, etc. Il vaudrait même mieux des villages disposant d'un médecin, d'une poste, d'une école, de l'épicerie et la boulangerie, plus éventuellement un lieu pour les loisirs (piscine, bowling, etc.), le tout sans bistrot, plutôt que l'inverse, vu que pour créer du lien social, rien qu'une laverie avec machine à café peut faire l'affaire, cela peut donc se passer d'alcool.
  6. Mettons que ce soit pour boire de la bière, c'est vrai que le vin c'était plutôt une habitude des troquets d'autrefois. Oui, c'est vrai, pourquoi ne pas plutôt faciliter l'ouverture de salons de thé, de boulangeries mettant des tables à disposition des clients, de milk bars ? Pourquoi vouloir à tout prix que les gens de la campagne tissent du lien social dans des établissements où on sert de l'alcool ? La licence IV est nécessaire pour vendre des alcools forts. Mais il serait possible d'ouvrir un café où on ne sert pas d'alcool, annexe à l'épicerie et son dépôt de pain, et où on pourrait aussi faire son tiercé.
  7. Qui parle d'interdire les bistrots localement ? Le débat porte sur l'assouplissement de l'attribution de la licence IV pour faciliter l'ouverture de bistrots en zone rurale. Ceci parce que les bistrots sont des points de rassemblement. Sauf qu'on peut inventer d'autres lieux que des débits de boissons alcoolisées pour que les gens se rassemblent. Parmi les élus, les pour estiment que les bistrots sont nécessaires pour créer du lien social, les contre rappellent les méfaits de l'alcool. Il n'est cependant pas question d'interdire les bistrots.
  8. On n'est jamais trop poli, hum, faut pas exagérer ! Là ta politesse est tellement excessive qu'elle en devient grossière. On en viendrait presque à se demander si ce ne serait pas un cache-misère. Personne ne dit qu'être caissier dans un supermarché serait une tare, sauf qu'ici tu n'es pas à la caisse d'un supermarché, et que c'est inutile de répéter "bonne journée" à un même interlocuteur à si peu de temps d'intervalle. Concernant les jeunes dans les assos, s'il y en a si peu c'est plutôt qu'ils ont leur lycée, leur formation ou leurs études, mais cela n'en fait pas des égoïstes. Au contraire de toi, je trouve que beaucoup de jeunes ne sont pas les affreux individualistes que tu en fais. Je connais beaucoup de jeunes qui ont la main sur le cœur, qui agissent à leur niveau pour un monde meilleur, qui s'impliquent. Et ce même s'ils aiment bien pianoter sur leur smartphone pendant les pauses : ils vivent avec leur temps, mais ce n'est pas suffisant pour que certains se permettent de les taxer d'individualistes ou d'égoïstes.
  9. Des hommes qui l'on vécu me l'on raconté, j'ai eu aussi des témoignages de la guerre d'Algérie. A moi non plus, tu as bien raison ! Voir ma réponse précédente, cela dit il y a des films qui racontent des vérités vraies.
  10. Tu as le front de me balancer que : pour me parler après de gens de la campagne qui seraient agglutinés à leur tv parce que seul un bistrot pourrait les faire sortir. De même, quand tu dis : C'est une réalité : les soirées entre amis sont des occasions de picoler pour beaucoup, tout comme les soirées mondaines où le champagne coule à flot. Cependant, cela n'ôte rien au fait que vouloir des ruraux qui carburent à l'alcool, c'est malsain ! Vouloir inciter des ruraux à recréer du lien par le pinard, c'est malsain ! Cela ne pouvait germer que dans des cervelles de politiques de droite qui ne comprennent toujours pas que l'on ne peut faire du neuf avec du vieux. Déjà, les ruraux ont leur voiture et ils sortent, ils ne restent pas forcément scotchés devant leur télé contrairement à tes allégations. Ensuite, tant qu'à faire en zone rurale des lieux où les gens se réunissent, autant que ce soit des endroits où l'on peut venir en famille, que ce ne soit pas le traditionnel bistrot où les hommes sont les bienvenus et les autres un peu moins, voire pas du tout. Alors si ce gouvernement avait un minimum de suite dans les idées, il aurait pensé à des lieux où on peut consommer des boissons sans alcool et des en-cas tout en profitant d'une partie de bowling, en lisant la presse, en jouant à des jeux de société, en visionnant un match de boxe ou de foot, etc. Lieu qui pourrait être annexe à une salle où pourrait se donner librement des séminaires, des bals, des vide-greniers, des réunions, des débats... des débats contre la politique libérale, tiens, pourquoi pas. La désertion des petits commerces, ce n'est pas la faute au manque de bistrots, c'est purement et simplement parce que le coût de la vie a trop augmenté.
  11. Tu n'es pas obligé de le répéter à chaque message quand tu participes à une conversation qui se déroule dans la même journée, voire dans la même heure, comme si tu étais caissier dans un supermarché. Quelle insulte pour tous ces jeunes qui consacrent du temps au milieu associatif, qui aident les autres. Ils me font penser au grand-père dans les anges gardiens, ancien de l'Indochine toujours prêt à foncer sur les "faces de pamplemousse" avec sa carabine.
  12. En France, le gouvernement se compose de ministres, actuellement soit macronistes, soit des libéraux du parti lr. Les mêmes donc. Et dirigés par Bayrou désigné par Macron.
  13. N'empêche, si cela ne tenait qu'à moi, ce serait plutôt des milk bars plutôt que des bistrots où on sert du gros rouge : on peut très bien se réunir autour d'un soda ou d'un chocolat chaud pour discuter, et au moins on ne rentre pas bourré, on n'écrase personne sur la route, on ne termine pas dans le fossé, on ne bat pas sa compagne une fois rentré chez soi, on ne gerbe pas dans les draps propres.
  14. "Tu ne tueras point", le film de Mel Gibson à voir absolument ! D'après la biographie d'un homme qui a réellement existé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tu_ne_tueras_point_(film,_2016)
  15. les homosexuels aussi étaient refoulés. Certains en jouaient à la visite médicale, ils disaient à l'infirmier qu'ils étaient homosexuels pour être réformés, mais tombaient parfois sur l'infirmier qui affirmait d'un air entendu que ça ne les dérangeait pas, au contraire.
  16. Des jeunes perdaient parfois la vie pendant leur service militaire. A la caserne de Bitche, un jeune de garde dans une guérite qui se trouvait juste en dessous d'un nid de frelons a péri sous les dards de ces derniers, qui en ont eu définitivement marre de le voir faire le piquet sous leur demeure. A Tahiti, un autre jeune est décédé d'une insolation parce qu'obligé de monter la garde en plein soleil par un gradé qui ne l'aimait pas. Des histoires comme ça, on pourrait en faire remonter à la surface. Sur les 86 % ça ferait donc beaucoup de sondés qui n'y connaissent rien à part ce qu'ils ont entendu de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ? Une pensée pour ceux qui n'auront que le choix entre faire des ménages ou la maçonnerie, parce que s'il fallait leur imposer un service militaire en prime... Et, si je puis me rendre utile à quelque chose, je recommande chaudement de choisir la maçonnerie, qui vous permettra un jour de construire votre propre demeure, ou bien de réparer celle que vous aurez.
  17. Oui, puis avec ça, quand je les lis, ils tirent une fierté d'avoir appris à manier les armes à feu, on dirait que ça comble un certain manque chez eux, pour parler comme certains psychanalystes. Néanmoins, c'était du travail qui n'était pas rémunéré. Ce genre de service civil, objecteur de conscience ou pas, devrait contraindre l'embaucheur quel qu'il soit à verser quelque chose et aussi à aider le jeune dans sa recherche d'emploi par la suite (lettre de recommandation, mise à dispo de son réseau pro...).
  18. @pic et repic reproche à la jeunesse d'aujourd'hui d'être férue de "jeux et autres stupidités", je me demande ce qui est le plus stupide entre passer le temps à picoler dans un bar en déblatérant des horreurs sur la gent féminine ou bien pratiquer des jeux vidéos, puisque l'émetteur se représente les jeunes de maintenant constamment sur ce genre de distraction. J'en ai connu qui n'ont pas vécu le service militaire comme toi. Déjà, l'accueil des "bleus bites" ainsi qu'ils étaient surnommés, par un supérieur en grade les injuriant d'emblée de "fils de pute", chez certains ça passe mal. Ensuite, le harcèlement interne : des jeunes réfractaires qui harcèlent ceux qui marchent un peu trop au pas à leur goût, les attendent dans les coins pour leur refaire le portrait... plein d'histoires du genre. Sans oublier la sale mentalité de groupe pendant les permissions : des bandes de jeunes appelés terrorisant les filles du village ou du quartier d'à côté de la caserne, provoquant des échauffourées dans les bars, etc.
  19. Euh, ce n'est pas moi qui parle, c'est un monsieur qui a rédigé une lettre au journal Ouest France, qui l'a retransmise, et que je retransmet moi-même sur ce forum. Il faut lire les articles, des fois. En outre, au cas où certains en douteraient encore : je tiens à rappeler que je suis une gonzesse, alors même si j'étais née à cette époque, je n'aurais pas été appelée sous les drapeaux. Ce sont des clichés imbéciles sur la jeunesse actuelle ! Ce d'autant qu'il existe bien des plus que trentenaires, des quadras, quinquas et même des seniors férus de jeux et "autres stupidités" pour reprendre tes mots. Il n'y a pas que le "nombre", il y a la "volonté" aussi...
  20. Bonjour, La production métallurgique est en pleine mutation grâce aux avancées technologiques qui visent à réduire son impact environnemental. Traditionnellement, la fabrication de l’acier repose sur l’utilisation de combustibles fossiles, notamment le coke, pour chauffer le minerai à haute température. Ce processus génère d’importantes émissions de dioxyde de carbone. Cependant, les chercheurs de SINTEF, une organisation de recherche indépendante en Europe, explorent une alternative prometteuse : l’utilisation du plasma d’hydrogène pour produire de l’acier de manière décarbonée. L’hydrogène possède des propriétés uniques qui le rendent particulièrement adapté à la métallurgie. Chauffé à des températures très élevées, il se transforme en plasma, un état dans lequel il devient extrêmement réactif. Ce plasma d’hydrogène est capable d’extraire l’oxygène des minerais métalliques de manière plus efficace que les combustibles fossiles traditionnels. Contrairement à ces derniers, l’utilisation du plasma d’hydrogène ne produit que de la vapeur d’eau, ce qui élimine les émissions de CO2. Cette caractéristique en fait une solution potentiellement révolutionnaire pour réduire l’empreinte carbone de l’industrie métallurgique. Article entier : https://www.innovant.fr/2025/03/21/ils-font-disparaitre-le-co2-en-un-eclair-le-plasma-dhydrogene-revolutionne-lindustrie-metallurgique-avec-une-efficacite-jamais-vue/
  21. Bonjour, Portée par l’ancien ministre macroniste Guillaume Kasbarian, la proposition de loi concernant l’ouverture facilitée des bistrots en zone rurale grâce à l’assouplissement de l’attribution des licences IV et qui a été acceptée le lundi 10 mars à l’Assemblée nationale, n’est pas du goût de tous. Malgré un vote sans appel – 156 voix pour et seulement 2 contre – les débats en commission ont été nourris. En attendant la validation du Sénat, certains députés ont fait valoir leur désapprobation. En cause, selon eux, un enjeu de santé publique, car la licence IV pourrait permettre aux bistrots de campagne de vendre des boissons alcoolisées supérieures à 18 degrés. "L’alcool est responsable de 41 000 décès prématurés chaque année", a tenu à rappeler Hendrick Davi, ex-député LFI. L’Insoumis Hadrien Clouet a confirmé ces propos et en a profité pour attaquer Guillaume Kasbarian. "Les médecins manquent dans les campagnes françaises, 62 % des communes n’ont plus de commerces, un bureau de poste ferme chaque semaine. Mais vous voulez qu’on boive pour oublier votre bilan ?", a-t-il ironisé. Article entier : https://www.ladepeche.fr/2025/03/22/cela-va-augmenter-loffre-de-points-de-vente-dalcool-pourquoi-des-voix-selevent-contre-la-facilitation-de-louverture-des-bistrots-12567326.php Sur le même thème : "C’est un besoin vital dans un petit village" : les bistrots, lieux de lien social et d’échanges dans les centres-bourgs... https://www.ladepeche.fr/2025/03/13/cest-un-besoin-vital-dans-un-petit-village-les-bistrots-lieux-de-lien-social-et-dechanges-dans-les-centres-bourgs-12567699.php
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