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Littérature


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Coucou chers amis lecteurs,

Ce mois-ci, nous allons avancer dans les aventures de notre ami (pas encore) reporter Blèmia Borowicz, qui se fait appeler Boro. Et nous allons découvrir le secret que recèle la pellicule photographique qui attire tant d'ennuis à Maryika, sa cousine, qui vit en Allemagne depuis la fin de l'année 1931. Et en plus de découvrir le secret de la pellicule, nous allons également découvrir l'identité de l'homme aux gants de pécari (l'homme qui a fait trébucher Boro quand ce dernier s'est rendu au Select pour rencontrer Ettore Bugatti) et ses activités.

Alors que sa cousine fait l'objet d'une surveillance accrue de la part des nazis, Boro, lui, doit rendre des comptes à sa propriétaire, Madame Merlu. Alors qu'il a mis en place des ruses pour éviter de croiser son chemin, il va, cependant, se retrouver nez à nez avec cette dernière. Mais cette rencontre a été possible parce que la concierge, Clémentine Frou, a prévenu Madame Merlu qui rentrait de la messe après être passée par la boulangerie. Madame Merlin demande à Boro de payer les loyers de retard qu'il a cumulés au cours des derniers mois. Boro tente de l'attendrir sur sa modeste condition, alors qu'il a été promu à l'agence depuis le reportage qu'il a fait en compagnie de son patron, Alphonse Tourpe, sur la mort de Paul Doumer. Et cela, madame Merlu le sait. Elle exige que son locataire récalcitrant paie ses dettes le jour suivant, sinon, elle met ses affaires dehors. Elle lui conseille également de ne pas déménager, pendant ce laps de temps, à la cloche de bois, car il ne reverra pas son courrier. En entendant cela, Boro demande à sa logeuse de quel courrier elle parle, ce à quoi elle réplique de trois lettres et un petit paquet en provenance d'Allemagne. Il comprend qu'elle fait référence aux lettres de sa cousine. Il comprend également qu'il doit payer ses mensualités de retard s'il veut revoir les lettres que Maryika lui a écrit. Madame Merlu est contente d'avoir enfin mis la main sur son locataire mauvais payeur du septième étage, mais en plus, elle tient un moyen de pression pour revoir l'argent qu'il lui doit. Elle le quitte ravie alors que Boro est pour le moins désappointé. Il doit trouver rapidement les huit cents quatre vingt francs que lui demande sa propriétaire. Et il sait où trouver cet argent. Il se dirige alors vers un taxi se trouvant dans la rue, en passant devant la concierge qu'il ignore. Cette dernière est outrée par la vue de cet étranger incapable de régler les dettes qu'il a cumulé dans l'immeuble, mais capable de se payer un chauffeur. Elle se prend les pieds dans un tapis en évitant la chute de justesse alors qu'elle jetait des anathèmes à l'encontre de Boro.

Pour trouver de l'argent, Boro s'était souvenu de la conversation qu'il avait eu avec Albina d'Abrantès le jour de leur rencontre du côté du Palais-Bourbon et il décide de se rendre chez elle. Sur le trajet le conduisant Avenue Foch, il écoute le chauffeur, Féodor Alexeï Léontieff, ancien officier du Tzar, raconter sa vie tout en noyant son chagrin dans une bouteille de vodka car il est veuf depuis peu de temps. Alors qu'il l'écoute, Boro pense aux lettres de Maryika qui sont depuis longtemps chez sa logeuse, ainsi qu'au mystérieux petit paquet qui les accompagne. Les deux hommes arrivent devant un hôtel particulier, Avenue Foch. Et certain d'être devant celui qu'occupe madame d'Abrantès, Boro fait stopper le taxi. Le chauffeur lui demande le prix de la course avant de remettre le compteur à zéro et Boro lui annonce qu'il va encore le garder et qu'au bout de dix minutes, il lui fera amener une bouteille de vodka. Il se présente à la porte et il est accueilli par un majordome, qui lui demande l'objet de sa visite. Boro lui dit qu'il vient voir la maîtresse de maison et qu'il a une invitation illimitée. Le majordome comprend qu'il fait parti des nombreuses relations masculines que la comtesse d'Abrantès entretient. Il le conduit dans un salon avant de faire annoncer sa présence à la comtesse. Boro se trouve à patienter seul dans une pièce luxueuse avant l'entrée de la fille des propriétaires des lieux, Vanessa. C'est une jeune fille de treize ans dont les parents s'occupent peu. Son père préfère refaire le monde alors que sa mère préfère sortir. Elle est contente d'avoir trouvé Boro, car elle a quelqu'un avec qui discuter. Elle dit aussi à Boro que son père devrait vérifier sa chambre un peu plus souvent car les amants de sa mère ne sont jamais loin. Après ces déclarations, elle annonce vouloir lui faire des confidences concernant son père et ses activités pour le moins secrètes, car un jour, elle l'a surprise avec une cagoule noire sur la tête et que celui-ci, après l'avoir giflée, lui a demandé de ne parler à personne de sa découverte. Et une nuit, après avoir été attirée par une lumière en provenance de la cave, elle a assisté à une sorte de réunion secrète. Elle n'a pas le temps de lui en dire plus car le majordome vient la chercher pour lui dire de se préparer pour aller aux manèges. Elle quitte la compagnie du reporter à contrecœur mais lui rappelle que leur conversation est loin d'être achevée. Et le majordome, dans la foulée, annonce à Boro que madame d'Abrantès est prête à le recevoir.

Ce dernier conduit Boro dans les appartements, et plus particulièrement dans le fumoir, de la comtesse d'Abrantès. Cette dernière est étendue sur un canapé en lisant un article de presse féminine qu'elle qualifie d'idiotie. Elle est ravie de voir Boro, mais lui demande cependant la raison de sa visite, ce à quoi ce dernier répond à la demande qu'elle avait fait lors de leur dernière rencontre et lui annonce la couleur de sa venue : huit cents quatre-vingt huit francs. C'est une somme que madame d'Abrantès trouve exorbitante et Boro est mal à l'aise face à cette situation, lui qui, d'habitude, ne manque pas d'audace. Après que madame d'Abrantès lui ait expliqué sa philosophie sur une relation empreinte à la tendresse, Boro s'excuse auprès d'elle pour son attitude pour le moins cavalière qui est acceptée. Alors qu'ils commencent à discuter, le majordome fait irruption dans la pièce en disant à la maîtresse de maison qu'un individu pour le moins louche exige d'avoir l'argent qu'on lui avait promis. Dans cette histoire, Boro a un peu oublié le chauffeur de taxi. Madame d'Abrantès dit au majordome de prendre seize francs dans son sac, alors que la course s'élève à huit francs, et de les remettre à l'homme. Le majordome s'exécute avec la plus mauvaise volonté du monde et marmonnant que monsieur d'Abrantès n'aurait jamais accepté cela, ce à quoi la comtesse répond qu'il n'aura jamais à l'apprendre. Après le départ du majordome, elle se retourne vers Boro en lui demandant de vider ses poches. Mais ces dernières sont vides. Elle lui demande alors pourquoi il veut la somme qu'il demande et il répond que c'est pour régler son loyer. Mais madame d'Abrantès pense qu'il y a une femme là dessous, et Boro ne peux pas nier. Mais au cours de la discussion, le charme du jeune homme fait son effet sur la comtesse. Madame d'Abrantès et Boro sont pris dans le piège d'une passion charnelle.

Boro se réveille le lendemain, mais la comtesse avait quitté les lieux au petit matin afin de se refaire une beauté. Dans une enveloppe contenant mille francs, elle lui laisse un mot pour lui dire qu'un petit-déjeuner l'attend dans le fumoir. Et il s'y dirige. Pendant cette nuit d'amour pour le moins torride entre les deux amants, Albina d'Abrantès a fait des confidences à Boro sur les activités de son mari qui fait parti d'une organisation secrète : l'Ordre de Parsifal. Boro se souvient de la conversation qu'il a eue quelques heures auparavant avec Vanessa, la fille de la comtesse, sur les drôles activités de son père. Après avoir pris un copieux petit-déjeuner, Boro s'apprête à quitter les lieux quand sa curiosité ne tenant plus, il décide de faire un tour dans les appartements de monsieur d'Abrantès. Alors qu'il explore les lieux, son attention est tenue par une photographie sur laquelle, en plus de reconnaître Albina, il reconnaît celui qui l'avait fait chuter lors de son passage au Select : l'homme aux gants de pécari. En explorant plus profondément les lieux, tout en oubliant de faire preuve d'un minimum de prudence, il découvre que le maître des lieux n'a pas passé la nuit chez lui, mais qu'en plus d'avoir une douzaine de gants en pécari entreposés dans un placard, il a également un revolver posé sur ses gants.

Alors qu'il referme le placard, une lourde main se pose sur son épaule et le retourne, au point d'en perdre l'équilibre. Et il tombe nez-à-nez avec Gaston-Émile, le majordome qui est accompagné de monsieur Paul, le chauffeur de la maison, et qui a été champion d'Europe de boxe en 1929, dans la catégorie poids lourds. Ils lui rappellent qu'ils n'aiment pas les indiscrets. Les deux hommes le conduisent de façon musclée vers la sortie. Cependant, Boro est récupéré par Féodor Alexeï Léontieff qui le reconduit chez lui en lui racontant de nouveau ses histoires. Mais Boro est plus intéressé par les lettres de Maryika qu'il va enfin pouvoir lire.

La première chose que Boro fait en arrivant devant l'immeuble dans lequel se trouve sa chambre de bonne, c'est de se rendre chez sa propriétaire, madame Merlu, afin de solder son loyer pour pouvoir récupérer les lettres de sa cousine. Il se présente chez elle. Surprise dans un premier temps de l'entrée pour le moins cavalière du jeune homme, elle savoure son triomphe en mettant un temps fou à rédiger le reçu de solde de tout compte et à chercher le courrier de son locataire indélicat. Mais comme la patience de Boro est arrivée à bout, en voyant les meubles bretons de sa logeuse, qui sont le résultat d'un héritage, il commence à s'énerver dessus. Prise de peur, madame Merlu lui remet son courrier avant de lui annoncer qu'il n'aurait jamais du s'acquitter entièrement de sa dette car elle n'aurait pas pu le mettre à la porte. Ce à quoi il répond que la seule chose qu'il lui manquera, c'est la présence de Marinette, chose que madame Merlu n'admet pas. Il quitte les lieux et tout en épongeant son lait qui a débordé de la casserole, elle dit que Boro, malgré tous ses travers, va créer un vide dans l'immeuble.

Boro relit par deux fois ses lettre entre les stations de métro Porte de Charenton et Bonne Nouvelle, la station la plus proche de son lieu de travail. À travers ses lettres, il comprend la détresse de sa cousine qui vit très mal la surveillance dont elle fait l'objet de la part des nazis. Elle demande à ce qu'il publie les photos qui se trouve sur la pellicule si celles-ci ont une importance pour qu'il puisse démarrer sa carrière de reporter. Elle de son côté, elle envisage de s'expatrier en Amérique avec Wilhelm Speer pour continuer sa carrière à Hoolywood. Boro se présente à l'agence qui est en pleine activité. Il se dirige discrètement vers la chambre noire afin de pouvoir y développer les photographies présentes sur la pellicule. Mais il est arrêté dans son élan par Germaine Fiffre, la fidèle secrétaire de l'agence, qui lui apprend qu'il est renvoyé car il a utilisé le matériel de l'agence à des fins personnelles. Et que ce renvoi est officiel car Alphonse Tourpe l'a annoncé à l'ensemble du personnel. Boro, qui souhaitait se rendre dans la chambre noire, dont l'accès est gardé par la fidèle secrétaire, doit l'amadouer pour avoir un accès d'une heure. Pendant cette heure de liberté, Boro développe chaque photo de la pellicule et en fait un tirage. Il se remémore alors la séance photo chez le photographe Hoffman, à Munich quelques deux années auparavant et le drame qu'elle avait suscité avec l'ami de la vendeuse. Mais il est dérangé par un individu qui lui demande d'ouvrir la porte. Mais comme le jeune homme ne s'exécute pas, l'individu défonce la porte, se prend dans le rideau noir alors que la dernière photo se trouve dans le révélateur. L'individu en question n'est qu'autre que le directeur de l'agence, Alphonse Tourpe, qui lance des anathèmes en direction de son ex-employé indélicat. Mais sa colère prend fin à la vue de la photo dans le révélateur. En effet, il y voit le nouvel homme fort de l'Allemagne, Adolf Hitler, en train de mettre la main aux fesses de sa maîtresse. L'agence tient un scoop grâce à Blèmia qui rentre dans ses bonnes grâce. Il lui demande de faire d'autres tirages qu'il se chargera de vendre au plus offrant. Mais pour Boro, le cliché recèle un autre secret qu'il n'a pas encore percé. Cependant, devant la vitrine de la boutique, il y a la silhouette d'un homme et en le voyant, Boro repense à la prédiction des trois gitanes et pense que la balle qui doit le tuer viendra de cet homme.

Avec la nomination d'Adolf Hitler au poste de chancelier de l'Allemagne, Maryika vient de comprendre le pourquoi de sa surveillance accrue de la part des nazis. Elle se souvenait de la séance photo chez Hoffman, et elle s'était focalisée sur la personne d'Hoffman pour tenter de trouver une explication à sa situation. Elle songe alors aux efforts qu'il a du faire pour essayer de remettre la main sur la pellicule afin que les photos soient détruites avant leur éventuelle publication. Cependant, l'enthousiasme des Allemands est tel suite à cette nomination à la tête des affaires de l'État que pour la première fois depuis deux ans, elle peut marcher dans la rue sans être interpellée. Maryika Vremler est une personne anonyme. Mais cela ne dure pas longtemps car Leni Riefenstahl la croise dans la rue et l'interpelle. Elle est accompagnée de Friedrich von Riegenburg qu'elle tient à présenter à Maryika, mais cette dernière l'arrête en disant qu'ils se connaissent déjà. Ils discutent de la situation politique du pays qui va prendre un nouveau tournant avec Hitler. Alors que Leni propose à la jeune femme de les accompagner à la Chancellerie, celle-ci décline l'offre en se disant fatiguée. De plus, elle précise qu'elle a déjà rencontré le nouvel homme fort du pays. Et Friedrich von Riegenburg confirme se fait avec l'épisode des photos prises dans la boutique d'Hoffman et des photos pour le moins compromettantes du nouveau chef qui seront publiées sous peu. La conversation devient un peu animée entre le Prussien et la jeune actrice que la réalisatrice stoppe pour essayer de les conduire à la Chancellerie. Avant de quitter Maryika, le Prussien la met en garde contre un éventuel voyage de son cousin en Allemagne.

Entre les mois de janvier et de février, les nazis ont pris possession de l'Allemagne et de Berlin. Les arrestations deviennent des choses courantes, les putschs et les autodafés également. La ville devient peu à peu une zone de non-droit dans laquelle les nazis dictent leur lois et le climat délétère car les voisins s'espionnent les uns les autres. Dans ce climat, frau Spitz est aux anges et montre à Maryika sa satisfaction et sa supériorité et Maryika la soupçonne de mettre des barrages entre elle et certaines de ses relations. Elle met de la mauvaise volonté quand Maryika lui demande de joindre son cousin et quand elle parvient à avoir une réponse de Paris, elle jubile car le correspondant est injoignable, chose que refuse de croire la jeune femme. Elle tente de joindre elle-même son cousin et a une fin de non-recevoir, ce qui ravit la domestique, idem pour des lettres qui lui reviennent avec la mention « Inconnu à l'adresse indiquée ». Quelques jours plus tard, Boro passe un coup de fil à sa cousine. Et au cours de la conversation, Maryika comprend que frau Spitz l'espionne, ce qui l'empêche de demander à son cousin ses coordonnées et lui demande expressément de ne pas venir en Allemagne, se souvenant des paroles de Friedrich von Riegenburg. Un matin, frau Spitz entre en trombe dans la chambre de la jeune femme en ayant à la main le journal du parti nazi, le Völkischer Beobachter, informant la population que le Reichtag a été brûlé dans la nuit du 28 février par les communistes. Maryika lui demande non seulement de quitter sa chambre, mais plus tard, de quitter les lieux pour la journée. Après son départ, elle tente de joindre Wilhelm Speer, mais sans succès. Au cours de la journée, quelqu'un vient sonner à sa porte. C'est un jeune communiste du nom de Dimitri,que son cousin avait aidé lors de la bagarre au café Luipold à Munich, qui se présente. Il vient vers elle lui demander son aide afin échapper au nazis qui poursuivent tous les communistes depuis l'incendie du Reichtag. Il prend place dans sa chambre et écoute les dernières nouvelles concernant la situation. Un homme a été arrêté pour ce crime, un communiste hollandais du nom de Marinus Von der Lubbe, le parti communiste interdit et plus rien interdit aux nazis, suite à un décret signé de la main du Président de la République, Paul von Hinderburg, de lire le courrier personnel des citoyens, d'arrêter et d'exproprier des gens soupçonnés de crime envers l'État. Dimitri explique à Maryika que se sont les nazis eux-mêmes qui ont incendié le Reichtag pour mettre hors état de nuire le parti communiste allemand et que l'homme soupçonné de cet acte a quitté le parti depuis longtemps. Alors que Wilhelm Speer téléphone à Maryika et lui propose de passer la voir, elle lui dit que cela n'est pas la peine mais lui demande s'il pouvait engager comme accessoiriste l'une de ses relations. Si Maryika refuse de cacher le jeune fugitif, elle lui offre la possibilité d'avoir un emploi avant de se donner à lui, chose qu'elle fait pour la première fois.

Le mois de mars est celui où les nazis n'hésitent pas à utiliser la force par un décret les autorisant à fouiller les moyens de transports pour trouver des preuves de complots communistes depuis l'incendie du Reichtag. La terreur règne dans le pays, menée par les nazis à causes des prochaines élections. Des slogans du parti se font entendre dans toutes la ville. Cependant, Maryika est surprise de lire que la thèse que défend Dimitri est également défendue par d'autres. Alors que les élections se déroulent dans un climat tendu, et suite à diverses alliances, le parti-national-socialiste est majoritaire au Parlement et il vote les pleins pouvoirs au chancelier pour la défense de la nation.

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