Histoire interractive
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Comme tous les matins qui ont ponctué votre vie, vous vous réveillez en sursaut. C’est comme ça, vous n’avez jamais compris pourquoi. Pourtant, ce matin diffère des autres, vous avez mal au crâne et vous sentez groggy, comme si un épais brouillard dérangeait votre vision. Vous constatez malgré tout qu’il fait sombre, trop sombre pour un matin.
Vous tendez votre main gauche pour attraper votre radio réveil, problème, vous vous heurtez à un mur. Une angoisse s’immisce lentement en vous, vous forçant à tourner la tête sur la gauche. Et oui, il est bien là ce mur, un mur jauni et sale que vous n’avez jamais vu auparavant. D’un geste précipité vous balancez vos jambes hors du lit et vous asseyez à son bord. Le mouvement trop brusque vous fusille violemment le crâne. Les ressorts du lit grincent bruyamment, vous vous apercevez que ce n’est pas le vôtre, mais un vieux lit ce camp au matelas tâché de tâches plus que douteuses.
Vos yeux, s’habituant petit à petit à la pénombre observent. Une petite pièce sale aux murs jaunes marqués d’humidité, face à vous une porte de bois sombre, à votre droite un lavabo à l’émail tâché de rouille surmonté d’un miroir crasseux. Vous ne comprenez pas, vous ne savez pas où vous êtes et vous avez beau faire tourner les rouages endoloris de votre cerveau, vous ne vous rappelez pas ce que vous avez fait avant de plonger dans le sommeil. A votre angoisse s’ajoute maintenant la panique, si seulement vous pouviez au moins sortir de cette brume qui vous alourdit l’esprit.
Alors très lentement vous vous levez et vous trainez vers le lavabo, priant pour qu’il soit alimenté en eau. Vous vous appuyez au rebord malgré le dégoût qu’il vous inspire et tournez l’unique robinet. Pendant un instant vous n’entendez que des gargouillis puis une eau jaunâtre finit par s’écouler. Vous retenez un haut le cœur, mais vous n’avez pas le choix, de toute façon vous ne comptez pas boire. Plongeant la tête au cœur du lavabo, vous vous aspergez violemment la figure d’eau froide. Vous avez bien fait, vous sortez petit à petit de votre brume, vous êtes plus alerte, même si votre tête cogne toujours.
Vous relevant doucement, le visage ruisselant d’eau, vous apercevez une petite ficelle qui pend le long du mur. Vous tirez dessus, vous êtes subitement ébloui par une petite lumière fixée au-dessus du miroir. Vos yeux s’accoutument et vous vous retrouvez face à votre reflet, vous ne vous attendiez pas à un tel choc, pendant quelques seconde, le temps semble suspendu autour de vous.
Que voyez vous dans le miroir?
Propisition 1 : Vous étiez un homme et vous êtes devenu une femme
Proposition 2 : Vous étiez une femme et vous êtes devenu un homme
Propisition 3 : Vous ne reconnaissez pas du tout la personne dans le miroir (vous êtes une femme)
Propisition 4 : Vous ne reconnaissez pas du tout la personne dans le miroir (vous êtes un homme)
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