Ce temps est si loin. Où les mondes baignaient de choses étranges. Autant de créatures et d’inconnues imaginaires, produits des rêves tissés par nos yeux d'enfants. Nous foulions les grandes étendues sauvages, nous les partagions de vallées en montagnes. Les plus petits espaces se transformaient en immenses contrées, verdoyantes souvent, enneigées parfois. Puis quand les fabriquer ne suffisaient plus nous sautions à en perdre les altitudes au fond de ces images. Et cette chaise, qui était un dra
J'ai lancé une pierre dans l'eau. Elle est restée au fond.
Je ne sais pourquoi, cependant, j'ai attendu sur le quai
Qu'elle remonte. Puis, me sentant idiot, j'ai tourné les talons,
Et suis parti... Demain encore, je combattrai la gravité.
J'ai lancé une pierre au ciel. Elle m'est tombée sur la tête.
Je ne sais pourquoi, cependant, je l'ai à nouveau jetée
Elle retomba. Puis j'ai tourné les talons, me sentant bête,
Et suis parti... Demain encore, je combattrai la gravité.
J’ai lancé un poè
A l’ouest palpitent les néants. Scylla
Ri et dans le noir – mon cher ami –
Miroitent ses sourires où s’accroche le Nid
Ephémère d’une trop ancienne alchimie.
Nul doute qu'au plus sombre l’Eden
Embrume encore mon coeur atone.
Danses ton frénétique mobile perpetuum,
Irreversible, danses encore sans céder
Aux tristesses enragées, Arménédia
Une fois n’est pas coutume, c’est pour moi cette fois, que j’ai décidé d’écrire. Sans masque, sans fiction, sans paraboles ni interface si ce n’est celle de ce cher Loopy. Ces temps-ci je suis fatigué. Peu de choses me réjouissent et les sujets de conversation d’ici-bas ne m’inspirent guère plus que la feuille blanche devant moi. Les mots ne me viennent pas, ou alors dans le désordre. Quand je range, c’est trop rangé, quand je les laisse, c’est incompréhensible. Tout me semble lointain. Tant pis
Ne cueille pas cette fleur, fragile Vivante.
Aux désirs des entrailles elle ne servira pas.
Laisse la en paix, Belle, fraîche et flamboyante
Aux milles couleurs. Tends ton cœur, écoute là.
Sent sa petite présence emplir ton être.
En ces heures où gouvernent trop les paraîtres
Oubli un peu les étranges manèges tournoyants
Dans le regard de la fleur éclose - Envoûtant.
Étend toi près d'elle, avec délicatesse.
Cherche aux cieux les réconforts à ta détresse,
Dans l'argent d'une lune éteint
(Dédicace à Zera qui voulu un jour m'empoisonner avec un verre d'eau )
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De l'eau ?
De l'eau ??? !!! :bad:
Point d'eau par tous les Dieux !
Hérétique ! Jamais en ce lieu
On ne trouvera pretexte à rouiller !!
Quoi ? Vous voila me menacer
D'étendre au sol toute votre longueur,
Si, même à contre coeur
Je ne consens à vous donner
De ce brevage maléfique ? ... Fanfreluche !
Malheureuse, cachez donc cette cruche
Que je ne saurais voir avant
Il n'y a pas de mot. Ou alors je ne les ai pas trouvés. D'ailleurs, je n'ai jamais été très fort pour "trouver Charlie"... Irronie du sort... Il n'y a ni peur, ni haine. Le rire serait le plus bel hommage, mais impossible de rire...
Il ne me reste qu'un silence triste à offrir en hommage à toutes les victimes de l'obscurentisme. Au pays des Lumières, ce jour, quelques ampoules ont grillé.
- Amour ? – Ah non !! Maudit mot, je te hais ! Gardes-toi bien de ne jamais m'atteindre. L’ivresse, seule, a une place que je cède. Je suis tombé ivre du toit, saoul de ton charme. Toi qui flirtes étrangement avec ce qui n'a pas de nom - ou n’en a pas encore. Crois-tu que l'on puisse, au plaisir de la chaire, s'adonner avec des mots ?
Pour le savoir je me graverai la peau jusqu'au sang - qui coule derrière moi, sèche doucement. Mais il sèchera. Laissera une trace, mais finira simple peintur
Il pleut. Il n'y a rien de plus con comme décors que la pluie… C’est con, c’est cliché et c’est humide. J’ai passé 10 minutes à allumer chacune des clopes que j’ai fumées. Franchement, ça ne devait pas être simple pour Cro-Magnon de s’allumer le barbecue avec deux pauvres silex quand il faisait ce temps-là. C’est encore pire de se dire qu’on est capable d’envoyer des trucs en orbite autour d’autres truc en orbite, mais qu’on n’est pas foutu de trouver un moyen pour allumer sa clope sous la plui
C’est l’histoire d’un escargot. Sauf qu'un escargot, ça n’a pas d’histoire sinon une brève qui se termine sous une chaussure un jour humide… ou en sauce persil et ail. Il faut dire qu’un escargot n’est pas très passionnant. Bien que cultivant une certaine ressemblance avec certains artistes pré-pubères et avec leur virilité naissante, moux, petit et baveux, l’escargot ne déchaine pas les hormones.
L’escargot ne défraie pas les chroniques pour ses exploits immémoriaux, comme l’ascension courageu
C’est une princesse à la robe noire, aux paillettes brillantes et aux cheveux d’argent, qui laisse parfois tomber son mouchoir blanc. Quel chevalier aura le courage d’attraper le cœur de cette fragile, et de suivre une Voie Lactée pour le lui rendre ?
La nuit n’est pas assez sombre ce soir… Mollement perdu, entre ici et un peu plus loin, je vais de divagations nocturnes en réflexions amorphes.
La nuit est un refuge. Elle nous cache, nous conseille, nous calme. Elle apaise. Ne parlons pas de c
Ma récurence de thèmes m’attriste
Pourquoi une chaise en plastique
Ne pourrait elle pas, elle aussi
Avoir sa Grande Poésie ?
Est elle laide, indigne de nous
Qui l’avons enfantée ?
Et s’il était, pour l’aimer, un fou
Au regard enflammé ?
Le poète veut s’aventurer
Dans de complexes idées
Sonder l’âme, le sentiment
Et s’oublier dans le courant
Mais se peut il qu’un jour,
Une plume maitrisée
S’arrête à l’entour
De la simplicité
Y découvre les sens
Les recouvre d'essence
Les enfla
Balancier régulier, sur miroir d’argent,
Transcendant les espaces habités
Par quelques monstres errants,
Tu avances, sans craindre les devants.
Assis sur une berge tranquille
J’admire ce courage délibéré.
Dans ma main, une vieille jonquille,
(De celle que tu ne connus jamais).
J’écoute ton « Invitation Au Voyage »…
La décline, et m’en retourne vivre
Au gré de quelques nuages…
J’attends un jour, petit radeau ivre,
Où tu joindras ton éternité à la mienne.
Je te vois remplir l'océan p
Au matin, bercé de primes illusions
Quand les yeux s’ouvrent et que les mots viennent
Assimiler le langage de la raison
L’ivresse, la passion et la nature Humaine
Rester las, timides larves atrophiées
Plier l’échine au nuage qui passe
Croyant ainsi qu’une voix qui se tait
Suffit à ce que l’orage s’efface
Faire passer les non-dits pour de l'élégance
User chaque route, genoux contre terre
Dans l’espoir imbécile qu’une révérence
Aux yeux de nos belles finissent par plaire
Soumettre l
Suis-je fou ? ...
Quand je me promène aux bords des ravins
Caressé par la brise marine, quand au petit matin
J’attrape la timide lueur naissante de la citée
Qu’un temps certains appelèrent Phocée.
Quand la fumée épaisse de mon amour
Qui se consume entre mes doigts jaunis
Me rappelle qu’il ne reste plus qu’un tour.
Quand nous voguons à l’astre qui pâli
Sur les calmes océans de blé…
Quand malgré cela, je plonge aux tourments
Des esprits Humains… Fourmis aveuglées.
Je te demande…
Est-c
Laissez le crépuscule s’accrocher et mourir
Aux frontons des portes sordides de la grève,
Ici, il n'est ni retour, ni avenir.
Sur les pavés trop usés du marché au rêve,
Sans un mot, enivrez le passant,
Enveloppez d'illusions les délices de vos corps
Zébrés par la lumière éclose des battants.
Miel et douceur, oubliées au fond des ports,
Ôtez aux marins leurs vertus onéreuses,
Intimes, feignez donc d’être heureuses
Feignez donc, si l’éphémère nourrit sa faim.
Un râle apaisant soufflé a
Bonjour "petite fleur".
J’avais envie de t’emmener dans un lieu qui défit la morale. Inventer une histoire de sang, de sexe, de violence et de tous les stupéfiants interdits qui nous sont tabous. Sans conscience ni scrupule, je voulais bousculer les esprits et les rendre perméables à un peu d’immondice pour que tu sentes ma véritable puanteur. J’aurais craché sur ta pitié et ri de ta souffrance, sadique à m’en trancher la gorge devant l’innocente vierge violée, je ne vis que pour détruire. Tel
I. La Mandragore
La Lune, Rousse, éclaire majestueusement la campagne des environs. Une chouette ulule seul affront au calme qui règne depuis longtemps déjà. Glissés sous les chuchotements du vent caressant l'herbe et le feuillage, quelques pas feutrés, étouffés s'approchent.
C'est une horrible vieille, petite, courbée, ployée, rabougrie, estropiée, boitant, sale et odorante, qui marche à reculons avec un rictus infâme. Si elle ne s'aidait pas d'une canne, sans doute s'écroulerait-elle contre
La scène se passe dans une rame de métro. Madame Q est debout, dos à la scène, face à la porte de la rame. Derrière elle se tient Monsieur P, de profil, regardant vers le sol. A 3 pas de là, Monsieur V jette des coup d'oeil discret. Plus loin, un contrôleur approche en s'arrêtant à chacun des figurants.
Madame Q : (se retournant)
Eh bien je vous en prie ! prenez vos aises !
Monsieur P : Pardon ?
C'est dans le pinceau lumineux
D’une porte restée entrouverte
Que je vis, mouvement silencieux,
Un sommeil plein de découvertes.
On devinait le sourire, posé
En fine plume sur tes lèvres
A peine sèches. Une envie réprimée
De t’embrasser, plein de fièvre.
Recouvrantes, les âmes volages
De tes rêves calmes, libéraient
La pièce toute entière de sa cage.
Ta présence rayonnait dans l'obscurité.
Oui, dans cette pénombre,
Tu avais une force certaine.
Unique merveille de mon monde,
Con
Le Diable a dansé, hier
Et j’étais sa cavalière
Le Diable danse encore
Solitaire aux abords
De l'enfer, en trans
Le Diable est beau quand il danse
Virevoltant et voltant face
Virant et occupant la place
Il trace, il efface, il inscrit
Dans ses gestes son corps cri
Et décrit sans le son le décor
Et peint sans couleur de l’or
Le Diable tente ma chance
Qu’il est beau quand il danse
La musique d'une pluie fine
La compagne assassine
L’accompagne à la cime
De forêts qu’il dessine
Dan
Obscur. Silencieux. Vide. Dans ce monde les mouvements sont lents, emprunt d’un dynamisme paradoxalement discret et continu. L’esprit se rempli d’idées sans lien, sans justification. Nul besoin de ce qui n’existe qu’au pluriel. Dans le sombre se cache une présence.Un ressenti. Quelque chose se trame dans la solitude qui aiguise l’inconscient et déguise le réel. On se prend à parler à voix haute, mais peu importe. On se dévoile les plus horribles secrets cachés sous nos sourires quotidiens. L’hyp
Equilibre
Incertain
Cependant
Démontré
Théorique
En tout cas
En physique.
Suffisant
A lui-même :
En trois points
Passe un plan
Poétique
Comme ici
Dans ces vers
De trois pieds
A la valse
Arythmique
Par le verbe
Composée
Aux extrèmes
Quand les astres
Se confondent
Quand terre, lune
Et soleil
Dansent à trois
Je puis croire
A ces heures
Q'une force
Suppérieure
Nous guidât
En ces lieux
Nait alors
L'harmonie
Sensuelle
D'un matin
Ou d'un soir
Mais à trois
Dans la v
La nature a voulu que je naisse rat.
Je ne puis ni écrire ni parler mais je vais
Depuis si longtemps en vos villes et vos draps
Pour connaître de vos demeures les secrets,
De vos vies les errances, de vos nuits les tourments,
De vos êtres les faiblesses, et de vos âmes les accents.
Je partage votre toit et mange dans vos plats.
Parasite je suis, votre misère me nourrit
Allant dans vos pas, je vis mieux que ceux là
Qui jouent au piano des pavés, des n
Je suis assis sous les nuages
Et les écoute se parler
Se raconter leurs voyages
Contre vents et marées
Des histoires de rivages
Perdus dans l’océan
J'attrape leur message
Au faveurs de l’instant
J’embrasse leur lumière
Naissante. Un éclair,
Des cris de leurs amants
Et des larmes des absents
Tant de rage, de solitude
Se laisser partir là bas
Vers d'autres altitudes
S'envoler, tendre les bras
S'accrocher à la Lune
- Y poser son oreille -
Son sable froid, Ses dunes
Et son affron