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Illuminé II - Illuminé


Loopy

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Suis-je fou ? ...

Quand je me promène aux bords des ravins

Caressé par la brise marine, quand au petit matin

J’attrape la timide lueur naissante de la citée

Qu’un temps certains appelèrent Phocée.

Quand la fumée épaisse de mon amour

Qui se consume entre mes doigts jaunis

Me rappelle qu’il ne reste plus qu’un tour.

Quand nous voguons à l’astre qui pâli

Sur les calmes océans de blé…

Quand malgré cela, je plonge aux tourments

Des esprits Humains… Fourmis aveuglées.

Je te demande…

Est-ce vivre que de marcher tous ensembles,

Vers d’hypothétiques « lendemains » -qui chantent?-

En se contentant d’attendre que l’un d’eux

Soit le dernier ? Un doute certain me hante...

Cherchons nous vraiment une âme sœur,

Dans ce monte d’infraternité ? Entre nos erreurs

Passées et les vies brisées, quelques fissures…

Qui souvent d’ailleurs, nous traversent la figure.

De cette étoile qui brille dans le noir

A cette feuille, morte, qui danse doucement,

J’entends ta voix. J’entends l’espoir.

Mais dois-je faire toute la route vraiment ?

A genoux…

J’use les routes, j’use les sentiers, j’use le monde,

J’use même le temps. J’avance, pourquoi ? Pour où ?

J’observe parfois même cette lune blonde

Qui de ses accents argentés me répond « oui, tu es fou… »

Et pourtant je conçois, je pense, comme tous le font.

Il n’y adonc pas de place pour moi ici… Non…

Si,aux méandres,…

Dis moi alors… si où tu es, où tu brilles,

Ma belle étoile, dis moi si quand je vacille…

Quand je te brûle de mes voeux

Si, il y a de la place pour deux…

Je sais bien que tu ne répondras pas, mais

Je suis avide de tes silences. Ils parlent plus

Que tu ne l’imagineras jamais.

Ils me sortent de cet esprit trop confus.

Dis moi, je t’en prie, parle moi de nous…

Suis-je fou ? …

« Je pense que oui.»

...merci.

2 Commentaires


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Une forme de poème à la fois très classique dans les gros morceaux, mais très originale dans sa globalité. On avance comme dans une histoire, comme dans un dialogue (plutôt, même), et finalement, comme dans une chute (cf : le I). L'impression d'avancer lentement n'est qu'une fausse impression, et son final, son arrivée, sonne comme la fin de la chute : fracassante, quoi qu'attendue (quand on connaît le bonhomme, mais quand on sait qu'on tombe aussi).

Bref, ça sonne comme une nouvelle.

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