Suis-je fou ? ...
Quand je me promène aux bords des ravins
Caressé par la brise marine, quand au petit matin
J’attrape la timide lueur naissante de la citée
Qu’un temps certains appelèrent Phocée.
Quand la fumée épaisse de mon amour
Qui se consume entre mes doigts jaunis
Me rappelle qu’il ne reste plus qu’un tour.
Quand nous voguons à l’astre qui pâli
Sur les calmes océans de blé…
Quand malgré cela, je plonge aux tourments
Des esprits Humains… Fourmis aveuglées.
Je te demande…
Est-ce vivre que de marcher tous ensembles,
Vers d’hypothétiques « lendemains » -qui chantent?-
En se contentant d’attendre que l’un d’eux
Soit le dernier ? Un doute certain me hante...
Cherchons nous vraiment une âme sœur,
Dans ce monte d’infraternité ? Entre nos erreurs
Passées et les vies brisées, quelques fissures…
Qui souvent d’ailleurs, nous traversent la figure.
De cette étoile qui brille dans le noir
A cette feuille, morte, qui danse doucement,
J’entends ta voix. J’entends l’espoir.
Mais dois-je faire toute la route vraiment ?
A genoux…
J’use les routes, j’use les sentiers, j’use le monde,
J’use même le temps. J’avance, pourquoi ? Pour où ?
J’observe parfois même cette lune blonde
Qui de ses accents argentés me répond « oui, tu es fou… »
Et pourtant je conçois, je pense, comme tous le font.
Il n’y adonc pas de place pour moi ici… Non…
Si,aux méandres,…
Dis moi alors… si où tu es, où tu brilles,
Ma belle étoile, dis moi si quand je vacille…
Quand je te brûle de mes voeux
Si, il y a de la place pour deux…
Je sais bien que tu ne répondras pas, mais
Je suis avide de tes silences. Ils parlent plus
Que tu ne l’imagineras jamais.
Ils me sortent de cet esprit trop confus.
Dis moi, je t’en prie, parle moi de nous…
Suis-je fou ? …
« Je pense que oui.»
...merci.
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