Balancier régulier, sur miroir d’argent,
Transcendant les espaces habités
Par quelques monstres errants,
Tu avances, sans craindre les devants.
Assis sur une berge tranquille
J’admire ce courage délibéré.
Dans ma main, une vieille jonquille,
(De celle que tu ne connus jamais).
J’écoute ton « Invitation Au Voyage »…
La décline, et m’en retourne vivre
Au gré de quelques nuages…
J’attends un jour, petit radeau ivre,
Où tu joindras ton éternité à la mienne.
Je te vois remplir l'océan parfois,
Mais ne fais qu’attendre que tu viennes.
Je suis certaine que toi, tu sauras,
Un jour, égayer ce paradis accusant
De trop de Noir sur trop de Sang...
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