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Bonjour tous toutes Alors ... Les premières fois que vous êtes entré dans une salle de cinéma, c'était pour voir quel film ? Vous aviez quel âge, c'était où, c'était avec qui. Vous en gardez quel souvenir ? Ma toute première fois. C'était pas vraiment une salle de cinéma pour moi, c'était une salle d'une marie annexe où était projeté Peau d'Ane. Je ne sais plus quel âge, j'étais petite, j'étais avec une de mes soeurs aînées. Devant nous il y avait des filles et on leur a collé du chewing gum dans leurs grands cheveux. Et ce film m'a foutu la trouille. La peau de l'âne me faisait flipper, avec ses gros yeux là, je me disais que ça devait sentir super mauvais en plus, beurk ! Alors la chanson on l'a chantée encore et encore avec une voix de fausset, horrible. "Amour amour je t'aime tant, je t'aiiiiiime taaaaant" A vous !
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Bonjour, Ce devait être une formalité. La convention de financement était signée et votée. Comme les années précédentes, l'association Kourtrajmé (court-métrage en verlan) attendait le versement bisannuel de la subvention convenue, soit 75 000 euros pour les années 2025 et 2026. Dans le cadre de sa compétence "formation professionnelle", la Région Paca accompagne en effet cette école de cinéma au fonctionnement original, qui forme gratuitement aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel une trentaine de jeunes en situation de précarité. "La Région nous a avertis que la subvention programmée ne serait pas versée, car nous utilisions l'écriture inclusive dans nos communications écrites". Marie Antonelle Joubert avoue être tombée des nues. Fondatrice de la branche marseillaise de cette école initiée à Montfermeil par les Orphelins d'Auteuil, Marie Antonelle Joubert connaît la "sensibilité" de longue date du président de la Région Paca sur la question de l'écriture inclusive. "Nous avions compris qu'ils souhaitaient proscrire l'écriture inclusive des dossiers de demandes de subventions. Jamais nous n'aurions imaginé qu'ils imposent de la supprimer dans les documents qui ne les concernent pas" avoue-t-elle. Une motion proposée par le groupe RN visant à "l’engagement de la Région à ne pas promouvoir directement ou indirectement l’écriture inclusive" avait déjà été votée dans cette région. Or l'association Kourtrajmé Marseille utilise l'écriture inclusive sur son site web. Affirmant lors de ses vœux au début 2024 être "opposé au wokisme", le président de Région Renaud Muselier a franchi une étape supplémentaire, le 23 avril 2025, en faisant adopter un plan baptisé "Trajectoires Valeurs" (V comme vision, A comme autorité, L comme liberté, E comme Europe, U comme unité, R comme respect et S comme souveraineté). L'exécutif régional répond ainsi positivement à la demande récurrente du groupe RN Paca, qui souligne à chaque séance plénière, sa volonté de "ne plus financer les associations utilisant l'écriture inclusive". Au lendemain de l'annonce de Renaud Muselier, le parti d'extrême droite s'est d'ailleurs félicité qu'il "abandonne sa subvention à l'école Kourtrajmé à Marseille". Article entier : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/faut-il-se-plier-a-la-museliere-la-region-paca-interdit-l-ecriture-inclusive-jugee-wokiste-une-ecole-de-cinema-privee-de-budget-3145034.html
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L'ancien agent de stars et producteur Dominique Besnehard a mis en cause jeudi 13 mars, le comportement d'actrices qui ont accusé Harvey Weinstein ou Gérard Depardieu de viols, lors d'une audition mouvementée à l'Assemblée nationale. L'homme de 71 ans, dans le métier depuis cinquante ans, a revendiqué appartenir « à l'ancien monde », au début de son audition devant la commission d'enquête sur les violences commises dans le cinéma. L’ancien agent le plus puissant du cinéma français a également abordé l’affaire Harvey Weinstein, le producteur roi d’Hollywood jusqu’à sa chute retentissante en 2017, lorsque des dizaines de femmes l’ont accusé de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol, déclenchant l’onde de choc planétaire #MeToo. Il a, là encore, mis en cause le comportement des plaignantes : « Quand j’étais agent, j’ai vu des actrices un peu dépasser les bornes. On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène. Excusez-moi, Weinstein qui allait à Cannes, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine. Je l’ai vu ça ! J’ai même des actrices dont je m’occupais qui y sont allées ! » Avant de donner l’exemple de Béatrice Dalle qui, elle, a refusé à l’époque les avances de Weinstein au festival de Cannes. La présidente et cofondatrice de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert, se dit « choquée » par les propos de l’ancien agent de stars. « On est huit ans après #Metoo et pourtant Dominique Besnehard, comme d’autres personnes, n’ont toujours pas compris ce que l’on voulait dire », déclare-t-elle à FranceInfo ce vendredi 14 mars. Le sujet « n’est pas de savoir si les femmes refusent de monter dans la chambre du producteur car de base, il ne devrait pas y avoir ce genre de proposition. Les actrices ne sont pas un grand marché sexuel dans lequel on peut se servir en échange d’un rôle dans un film. » https://www.lefigaro.fr/cinema/on-ne-va-pas-dans-un-hotel-avec-un-metteur-en-scene-besnehard-deplore-l-attitude-de-certaines-actrices-a-l-ere-de-metoo-20250314
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Canal+ contre attaque :retrait de ses quatre chaînes payantes de la TNT
menon a posté un sujet dans Télévision
Canal+ contre-attaque et annonce le retrait de ses quatre chaînes payantes de la TNT Le groupe Canal+ a annoncé jeudi le retrait à partir de juin 2025 de ses quatre chaînes payantes sur la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction notamment au non-renouvellement de la fréquence de C8. Tirant les conséquences du retrait de la chaîne C8, première chaîne de la TNT, par l’Arcom et d’un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant pour le groupe en France, Canal+ annonce le retrait de ses chaînes payantes de la TNT”, selon un communiqué du groupe. https://www.7sur7.be/tele/canal-contre-attaque-et-annonce-le-retrait-de-ses-quatre-chaines-payantes-de-la-tnt~a68eb156/ À quelques jours de l’introduction en Bourse de Canal+ à Londres, la filiale du groupe Vivendi vient de lancer un sacré pavé dans le paysage audiovisuel français en annonçant le retrait de ses chaînes payantes de la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète). Canal+ «tire les conséquences du retrait de la chaîne C8, première chaîne de la TNT, par l’Arcom et d’un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant pour le groupe en France », indique le groupe dans un communiqué. Entre autres décisions fiscales et réglementaires « pénalisantes pour son exploitation en France», Canal+ évoque l’augmentation de sa taxe versée au CNC et les menaces sur son taux de TVA « pourtant directement lié à son statut de premier financeur du cinéma français ». «Il s’agit d’un choix stratégique du groupe, avant tout pour des questions fiscales, fait valoir un bon connaisseur du dossier. En revanche, le relier à l’arrêt de C8 est un peu fort. Canal+ prévoit depuis longtemps ce départ de la TNT », rappelle-t-il. Cnews et Cstar restent sur la TNT Ce retrait n’est pas pour tout de suite. Il prendra effet en juin 2025. Canal+ rappelle que seuls ses abonnés encore sur la TNT seront concernés. Et il en reste peu. Dans son document d’introduction en Bourse, le groupe évoque le chiffre de 70 000. Canal+ «leur proposera les équipements nécessaires afin qu’ils puissent continuer à profiter de l’ensemble des programmes de leurs chaînes sur d’autres modes de diffusion ». Quant à CNews et CStar, les deux chaînes continueront d’être diffusées sur la TNT gratuite. À court terme, cette décision ne viendra pas bouleverser la numérotation des chaînes, que l’Arcom prévoit de faire évoluer en créant notamment un bloc info. Mais il s’agira sans doute de l’un des prochains dossiers chauds de l’Autorité. https://www.lefigaro.fr/medias/canal-annonce-retirer-ses-chaines-payantes-de-la-tnt-20241205- 20 réponses
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Everything Everywhere All at Once Date de sortie: 31 Août 2022 Réalisateur: Daniel Scheinert, Daniel Kwan Pays: U.S.A. Type: Long-métrage Genre: Science-Fiction, Action , Comédie Durée: 2h19min Acteurs: Michelle Yeoh, Ke Huy Quan, Jamie Lee Curtis, Stephanie Hsu, James Hong, ... Synopsis
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C'est la réflexion qu'a fait Jérôme Seydoux, président et propriétaire du groupe Pathé, qui inaugure le Pathé-Palace dans le quartier de l'Opéra à Paris, un complexe ultra moderne dédié au 7ème art. Les places ne sont pas données, autour de 25 euros. C'est le prix que je paie lorsque je vois un film en Imax (+ les 80 bornes AR, + l'autoroute - c'est un choix). Et vous, combien payez-vous vos places de ciné ? Vous trouvez ça cher ? A vous, bonne séance
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Voir ce quiz Cinéma au feminin Quiz sur les réalisatrices. Créateur Yuzu Type Mode classement Temps 5 minutes Nombre total de questions 10 Catégorie Cinéma Envoyé 29/04/2021
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Voir ce quiz La peur au cinéma Du cinéma fantastique au cinéma d'horreur, connais-tu les classiques qui ont fait trembler les salles de cinéma ? Créateur IdeaFactory Type Mode classement Temps 5 minutes Nombre total de questions 13 Catégorie Cinéma Envoyé 20/05/2019
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Les appels à la protection des comédiens – en particulier des mineurs – contre les violences sexuelles sur les plateaux de cinéma français se multiplient. Or le pays ne compte que quatre coordinateurs d'intimité en activité, chargés de veiller au consentement et au confort des comédiens lors des scènes intimes. Une profession qui n'est pas encore officiellement reconnue en France. Actuellement, il n'est pas obligatoire d'avoir un coordinateur d'intimité sur les plateaux de tournage français. Les acteurs et les équipes de tournage peuvent s'adresser aux "responsables du harcèlement" en cas d'agression sexuelle. Mais, précise Marine Longuet, assistante réalisatrice et membre du collectif féministe 50/50, qui lutte contre le sexisme dans le cinéma français, cette personne est un membre de l'équipe de tournage qui fait ça en plus de son travail sur le plateau. SOURCE: https://www.france24.com/fr/culture/20240316-coordinateur-intimit%C3%A9-dans-le-cin%C3%A9ma-france-tente-rattraper-retard-formation-metoo-judith-godr%C3%A8che-hollywood
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Karin Viard affirme qu’elle a dû se « défendre toute seule dans (s)on coin » pendant que des « types très bien ne réagissaient pas ». « Ce silence assourdissant du cinéma qui serait complice de certains agissements à la fois oui et à la fois non. Certains oui. Mais la plupart des gens n’étaient pas spécialement complices. C’est comme si tu ne te posais pas la question » [...] « Ce sont des comportements inappropriés que tu acceptes, tu ne sais même pas pourquoi. Tu ne te poses pas la question en fait. » Article complet : https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/metoo-dans-le-cinema-karin-viard-livre-un-temoignage-glacant-dans-c-a-vous_230399.html Karin Viard fait des révélations sur le comportement de G.Depardieu : https://www.programme-tv.net/news/cinema/347876-il-a-arrete-immediatement-karin-viard-fait-des-revelations-sur-le-comportement-inapproprie-de-gerard-depardieu-sur-le-tournage-du-film-potiche/
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Bonjour à toi, jeune cinéphile ! Pour des intérêts purement personnels, je suis à la recherche d'œuvres qui peuvent être théâtrales, cinématographiques, sur YouTube (courts métrages) ou même exclusivement audio qui ont apporté une grande attention aux dialogues. Je m'intéresse particulièrement aux dialogues humains en essayant de comprendre pourquoi j'ai parfois l'impression d'écouter un échange qui ne sonne pas naturel. J'aimerais comprendre la différence entre un bon dialogue et un mauvais dialogue (les Inconnus n'ont qu'à bien se tenir !). Si vous avez des références en la matière, je suis preneur ! Bonne journée et merci !
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Muriel Robin : "Je ne fais plus de cinéma parce que je suis homosexuelle"
metal guru a posté un sujet dans Société
"Je ne fais plus de cinéma parce que je suis homosexuelle" La comédienne Muriel Robin a affirmé dans "Quelle époque" sur France 2 qu'elle ne faisait pas de cinéma en raison de son orientation sexuelle. Muriel Robin a fait rire des millions de Françaises et de Français avec ses sketchs. Elle a exploré d'autres registres plus graves dans des rôles à la télévision en jouant Marie Besnard ou Jacqueline Sauvage. Mais son grand regret, c'est de ne pas avoir eu davantage de rôles au cinéma. L'actrice s'est confiée comme jamais, samedi soir sur France 2 dans "Quelle époque" à la suite d'une remarque de Christophe Dechavanne qui pense qu'elle n'avait pas eu la carrière au cinéma qu'elle méritait. Ce constat, Muriel Robin le partage, et elle estime qu'il s'explique par son homosexualité. "Je suis la seule actrice au monde à avoir dit son homosexualité... Je connais les acteurs homos français, ils se taisent, sinon on ne leur mettra plus une femme dans les bras. Citez-moi un acteur ou une actrice qui fait une grande carrière, en étant homosexuel... Il n’y en a pas !", a assuré Muriel Robin. "On ne vaut rien" Elle a poursuivi son raisonnement : "Cela veut dire que si on est homosexuel, on n'est pas désirable, on n'est pas pénétrable. Et quand on n'est pas pénétrable dans le cinéma, on ne vaut rien. Pénétrer, désirer, c'est le même mot... Je dis un mot fort pour bien comprendre de quoi on parle !" Et d'ajouter : "Pour ce métier, on a besoin d'être désiré, quand vous ne l'êtes pas, qu'est-ce que vous pensez de vous ? Comment vous faites pour vous aimer ? Et ben vous buvez, vous fumez, vous bouffez. Évidemment après on ne vous veut plus et on a bien raison..." Muriel a confié avoir "pleuré toutes les jours les larmes de [son] corps" mais elle assure qu'aujourd'hui "c'est fini, c'est classé". Suite https://www.ladepeche.fr/2023/09/17/muriel-robin-je-ne-fais-plus-de-cinema-parce-que-je-suis-homosexuelle-11459606.php -
Voir ce quiz Êtes-vous incollable sur les mots du cinéma? «Clap», «ciné-oeil», «bible», «autochrome». Le cinéma dispose d’un lexique bien à lui. Êtes-vous incollable sur les mots du cinéma? Action! Créateur goods Type Mode classement Temps 5 minutes Nombre total de questions 10 Catégorie Cinéma Envoyé 01/31/21
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Alien: Covenant Date de sortie: 10 Mai 2017 Interdit aux moins de 12 ans Réalisateur: Ridley Scott Pays: U.S.A., Grande-Bretagne Type: Long-métrage Genre: Science-Fiction, Epouvante-horreur, Action Durée: 2h02min Acteurs: Michael Fassbender, Katherine Waterston, Billy Crudup, Danny McBride, Demian Bichir, ... Synopsis Les membres d'équipage du vaisseau Covenant, à destination d'une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu'ils pensent être un paradis encore intouché. Il s'agit en fait d'un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s'échapper. Bande annonce
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Voir ce quiz Qui suis-je (spécial cinéma international) Deuxième volet de la trilogie des « Qui suis-je ? » consacrée au cinéma. Prêts pour faire un 100% ? Créateur Sexophone Type Mode classement Temps 3 minutes Nombre total de questions 8 Catégorie People Envoyé 12/05/2019
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Aujourd'hui chers explorateurs du cinéma bis, nous parlerons d'un réalisateur culte, au sommet du panthéon des réalisateurs de nanars. Un réalisateur en fait si peu doué qu'il gagna le titre, aussi injustifié que peu flatteur, de "pire réalisateur de l'histoire". Magouilles, vols, amitié avec des vampires, et même une malédiction au sommaire, l'existence d'Edward Davis Wood Junior est aussi atypique que sa carrière. Dès sa naissance le 10 décembre 1924, la vie d'Ed Wood est déjà peu banale. En effet Lillian, sa mère, se réjouissait déjà de mettre au monde une fille. Las, la fille est en fait un garçon, qu'elle appellera Edward. Pas un problème, elle l'habillera durant toute son enfance en fille. Cette particularité n’empêche cependant pas le jeune Ed Wood de rêver de folles chevauchées dans l'Ouest américain, celui de ses bandes dessinées. C'est probablement à cette époque que la passion de la mise en scène lui est venue : en effet, il recrute des gamins de son quartier pour rejouer des scènes entières de western, avec Ed comme metteur en scène. En 1942, peu après l'entrée en guerre des USA contre le Japon et l'Allemagne, Ed est tout juste âgé de 18 ans. Il est enrôlé dans le corps des Marines des Etats-Unis. Il affirma plus tard craindre une blessure, car il portait sous son uniforme des dessous féminins. Du reste, il ne s’illustra guère dans les combats et finit la guerre comme dactylo. Après la guerre, Wood vivote en réalisant diverses productions mineures aujourd'hui perdues. Mais en 1953, un producteur cherche un réalisateur pour mettre en scène un projet de film d'exploitation sur Christine Jorgensen, premier homme à subir une opération de réassignation sexuelle. Pour « Glen or Glenda », Wood réussit – on ne sait comment, mais probablement avec un chèque confortable – à engager Bela Lugosi, ancienne star du cinéma, mais drogué et presque ruiné. Le film est une succession de plans sans rapport les uns avec les autres, l'histoire – s'il y en a une – est aussi incompréhensible que la diction de Lugosi. Le film est un échec artistique et commercial, mais Wood ne désespère pas. Beaver ? Bivère ? Beware ? Lugosi a bien du mal à articuler : Deux ans plus tard, Wood met en chantier son deuxième long métrage, « The bride of the monster ». En plus de Lugosi, Wood engage l'ex-lutteur Tor Johnson, gentil colosse de 400 livres, mais acteur tout à fait raté. Le scénario : depuis des semaines, des gens disparaissent mystérieusement. La rumeur prétend qu'un monstre rôde dans les marais. Un soir, deux chasseurs égarés croient pouvoir se réfugier dans un manoir qu'ils pensent abandonné : en fait, la demeure appartient à un savant fou (Bela Lugosi) ayant donné vie à un monstre (Tor Johnson), tel le docteur Frankenstein. Encore une fois le ratage est à peu près total : Wood use et abuse de stock shots (images d'archive) hors sujet afin de prolonger la durée de son film, de plans inutiles... Wood va même jusqu'à voler dans un studio de cinéma une pieuvre mécanique afin de l'utiliser dans son film, mais oublie de dérober le moteur censé l'animer. En résulte une des scènes les plus ridicules de la cinématographie de Wood, avec un Lugosi luttant contre un animal en mousse bien peu vivace. Malgré tout, et c'est un cas unique dans la carrière de Wood, cela sera le seul de ses films à être un peu rentable. En 1956, Wood travaille sur ce qu'il pense être son chef d’œuvre : les profanateurs de tombes venues de l'espace. En bon magouilleur, il fait financer son film par une Eglise Baptiste à la condition qu'il renomme son film « Plan 9 from outer space ». Pour ce film, outre Lugosi et Johnson, il réussit à embaucher "l'actrice" Maila Nurmi, mieux connu comme étant Vampira, sur laquelle Wood fait une véritable fixation (pour la petite anecdote, elle fut fiancée à l'acteur James Dean, contre qui elle aurait lancé une malédiction peu avant le décès de ce dernier, suite à leur rupture). Cependant, Lugosi décède le 16 août 1956, ce qui contraint Wood à engager le médecin de sa femme pour le remplacer. Ce dernier devra cacher son visage durant tout le film avec sa cape, la ressemblance avec Lugosi n’étant franchement pas frappante. Lugosi est néanmoins crédité au générique, car il apparaît dans une scène, tournée au hasard par Wood. Le film est légendaire de par ses nombreux faux raccords (la cicatrice sur le visage de Tor Johnson changeant sans cesse de place) et maladresses (une pierre tombale en carton qui tombe à peine effleurée, le fil d'une soucoupe volante très bien visible à l’écran...) ou encore des perches de micro apparaissant en plein champ. Le scénario est lui tout aussi ridicule : des extra-terrestres, inquiets de la montée en puissance de l’énergie atomique, décident d'avertir les humains de leur erreur. Mais, devant le déni des humains, les extra-terrestres décident de les punir en ressuscitant les morts... Plan 9, ridicule à souhait et faisant plus penser à une blague de vidéastes amateurs, est totalement fauché avec un budget d'à peine 60000 dollars et peine à trouver un distributeur, et le film ne sortit qu'en 1959. Depuis, Plan 9 from outer space à été élu pire film du monde. Vérification en VOSTFR : (fin de la première partie de l'article)
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Loin des blockbusters Hollywoodiens ou du cinéma dit plus "respectable" comme les films d'auteurs, ou des essais pseudo-intellos, il existe une branche sombre, moins "branchée", boudée par les festivals et même par les critiques et les personnes sérieuses : le nanar. Et alors que de plus en plus de cinéphiles se passionnent pour cette branche ignorée du cinéma, elle reste pour le grand public une énigme, voire un passe-temps inutile pour des incultes manquants de goût. Dans cet article je vais donc m'attacher à rendre au nanar ses lettres de noblesse... Mais avant, un nanar, c'est quoi au juste ? Et bien la difficulté à définir ce qu'est le nanar est la frontière floue et ténue entre le nanar et le navet. Le premier est un film si mal réalisé, si raté, si mal exécuté qu'on le regarde non pour ses qualité mais pour ses défauts. Un film si raté qu'il en devient amusant... Il va sans dire que la pratique du nanar demande une sacrée dose de second degré. Un navet au contraire est un film mal réalisé, mais en plus chiant. L’intérêt du nanar vient donc de son accumulation de défauts. Cependant, la tentation est grande de qualifier un mauvais film de nanar, mais ce serait là une grave erreur. Prenez par exemple un bon vieux film bien de chez nous, « Le Jour et La Nuit » (film de Bernard "regardez-comme-je-suis-intello" Henri Lévy). La réalisation est grotesque, les acteurs mauvais malgré la présence d'Alain Delon et de Lauren Bacall, une intrigue ridicule : bref le film est raté. Tous les ingrédients d'un nanar, non ? Pourtant, non. Pourquoi ? Tout simplement qu'il est aussi ennuyant qu'un dimanche pluvieux à regarder Michel Drucker. Prenons maintenant un monument du nanar : « Birdemic ». OVNI réalisé par le génialement mauvais James Nguyen, Birdemic se veut à la fois comme un hommage aux « Oiseaux » d'Alfred Hitchcock et comme une fable écologique, avec en sus des effets (très) spéciaux, dignes de 2008. Le film commence par nous présenter Rod, au sommet de sa carrière, qui vient de signer le contrat de sa vie. Ne me demandez pas plus de précisions, le scénario ne le sait même pas. Aussi beau gosse que BHL, aussi expressif qu'une tranche de foie de veau, Rod est un winner. Fort de sa vente à 1 million de dollars il fait la rencontre d'une jolie jeune femme, mannequin internationale (bon, on se fout de savoir comment elle s’appelle, vu qu'elle n'est là que pour faire joli). Après l'avoir harcelée et suivie dans la rue un bon moment, il obtient son numéro et ne va pas tarder à la séduire armé de son regard ténébreux. Mais rien ne saurait être parfait dans ce monde, et les deux amoureux se font attaquer par des oiseaux qui n’hésitent pas à égorger les humains à coup d'ailes-lames de rasoir et à leur envoyer aux visages des fientes acides. Ensemble ils se battront contre les terribles volatiles à coup d'armes aussi dangereuses que des cintres, recueilleront des enfants ayant vu leurs parents "massacrés" par les piafs démoniaques (rassurez-vous, les mômes eux-mêmes n'en ont rien à fiche)... Présenté comme un film écologique (roulons électriques, installons des panneaux solaires, luttons contre le réchauffement climatique), Birdemic atteint un niveau d’incompétence jamais vu auparavant. Les acteurs sont mauvais, mais MAUVAIS à un point où cela en devient un art. La prise de son est dégueulasse, les effets spéciaux horribles : Birdemic cumule les clichés et les défauts, rien n'est à sauver dans ce naufrage, chaque scène étant plus bâclée que les autres, et c'est ce qui le rend si bon. Et voilà ce qui fait la différence entre nanar et navet.