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L'intérêt ou l'inintérêt du savoir

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sirielle

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 493 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, kost. a dit :

je crains que le souci vienne surtout du fait que tu confondes les verbes SAVOIR et CONNAITRE. Je te laisse regarder les définitions dans ton dictionnaire.

J'ai bien joint des définitions du terme "savoir" et non pas du terme "connaître". Il est donc plus particulièrement question sur ce sujet de vérités, voire de méthodes, saisies.

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Membre, Mr.Préfait, 43ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 064 messages
43ans‚ Mr.Préfait,
Posté(e)
il y a 2 minutes, querida13 a dit :

Donc de ce point de vue, il vaut mieux en savoir trop que pas assez, on est bien d'accord?

Bonne note en passant: savoir mais pas trop.

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 1 minute, sirielle a dit :

J'ai bien joint des définitions du terme "savoir" et non pas du terme "connaître". Il est donc plus particulièrement question sur ce sujet de vérités saisies.

non non, tu confonds bien les deux termes. Le voyeurisme, par exemple, c'est juste du savoir. Mais les apprentissages c'est de la connaissance. Tu dois avoir louper une ligne dans le larousse...

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 493 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, kost. a dit :

Le voyeurisme, par exemple, c'est juste du savoir. Mais les apprentissages c'est de la connaissance.

Il est justement question de savoir, et donc éventuellement de trop chercher à savoir, par rapport à tel ou tel sujet, tel ou tel évènement, possiblement d'ordre privé, c'est bien ce à quoi je faisais allusion.

Modifié par sirielle
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 186 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
il y a 8 minutes, Mak Marceau a dit :

Bonne note en passant: savoir mais pas trop.

Reprenons l'exemple du maître chanteur qui sait que madame fricote avec le jardinier.

Quand le jardinier a repéré le maître chanteur, il va lui régler son compte, parce qu'il en sait trop.

Du point de vue de la survie, dans ce cas précis, il vaut mieux ne pas trop en savoir...Et faire comme les trois petits singes de la sagesse (sculpture).

Modifié par querida13
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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 1 minute, sirielle a dit :

Il est justement question de savoir, et donc éventuellement de trop chercher à savoir, par rapport à tel ou tel sujet, tel ou tel évènement, possiblement d'ordre privé, c'est bien ce à quoi je faisais allusion.

Ouais pas clair. D'ailleurs la plupart des participants ont parlé de connaissance. Tu aurais du être nettement plus limpide dés le départ et expliquer qu'en réalité tu voulais parler d'outrageux voyeurismes. 

à l’instant, querida13 a dit :

Reprenons l'exemple du maître chanteur qui sait que madame fricote avec le jardinier.

 

ouais, l'exemple est parlant.... et nettement plus en adéquation avec le sujet initial selon l'auteur lui-même.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 186 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Maintenant, on peut aussi être attiré par le savoir pour être intéressant lors des dîners mondains ou lors de conversations et non en tirer profit, ni s'en servir pour survivre, ou colporter des ragots de quelque manière que ce soit...Ou simplement aussi pour assouvir notre curiosité sur le monde que nous peuplons et que nous habitons de manière consciente pour le peu de temps qui nous est imparti?

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 089 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 2 heures, kost. a dit :

Alors je réponds au sujet. Je ne parle pas forcément de ton cas personnel. 

Je sais des tas de trucs que je n'ai jamais appris. Savoir ce n'est pas apprendre. 

Mais nous apprenons tout, ou presque, même à marcher. Alors que tous les autres animaux marchent, rampes, volent naturellement.

On sait par les leçons et par expérience.

Le savoir est comme un ballon qui se gonfle et donc entre de plus en plus en contact avec l'inconnu. Plus on sait, plus on comprend notre ignorance.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Sirielle,

Il y a 4 heures, sirielle a dit :

Quels sont les différents critères, voire les critères principaux, qui, d'après vous, rendent un savoir intéressant ou au contraire, inintéressant?

comme tu l'as toi-même évoqué dans ce fil de discussions, la terme Savoir recouvre bien des sens distincts, ce qui en a perturbé plus d'un·e !

Je te mets un lien un peu plus poussé que celui du Larousse:

https://www.cnrtl.fr/definition/savoir

où l'on pourra constater de par notamment en II, A et B, que par exemple un astrologue serait aussi détenteur d'un savoir, par définition, il est clair que ce type de savoir n'est d'aucune utilité et de peu de valeur pour un astronome ou un astrophysicien, mais pour le premier cela peut être sa source principale de revenue, et c'est donc pour lui très utile. Bien évidemment, si l'on se réfère aux définitions en I, un savoir rationnel, ordonné et organisé, alors ce second type de savoir vient en contradiction avec le premier. Il y a donc, de façon inhérente, une dualité entre au moins deux formes de savoir intrinsèquement de par sa polysémie, puis par voie de conséquence de leur utilité ou inutilité relativement !

 

Mais si j'ai bien compris, tu as une vision moins générale, et tu songes plutôt à quelque chose dans les relations interpersonnelles/humaines en particulier ou même pour son bien être en tant qu'individu. Par exemple, il a été demandé à des femmes ce qu'elles penseraient de savoir que leur conjoint la trompe, une majorité a soutenu qu'elles préfèreraient " ne pas savoir ", car effectivement, une fois que l'on sait, cela devient irréversible, on ne peut plus invoquer le doute ou se réfugier dans un " moralisme charitable " ( lui accorder le bénéfice du doute le plus avantageux ), ou faire l'autruche, à présent on sait, et les émotions qui s'ensuivent sont bien présentes. Je rappelle, même si il y a controverse sur l'interprétation que pour le christianisme " bien heureux les simples d'esprit ", sous-entendu dans certaines compréhensions, que le fait de ne pas trop savoir serait justement une bonne chose, et il me semble que la fameuse pomme dans le jardin d'Eden, était le fruit de la connaissance, et que la décadence des humains en a résulté. Pour ma part, et afin d'illustrer la question, de savoir parfaitement que les humains sont plus stupides ( mus par leur intérêts, émotions, kinship/endogroupe, biais cognitifs, le circuit de la récompense ou la poursuite de la jouissance/plaisir sans retenue, de ne pas savoir se contenter ou de " s'empêcher ", etc... ) qu'intelligents ( rationnels, raisonnables, justes et honnêtes en toute circonstance ), sans distinctions d'aucune sorte de genre, de race/ethnie, d'état de santé ou d'orientation sexuelle et j'en passe, est bien évidemment quelque chose d'utile pour se prémunir ou se protéger, mais le tribut à payer est assez lourd, car la seule solution viable et effective, étant de s'en isoler - de l'humanité, ce qui pour un être naturellement hyper-sociable est un contre-sens phylogénétique ou une sorte d'aberration, on voit donc que le savoir peut être particulièrement utile mais en même temps douloureux, et alors une forme d'inutilité à souffrir bêtement, parce qu'il y a une contradiction ou une aporie insoluble, mais est-ce qu'il aurait mieux valu ne rien savoir, était-ce même possible, ou au contraire de par la curiosité innée cela devait nécessairement arriver quand on n'est pas multiplement biaisé, avec le temps qui passe ?

Il a aussi été montré, à plusieurs reprises, que les gens dépressifs ou pessimistes avaient une vision plus exacte/juste du Monde, et a contrario les gens " ordinaires ", c'est-à-dire madame-et-monsieur-tout-le-monde, étaient victimes du biais d'optimisme, en ayant une vision édulcorée et donc fausse/falsifiée de la Réalité, mais en même temps, plus heureux ou avec un mieux-être que les premiers ! Que faut-il alors choisir: le Bonheur ou la Connaissance, vu qu'ils semblent non miscibles ? ( L'utilité étant soit mise sur l'un ou sur l'autre, et l'inutilité par conséquent sur l'inverse ). Ne sommes-nous pas plutôt condamnés comme l'âne de Buridan à ne savoir que choisir au fond, restant prétrifiés pour le-plus-grand-nombre dans l'entre deux !?

 

:bienvenue:

 

 

Modifié par deja-utilise
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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, querida13 a dit :

Maintenant, on peut aussi être attiré par le savoir pour être intéressant lors des dîners mondains

Ouais ! semblerait que ce soit ce qui motive le plus certains !

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 286 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, deja-utilise a dit :

Bonjour Sirielle,

comme tu l'as toi-même évoqué dans ce fil de discussions, la terme Savoir recouvre bien des sens distincts, ce qui en a perturbé plus d'un·e !

Je te mets un lien un peu plus poussé que celui du Larousse:

https://www.cnrtl.fr/definition/savoir

où l'on pourra constater de par notamment en II, A et B, que par exemple un astrologue serait aussi détenteur d'un savoir, par définition, il est clair que ce type de savoir n'est d'aucune utilité et de peu de valeur pour un astronome ou un astrophysicien, mais pour le premier cela peut être sa source principale de revenue, et c'est donc pour lui très utile. Bien évidemment, si l'on se réfère aux définitions en I, un savoir rationnel, ordonné et organisé, alors ce second type de savoir vient en contradiction avec le premier. Il y a donc, de façon inhérente, une dualité entre au moins deux formes de savoir intrinsèquement de par sa polysémie, puis par voie de conséquence de leur utilité ou inutilité relativement !

 

Mais si j'ai bien compris, tu as une vision moins générale, et tu songes plutôt à quelque chose dans les relations interpersonnelles/humaines en particulier ou même pour son bien être en tant qu'individu. Par exemple, il a été demandé à des femmes ce qu'elles penseraient de savoir que leur conjoint la trompe, une majorité a soutenu qu'elles préfèreraient " ne pas savoir ", car effectivement, une fois que l'on sait, cela devient irréversible, on ne peut plus invoquer le doute ou se réfugier dans un " moralisme charitable " ( lui accorder le bénéfice du doute le plus avantageux ), ou faire l'autruche, à présent on sait, et les émotions qui s'ensuivent sont bien présentes. Je rappelle, même si il y a controverse sur l'interprétation que pour le christianisme " bien heureux les simples d'esprit ", sous-entendu dans certaines compréhensions, que le fait de ne pas trop savoir serait justement une bonne chose, et il me semble que la fameuse pomme dans le jardin d'Eden, était le fruit de la connaissance, et que la décadence des humains en a résulté. Pour ma part, et afin d'illustrer la question, de savoir parfaitement que les humains sont plus stupides ( mus par leur intérêts, émotions, kinship/endogroupe, biais cognitifs, le circuit de la récompense ou la poursuite de la jouissance/plaisir sans retenue, de ne pas savoir se contenter ou de " s'empêcher ", etc... ) qu'intelligents ( rationnels, raisonnables, justes et honnêtes en toute circonstance ), sans distinctions d'aucune sorte de genre, de race/ethnie, d'état de santé ou d'orientation sexuelle et j'en passe, est bien évidemment quelque chose d'utile pour se prémunir ou se protéger, mais le tribut à payer est assez lourd, car la seule solution viable et effective, étant de s'en isoler - de l'humanité, ce qui pour un être naturellement hyper-sociable est un contre-sens phylogénétique ou une sorte d'aberration, on voit donc que le savoir peut être particulièrement utile mais en même temps douloureux, et alors une forme d'inutilité à souffrir bêtement, parce qu'il y a une contradiction ou une aporie insoluble, mais est-ce qu'il aurait mieux valu ne rien savoir, était-ce même possible, ou au contraire de par la curiosité innée cela devait nécessairement arriver quand on n'est pas multiplement biaisé, avec le temps qui passe ?

Il a aussi été montré, à plusieurs reprises, que les gens dépressifs ou pessimistes avaient une vision plus exacte/juste du Monde, et a contrario les gens " ordinaires ", c'est-à-dire madame-et-monsieur-tout-le-monde, étaient victimes du biais d'optimisme, en ayant une vision édulcorée et donc fausse/falsifiée de la Réalité, mais en même temps, plus heureux ou avec un mieux-être que les premiers ! Que faut-il alors choisir: le Bonheur ou la Connaissance, vu qu'ils semblent non miscibles ? ( L'utilité étant soit mise sur l'un ou sur l'autre, et l'inutilité par conséquent sur l'inverse ). Ne sommes-nous pas plutôt condamnés comme l'âne de Buridan à ne savoir que choisir au fond, restant prétrifiés pour le-plus-grand-nombre dans l'entre deux !?

 

:bienvenue:

 

 

Vous mentionnez des personnes pessimistes ou dépressives versus ( " a contrario") les personnes optimistes et heureuses . En quoi les uns auraient plus de connaissances que les autres ? De même vous présentez les premiers comme n'étant pas des gens "ordinaires" en opposition aux personnes optimistes ( n'y aurait il pas un petit biais cognitif :) de votre côté ) , lesquelles souffriraient d'un biais cognitif .. je vais me risquer à deviner quelque chose : ne seriez-vous pas un pessimiste ou/et dépressif ..  

De même , Connaissance et Bonheur ne pourraient pas se mélanger ? 

Je trouve tout ça très biaisé :unknw:

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 587 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, deja-utilise a dit :

Bonjour Sirielle,

comme tu l'as toi-même évoqué dans ce fil de discussions, la terme Savoir recouvre bien des sens distincts, ce qui en a perturbé plus d'un·e !

Je te mets un lien un peu plus poussé que celui du Larousse:

https://www.cnrtl.fr/definition/savoir

où l'on pourra constater de par notamment en II, A et B, que par exemple un astrologue serait aussi détenteur d'un savoir, par définition, il est clair que ce type de savoir n'est d'aucune utilité et de peu de valeur pour un astronome ou un astrophysicien, mais pour le premier cela peut être sa source principale de revenue, et c'est donc pour lui très utile. Bien évidemment, si l'on se réfère aux définitions en I, un savoir rationnel, ordonné et organisé, alors ce second type de savoir vient en contradiction avec le premier. Il y a donc, de façon inhérente, une dualité entre au moins deux formes de savoir intrinsèquement de par sa polysémie, puis par voie de conséquence de leur utilité ou inutilité relativement !

 

Mais si j'ai bien compris, tu as une vision moins générale, et tu songes plutôt à quelque chose dans les relations interpersonnelles/humaines en particulier ou même pour son bien être en tant qu'individu. Par exemple, il a été demandé à des femmes ce qu'elles penseraient de savoir que leur conjoint la trompe, une majorité a soutenu qu'elles préfèreraient " ne pas savoir ", car effectivement, une fois que l'on sait, cela devient irréversible, on ne peut plus invoquer le doute ou se réfugier dans un " moralisme charitable " ( lui accorder le bénéfice du doute le plus avantageux ), ou faire l'autruche, à présent on sait, et les émotions qui s'ensuivent sont bien présentes. Je rappelle, même si il y a controverse sur l'interprétation que pour le christianisme " bien heureux les simples d'esprit ", sous-entendu dans certaines compréhensions, que le fait de ne pas trop savoir serait justement une bonne chose, et il me semble que la fameuse pomme dans le jardin d'Eden, était le fruit de la connaissance, et que la décadence des humains en a résulté. Pour ma part, et afin d'illustrer la question, de savoir parfaitement que les humains sont plus stupides ( mus par leur intérêts, émotions, kinship/endogroupe, biais cognitifs, le circuit de la récompense ou la poursuite de la jouissance/plaisir sans retenue, de ne pas savoir se contenter ou de " s'empêcher ", etc... ) qu'intelligents ( rationnels, raisonnables, justes et honnêtes en toute circonstance ), sans distinctions d'aucune sorte de genre, de race/ethnie, d'état de santé ou d'orientation sexuelle et j'en passe, est bien évidemment quelque chose d'utile pour se prémunir ou se protéger, mais le tribut à payer est assez lourd, car la seule solution viable et effective, étant de s'en isoler - de l'humanité, ce qui pour un être naturellement hyper-sociable est un contre-sens phylogénétique ou une sorte d'aberration, on voit donc que le savoir peut être particulièrement utile mais en même temps douloureux, et alors une forme d'inutilité à souffrir bêtement, parce qu'il y a une contradiction ou une aporie insoluble, mais est-ce qu'il aurait mieux valu ne rien savoir, était-ce même possible, ou au contraire de par la curiosité innée cela devait nécessairement arriver quand on n'est pas multiplement biaisé, avec le temps qui passe ?

Il a aussi été montré, à plusieurs reprises, que les gens dépressifs ou pessimistes avaient une vision plus exacte/juste du Monde, et a contrario les gens " ordinaires ", c'est-à-dire madame-et-monsieur-tout-le-monde, étaient victimes du biais d'optimisme, en ayant une vision édulcorée et donc fausse/falsifiée de la Réalité, mais en même temps, plus heureux ou avec un mieux-être que les premiers ! Que faut-il alors choisir: le Bonheur ou la Connaissance, vu qu'ils semblent non miscibles ? ( L'utilité étant soit mise sur l'un ou sur l'autre, et l'inutilité par conséquent sur l'inverse ). Ne sommes-nous pas plutôt condamnés comme l'âne de Buridan à ne savoir que choisir au fond, restant prétrifiés pour le-plus-grand-nombre dans l'entre deux !?

 

:bienvenue:

 

 

Une partie de ce que tu dis me fait penser à cette chanson de Brassens

On peut penser qu'il y chante le désenchantement par la science ou plus globalement par la rationalisation mais par ailleurs il a aussi chanté contre tous les intégrismes qui ne se soignent qu'avec le savoir (ou la sagesse).

Je ne pense pas qu'il faille ce méfier du savoir mais seulement de ce qu'on en fait : comme le science a de plus en plus besoin d'éthique tout savoir donne un pouvoir (les deux termes sont totalement synonymes en Wallonie) et c'est le pouvoir qui peut être dangereux.

Modifié par CAL26
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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 276 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Il y a 17 heures, eriu a dit :

Je ne connais aucune parole ou texte , les noms d'auteurs ou même dans mon entourage , je ne mémorise pas . 
Oui , la mémoire participe au savoir , mais c'est comme la vessie , certaines plus petite que d'autres . 

Me réjouis pas du tout de voir des protections pour les fuites du cerveau comme des fuites urinaires .

:No:

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Membre, 57ans Posté(e)
SpookyTheFirst Membre 3 707 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, querida13 a dit :

Un débutant au piano par exemple, peut trouver barbantes les gammes, les arpèges et les exercices techniques mais quand il les  recyclera et interprètera la sonate  n16 en do majeur de Mozart toute sa peine n'aura pas été vaine!

Non, car Mozart c’est niais…:D

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 286 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 46 minutes, Sittelle a dit :

Me réjouis pas du tout de voir des protections pour les fuites du cerveau comme des fuites urinaires .

:No:

Ah mais oui , mais non , bien sûr :( c'était une image . 
Je ne veux pas imaginer un cerveau qui fuiterait :No:

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, sirielle a dit :

Quels sont les différents critères, voire les critères principaux, qui, d'après vous, rendent un savoir intéressant ou au contraire, inintéressant?

 

son pouvoir ?

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, sirielle a dit :

Quels sont les différents critères, voire les critères principaux, qui, d'après vous, rendent un savoir intéressant ou au contraire, inintéressant?

 

La volonté de puissance . 

le savoir n'est jamais inintéressant , il sert à celui qui sait à la différence du sot qui ne sait rien ou qui refuse de savoir ou à peur de savoir . 

mais celui qui sait ,  posséde les qualités pour le pouvoir et démontre sa volonté de puissance dans le savoir . 

  • Triste 1
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Membre, 62ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 446 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, sirielle a dit :

Quels sont les différents critères, voire les critères principaux, qui, d'après vous, rendent un savoir intéressant ou au contraire, inintéressant?

 

En premier lieu, les savoirs sur le mécanisme de l'humain sous tous ses aspects, essentiels et au-delà. Ca c'est un savoir à titre personnel, de sauvegarde qui bien entendu laisse la porte ouverte à un enrichissement par l'échange.

Je pense aussi à la présentation simplifiée, sans redondance,  d'un sujet complexe ou rébarbatif à la base qui peut amener à s'y intéresser, à s'ouvrir à lui.

Ensuite, pour ce qui est de catégoriser l'intéressant par rapport à l'inintéressant :hum: ça peut dépendre des périodes de notre existence. On peut être fermé aux connaissances d'un sujet, d'une matière à 30 ans et s'y intéresser à 50.

 

 

Il y a 2 heures, Sittelle a dit :

Me réjouis pas du tout de voir des protections pour les fuites du cerveau comme des fuites urinaires .

Surtout qu'il n'existe aucune protection équivalente pour les fuites de cerveau. Scotchez une couche sur votre crâne, je peux vous assurer qu'elle n'absorbera rien, contrairement aux couches pour fuites urinaires.🤥

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 493 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

Bonjour sirielle,

comme tu l'as toi-même évoqué dans ce fil de discussions, la terme Savoir recouvre bien des sens distincts, ce qui en a perturbé plus d'un·e !

Je te mets un lien un peu plus poussé que celui du Larousse:

https://www.cnrtl.fr/definition/savoir

où l'on pourra constater de par notamment en II, A et B, que par exemple un astrologue serait aussi détenteur d'un savoir, par définition, il est clair que ce type de savoir n'est d'aucune utilité et de peu de valeur pour un astronome ou un astrophysicien, mais pour le premier cela peut être sa source principale de revenue, et c'est donc pour lui très utile. Bien évidemment, si l'on se réfère aux définitions en I, un savoir rationnel, ordonné et organisé, alors ce second type de savoir vient en contradiction avec le premier. Il y a donc, de façon inhérente, une dualité entre au moins deux formes de savoir intrinsèquement de par sa polysémie, puis par voie de conséquence de leur utilité ou inutilité relativement !

Bonjour deja-utilise,

On peut également juger un savoir indirectement intéressant, c'est à dire par exemple, relativement à l'organisation sociale ou à l'empathie. Intéressant socialement ou empathiquement et inintéressant à acquérir subjectivement pour telle ou telle personne. Puisqu'on peut juger de l'intérêt ou de l'inintérêt d'un savoir au-delà de la seule subjectivité propre.

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

Mais si j'ai bien compris, tu as une vision moins générale, et tu songes plutôt à quelque chose dans les relations interpersonnelles/humaines en particulier ou même pour son bien être en tant qu'individu. Par exemple, il a été demandé à des femmes ce qu'elles penseraient de savoir que leur conjoint la trompe, une majorité a soutenu qu'elles préfèreraient " ne pas savoir ", car effectivement, une fois que l'on sait, cela devient irréversible, on ne peut plus invoquer le doute ou se réfugier dans un " moralisme charitable " ( lui accorder le bénéfice du doute le plus avantageux ), ou faire l'autruche, à présent on sait, et les émotions qui s'ensuivent sont bien présentes. Je rappelle, même si il y a controverse sur l'interprétation que pour le christianisme " bien heureux les simples d'esprit ", sous-entendu dans certaines compréhensions, que le fait de ne pas trop savoir serait justement une bonne chose, et il me semble que la fameuse pomme dans le jardin d'Eden, était le fruit de la connaissance, et que la décadence des humains en a résulté.

Pour moi le terme savoir dans la question est employé dans un sens général, il ne se cantonne pas par exemple à l'érudition ou à la culture générale...

Concernant l'infidélité sexuelle, préférer l'ignorance peut impliquer diverses explications, une forme de tolérance ou d'acceptation de non-exclusivité, une infidélité réciproque, une relation de couple de façade où la sexualité est absente ou grandement absente, etc... Personnellement, je préfère à ce sujet un savoir limité au strict nécessaire, c'est à dire savoir si ma relation est exclusive ou non afin de limiter les risques sanitaires et de favoriser une implication mesurée, adaptée, dans la relation, mais sans pour autant, s'il y a "relation libre, non-exclusive", avoir besoin de m'intéresser en détail aux éventuelles relations parallèles et leur déroulement, sauf raison valable qui s'imposerait à un moment donné.

Pour ma part "Heureux les simples d'esprit", je l'interprète au sens où, autrement dit, "Pour être heureux, mieux vaut ne pas chercher midi à quatorze heures." Il me paraît essentiel pour comprendre le monde de commencer par acquérir les bases les plus simples, par adhérer fortement aux valeurs essentielles voire évidentes, et ne pas avoir à les remettre en question sans arrêt ou intempestivement. Et on pourrait comparer un esprit manquant de simplicité à un esprit "tordu" selon l'expression. (Et pour la pomme il y a le principe de s'accaparer ce qui ne nous appartient pas en résumé (même si l'expérience en est enrichie), sortir du cadre de la Légalité, du Droit, connaître les revers de l'abus de pouvoir et ignorer ainsi sa propre voie, son véritable destin, et les limites qu'ils supposent, en empiétant sur la liberté d'autrui et ce qui lui est réservé. Vouloir bénéficier de plus que ce à quoi on a légitimement droit, par souci de tester les limites dictées par la Raison par exemple.)

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

Pour ma part, et afin d'illustrer la question, de savoir parfaitement que les humains sont plus stupides ( mus par leur intérêts, émotions, kinship/endogroupe, biais cognitifs, le circuit de la récompense ou la poursuite de la jouissance/plaisir sans retenue, de ne pas savoir se contenter ou de " s'empêcher ", etc... ) qu'intelligents ( rationnels, raisonnables, justes et honnêtes en toute circonstance ), sans distinctions d'aucune sorte de genre, de race/ethnie, d'état de santé ou d'orientation sexuelle et j'en passe, est bien évidemment quelque chose d'utile pour se prémunir ou se protéger, mais le tribut à payer est assez lourd, car la seule solution viable et effective, étant de s'en isoler - de l'humanité, ce qui pour un être naturellement hyper-sociable est un contre-sens phylogénétique ou une sorte d'aberration, on voit donc que le savoir peut être particulièrement utile mais en même temps douloureux, et alors une forme d'inutilité à souffrir bêtement, parce qu'il y a une contradiction ou une aporie insoluble, mais est-ce qu'il aurait mieux valu ne rien savoir, était-ce même possible, ou au contraire de par la curiosité innée cela devait nécessairement arriver quand on n'est pas multiplement biaisé, avec le temps qui passe ?

Il y a sûrement une juste mesure à trouver subjectivement entre l'isolement et le relationnel, mais certes, le relationnel comporte de nombreux risques, plus ou moins bénins ou graves, liés à la bêtise humaine. Cela dit s'impliquer dans le relationnel contribue aussi parfois à améliorer ce relationnel par la conciliation par exemple. Mais la conciliation n'est pas toujours possible, et il n'est pas toujours raisonnable de s'y acharner, parfois il vaut mieux garder tout simplement ses distances en effet. Ce qui suppose d'ailleurs de moins savoir de l'autre, de qui il est et de ce qu'il peut penser ou faire, une ignorance pouvant s'avérer être une chance, un accès à la liberté de pouvoir se pencher sur plus intéressant, voire plus constructif.

Je peux par exemple juger l'intérêt d'un savoir par rapport à une échelle où avantages et inconvénients dudit savoir le rendrait plutôt positif ou plutôt négatif (intéressant ou inintéressant), tout en le mettant éventuellement en compétition d'avec les échelles relatives aux autres savoirs accessibles dans le champ des possibles. C'est à dire que par exemple même si (apparemment) les avantages d'un savoir potentiel l'emportent grandement sur ses inconvénients et sont nombreux il peut être rendu superflu par un savoir prioritaire et plus avantageux. La priorité dépendant des responsabilités, relationnelles, professionnelles, individuelles, de l'individu dans un but de bien-être d'ensemble.

S'encombrer par n'importe quel savoir, dans une sorte d'avidité hasardeuse, serait à mes yeux extrêmement nocif et chaotique, voire donc irresponsable ou même irrespectueux entre autres du principe de vie privée et de confidentialité légitime et tout simplement du sens des priorités.

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

Il a aussi été montré, à plusieurs reprises, que les gens dépressifs ou pessimistes avaient une vision plus exacte/juste du Monde, et a contrario les gens " ordinaires ", c'est-à-dire madame-et-monsieur-tout-le-monde, étaient victimes du biais d'optimisme, en ayant une vision édulcorée et donc fausse/falsifiée de la Réalité, mais en même temps, plus heureux ou avec un mieux-être que les premiers ! Que faut-il alors choisir: le Bonheur ou la Connaissance, vu qu'ils semblent non miscibles ? ( L'utilité étant soit mise sur l'un ou sur l'autre, et l'inutilité par conséquent sur l'inverse ). Ne sommes-nous pas plutôt condamnés comme l'âne de Buridan à ne savoir que choisir au fond, restant prétrifiés pour le-plus-grand-nombre dans l'entre deux !?

A mon avis aller bien nécessite une importante prudence, et donc une certaine lucidité relative aux innombrables dangers qui jalonnent l'existence, de soi-même mais aussi de ceux que l'on aime. Et ce sérieux favorise un bien-être d'ensemble même s'il n'est pas fait que de plaisirs, mais aussi d'efforts, de courage et de compassion entre autres. Les plaisirs superficiels, trop frivoles et irréfléchis, peuvent souvent s'apparenter davantage à un leurre, à un piège sournois, qu'à la mise en place d'un bien-être profond. Mais ce plaisir de savoir peut en faire partie. Et pour ma part je suis atterrée par le nombre d'informations intrusives et polluantes auxquelles je suis exposée au fil des jours. Par l'ampleur des qu'en dira-t-on futiles et encombrants par exemple, qui détournent trop de ce qui mérite réellement de l'attention...

Modifié par sirielle
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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 276 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Il y a 1 heure, sirielle a dit :

Bonjour deja-utilise,

On peut également juger un savoir indirectement intéressant, c'est à dire par exemple, relativement à l'organisation sociale ou à l'empathie. Intéressant socialement ou empathiquement et inintéressant à acquérir subjectivement pour telle ou telle personne. Puisqu'on peut juger de l'intérêt ou de l'inintérêt d'un savoir au-delà de la seule subjectivité propre.

 

Mais peut on satuer sur l’interet  ou inintéret d’un savoir  d’une manière totalement ojective ?

Pour moi c’est totalement impossible . 

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