Quel devrait être le salaire d’une mère ou d'un père au foyer ?

il y a 9 minutes, Auger a dit :

Bien, je vais t'aider.

Admettons que cela concerne 500 000 personnes (estimation basse)

Une fourchette basse de 1 000 euros par mois, soit 12 000 euros par an.

Soit un total annuel de 6 milliards par an.

Je cite : "Je ne suis pas économiste, mais si on faisait le compte de tout le gaspillage de nos impôts, je suis bien certaine que le salaire de parents au foyer serait anecdotique en comparaison"

Et je confirme que ça ne l'est pas, "anecdotique"

Surtout que c'est donné sur la confiance, quelle garantie que ca sera utiliser pour les enfants ? 

il y a 20 minutes, Auger a dit :

Bien, je vais t'aider.

Admettons que cela concerne 500 000 personnes (estimation basse)

Une fourchette basse encore de 1 000 euros par mois, soit 12 000 euros par an.

Soit un total annuel de 6 milliards.

Je cite : "Je ne suis pas économiste, mais si on faisait le compte de tout le gaspillage de nos impôts, je suis bien certaine que le salaire de parents au foyer serait anecdotique en comparaison"

Et je confirme que ça ne l'est pas, "anecdotique"

Si ça te fait plaisir.

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Si ça te fait plaisir.

Plaisir, non, n'exagérons rien.

C'est juste que, comme toi si j'ai bonne mémoire, je préfère les arguments "étayés" plutôt que les propos de comptoir.

il y a 24 minutes, Auger a dit :

Et je confirme que ça ne l'est pas, "anecdotique"

Un peu quand même.

https://www.capital.fr/economie-politique/gaspillage-dargent-public-on-a-trouve-23-milliards-deconomies-possibles-sans-effort-et-sans-douleur-1489291

Voilà, c’est un peu plus étayé...

il y a 22 minutes, Auger a dit :

plutôt que les propos de comptoir.

Quelle délicatesse pour tous ceux qui sont venu donner une opinion.... comme quoi parfois malgré les grands airs on est moins poli qu'on voudrait le faire croire.

Et c'est plutôt assez risible de la part de quelqu'un qui balance des calculs à la louche pour en faire une source fiable... 

ben rien....c'est ton sujet en fait....tu peux faire des gosses ou pas.....

Il y a 21 heures, Garlaban a dit :

Par contre plus d'aides et de facilités pour ceux qui repeuplent notre pays oui !

Ah ? Tout ce que la droite appelle de l' "assistanat" du coup ?

Sinon, je pense que la question ne peut pas être réglée seule. Il faut forcément élargir le débat à la place du travail dans notre société.

Car nous sommes dans une pente où il est de plus en plus difficile de vivre d'un salaire, et où les enjeux de demain (automatisation, décroissance, ...) devraient nous amener à diminuer la place du travail : à mieux le repartir, et à sa baser sur une part d'allocation. C'est déjà le cas pour beaucoup, avec la Prime d'activité, car les salaires sont trop bas. Alors certes, il y a la question de davantage faire payer les entreprises qui s'octroient les bénéfices de l'activité globalement aux dépends des salariés, mais au delà de ça c'est notre modèle de société qu'il faut interroger.

Par exemple, s'il était possible d'avoir un temps de travail adaptable aux horaires scolaires, s'il était plus simple de poser des absences, plus simple d'arrêter et de reprendre une activité, de la mettre en pause (si par exemple ces choix n'appartenaient pas aux seules entreprises), cela permettraient à bien des parents de pouvoir concilier travail et vie de famille.

Bref, ne pas placer le travail comme l'alpha et l'oméga de la société, mais comme une contribution demandée à chacun, mais qui ne s'impose pas devant d'autres critères, comme les enfants dans ce cas.

Que le travail s'intègre à la société plutôt que l'inverse.

On peut aussi prendre le problème à l'autre bout : la principale raison d'un travail à plein temps, c'est la nécessité de payer son logement, qui représente pour beaucoup au moins un tiers de leur revenu (si ce n'est davantage).

Cela se questionne, car du coup, dans le cas d'un loyer, on bosse en grande partie pour rémunérer un particulier ou une entreprise dont la seule activité pour ce revenu est de posséder.  Et que l'on paye dans tout cela la somme des spéculations successives.

Si le logement était un service public, davantage mutualisé, si le marché ne jouait pas autant dans les prix, etc ... On aurait également bien plus de latitude pour adresser d'autres problèmes.

il y a 11 minutes, Pheldwyn a dit :

Sinon, je pense que la question ne peut pas être réglée seule. Il faut forcément élargir le débat à la place du travail dans notre société.

Car nous sommes dans une pente où il est de plus en plus difficile de vivre d'un salaire, et où les enjeux de demain (automatisation, décroissance, ...) devraient nous amener à diminuer la place du travail : à mieux le repartir, et à sa baser sur une part d'allocation. C'est déjà le cas pour beaucoup, avec la Prime d'activité, car les salaires sont trop bas. Alors certes, il y a la question de davantage faire payer les entreprises qui s'octroient les bénéfices de l'activité globalement aux dépends des salariés, mais au delà de ça c'est notre modèle de société qu'il faut interroger.

 

Par exemple, s'il était possible d'avoir un temps de travail adaptable aux horaires scolaires, s'il était plus simple de poser des absences, plus simple d'arrêter et de reprendre une activité, de la mettre en pause (si par exemple ces choix n'appartenaient pas aux seules entreprises), cela permettraient à bien des parents de pouvoir concilier travail et vie de famille.

Bref, ne pas placer le travail comme l'alpha et l'oméga de la société, mais comme une contribution demandée à chacun, mais qui ne s'impose pas devant d'autres critères, comme les enfants dans ce cas.

Que le travail s'intègre à la société plutôt que l'inverse.

 

On peut aussi prendre le problème à l'autre bout : la principale raison d'un travail à plein temps, c'est la nécessité de payer son logement, qui représente pour beaucoup au moins un tiers de leur revenu (si ce n'est davantage).

Cela se questionne, car du coup, dans le cas d'un loyer, on bosse en grande partie pour rémunérer un particulier ou une entreprise dont la seule activité pour ce revenu est de posséder.  Et que l'on paye dans tout cela la somme des spéculations successives.

Si le logement était un service public, davantage mutualisé, si le marché ne jouait pas autant dans les prix, etc ... On aurait également bien plus de latitude pour adresser d'autres problèmes.

 

Je suis ok avec la place du travail. 
Ce serait même peut être plus simple à mettre en place comme solution qu’une rémunération de parent au foyer, je sais pas. 
Mais il est évident qu’il faudrait aussi revoir la priorité du travail dans la vie. Ce qu’est en train de faire la nouvelle génération d’ailleurs. Donc il est possible que ça bouge vraiment pour les générations suivantes. 

D'ailleurs, pour reprendre la question, je vais là aussi étendre la problématique : la question est "quel devrait être le salaire", donc un montant.

Or, s'il y a bien un truc relativement inégal et fluctuant, c'est le montant d'un salaire.

Souvent lié à la zone géographique, au "prestige" du poste, à la taille de l'employeur, au secteur d'activité, à la place dans la hiérarchie, de certains cursus, etc ..  il dépend finalement assez peu de l'investissement personnel (et donc d'un quelconque mérite) ou du volume de travail réellement accompli.

En partant de là, il est très compliqué de trouver une véritable règle ou des critères pour déterminer le salaire d'un parent.

Le 02/03/2025 à 11:32, Kaliste a dit :

(...) je fais partie de ceux qui trouvent que faire des enfants pour que ce soit les autres qui les éduquent est dommage (je ne juge personne, je dis simplement que je vois ces enfants confiés en garderie de 7h30 à 18h30 tous les jours dès la fin du congé maternité et ça me peine un peu) (...)

J'en fais moi aussi partie et c'est pourquoi je me suis occupée de mes enfants, m'occuper d'eux ayant été ma priorité.

Je me contrefichais de ce que pouvaient penser les autres, ce qui comptait pour moi était le bien-être de mes enfants.

ça me rappelle le revenu universel

Il y a 7 heures, Pheldwyn a dit :

D'ailleurs, pour reprendre la question, je vais là aussi étendre la problématique : la question est "quel devrait être le salaire", donc un montant.

Or, s'il y a bien un truc relativement inégal et fluctuant, c'est le montant d'un salaire.

Souvent lié à la zone géographique, au "prestige" du poste, à la taille de l'employeur, au secteur d'activité, à la place dans la hiérarchie, de certains cursus, etc ..  il dépend finalement assez peu de l'investissement personnel (et donc d'un quelconque mérite) ou du volume de travail réellement accompli.

 

En partant de là, il est très compliqué de trouver une véritable règle ou des critères pour déterminer le salaire d'un parent.

J'ai une règle simple

zéro

Le 02/03/2025 à 13:15, Zora80 a dit :

Une femme au foyer comme moi dépend totalement de son mari financièrement et c'est un choix, on est encore libre de choisir son mode de vie . Les économies réalisées en ne mettant pas les enfants en garde, en n'utilisent pas sa voiture pour aller travailler,  en vivant plus économiquement que quand on travaille car moins de contraintes vestimentaires et autre dépenses liées au travail, c'est un plus pour le budget 

Oui voilà c'est un choix que l'on fait à deux, pour le bien de la famille que l'on a créée, parce que l'on pense que c'est ce qu'il y a de mieux pour les enfants mais il ne faut surtout pas que la maman le fasse contrainte et forcée, par obligation car alors elle le vivrait mal et la maisonnée en pâtirait.

Quant à moi je n'ai jamais regretté ce choix, je l'ai très bien vécu et ce, des années durant.

Pour ne pas m'écarter du sujet étant la question d'un salaire, cela m'aurait paru bizarre et même déplacé j'avoue, que je sois rémunérée pour m'occuper de mes enfants alors que je remplissais juste mon rôle de maman s'occupant de ses enfants par choix personnel et par choix fait à deux, avec le papa; cela me semblait tout à fait normal, alors être rémunérée pour cela... jamais cette idée ne me serait venue à l'esprit.

Ceci étant, l'idée est intéressante pour les couples très gênés financièrement pour x ou y raison et puis cela pourrait inciter plus de mamans à s'occuper de leurs enfants au moins jusqu'au moment où ils iront à l'école; cela libérerait des places en crèches, celles-ci étant surchargées et ne pouvant satisfaire toutes les demandes.

il y a 58 minutes, Passiflore a dit :

 

J'en fais moi aussi partie et c'est pourquoi je me suis occupée de mes enfants, m'occuper d'eux ayant été ma priorité.

Je me contrefichais de ce que pouvaient penser les autres, ce qui comptait pour moi était le bien-être de mes enfants.

Oui voilà, du moment qu'on est ok avec soi même (et avec l'autre parent évidemment) peu importe le choix qui est fait on se fiche un peu de l'opinion de l'entourage ou de la société. Surtout que si on commence à faire sa vie en fonction de ça on n'a pas fini ! Rares sont les occasions de faire l'unanimité